Plu et pollution dans le Val de Marne détaillé par ville et Ept

Si l’inventaire histoire des anciens sites industriels ou d’activités de service recense près de 3700 sites en Val-de-Marne, au sein de la base nationale Basias, le nombre de sites pollués ou susceptibles de l’être, qui doivent faire l’objet d’une surveillance, ne sont qu’au nombre de 94,

répertoriés au sein de la base de données Basol (voir article détaillé présentant la Basias et la Basol, deux bibles de l’histoire des sols pollués).

La ville la plus concernée est Vitry-sur-Seine, avec une quinzaine de sites à elle toute seule, avec notamment du dépôt de produits pétroliers, des activités chimiques, une centrale électrique. Suit Ivry-sur-Seine qui passe également la dizaine de sites. En termes de territoires, c’est l’EPT Grand Orly Seine Bièvre qui détient le record avec 57 sites sur 94, contre 21 pour Paris Est Marne et Bois et 16 pour Grand Paris Sud Est Avenir, plus étendu mais plus vert.

Sur les 94 sites identifiés comme à surveiller, 14 nécessitent actuellement des investigations complémentaires, concernant notamment d’anciennes stations service ou des activités de nettoyage à sec mais aussi de l’aéronautique, comme par exemple à Valenton avec le site de la société Alkan. « Le trichloroéthylène est présent dans la nappe et dans les gaz du sol. La pollution s’est étendue vers les immeubles d’habitation de la Cité des Polognes. Le rapport conclut à l’absence de risque pour les usagers du site et pour les habitants de la cité des Polognes« , conclut néanmoins le rapport. A Saint-Maur-des-Fossés, c’est le site de l’ancienne fonderie Le Metal Ouvre qui s’est révélé contenir des métaux toxiques, en concentrations supérieures aux valeurs de constat d’impact (VCI) et valeurs de définition de source sol (VDSS) sur le plomb. « Ainsi, pour le plomb, sur 47 analyses, on constate 19 dépassements de la VDSS (200 mg/kg) dont 18 dépassements de la VCI usage sensible (400 mg/kg), parmi lesquels 8 dépassements de la VCI non sensible (2 000 mg/kg), avec une concentration maximale de 9 140 mg/kg. La majeure partie de ces dépassements est constatée dans la couche superficielle (0 – 1 mètre)« , détaille le site du ministère. Suite à ces investigations réalisées en 2002, un projet de crèche a été abandonné et c’est une maison de retraite qui s’est installée. Concernant le suivi, l’affaire a même été en justice puisque « l’arrêté demandant la surveillance de la nappe et la réalisation d’une EDR au propriétaire ( mairie) a été annulé par jugement du TA en date du 15/02/2007« , note le ministère.

Ci-dessous la liste complète des sites mais pour avoir plus de détail, rendez-vous sur le site de la Basol, qui propose des fiches très détaillées.

A lire aussi :

3700 lieux racontent l’histoire industrielle du Val-de-Marne… et sa pollution

Des secteurs pollués du Val-de-Marne bientôt annexés au PLU.

Pollution des sols: 7 écoles et 5 crèches diagnostiquées en Val-de-Marne

https://94.citoyens.com/2017/pollution-94-sites-a-surveiller-val-de-marne,17-11-2017.html

A propos de pollution, pourquoi quand des fontenaysiens demandent une analyse de l'air faut-il attendre deux ans pour que celle-ci soit enfin réalisée et pourquoi celle-ci ne porte-t-elle que sur les particules fines et non sur la composition gazeuse de l'air comme les analyses effectuées par Airparif dans Paris intra-muros ?

Temps adminitratif. Et danger le plus prégnant. Déjà dit dans un autre fil.

Un addendum
http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/5361-les-particules-fines-et-la-pollution#provenance-des-particules-fines

Les analyses ci dessus (fil d'ouverture liant plu et pollution en VDM - complètes par Ept et ville -) montre une réalité des plus intéressante. A lire intégralement. Svp.

Pollution de l'air, complément : il y a une vive opposition à l'extension de l'usine d'incinération à Ivry, rapportée par 94.Citoyens. Or, à Fontenay une grande partie du Val est chauffé (gaz, fuel, bois) par l'usine RCU (chauffage urbain).

Pourquoi les mesures de pollution en sortie cheminées RCU ne sont-elles pas publiées accessibles à tous ? Et combien de fois par an sont-elles faites ? Quel(s) mois ?

Et en plus, il est question d'étendre encore plus le réseau RCU, qui l'a déjà été. N'est-il pas prévu, sinon obligatoire, une enquête publique ?

Dispo. Zero pollution. Voir site de Fontenay. Moi même et Gildas Lecoq y siegeons.

Petit historique sinon
https://www.bioenergie-promotion.fr/21641/la-regie-du-chauffage-urbain-de-fontenay-sous-bois-a-remplace-le-charbon-par-le-granule-de-bois/

Ou https://94.citoyens.com/2013/de-la-scierie-de-sologne-au-chauffage-urbain-de-fontenay-une-chaine-du-chauffage-ecolo,13-11-2013.html

Libellule a écrit:

Dispo. Zero pollution. Voir site de Fontenay.

Auriez-vous un lien car je ne vois pas de résultats d'analyses sur la page: http://www.fontenay-sous-bois.fr/cadre-de-vie/developpement-durable/regie-chauffage-urbain/index.html

Par contre je me souviens avoir vu la version papier des dits résultats affichés dans le panneau d'affichage situé devant la RCU avenue Jean Moulin....

Comme tous les administrateurs nous disposons des infos Oui.

Mais pour une revenir à nos moutons de ce fil, plu et pollution,

La ville la plus concernée est Vitry-sur-Seine, avec une quinzaine de sites à elle toute seule, avec notamment du dépôt de produits pétroliers, des activités chimiques, une centrale électrique. Suit Ivry-sur-Seine qui passe également la dizaine de sites. En termes de territoires, c’est l’EPT Grand Orly Seine Bièvre qui détient le record avec 57 sites sur 94, contre 21 pour Paris Est Marne et Bois et 16 pour Grand Paris Sud Est Avenir, plus étendu mais plus vert.

Sur les 94 sites identifiés comme à surveiller, 14 nécessitent actuellement des investigations complémentaires, concernant notamment d’anciennes stations service ou des activités de nettoyage à sec mais aussi de l’aéronautique, comme par exemple à Valenton avec le site de la société Alkan. « Le trichloroéthylène est présent dans la nappe et dans les gaz du sol. La pollution s’est étendue vers les immeubles d’habitation de la Cité des Polognes. Le rapport conclut à l’absence de risque pour les usagers du site et pour les habitants de la cité des Polognes« , conclut néanmoins le rapport. A Saint-Maur-des-Fossés, c’est le site de l’ancienne fonderie Le Metal Ouvre qui s’est révélé contenir des métaux toxiques, en concentrations supérieures aux valeurs de constat d’impact (VCI) et valeurs de définition de source sol (VDSS) sur le plomb. « Ainsi, pour le plomb, sur 47 analyses, on constate 19 dépassements de la VDSS (200 mg/kg) dont 18 dépassements de la VCI usage sensible (400 mg/kg), parmi lesquels 8 dépassements de la VCI non sensible (2 000 mg/kg), avec une concentration maximale de 9 140 mg/kg. La majeure partie de ces dépassements est constatée dans la couche superficielle (0 – 1 mètre)« , détaille le site du ministère. Suite à ces investigations réalisées en 2002, un projet de crèche a été abandonné et c’est une maison de retraite qui s’est installée. Concernant le suivi, l’affaire a même été en justice puisque « l’arrêté demandant la surveillance de la nappe et la réalisation d’une EDR au propriétaire ( mairie) a été annulé par jugement du TA en date du 15/02/2007« , note le ministère.

En savoir plus sur https://94.citoyens.com/2017/pollution-94-sites-a-surveiller-val-de-marne,17-11-2017.html

La pollution via les cheminées de la RCU est tellement faible qu'elle ne peut être communiquée à ceux qui respirent à proximité...
Les administrateurs RCU ont-ils signé un engagement de confidentialité ? C'est vraiment dommage alors de ne pas pouvoir informer.

Mais sur les dates et fréquences des mesures ? Sont-elles faites quand seul le gaz est utilisé ? Ou à la période où on y brûle du bois ? Et du fuel ?

Pourquoi le diesel doit-il être interdit, si la RCU à des super-techniques qui rendent les émissions aussi propres que l'air des montagnes vierges ?
Je me souviens aussi que nombreux furent les ministres successifs qui étaient obsédé(e)s par le CO2 au point de favoriser fiscalement le diesel, et puis....

En tout cas, pour ce qui est de l'historique de la pollution au voisinage de A86 Est, ou des cheminées RER A du tunnel de Fontenay, le tour des publications est vite fait.

Aucun pacte. Rapport tous les 2 ans sur les performances environnementales. Prochaine base année 2016 parution 2017. Ce n'est pas une cheminée mais un filtre très puissant. Pourquoi? Voir historique.

Le rapport plu pollution est relatif, Lui, à celle du sol dans lequel Fontenay ne figure pas parmi les villes objet d'un quelconque danger a, b, ou c.

http://basol.developpement-durable.gouv.fr/contact.php

Libellule a écrit:

Dispo. Zero pollution. Voir site de Fontenay.

Libellule a écrit:

Comme tous les administrateurs nous disposons des infos Oui.

Ces infos sont-elles disponibles sur le site de la ville ou accessibles aux seuls administrateurs de la RCU ?

2018

Citation :

Un plan de sauvegarde des terres agricoles en préparation dans le Val-de-Marne
D.C.| 14 décembre 2018

Sanctuariser les terres agricoles du département. C’est l’objectif que se fixe le conseil départemental qui vote ce lundi en séance un plan de sauvegarde de ces espaces. Il reste aujourd’hui 1 000 ha dans le Val-de-Marne travaillés par 50 exploitants.

« Notre plan d’action vise notamment le Plateau briard et aussi Noiseau », cadre Jeannick Le Lagadec, conseillère départementale (FI) chargée notamment de l’agriculture. L’idée, qui consiste à mettre en place des atouts législatifs pour cette sauvegarde, devra « remonter au ministère de l’Agriculture », précise l’élue.

Comme dans le projet d’agro-quartier de Noiseau, il est envisagé de favoriser le maraîchage et le bio. « On assiste à une mutation des terres agricoles, observe Jeannick Le Lagadec. Il y a aujourd’hui une réelle préoccupation pour l’alimentation. »

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/un-plan-de-sauvegarde-des-terres-agricoles-en-preparation-dans-le-val-de-marne-14-12-2018-7969350.php



Sachant que dans le cas de Noiseau il s'agit pour les élus FI du département d'empêcher, sous couvert de sauvegarde des terrains agricoles, la construction d'une nouvelle prison...

Citation :

Val-de-Marne : une prison s’implantera au nord de Noiseau
Charlotte Follana et Timothée Boutry| 18 octobre 2018,

Le sort de la ville aux 4 800 habitants est scellé. Elle accueillera à l’horizon 2027, une prison de 700 places sur un terrain agricole. La deuxième du Val-de-Marne. « C’est la peine capitale », se désespère le maire (LR) Yvan Femel qui avait déjà des projets pour ce site de 149 ha. « On était en négociation avec Ile-de-France Mobilités pour y construire un dépôt de bus. L’étude devait se finir dans cinq mois », explique l’élu, totalement dépité.

Cette piste d’une nouvelle prison avait pourtant déjà été évoquée il y a plus de six mois lorsque la préfecture lorgnait sur un terrain à l’Est, là où se trouve l’énorme antenne Orange, sur l’ancien terrain France Télécom. « Ce dernier appartient au territoire et non à l’Etat. Comment peut-il exproprier une collectivité ? s’interroge Yvan Femel. En plus, c’est au milieu de nulle part et très mal desservi par les transports », renforce-t-il.

La Ville projetait de travailler sur un aménagement tourné vers l’agriculture. « C’est une zone de développement économique qu’on souhaitait faire évoluer sur le transport et la production vivrière en favorisant le circuit court avec l’agriculture. Par exemple, alimenter les cantines. Tout ça part à l’eau », lâche le maire, catastrophé.

Mais la commune ne compte pas en rester là et envisage déjà de sortir les gros moyens pour faire annuler le projet. Elle prévoit entre autres de lancer une pétition et d’organiser une marche contre cette prison. « On va entrer en résistance, c’est certain. 100 % des habitants n’en veulent pas. Qui en voudrait dans sa ville ?, insiste le maire. Les associations écologiques qui sévissent sur le Plateau Briard vont elles aussi monter au créneau », prévient-il.

« Pas chez nous !, lâchait une habitante, en janvier dernier lorsque la ville était pressentie pour accueillir la prison. D’emblée, je me dis que ça va nous amener des personnes pas très recommandables », confiait-elle. « Laissez les Noiséens tranquilles. Gardons nos champs », écrivait un riverain sur les réseaux sociaux.

Christian Favier, le président (PCF) du département s’y était d’ailleurs lui aussi, fermement opposé, à cette époque préférant que « l’Etat dépense son argent en rénovant la prison de Fresnes ». Les deux sénateurs communistes du Val-de-Marne pointaient notamment un taux de surpopulation de 203 %.

La ville a d’autant plus de mal à accepter la nouvelle qu’elle s’est vue infliger une amende salée pour ne pas respecter le quota de logements sociaux. Une « double peine » pour l’édile. « Après la mise en carence de notre commune pour déficit de logements sociaux et le triplement de nos pénalités, l’Etat français, par la voix du Préfet du Val-de-Marne tape une nouvelle fois sur notre village. On a déjà du mal à survivre avec la baisse des dotations de l’Etat. Maintenant, c’est le coup de massue, commente Yvan Femel. La prison devient notre bête noire », souffle-t-il.

En 2005, juste à côté, à La Queue-en-Brie, il avait déjà été envisagé de construire une prison. Finalement, c’est la ville de Réau (Seine-et-Marne) qui avait été retenue.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-une-prison-s-implantera-au-nord-de-noiseau-18-10-2018-7922115.php