La gauche en recomposition ou décomposition? Et la droite ?

Un nouveau nom, une direction provisoire, une charte fondatrice : Benoît Hamon lance samedi au Mans “l’étape 2” de son mouvement, avec l’ambition d’en faire un “levier de la transformation de la gauche” à l’heure où celle-ci apparaît de plus en plus émiettée.

L’ex-candidat PS à la présidentielle, qui a créé son mouvement et annoncé son départ du PS le 1er juillet, devrait réunir quelque 2.000 partisans --parmi quelque 40.000 revendiqués-- au Palais des Congrès de la préfecture de la Sarthe.

Une “coordination politique transitoire” d’une “trentaine” de membres sera présentée, selon le bras droit de Benoît Hamon, Guillaume Balas. Elle sera assistée d’un “conseil des adhérents” dont les représentants seront tirés au sort.

Une “charte fondatrice” esquissant les grandes orientations politiques et les principes d’organisation du mouvement sera débattue et adoptée.

Des questions sont pour l’heure toujours en suspens: faut-il imposer une cotisation aux adhérents, alors que le parti ne dispose pour l’instant que de très maigres ressources ? Conserver un maillage départemental ? Désigner des délégués chargés de porter la parole des comités locaux au niveau national ?

Toutes les forces de gauche ont été invitées. La sénatrice écologiste Esther Benbassa et le conseiller de Paris Yves Contassot seront ainsi présents, avec “quarante à cinquante membres d’EELV”, selon ce dernier.

Le PCF sera représenté par le député Sébastien Jumel, et le PS sans doute par l’ancien député Jean-Marc Germain. La France insoumise devrait envoyer un délégué.

Ces invités n’interviendront cependant pas à la tribune, l’objectif étant plutôt de laisser parler les adhérents du M1717, dont “70% n’ont pas d’engagement préalable”, selon M. Balas.

Objectif de cette journée : “structurer un mouvement puissant et novateur qui soit un levier de transformation de la gauche”, explique M. Balas.

Interrogé lundi sur franceinfo, M. Hamon a clairement exprimé sa volonté de nouer des alliances “avec des communistes, avec Europe Ecologie-Les Verts, avec des socialistes, avec de la gauche citoyenne et solidaire”. M. Hamon et les siens font déjà cause commune avec EELV à la région Ile-de-France, où ils ont créé un groupe commun.

Une démarche qui rejoint celle portée de longue date par le PCF. “On a des contacts réguliers avec Benoît Hamon et les militants de sa sensibilité politique depuis pas mal de temps. Il y a des convergences sur plusieurs sujets: la nécessité de construire les ripostes les plus rassembleuses face à la politique d’Emmanuel Macron, la transformation de la gauche, l’objectif d’une approche commune pour les européennes”, souligne son porte-parole Olivier Dartigolles.

S'i les lignes portées par les deux hommes ne sont pas “identiques”, elles sont “potentiellement convergentes”, admet-Yannick Jadot.

Le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon fait lui aussi mine de tendre la main à M. Hamon: “On réduit la fracture. Nous déjeunons, nous échangeons des analyses

Hamon, Mélenchon, Jadot, PCF, PS, tous ces noms cités dans le précédent message sont des figures politiques en voie d'extinction. Helas ceux qui les remplacent ne donnent pas beaucoup d'espoir aux classes moyennes, aux jeunes ou aux retraités.
Vivement qu'arrive la super météorite à laquelle il a déjà été fait allusion dans d'autres fils de ce forum.

Popularité : la « petite prime » de Wauquiez à droite

Pierre-Alain FURBURY-
Profitant du recul des autres personnalités de la droite, le grandissime favori de la course à la présidence de LR marque des points dans le baromètre Elabe- « Les Echos ». Mais « la droite doute de ses chefs ».

La politique n'étant pas une course en solitaire, on peut y marquer des points sans progresser fortement. Bien que restant globalement stable depuis son entrée en campagne pour la présidence des Républicains, autour des 50 % de bonnes opinions, Laurent Wauquiez tire son épingle du jeu, ce mois-ci, dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique. Grâce à sa visibilité médiatique et à ses charges contre Emmanuel Macron, le patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes est en hausse de 4 points auprès des sympathisants de droite, à 53 % de bonnes opinions. Et profite, surtout, de la forte baisse des autres personnalités de son camp.

Juppé en forte baisse

Si François Baroin et Alain Juppé sont toujours plus populaires que lui, ils chutent respectivement de 9 et 19 points en un mois, à 67 % pour le maire de Troyes - qui a annoncé sa volonté de se mettre en retrait de la vie politique - et 55 % pour le maire de Bordeaux - qui a fait une croix sur ses ambitions élyséennes mais qui a heurté son camp en esquissant un rapprochement avec Emmanuel Macron.

Xavier Bertrand et Valérie Pécresse , qui ne sont pas montés sur le ring face à Laurent Wauquiez, sont sanctionnés : ils perdent 7 points, à 51 % et 45 %, cédant la troisième place au futur leader de LR. En cinq mois, leurs côtes à droite ont respectivement reculé de 12 et 10 points… « Il y a une petite prime à celui qui s'est engagé et fait campagne », observe Bernard Sananès, le président de l'institut Elabe, parlant d'une « opération pour l'instant réussie » pour Laurent Wauquiez , qui « commence peut-être à fixer ce qu'il reste de l'électorat de droite ».

Reste que l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a du pain sur la planche. Car le sondage Elabe illustre aussi la difficulté de la droite à redresser la tête après le revers cinglant de la présidentielle et des législatives. « La droite doute toujours de ses chefs. Et de leurs choix politiques », souligne Bernard Sananès, rappelant qu'une large part de ses anciens électeurs sont séduits par Emmanuel Macron.

Un fort scepticisme

Alors que les principaux responsables de la droite qui ont des ambitions pour la suite sont autour de la barre des 50 % dans leur camp, Jean-Luc Mélenchon est à 63 % chez les sympathisants de gauche, Christophe Castaner à 65 % chez ceux de La République en Marche et Marine Le Pen à 91 % chez ceux du FN.

54 % des sympathisants de droite jugent que le parti LR n'incarne pas « le renouvellement des idées », 48 % qu'il n'incarne pas celui « des personnalités ». A peine la moitié estime le président d'Auvergne-Rhône-Alpes « capable de rassembler la droite » et 43 % seulement qu'il « a les qualités nécessaires pour être président »

Ce que je remarque c'est que les élus EELV fontenaysiens appartenant à la majorité municipale "Fontenay pour tous" nous parlent par l'intermédiaire de leur porte-parole sur ce forum des Etats-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, aujourd'hui des Républicains, ... mais très rarement de la ville, de ses problèmes et de leurs projets pour celle-ci...

Visiblement il est  plus facile pour eux de faire les gorges chaudes sur Wauquiez que d'exprimer sur les sujets qui intéressent les fontenaysiens....

Par exemple, puisque ce sont leurs domaines de responsabilités quid de l'environnement, de la qualité visuelle de la ville, de son agrément, de ses embellissements, du fonctionnement de ses fontaines (nous sommes à Fontenay!), quid d'un vrai programme culturel, varié, moderne et classique, ????? Les EELV.e.s sont absents.

La prospective et la théorie le tout affirmé de manière péremptoire masquent la nullité des résultats des années de pouvoir.

A défaut de se prévaloir d'un bilan convenable en France on se permet de critiquer les gouvernements étrangers.

Je ne suis pas porte parole sur ce forum.
Je suis un citoyen lambda.
Je crois être celui qui ouvre le plus de sujets sur notre ville ces derniers temps.

Anonymous Si vous voulez prendre rdv avec un élu vous connaissez la procédure. Il suffit de le faire en tant que DG.

Toutes vos questions auront des réponses dans ce cadre.

Pas avec un anonyme.

Itou pour tous les personnes prêtes à se dévoiler.

Merci au webmestre de me laisser ouvrir des fils tels que bon me semble.

Les élus locaux au lieu de donner des explications devraient présenter des excuses pour laisser la ville à vau l'eau.

Au delà des brasseurs de vent, il y a aussi des élus de la majorité qui remplissent correctement leur mandat !

Pas faux du tout. Chacun à son poste.

Bon ! à suivre dans ce fil le point sur les patriotes, Les Lr, Les constructifs, le FN...

Le député José Evrard, qui a quitté le FN pour les Patriotes, mouvement de Florian Philippot, s'exprime et explique les raisons de son départ.
Valeurs actuelles. Pourquoi avez-vous décidé de quitter le Front National ?

J'ai fait et milité dans une campagne présidentielle et législative autour d'un programme clair sur de nombreux sujets essentiels, comme l'euro, ou la souveraineté nationale par exemple. Quand je vois désormais les nouvelles positions politiques du Front National, force est de constater qu'il y a clairement un changement de ligne. Je veux d'abord et avant tout rester fidèle aux électeurs de ma région. Vous savez, ma région a été meurtrie par l'Europe ! Monsieur Philippot est le seul qui parle du Frexit (mélange de France et exit, à l'instar du Brexit au Royaume-Uni, NDLR) ; c'est conforme à ce que je pense, tout simplement.

Valeurs actuelles. Dans quel état jugez-vous aujourd'hui le Front National ?

Le Front National est aujourd'hui dans un état catastrophique. Je reçois de nombreux courriers, des doléances des militants, avec ce propos qui revient très souvent : il y a un non-dit après le débat de Marine Le Pen. Cela a meurtri les militants à un point extraordinaire ! Ils ont été blessés, et ils m'en parlent encore.

Valeurs actuelles. Comment cela va-t-il se passer désormais à l'Assemblée nationale ? Allez-vous continuer de siéger avec vos anciens collègues du Front National ?

Non, absolument pas ! Je vais envoyer une demande au président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, pour avoir une autre place. Tous les non-inscrits ne sont pas au même endroit dans l'hémicycle. Cela me parait tout à fait logique de faire cette demande. Et je le dis : je ne souhaite plus siéger avec le Front National. on ne va pas se regarder en chien de faïence toute la journée !

Valeurs actuelles. Depuis votre départ, avez-vous eu des contacts avec Marine le Pen ?

Elle m'a téléphoné, mais je n'ai pas répondu. Pour se dire quoi ? Pour débattre de quoi ? Pour me convaincre de rester au FN avec une ligne qui a changé ? Non.

Valeurs actuelles. Comment voyez-vous l'avenir du Front National ?

A titre personnel, je suis triste et nostalgique. C'est du gâchis. Je suis venu au Front National sur une ligne de dédiabolisation. Aujourd'hui, quand je vois le résultat, je suis déçu, et je ne suis pas le seul. Mais chacun ne fait pas la démarche de quitter le parti.

On parle du FN pourquoi pas mais c'est macron qui est aux manettes et gére la boutique...

Il serait préférable de savoir vers quoi nous allons.

Euh là je parle des patriotes

Dans la dernière tirade je vois FN, le pen , Philippot.. . C'est tout de même assez ciblé...

Si on n'évoque pas le FN de qui s'agit il ?

Et là vous voyez quoi?

Carvounas annonce sa candidature à la tête du PS Luc Carvounas à l'Assemblée nationale le 10 ocotbre 2017 ((c)
Paris (AFP) - Le député PS du Val-de-Marne Luc Carvounas a annoncé jeudi sa candidature à la tête du Parti socialiste, affirmant sa volonté de "rassembler tout le monde dans la même maison".

"Moi aujourd'hui je souhaite être candidat pour emmener avec moi, rassembler une équipe de femmes et d'hommes, de visages nouveaux, proposer un projet clair aux militants, aux Français et faire en sorte que ce congrès qui nous attend, le congrès du mois de mars soit le congrès du commencement", a déclaré sur France 2 M. Carvounas, qui est le premier à dévoiler ses intentions en vue du Congrès, a priori prévu en avril.


"Aujourd'hui je veux rassembler tout le monde dans la même maison", a indiqué cet ex-proche de Manuel Valls, qui a activement participé à la campagne de Benoît Hamon pendant la présidentielle.

Se disant "fier" d'avoir "soutenu les grandes réformes du dernier quinquennat", il s'est aussi efforcé de répondre aux critiques de ceux qui l'accusent d'inconstance. "Vous pouvez entendre une petite musique qui dit +il est passé de Valls à Hamon+. Mais parce que soutenir un gouvernement socialiste, puis soutenir le candidat socialiste à la présidentielle, ce ne serait pas cohérent ? Moi je suis socialiste, je défends les socialistes", a-t-il tonné.

Le député, qui n'a pas de "revanche à prendre" sur François Hollande ou les frondeurs, a appelé ses camarades à se sentir "libres et libérés d'écrire une nouvelle page de l'histoire du socialisme", guidés par "quatre piliers": "lutter contre les inégalités (...); placer l'écologie au coeur d'un nouveau modèle de développement, conçu autour des biens communs; faire advenir enfin l'Europe sociale et politique; inventer les nouvelles formes de démocratie".

"Assumons notre ambition de redevenir la boussole de la gauche. Et notre aiguille, c'est le +progrès partagé+", a-t-il souligné, en critiquant notamment l'injustice de la "fiscalité écologique" souhaitée par le gouvernement.

Faisant des élections européennes le "coeur" de la "reconstruction" du PS, il s'est dit favorable à l'élection d'un président de l'UE au suffrage universel direct et au renforcement du rôle du Parlement européen.

En conclusion, M. Carvounas a proposé de moderniser la gouvernance du PS, en créant deux niveaux d'adhésion: une adhésion gratuite ne permettant pas de participer aux votes internes et une adhésion payante. Il s'est aussi dit convaincu que le futur premier secrétaire devait être membre du parlement -un coup de pied de l'âne à une éventuelle rivale, l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem.

Le calendrier et les modalités du Congrès doivent être entérinés par le Conseil national du PS le 9 décembre.

Nouveau logo possible : PS social écologie.

Pour ma part je ne m'agite pas.
J'attends que les protagonistes mettent de l'ordre dans leurs affaires respectives, qu'éventuellement ils tirent des conclusions de leurs entêtements avant de faire de la prospective.

J'ai bien du mal à avoir confiance dans ce qu'ils racontent pour ne pas les faire parler à leur place.

Il est tout de méme déroutant que nos politicards touchés par la grace divine gigottent comme des diables dans des bénitiers en projetant de faire dans le futur le contraire de ce qu'ils défendaient il y a 6 mois .

Je déplore surtout que leurs projets soient éloignés des soucis des Français.

On veut reconstruire le parti pour se sucrer en reprenant le pouvoir mais les manants sont laissés de coté.

Moi j'informe. Tranquillement. C'est simple.
C'est mon choix. Délibérément.

Citation :

Carvounas annonce sa candidature à la tête du PS Luc Carvounas à l'Assemblée nationale le 10 octobre 2017
Paris (AFP) - Le député PS du Val-de-Marne Luc Carvounas a annoncé jeudi sa candidature à la tête du Parti socialiste, affirmant sa volonté de "rassembler tout le monde dans la même maison".

Avoir déjà réuni autant d'agents (et de socialistes) dans sa mairie indique qu'il ne part pas seul.
Et il n'est pas nécessaire de mériter pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer... Des fois, il suffit d'hériter.
On notera l'innovation pour moderniser le PS : le parti "freemium".. (.. une stratégie commerciale associant une offre gratuite, en libre accès, et une offre « premium », plus haut de gamme, en accès payant).

Faut-il rappeler que Carvounas à aider à flinguer le PS fontenaysien au dernières municipales !

En matière de recomposition nous sommes surtout dans la décomposition.

Patrice Bédouret ex secrétaire local du PS rallié LREM et Guillaume Gouffier-Cha actuel député LREM et ex secrétaire du PS à Vincennes doivent s'étrangler en apprenant cette candidature.

Lorsque les incohérents ne se comprennent plus je me garde de m'en mêler...

[size=47]Depuis sa victoire aux régionales, Laurent Wauquiez fait preuve d'une incontestable hyperactivité, qui se retrouve dans une avalanche de « plans » (thermalisme, Beaujolais, déserts médicaux, pollution, métiers d'art, handicap, fruits…). Mais ceux-ci ne sont pas toujours très étayés. Le plan de 1,5 milliard pour les lycées a été qualifié par le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) de « succinct », « partiellement chiffré », « dans la continuité ».[/size]

[size=48]Baisses de subventions[/size]

[size=47]« Priorité des priorités », Laurent Wauquiez avait promis de « faire des économies sur le fonctionnement de la région ». La Cour des comptes lui donne un satisfecit. Les dépenses d'Auvergne-Rhône-Alpes ont reculé de 5,9 % en 2016. Mais ces 130 millions d'économies concernent en partie seulement le train de vie de l'institution (-1,1 %). L'essentiel vient des baisses de subventions, la principale victime étant la formation professionnelle (-44 millions). Les coupes se poursuivent bon train : un effort supplémentaire de 75 millions a été prévu en 2017, puis 50 millions en 2018. « Si l'Etat appliquait les mêmes efforts sur la gestion des comptes publics, il serait en mesure de résorber le déficit en six ans », martèle-t-il.[/size]

[size=48]Des investissements dans la sécurité[/size]

[size=47]Deuxième volet de la « politique de rupture » prônée par l'ancien député-maire du Puy-en Velay : l'investissement. Laurent Wauquiez veut « rendre l'argent aux habitants ». Les investissements se sont inscrits en hausse de 21 % en 2016. Soit une rallonge de 152 millions. Mais, minimise le Ceser, dans ce montant figurent 47 millions supplémentaires de fonds européens et le refinancement d'un crédit-bail pour 82 millions. Le restant (23 millions) a été affecté conformément aux priorités de campagne : la sécurisation des trains et des lycées. La promesse de « 100 % de lycées sécurisés fin 2017 » s'est heurtée au principe de réalité : l'objectif a été repoussé à la fin du mandat. Néanmoins, 420 établissements (sur 576) sont déjà équipés d'un système de portillon, portique, badge, vidéosurveillance ou visiophone.[/size]
[size=47] « le gigantesque travail pour fusionner, et non simplement juxtaposer, les deux anciennes régions ». Les objectifs sont ambitieux : 10.000 créations d'emplois dans le tourisme, autant dans l'économie digitale.[/size]

[size=48]« Politique de chiffres »[/size]

[size=47]Jean-François Debat, (opposition) dénonce « une politique de chiffres », « sans aucune nouvelle impulsion politique », et une « posture pour incarner la droite sans complexe, capable de faire ce que la droite molle n'a jamais réussi ». Et de dresser la liste « des provocations successives » : 50.000 euros attribuées au syndicat étudiant de droite UNI, 3 millions aux chasseurs, 120 millions aux lycées privés, 42 millions supprimés à l'ANRU…[/size]

Benoît Hamon a posé samedi au Mans les fondations de son mouvement, rebaptisé "Générations", avec l'ambition d'en faire "la première force de progrès" en France, autour du triptyque "démocratie, écologie, justice sociale".

"Nous sommes le mouvement Générations. Nous sommes le monde où quatre générations coexistent. Nous sommes le mouvement qui réunit ces générations et pense aux générations futures". Hamon devant quelque 2.000 personnes, dont des représentants des autres partis de gauche, au Palais des Congrès du Mans.

L'ancien ministre de l'Education avait lancé son mouvement le 1er juillet. Depuis, plus de 550 comités locaux se sont créés, et plus de 42.000 personnes ont rejoint le mouvement, selon son bras droit, le député européen Guillaume Balas.

Dans la perspective des européennes de 2019, "nous incarnerons (...) un bloc qui est un bloc européen, transnational, socialiste, écologiste, progressiste et qui vise à être la principale force en Europe dans les prochaines années", a-t-il affirmé.

"Nous refusons l'Europe sans politique défendue par les néo-libéraux, mais aussi la politique hors de l'Europe des nationalistes. Nous leur opposerons un bloc progressiste européen".

"Destin commun" avec les écologistes

La charte fondatrice du mouvement repose sur cinq piliers -égalité, démocratie, écologie, justice sociale, internationalisme.

La coordination politique comprend des socialistes, comme l'ancienne ministre de la Famille Dominique Bertinotti, les anciens députés Barbara Romagnan et Pascal Cherki, l'ancien maire de Toulouse Pierre Cohen.

Y figurent aussi des écologistes, avec qui M. Hamon est déjà allié au sein du conseil régional d'Ile-de-France: le conseiller de Paris Yves Contassot, les conseillers régionaux Pierre Serne et Claire Monod, l'ancien candidat à la présidentielle Noël Mamère.

"Benoît Hamon a dit pendant la présidentielle: +je ne serai plus jamais socialiste sans être écologiste+. Nos destins sont désormais communs", a assuré M. Mamère à la tribune.

Egalement présente, l'ancienne ministre écologiste du Logement Cécile Duflot est montée sur scène pour applaudir Benoît Hamon à la fin de son discours.

Dans l'assistance se trouvaient aussi le député communiste Sébastien Jumel, les Insoumis Bastien Lachaud, député, et Manuel Bompard.

"On accueille positivement le fait que le camp de ceux qui défendent des idées de progrès social, d'écologie, de partage des richesses, s'élargisse", a réagi auprès de la presse M. Bompard. L'ancien directeur de campagne de Melenchon.

Le député socialiste Luc Carvounas, seul candidat déclaré jusqu'alors au poste de premier secrétaire du PS, et secrétaire national du parti en charge des relations extérieures, est aussi passé.

    AFP

et après toute cette  énumération où devons nous en arriver et surtout à quelle conclusion ?
Wauquiez caca
Macron gentil
Hamon homme d'avenir
Méluche pas bon... encore que s'il faut faire une alliance c'est à voir
Ecolos super !!!! vive l'écologie qui mène dans le mur... même les écolos depuis 30 ans ne s'y retrouvent pas entre eux...

Dans la liste on a oublié le raton laveur et même sarko... petit boulot de bricolo !

Pas grave on occupe le terrain lorsque la vacuité intellectuelle est là on meuble...

et ensuite le fil barre en sucette !

Le fil suit son cours. voir titre.
Et vos interludes sont comme d'habitude au rendez-vous

Libellule a écrit:

La charte fondatrice du mouvement repose sur cinq piliers -égalité, démocratie, écologie, justice sociale, internationalisme.

"Justice sociale", pas étonnant, mais quid de l'efficacité économique ? Avant de distribuer, encore faut-il produire, sauf à niveler vers le bas.
Un modèle social de gauche durable, repose sur une économie solide. Et tout ça n'a rien de trivial. Bref on va les laisser réfléchir, et après on regardera ce que ça donne.

Phrase glanée ce jour : « il faut tisser des ponts » (C. Duflot). Le pont, le tissu biodégradable, le ravin (sous le pont) il faut choisir

Salamandre a écrit:

"Justice sociale", pas étonnant, mais quid de l'efficacité économique ? Avant de distribuer, encore faut-il produire, sauf à niveler vers le bas.
Un modèle social de gauche durable, repose sur une économie solide. Et tout ça n'a rien de trivial. Bref on va les laisser réfléchir, et après on regardera ce que ça donne.

Phrase glanée ce jour : « il faut tisser des ponts » (C. Duflot). Le pont, le tissu biodégradable, le ravin (sous le pont) il faut choisir

La France 1ere en dépenses publiques et seconde en prélèvements... pour le reste on fait avec ou plutôt sans.