le jeu de massacre politique continue !

Jean-Luc Mélenchon a réalisé 182.000 euros de plus-value avec sa permanence
Orange avec AFP, publié le vendredi 15 décembre 2017 à 13h20
Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a réalisé en 2011 une plus-value de 182.409 euros en revendant sa permanence à Massy, dans l'Essonne, rapporte jeudi 14 décembre le magazine Capital.

Il avait acheté en 1997, cette maison de ville "en mobilisant son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM)", alors qu'il était sénateur de l'Essonne, explique Capital.
Payé 80.000 euros (400.000 francs à l'époque), le bâtiment a été revendu 262.409 euros en 2011, avance le magazine, qui s'appuie sur les documents disponibles à la publicité foncière. Soit une plus-value de 182.409 euros, en tenant compte de l'inflation.

Jean-Luc Mélenchon avait dû y faire des travaux, reconnaît Capital, pour transformer les locaux en bureaux. Mais il n'avait que partiellement financé cet aménagement, avançait l'ancien sénateur lui-même sur son blog. "Le coût des travaux (...), le nettoyage et le reste de l'entretien a été partagé entre les usagers", au nombre de six, écrivait-il le 15 novembre dernier. Dans cette note de blog, il annonçait également qu'il allait mettre en demeure, avant une éventuelle plainte en diffamation, les magazines l'Express et Capital, devançant des "révélations" sur ces questions de patrimoine.

"Bien évidemment, il est impossible que j'aie commis quelque acte délictueux ou immoral que ce soit. Si ce n'était pas le cas, il y a longtemps que ça se saurait", assurait-il.

Ce vendredi, le leader de LFI a une fois de plus répondu aux nouvelles révélations de Capital par l'intermédiaire de son blog. "Cet article affirme que j'aurais utilisé de l'argent public pour acquérir ma permanence parlementaire à Massy, ce qui est faux", écrit-il, assurant qu'il avait "payé cash l'acquisition du local, sans un centime d'IRFM."

Quels cheminements immobiliers et commerciaux ont suivi les permanences des élus, des élues, des partis ou syndicats de Fontenay sous bois. Salamandre ou a.nonymous doivent savoir cela.

AFP a écrit:

Le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a réalisé en 2011 une plus-value de 182.409 euros en revendant sa permanence à Massy, dans l'Essonne,
rapporte jeudi 14 décembre le magazine Capital.

lien vers les oeuvres de Capital.fr sur les candidats (présidentielle 2017) en général, et en particulier sur Mélenchon :
https://www.capital.fr/tag/jean-luc-melenchon

Pas encore lu l'article en question, mais il parait concerner l'achat d'une permanence de parlementaire. Ce qui est public, c'est que JL Mélenchon a été sénateur de l'Essonne un peu plus de 18 ans (5 + 13). De quoi laisser le temps de rembourser l'achat d'une permanence.
Depuis, il a aussi été député européen 8 ans, et maintenant député à l'Assemblée nationale ; mais là ce n'est plus de la permanence chez lui, plutôt de l'intermittence baladeuse au sud-ouest, au nord, au sud-est, etc.. mais c'est légal. Tant qu'il ne sera pas obligatoire pour l'élu(e) d'avoir sa résidence  principale dans sa circonscription.

Autre cas de figure, Gérard : payer un loyer pour un local/permanence, le temps d'une campagne électorale, par exemple quelques mois pour une liste aux municipales. C'est présumé remboursable dans les frais de campagne (plafonnés) encore faut-il :
1) faire plus de 5% des votants votes exprimés. 2) Quand on est député-maire, ne pas prendre la permanence du député comme local de campagne municipale ou inversement ; c'est une nouvelle loi votée avant 2017, mais la presse s'est fait l'écho de tout à fait honorables candidats qui avaient juste oublié de bien lire toutes les lois votées... 3) ni utiliser la mairie, en principe lieu neutre, mais c'est à vérifier dans la jurisprudence du tribunal administratif ou du Conseil d'Etat.

a priori, il n'y avait pas de député-maire sur la liste Appel, aux élections municipales. Il se dit que le temps de campagne(s), d'autres listes successives, "majorité municipale"  à Fontenay, ont plusieurs fois loué (par intermittence donc) le même local ; mais Gérard doit connaitre, c'est près du Plateau. Pas connaissance de contentieux sur ce point.
Dernier point : il va de soi (mais ce n'est peut-être pas évident pour tous les électeurs) que l'argent d'un campagne électorale n'est jamais avancé aux candidat(e)s, mais remboursé des mois plus tard après vérifications, si et seulement si les diverses conditions légales sont jugées remplies. Par qui ? www.cnccfp.fr/
voir aussi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_nationale_des_comptes_de_campagne_et_des_financements_politiques

PS : si quelqu'un a une idée de mot (épicène ?) permettant d'écrire de façon plus concise que "électeurs et électrices", je suis preneur ; "électeurices" ?