Rats dans Fontenay

Dans les Maillard de Bois-Cadet, le problème serait le même dans ceux des Olympiades, depuis que la ville et Valophis ont fait le choix de condamner les "locaux à ordures" en pied d'immeuble pour les remplacer par des "cages à ordures" posés sur les pelouses, les rats s'en donnent à  cœur joie et prolifèrent au point de sortir en plein jour pour aller se restaurer à ce véritable "mille plateaux" en plein air...

Je serais mauvaise langue j'ajouterais comme les dealers à quelques mètres de là...

Autre élément favorisant la prolifération de ces rats, l'isolation thermique par l'extérieur de ces Maillard qui permet aux rats de se cacher entre le mur d'origine et le doublage...



Pour mémoire, "sur le domaine privé" la dératisation est une obligation pour le bailleur ce qui risque de poser une nouvelle fois la question du status des espaces verts non construit du Val, status régi par le cahier des charges de la ZUP rédigé par la SAERP à la construction du Val qui occasionne parfois des parties de ping-pong entre bailleurs ou syndicat de copropriétaires et municipalité...

Toujours si j'étais mauvaise langue j'ajouterais qu'il est sans doute plus facile de lutter contre la prolifération des rats que contre celle des dealers...

a.nonymous a écrit:

Je serais mauvaise langue j'ajouterais comme les dealers à quelques mètres de là...

Et si les rats trouvent la planque ? Une bande de rattus norvegicus bien dopés ne va plus avoir peur de rien…
D’un autre coté, s’ils y prennent gout, voilà une lutte biologique contre le commerce illicite actuel.

Mais assez plaisanté, le problème est sérieux.

a.nonymous a écrit:

Autre élément favorisant la prolifération de ces rats, l'isolation thermique par l'extérieur de ces Maillard qui permet aux rats de se cacher entre le mur d'origine et le doublage...

Tous les humains que j’avais lu, ou entendu parler des intérêts de l’isolation thermique par l’extérieur avaient omis de mentionner cet élément. Un sujet à creuser.

effectivement

http://www.toutsurlisolation.com/Choisir-son-isolant/Les-criteres-de-choix/La-tenue-dans-le-temps/Rongeurs

Pour le coup l'isolation extérieure des Maillard appartenant à Valophis a été financée par de l'argent public et confiée à GTM, une filiale de Vinci...

Reste après à savoir si les sous-traitants, détachés ou pas mais en tous cas ne parlant pas français, qui ont réalisé celle-ci ont travaillé dans les règles de l'art...

2016

Quelques mois plus tard de nouveau des rats en ballade ont été vu en plein en journée du coté des Maillards de Bois-Cadet...

Il serait intéressant de savoir qui de la municipalité ou du bailleur doit prendre en compte ce problème et conduire les actions de dératisation nécessaires....

On aura tout vu. Y compris le Figaro relayer la lutte contre la musophobie, et vanter les qualités du rat comme un des meilleurs amis de l’homme et du parisien :
. Recyclage biologique : plus de 34 000 tonnes de déchets avalés, à Paris ! Les poules sont loin.
. Un superflair de rat: les Hollandais (des Pays-Bas) l’utilisent comme détecteur de drogue ou de poudre d’arme à feu ; applications locales possibles (évoqué plus haut il y a un an). Aussi, auxiliaire de déminage, et biodétecteur pour examen biologique…
Population estimée à Paris : 2 rats par humain. Pour Fontenay, les paris sont ouverts.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/12/19/01016-20161219ARTFIG00253-une-petition-pour-arreter-le-massacre-des-rats-a-paris.php
http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/12/08/01008-20161208ARTFIG00180-mal-aimes-les-rats-savent-aussi-se-rendre-utiles.php

2018

je fais parti des heureux utilisateurs de la gare de Val de Fontenay et je rentre souvent un peu tard le soir. Tard cà veut dire après 20H quand les bus qui remontent au plateau se font rares.

Et depuis quelques mois je vois pratiquement chaque soir des rats à la sortie de la gare, qui vont et viennent, d'un bosquet à un poubelle, souvent du coté du parking public qui est de nouveau très très sale, comme les abords de la gare.

Ce pb de rats fait la une des journaux (et de Youtube) a paris, on pourrait faire de même à Fontenay.

Vous avez un élu municipal qui vous expliquera que les rats sont bénéfiques à la vie locale.

Conclusion : tout est normal !

Citation :

A Aubervilliers, on guillotine bien les rats
Romain Chiron| 01 février 2018,

Aux grands maux les grands remèdes. Pour endiguer la prolifération des rats dans les quartiers, la ville d’Aubervilliers et le bailleur social OPH (Office public de l’habitat) ont décidé de tester un nouveau dispositif : une guillotine à rats. Dix pièges ont été installés dans les égouts au mois de janvier, sous la dalle de la Villette, le quartier le plus touché par le phénomène.

« C’est une nouvelle prestation que nous proposons depuis deux ans en complément du bloc classique de raticide avec le poison », explique Laurent Nguyen, ingénieur en développement de la société CIG Gonesse-Sarp. Ce piège mécanique, alimenté par une batterie, permet d’éviter que les rats ne bouchent les canalisations en construisant des nids. Et aussi de prévenir leur remontée en surface, car « ils sont parfois délogés par les travaux, ou attirés par les déchets laissés en extérieur », indique Anthony Daguet, le président de l’OPH d’Aubervilliers. Le coût de ce dispositif, plus élevé que pour un piège classique, oscille entre 300 et 450 € par mois.

Après avoir étudié grâce à des caméras infrarouges les axes de circulation des rats dans les égouts, la société installe ses « guillotines » à des emplacements stratégiques. De la forme d’une cheminée, le piège vient s’insérer dans la canalisation. Le passage du rat est détecté par des sondes de mouvement et de chaleur. Une série de lames s’abat alors sur le rongeur. « Cela provoque la rupture de la moelle épinière et donc la mort en une fraction de seconde », explique Laurent Nguyen. Qui réfute tout acte de cruauté envers l’animal. « Le rat ne souffre quasiment pas, à l’inverse de la mort au rat, qui ne le fait pas mourir tout de suite. Les rongeurs deviennent de surcroît de plus en plus résistants à ce type de produits », justifie l’ingénieur en développement.

Les pièges ne restent pas statiques et peuvent être déplacés, car « il est possible qu’un rongeur s’adapte et trouve un autre passage », note Laurent Nguyen. Sur ce premier mois de test, 45 rats ont été tués. « Si le dispositif fonctionne toujours aussi bien d’ici la fin du mois de mars, nous demanderons à Plaine Commune de le développer dans les autres quartiers de la ville », indique Anthony Daguet, qui sait aussi qu’il ne s’agit pas d’une solution miracle. « Ce problème global doit être géré au niveau de la métropole, pas qu’au niveau local. »

Du côté d’Aubervilliers, « on essaye de trouver des nouveautés pour être plus efficace. Le but étant que les habitants vivent dans des conditions dignes, poursuit Anthony Daguet. En parallèle, nous allons creuser les jardinières pour faire baisser le niveau de la terre, et ainsi éviter que les rats y fassent leur nid. » Ces travaux seront réalisés au cours du premier trimestre.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-aubervilliers-on-guillotine-les-rats-01-02-2018-7536189.php

Citation :

1 500 rongeurs tués en deux ans

L’établissement public territorial Est ensemble a été le premier à tester « la guillotine » à rats en Seine-Saint-Denis. Les premiers pièges ont été posés à Montreuil en 2016. « Nous mettons en place de manière régulière des opérations sur toutes les villes du territoire. Le but est de traiter en même temps plusieurs points sur une période de quelques mois », indique Est ensemble, qui couvre 9 communes. Sur l’année 2017, ce sont près de 50 pièges qui ont été posés pour près de 1 500 rongeurs abattus dans l’ensemble du territoire. Après Le Pré-Saint-Gervais fin 2017, c’est au tour des Lilas de s’équiper en ce début d’année 2018

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-aubervilliers-on-guillotine-les-rats-01-02-2018-7536189.php

Coté prévention, en complément : à celles et ceux qui aiment bien nourrir n'importe où les pigeons (pain, céréales, etc..) et autres oiseaux, on rappellera que les rats aiment bien la nourriture à pigeons.
Nourrir les pigeons est bien sûr interdit, hors pigeonniers officiels, dans une optique de régulation de la population.
http://www.fontenay-sous-bois.fr/solidarite-sante/hygiene-et-sante-environnementale/campagnes-de-prevention/index.html
et plus précisément :
La prévention : "Trois espèces animales font l'objet d'une gestion spécifique par le Service communal d'hygiène et santé environnementale (SCHSE)" rat, pigeon et ..
http://www.fontenay-sous-bois.fr/solidarite-sante/hygiene-et-sante-environnementale/campagnes-de-prevention/populations-animales/index.html

ce qui m'étonne un peu est que ce service communal a l'air de relever de 2 voire 3 délégations d'élu(e)s, sauf erreur ?

2019

Je suis passé hier jeudi vers 19h00 rue Robespierre à hauteur de la place du 19 mars 1962...

Les espaces verts grouillaient de rats qui faisaient la navette de l'un à l'autre visiblement pas effrayés par les voitures et les piétons qui circulaient...

C'est sans doute ça que l'on appelle "la nature en ville" !

conséquence du réchauffement climatique ...

http://www.plateaufontenay.net/t4478-paris-est-sale-a-cause-du-rechauffement-climatique-selon-la-mairie#109948

Ce soir c'est entre les rayons alimentaires du magasin Auchan rénové que les rats courraient !

Citation :

Les rats de Paris indésirables dans le Val-de-Marne
Agnès Vives @VivesAgnes| 06 juin 2019

Ils sortent tôt le matin ou à la tombée du jour avant de s’engouffrer dans leurs terriers. Des passages furtifs — les rats sont de très bons coureurs, qui agacent, dégoûtent, ou terrorisent, c’est selon, leurs observateurs obligés. Que ce soit à Maisons-Alfort, Créteil, Nogent… les signalements pullulent par vagues aux standards des collectivités val-de-marnaises. Les rats d’égout seraient-ils alors plus nombreux ? Pas vraiment, de l’avis des spécialistes. Mais ils bougent beaucoup plus ces dernières semaines et donc se rendent plus visibles.

A Paris, une vaste campagne de dératisation, plus longue qu’habituellement, a été lancée jusqu’au 28 juin. Conséquence : le préfet de police, puis le préfet du Val-de-Marne, ont appelé les collectivités « afin d’optimiser l’efficacité de cette campagne », à organiser des opérations similaires, notamment dans les villes limitrophes à la capitale.

C’est le cas des communes voisines du bois de Vincennes. A Charenton, le maire LR Hervé Gicquel a saisi dès avril le territoire, compétent en la matière, avant d’interpeller les bailleurs sociaux. « Si Paris le fait, on se doit de se mobiliser pour éviter d’être touchés », explique l’élu dont la commune cumule la présence du bois et les rives de Seine, « le paradis » pour les rongeurs.

Le territoire Paris Est Marne & Bois (PEMB) dont fait partie Charenton [ et aussi Fontenay ] , lance deux fois par an une campagne de dératisation dans toutes les villes, en y associant les bailleurs sociaux notamment pour « plus d’efficacité ». Les autres territoires font de même. A moins qu’un « point noir » ne soit repéré auquel cas l’intervention est déclenchée. « Mais il faut surtout lutter contre ce qui les attire : les nichages et l’alimentation qui traîne », selon le territoire Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA).

Depuis la campagne lancée tous azimuts dans la capitale en mars, les spécialistes n’ont pas repéré « jusqu’à présent », d’invasion made in Paris.

En revanche, dans le Val-de-Marne, là où le chantier a débuté, c’est bien le Grand Paris express et ses nombreux trous qui dérangent les bestioles et les font apparaître. Donnant l’impression qu’elles sont plus nombreuses. « On a pu le constater à Maisons-Alfort, avec les travaux à Vert-de-Maisons, raconte-t-on au territoire PEMB. De toute façon, on sait que les secteurs avec des rails, ou des berges sont à risque. On les avait vus remonter lors des crues. »

Dans le quartier de l’Echat à Créteil, avec la future gare, GPSEA a aussi reçu « pas mal d’appels ». « Quand on prend le métro, le soir, on les voit sortir, il faudrait presque les laisser passer », s’étrangle de dégoût cette passante.
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Citation :

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Pour « juguler la population de rongeurs », de nouveaux pièges, plus écologiques, plus efficaces, sont à l’étude. Exemples : des boîtiers à placer dans les réseaux, qui noient le rat, ou sur l’espace public, type la « guillotine » qui s’abat sur les rongeurs. Ces techniques qui ne peuvent être placées n’importe où, s’avèrent plus onéreuses. Le territoire Paris Est Marne & Bois y réfléchit pour les villes à risques, Charenton et Maisons-Alfort.

[ quid de Fontenay où des rats sont aussi nombreux ? ]

De même Grand Paris Sud Est Avenir pour l’Echat, quand le tunnelier sera là. Un test, « concluant », a déjà été mené à Alfortville.

Les services de GPSEA veulent même aller plus loin avec un système de caméras pour « cibler » les interventions, au plus près, plutôt que des opérations en masse. Même si le meilleur moyen de lutter contre la prolifération des rats reste « le civisme », de l’avis de tous. Alfortville a, voici quelques mois, « sensibilisé la population qui fréquente les squares de la ville aux risques liés aux détritus ».

Nogent-sur-Marne, en mai. Les agents d’Ace Hygiène, prestataire du territoire Paris Est Marne & Bois interviennent à Nogent pour une campagne de dératisation. Des blocs sont placés sous les plaques d’égout.

Un rond orange fluo dessiné sur la plaque d’égout. C’est le signal que « les chasseurs » de rats sont passés. Ce lundi-là, à Nogent-sur-Marne, la campagne de dératisation bisannuelle a commencé.

Derrière leur chariot sérigraphié avec la tête d’un rongeur, les agents du prestataire Ace Hygiène, chargé par le territoire Paris Est Marne & Bois de l’opération, au même titre qu’Ecolab et Tue net, soulèvent les plaques d’égout pour y plonger des blocs raticides. Sur l’esplanade Nungesser-et-Coli, au bout du fil de fer, le produit a disparu. « Cela veut dire que des rats sont passés par là », précise l’un d’eux. A deux pas, dans un fourré, de gros terriers apparaissent.

« Si les gens laissent de la nourriture, ils sont bien, ils ont tout ce qu’il faut », sourit ce responsable au territoire, montrant un sac laissé au bord du muret. Les services de la ville ont aussi été sollicités pour entretenir l’espace vert. « Il faut que tous les acteurs agissent en même temps », rappelle-t-il. La plaque suivante, elle, est inaccessible, obstruée par un véhicule garé dessus.

Plus haut, sur la place, des rongeurs ont été signalés au territoire. C’est un « point noir », selon la collectivité, qui doit être résolu dans le cadre de la campagne. « Le gardien a beau nettoyer, il faut que les gens aient de la discipline. »

Plan en main, les agents se dirigent ensuite vers la Grande Rue-Charles-de-Gaulle. Là encore, le bloc raticide a disparu. Mais ce lundi-là, les rats n’ont pas montré le bout de leur museau. « Il arrive d’en voir quand on ouvre mais ils filent vite », sourit un agent. Une nouvelle campagne doit être organisée en novembre, au même titre que dans les 12 autres villes du territoire.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/les-rats-de-paris-indesirables-dans-le-val-de-marne-06-06-2019-8087820.php

Si Monoprix continue a ignorer les règles d'hygiène, les rats risques d'envahir les rigollots

J'ai envoyé un mail au département pour dénoncer leurs agissements :stockage des poubelles au même niveau que le magasin (juste une cloison sépare la boulangerie des poubelles), donnant sur la rue (plein sud) sans aucune séparation entre le stock et l'arrivage du stock....le camion poubelle qui est là en même temps que la livraison (donc les poubelles croisent les palettes de livraisons)...bref totalement illégal tout comme leurs livraisons sur la route
J'en avais parlé à Mr MALLERIN et à Mr le Maire mais apparemment ils s'en fichent

L'un(e) d'entre vous serait il abonné au journal le parisien ?
Si tel est le cas, ce serait fort sympathique à lui/elle de copier coller à la suite de mon message le contenu de l'article suivant :
http://www.leparisien.fr/paris-75/30-des-rats-de-paris-sont-porteurs-de-bacteries-pathogenes-27-01-2020-8245389.php

Alors que nous commençons juste l'année du rat de métal...

Citation :

30% des rats de Paris sont porteurs de bactéries pathogènes

Par Christine Henry
Le 27 janvier 2020 à 13h11, modifié le 27 janvier 2020 à 14h22

Faut-il avoir peur des rats? Ou bien apprendre à vivre avec ces rongeurs qui grouillent sous nos pieds? Alors que les rats — confinés jusqu'ici dans les égouts — sont remontés la surface et ont envahi les parcs, les jardins, les quais et même des écoles, le débat s'invite au cœur de la campagne des municipales à Paris.

Très mobilisé pour leur éradication, Geoffroy Boulard, le maire LR du XVIIe a fait appel à Romain Lasseur, un spécialiste en espèces invasives pour mieux comprendre le phénomène de prolifération des rongeurs dans la capitale.

Pour ce docteur en toxicologie animale, nul doute, la prolifération des rats — la population serait de 3,5 millions à 4 millions dans la capitale — présente des risques sanitaires. Il en veut pour preuve les résultats de la récente étude qu'il nous dévoile en avant-première.

« Nous avons voulu tester un nouvel outil pour mener un nouveau diagnostic sur les rongeurs parisiens », explique le biologiste qui a créé un laboratoire d'expertise indépendant sur la faune invasive. L'analyse des ADN extraits d'échantillons d'excréments de rats prélevés entre juin et décembre 2019 sur une vingtaine de sites — des écoles, des crèches, des parcs et jardins — dans le XVIIe, le XVIIIe et le IXe arrondissements montre que 40 % sont résistants à différentes molécules utilisées dans les traitements de dératisation et que 30 % sont porteurs de bactéries pathogènes.

« Ces résultats basés sur la génétique sont incontestables », révèle le scientifique qui a réalisé sa thèse universitaire sur les rongeurs à l'école vétérinaire de Lyon.

« Le rat brun en ville est porteur de toutes les maladies qui posent des soucis », poursuit le scientifique. Il est porteur de la leptospirose, une maladie transmissible à l'homme. En France, on en dénombre 600 cas par an. Il est vecteur aussi de la salmonelle qui semble être impliquée dans 30 % des cas de gastro-entérite.

« Le problème, c'est que le rat vit dans le même écosystème que les humains et qu'il peut transmettre des maladies graves pour la santé de l'homme », avertit le biologiste. Le scientifique préconise « une régulation harmonieuse des rats avec des traitements adaptés et l'aide des particuliers qui participent à 60 % de la régulation de ces espèces. Ce n'est pas en rajoutant 1 milliard d'euros pour la propreté que la ville de Paris résoudra le problème. »



Mais la nécessité de réguler la population des rongeurs est contestée par certains défenseurs de la cause animale qui militent pour « une coexistence des humains et rats », à l'image des animalistes et notamment de Paris Animaux Zoopolis.

Philippe Reigné, professeur du Conservatoire national des arts et métiers et Cofondateur de ce collectif appelle de ses vœux « une véritable réflexion autour de ce que pourrait être une cohabitation pacifique avec tous les animaux » dans la capitale.

« La régulation n'a aucun sens. C'est la multiplication des chantiers au cours des derniers mois qui a entraîné les déplacements des rats. Il suffit d'arrêter les travaux pour que les rongeurs retournent dans les égouts », clame-t-il en condamnant les traitements raticides au nom de la souffrance animale. Et dans les égouts, les rats ont un rôle utile puisqu'ils détruisent une grande partie des déchets et préviennent les engorgements.

Pour Paul Simondon, l'adjoint PS chargé de la propreté à la mairie de Paris, « les rats remontent à la surface parce qu'il y a de la nourriture », explique-t-il en évoquant notamment l'attrait des Parisiens pour les pique-niques.

Le défenseur de la cause animale Philippe Reigné récuse aussi tous risques sanitaires. « Les cas de pestes transmis par la puce du rat remontent au Moyen Âge. Il ne faut pas avoir peur des rats mais ne pas oublier non plus que ce sont des animaux sauvages. »

Un discours difficilement compréhensible pour les Parisiens vivant à proximité de zones infestées ou pour les touristes en quête de romantisme.

Philippe Reigné, cofondateur de Paris Animaux Zoopolis donne une conférence sur ce thème ce lundi, à 19h30, à la mairie du IIe arrondissement, 8, rue de la Banque.

http://www.leparisien.fr/paris-75/30-des-rats-de-paris-sont-porteurs-de-bacteries-pathogenes-27-01-2020-8245389.php