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 L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes)

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tonton christobal

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MessageSujet: L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes)   L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes) EmptyJeu 15 Mar 2018, 07:14


Publié le 5 mars 2018par maximetandonnet

Les élections législatives italiennes se traduisent par un raz-de-marée « antisystème », les deux tiers des suffrages se portant sur le nouveau parti « anti-élite » et sur la coalition anti-immigration autour de la Ligue du Nord. Les Italiens ont exprimé massivement, avec une participation de 74%, (sans aucune commune mesure avec la participation française de 49%), un vote de défiance absolue envers une classe politique perçue comme déconnectée de la réalité quotidienne et soumise à la technostructure bruxelloise. Ce vote de défiance intervient 12 ans et demi après les victoires du non aux référendums français et hollandais, trois ans après la crise grecque, un an après le prodigieux séisme du Brexit et alors que plusieurs pays d’Europe orientale, dont la Hongrie et la Pologne sont entrés en rébellion ouverte contre Bruxelles.

Nous sommes sur un phénomène de long terme, un mouvement historique, qui est celui de la désintégration du Léviathan bruxellois, essentiellement en raison de sa politique migratoire. La question n’est pas de dire que c’est bien ou que c’est mal, mais simplement d’ouvrir les yeux. La France a tenu, n’a pas basculé sur le plan politique jusqu’à présent, en raison de deux artifices qui ont triomphé en 2017: l’imposture présidentialiste qui soumet la vie démocratique à une mystification médiatique et le lepénisme à outrance destiné (avec succès) à diaboliser toute voix dissidente.

Combien de temps cette double imposture peut-elle perdurer? L’Allemagne, avec sa coalition bancale, est désormais menacée à son tour d’un titanesque séisme politique. Il est difficile de compter sur la nomenklatura médiatique, politique, eurocratique, enfermée dans sa camisole de dogmes et de certitudes, son mépris de la « vile multitude », qui s’exprime dans la formule maudite de populisme (dérivé du mot « peuple »), pour prendre conscience de l’évidence du drame qui est en train de se nouer à l’échelle de l’histoire.

Face à cette crise, on aurait pu imaginer une volonté commune de refonder l’Europe sur des bases radicalement nouvelles, le rejet de la logique bureaucratique, la restauration des valeurs démocratiques, le respect des nations, l’unité intrinsèque des peuples européens – qui s’exprime paradoxalement dans une révolte commune -, la maîtrise de l’immigration accompagnée d’un élan de solidarité avec l’Afrique. Mais c’est toujours la même chose, l’histoire bégaille: il faut qu’un désastre apocalyptique se produise pour que les yeux s’ouvrent enfin – et alors, il est trop tard.

Maxime TANDONNET
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes)   L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes) EmptyJeu 15 Mar 2018, 17:12

Martin Selmayr, une embarrassante promotion express à Bruxelles
Editorial. La précipitation avec laquelle le directeur de cabinet de Juncker a été nommé au secrétariat général de la Commission est du plus mauvais effet sur l’image des institutions européennes.
LE MONDE | 13.03.2018 à 11h13 • Mis à jour le 13.03.2018 à 18h05
Editorial du « Monde ». La promotion express, fin février, du directeur de cabinet de Jean-Claude Juncker, Martin Selmayr, au poste-clé de secrétaire général de la Commission européenne, a provoqué une fronde sans précédent, à Bruxelles comme à Strasbourg. Lundi 12 mars, les eurodéputés de tous bords ont dénoncé cette nomination au sommet de l’administration bruxelloise, dans un concert de critiques dont l’intensité a surpris.
Les compétences de l’intéressé ne sont pas en cause. Pas plus que sa nationalité – allemande – ni ses convictions européennes. C’est la méthode qui est contestée : le fait du prince, un choix personnel du président Juncker en faveur de son conseiller le plus proche, au mépris, sinon de la lettre, du moins de l’esprit des règles. La procédure est peut-être respectée, mais la précipitation avec laquelle M. Selmayr, 47 ans, a été promu, l’absence de compétition et de transparence qui a prévalu dans l’attribution de ce poste stratégique, considéré comme celui du plus puissant des 32 000 fonctionnaires de la Commission, sont du plus mauvais effet sur l’image des institutions européennes.
A un an de la fin de son mandat, M. Juncker n’a pas à rougir de son bilan : il est parvenu, sans grande difficulté il est vrai, à faire oublier son prédécesseur, José Manuel Barroso, lui-même discrédité par son pantouflage au service de la banque Goldman Sachs. L’ancien premier ministre luxembourgeois aime à dire qu’il dirige une Commission plus « politique », présentée comme la Commission de « la dernière chance » lorsqu’il a pris ses fonctions début 2015.
Petits arrangements entre amis
A la différence du précédent collège, l’actuelle Commission n’est pas restée passive face aux graves crises qui n’ont cessé de se multiplier après celle de l’euro, qu’il s’agisse de l’arrivée massive des demandeurs d’asile, du Brexit, ou du défi présenté par l’élection de M. Trump à la tête des Etats-Unis. S’il a pu être à la hauteur, en dépit d’une santé chancelante, M. Juncker le doit en partie à son directeur de cabinet, un juriste de formation apte à brandir les traités européens pour imposer ses vues. Bourreau de travail, Martin Selmayr l’a aidé à affronter les capitales européennes, quitte à prendre le contre-pied des positions de son pays d’origine, l’Allemagne, en particulier dans la gestion de la zone euro.

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tonton christobal

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MessageSujet: Re: L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes)   L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes) EmptyJeu 15 Mar 2018, 17:14

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A ce titre, M. Selmayr ne s’est sans doute pas fait que des amis. Mais le problème est ailleurs : à l’heure où les partis eurosceptiques ont remporté la moitié des suffrages en Italie, où l’extrême droite prospère dans plusieurs Etats de l’UE, où des dirigeants d’Europe centrale remettent en cause l’Etat de droit, la Commission ne peut s’offrir le luxe de ce type de petits arrangements entre amis.
Lire aussi :   Polémique autour du parachutage du bras droit de Juncker au sommet de l’administration bruxelloise
A quatorze mois des élections européennes, dans un contexte de poussée europhobe et antisystème, Bruxelles doit se garder de présenter l’image d’une élite ¬coupée du peuple. L’« affaire Selmayr », celle d’un technocrate qui n’aurait de comptes à rendre à personne sinon à son mentor, donne au pire moment le spectacle d’une administration qui vit dans une bulle, où rivalisent calculs de carrière et vains jeux de pouvoir. Jean-Claude Juncker s’était fixé pour objectif de se concentrer sur les sujets essentiels et d’en finir avec la bureaucratie procédurière, dans laquelle l’Europe perdait son âme et sa popularité. Plus qu’un faux pas, cette nomination montre qu’il a oublié cet engagement. Il n’est pas trop tard pour y remédier.

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En fin de règne on sauve les meubles... on protège les copains.

Je ne suis pas certain que ce genre de maneuvre soit de nature à crédibiliser les institutions européennes...

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tonton christobal

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MessageSujet: Re: L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes)   L’effarant aveuglement de « l’Europe d’en haut » (élections italiennes) EmptyJeu 15 Mar 2018, 17:17

Union européenne : Barroso pris en flagrant délit de lobbying

L'ex-président de la Commission a été pris en flagrant délit de lobbying à Bruxelles au mépris de son engagement. La médiatrice de l'Union relance l'affaire...
PAR EMMANUEL BERRETTA
Modifié le 15/03/2018 à 12:38 - Publié le 15/03/2018 à 12:31 | Le Point.fr

Il a suffi d'un simple rendez-vous entre José Manuel Barroso et le commissaire finlandais Jyrki Katainen dans un hôtel bruxellois pour relancer le scandale. La médiatrice européenne Emily O'Reilly a décidé de remettre au goût du jour l'affaire, car ce rendez-vous, datant du 25 octobre dernier, « a été enregistré comme réunion avec la banque Goldman Sachs et a donc été considéré comme une rencontre à des fins de lobbying ». La médiatrice saisit le comité d'éthique de la Commission afin qu'il réexamine le cas Barroso et éventuellement prononce une nouvelle interdiction de tout lobbying auprès de la Commission pour plusieurs années supplémentaires. La Commission est invitée à répondre d'ici au 6 juin. Jyrki Katainen est notamment chargé des investissements et de la compétitivité.

L'ancien président de la Commission européenne avait provoqué un tollé en rejoignant la banque Goldmann Sachs à l'été 2016. Cette banque a, en effet, joué un rôle dans la crise financière qui a frappé le monde en 2008 et José Manuel Barroso était en première ligne en tant que président de la Commission. Cette reconversion discutable avait néanmoins été acceptée par le comité d'éthique de la Commission dans la mesure où Barroso s'était engagé à ne pratiquer aucun lobbying auprès de la Commission. Emily O'Reilly considère que José Manuel Barroso n'a pas respecté cet engagement en évoquant, selon les dires de Jyrki Katainen, des questions de commerce et de défense à l'occasion de ce tête-à-tête. Jyrki Katainen indique qu'il n'a pris aucune note du contenu de la conversation, ni pendant ni après.


Vers un allongement du délai ?
« Les anciens commissaires ont le droit d'occuper un poste, précise la médiatrice, mais, en tant qu'anciens fonctionnaires, ils doivent également veiller à ce que leurs actions ne sapent pas la confiance que les citoyens portent en l'UE. Le nouveau poste de M. Barroso a provoqué de sérieuses inquiétudes dans l'opinion publique, ce qui aurait dû tout au moins susciter des inquiétudes au sein de la Commission quant au respect du devoir de discrétion. » « Je n'ai pas fait de lobbying auprès de l'UE et je n'en ferai pas », s'est défendu sur Twitter José Manuel Barroso.

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Que dire ? rien !

nos tronches molles qui nous flanquent la pagaille chez nous sont plus efficaces pour gérer leurs affaires personnelles.

Il faut être un fichu populiste pour s'émouvoir de ce genre de situation.
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