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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Lorsque le "on ne peut pas" cache le "on ne veut pas..." | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Lorsque le "on ne peut pas" cache le "on ne veut pas..." Ven 30 Mar 2018, 06:51 | |
| La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres ! avait déclaré Winston Churchill. Mais parfois, il est légitime de se demander si la démocratie ne porte pas en elle les germes de sa propre destruction. A force d’être de plus en plus ouvertes, de plus en plus morales, de plus en plus tolérantes, les démocraties occidentales se sont privées progressivement des moyens de se battre contre leurs ennemis qui, eux, ne s’embarrassent pas de tels principes ! La lutte contre le terrorisme islamique en est un cruel exemple, ligotés que nous sommes par l’état de droit !
C’était le thème, ce matin, de la chronique d’Eric Zemmour sur RTL :
Yves Calvi : depuis l’attentat de Trèbes, les opposants, de Laurent Wauquiez à Marine Le Pen et même Manuel Valls, proposent des mesures sécuritaires radicales qui sont repoussées par le gouvernement …
Eric Zemmour : « C’est celui qui dit qui y est ! » On se souvient de cette rengaine de notre enfance. Depuis quelques jours, la bataille politique autour du dernier attentat djihadiste ressemble à une cour d’école. D’un côté, il y a les naïfs, les incapables et de l’autre les irresponsables, les démagogues. Cet échange d’insultes tient en vérité du jeu de rôle. On se doute qu’Emmanuel Macron, depuis qu’il est entré à l’Elysée, en tout cas, est parti de son analyse purement économique et social qu’il privilégiait encore quand il était ministre des finances. Ce n’est pas par naïveté que son premier ministre, Edouard Philippe,a refusé toutes les propositions de ses opposants. C’est parce qu’il les sait inapplicables ! En tout cas, dans le cadre du régime actuel défini par nos juges, français et européens, ce qu’on appelle l’Etat de droit.
Yves Calvi : Je vous ai bien compris : la surenchère sécuritaire de ces derniers jours est bien démagogique, selon vous ? Eric Zemmour : A droit constant, oui ! Mais, en démocratie, c’est au peuple et à ses représentants de définir le droit. C’est aux politiques de faire la loi ! La démagogie suprême n’est-elle pas de faire croire qu’on peut protéger les Français du djihadisme en comptant uniquement sur le savoir-faire policier ? La démagogie n’est-elle pas de multiplier les hommages dans la cour des Invalides en sachant que ces sacrifices sont vains ? Qui est démagogue et qui est responsable ? • Enfermer les dangers potentiels, les fameux fichés S, en tout cas les radicalisés : responsable ou démagogique ? • Expulser les délinquants étrangers alors qu’on sait que tout délinquant peut devenir, du jour au lendemain, un djihadiste : pourquoi ne pas rétablir uns stricte double peine ? • Multiplier les déchéances de nationalité, assécher au contraire les naturalisations, la question posée par Manuel Valls de l’interdiction du salafisme, n’est pas, elle non plus, démagogique !
Elle met l’islam au coeur de la discussion, l’islam qui est à la fois une religion, et toute religion est libre, mais aussi un système juridico-politique qui est en concurrence avec les lois de la République. On le constate de plus en plus dans d’innombrables quartiers et banlieues. C’est ce bain culturel et idéologique d’un islam littéraliste qui prépare les petits voyous à devenir de grands djihadistes !
Bien sûr, il ne faut pas se cacher que toutes ces questions mettent en cause nos sociétés libérales, nos sociétés ouvertes, mais que doit-on protéger en priorité ? Nos conceptions libérales ou la vie des Français ? De savants esprits nous expliquent que renoncer à nos valeurs réjouiraient les djihadistes qui y verraient une capitulation idéologique. Mais les djihadistes adorent nos valeurs libérales. Ils chérissent notre état de droit ! Ils leur permettent de vivre chez nous librement, de déverser leur propagande religieuse et de nous frapper à leur guise. Mais nos valeurs, ils les auraient inventées si elles n’existaient pas !
La discussion se rouvrira à chaque attentat ! Puisqu’Emmanuel Macron et sa plume aiment les grands auteurs, on leur fournit généreusement cette phrase de Lamartine : « Toutes les fois qu’une théorie entre en contradiction avec le salut de la société, c’est que cette théorie est fausse car la société est la vérité suprême ! »
On ne sait jamais, elle pourrait leur servir un jour !
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Il y a quelques mesures chères aux "on ne peut pas" faciles à mettre en place que l'on se refuse à prendre... on devrait s'inquiéter sur la raison de cette impuissance.
On nous explique souvent lorsque l'on veut changer la société qu'il faut évoluer avec le temps mais pourquoi est ce impossible dans certains domaines ? bonne question qui reste sans réponse.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Lorsque le "on ne peut pas" cache le "on ne veut pas..." Sam 31 Mar 2018, 11:10 | |
| Islamisme : « On ne peut pas interdire une idée », et le nazisme alors ? 27 mars 2018 Claire Beauchamp
Claire Beauchamp est féministe, libérale et passionnée d'histoire politique.
Surtout ne rien faire, ne pas se remettre en question ni s’interroger sur pourquoi des milliers d’individus hostiles souhaitent en découdre avec la France, pays dans lequel ils vivent pourtant et même en bénéficient souvent. Aux propositions de l’opposition soutenues par une vaste majorité des Français, le premier ministre Edouard Philippe a répondu par une fin de non-recevoir.
Comme si tout allait bien après l’attaque islamiste de trop, rien ne doit changer et tout ne dépend que de quelques améliorations du « suivi » des individus les plus radicalisés. Sparadrap sur une plaie putréfiée, gangrenée et hémorragique, la politique antiterroriste d’Emmanuel Macron correspond à quelques nuances près à une copie conforme de celle de son prédécesseur – et mentor socialiste l’a-t-on oublié – François Hollande.
Quelques larmes, un beau discours et c’est reparti… comme en 1940. On ne saurait interdire le salafisme car on ne peut pas interdire une idée, explique Edouard Philippe.
Vraiment ? Le nazisme, théorie politique et idéologie totalitaire, n’est-il pas interdit ? N’a-t-on pas réussi à dénazifier l’Allemagne et à réduire le nazisme qui réunissait des dizaines de millions de fanatiques à une mouvance groupusculaire de quelques centaines d’individus ?
Avouez-le donc, ce n’est pas que vous ne pouvez pas, c’est que vous ne voulez pas, et vos raisons échappent manifestement à énormément de Français, meurtris et exaspérés au plus haut point de votre manque de volonté.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Lorsque le "on ne peut pas" cache le "on ne veut pas..." Mer 04 Avr 2018, 07:47 | |
| Le « séparatisme islamiste » n’avance pas masqué, il est flamboyant A la suite de l'appel du Figaro, une intellectuelle refuse le "séparatisme islamiste" par Vida Azimi - 21 mars 2018
________________________________________ Signataire de l’appel des 100 intellectuels du Figaro contre le « séparatisme islamiste », Vida Azimi se dresse contre les abus de l’islamisme conquérant qui font régresser la France. ________________________________________
« J’abuse » des droits que vous m’avez donnés, je vous récuse, je vous refuse le moindre contact, je vous pousse dans les encoignures de vos sociétés rassies, brandissant mon éternel « bréviaire des vaincus » (E.M. Cioran), je vous dresse le calvaire des repentis jusque dans vos plus reculés repaires. Moi « dominé » tyrannique, inconséquent et bruyant et vous, dominants consentants, sans sève ni vigueur, usés sous le poids des ans. Vous m’êtes soumis. Non, vous avez déjà abdiqué !
L’affirmation des arrogances victimaires… Voilà le message envoyé chaque jour par certains « habitants » (je leur refuse le titre de « citoyens » puisqu’ils se complaisent dans l’indigénat) des territoires non pas perdus mais abandonnés d’une République fatiguée, repentante face contre terre et les bras en croix ( ?) ! Indigènes indigents en esprit, migrants arrivant avec mœurs, coutumes et sans gêne. Tout leur est permis, puisqu’on tolère tout d’eux. Il est vrai que depuis que les divisions géographiques de notre pays s’appellent « des territoires », chacun peut venir y planter sa tente, en dépit de la mésentente forcément coupable des primo-arrivants et la République, sans religion civique ni identité, est devenue elle-même une res nullius, un bien sans maître ouvert à tous les appétits de conquête. Le monde est loft, plus de murs ni frontières (qui séparent certes mais protègent aussi). On n’en est même plus au « narcissisme des petites différences » (Freud), mais à l’affirmation des arrogances victimaires soutenue par ce qu’on a honte de désigner du nom d’intelligentsia, mot au demeurant démodé.
Pardonnez mon indignation exubérante le deuxième jour du printemps et du nouvel an persan ! « Le moi est haïssable », mais permettez de grâce que j’en parle. L’appel que j’ai signé dans Le Figaro apporte un brin d’espoir, cet « opium d’espérance » (Octave Mirbeau) qui lâche rarement l’humain, ce liant qui fait lien (rien à voir avec le « vivre-ensemble », exercice imposé, érigé en totem). J’ai pourtant du mal à prétendre exercer le « magistère » de l’intellectuel si imposant en France. Je tâtonne, j’essaie d’être un peu intelligente… sans plus. Mais voilà, la Persane que je suis n’en peut plus de souper de l’islam, de sa grandeur comme de ses dérives, de ses guerres ou ses terreurs, matin, midi et soir. Je n’en peux plus de la sollicitude complice de certaines « élites » et des médias vis-à-vis des manifestations férocement identitaires d’une partie de la population – pourquoi dire française puisque ces agitateurs ne veulent pas du pays où ils sont nés pour la plupart.
Si je souscris à l’esprit de ce texte et salue le rayon de lumière qu’il apporte, je ne crois absolument pas que « le séparatisme islamique » avance « masqué ». Bien au contraire, tel un banyan, il affiche ses racines et ce avec le soutien des autorités publiques, désireuses « d’acheter la paix sociale », selon l’expression consacrée. Il a du panache et réunit plus de suffrages autour de lui que la clameur intellectuelle. Ce « séparatisme » est même flamboyant : nos politiques de tous partis se bousculent à la rupture du jeûne du ramadan. Je les mets au défi d’aller partager bientôt l’agneau pascal avec les catholiques français, croyants ou de culture. Pourtant, « catholique », prononcé la première fois en Arménie, signifie « universel ». Oui, la France est doublement universelle, par le baptême de Clovis et par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et devrait le rester.
La France régresse Depuis l’an de disgrâce 1979 – l’avènement de la République islamique d’Iran -, par-delà la catastrophe personnelle, j’observe chaque jour la régression française. Le peuple français n’est point dupe mais la cécité qualifie les gouvernants et cela empire.
Qui remarquait jadis la couleur de la peau de Félix Houphouët-Boigny et de Léopold Sedar-Senghor, ministres de la République ? Le grand Gaston Monnerville, président du Sénat, natif de Cayenne et petit-fils d’esclaves, a-t-il jamais mis en avant la couleur de sa peau ou son ascendance ? Et Mademoiselle Sid-Cara – le général De Gaulle la désignait ainsi – algérienne, fille d’instituteurs et une des premières femmes nommées au gouvernement sous la Ve République ? Qui s’en souvient ? Oui la France a régressé et s’est rétrécie !
Est-il encore temps de refuser les génuflexions aux diktats des minorités abusives et toutes créancières ? Vous, je ne sais pas ! Moi, je ne plie pas ou alors, je n’abuse plus de l’hospitalité française, et je plie bagage…
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