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| Immigration : la fausse fermeté présidentielle | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Immigration : la fausse fermeté présidentielle Dim 22 Avr 2018, 10:10 | |
| Immigration : la fausse fermeté présidentielle Par Auteur Charlotte d'Ornellas
Continuité. Emmanuel Macron parle de submersion, de bombe démographique, et son projet de loi fait hurler la gauche. Une inflexibilité tout illusoire.
Fini l’angélisme, Emmanuel Macron fait partie de ceux qui savent. Ce dimanche, face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, le président de la République n’a pas hésité à assumer le mot de « submersion » migratoire, à parler de la « bombe » démographique africaine ou à citer le journaliste Stephen Smith, pour qui l’Europe va s’africaniser.
Voilà qui semblerait expliquer l’inquiétude bruyante des associations immigrationnistes et l’inédite levée de boucliers d’une partie des députés de la majorité recrutés dans les rangs de la gauche, au sujet du projet de loi “pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie”.
Dans les faits, ce projet de loi comporte effectivement quelques dispositions apparemment répressives : possibilité de refuser le statut de réfugié en cas de condamnation pour faits graves dans d’autres pays de l’Union européenne, réduction du délai de traitement des demandes d’asile, augmentation de la durée maximale de rétention administrative… Des mesures essentiellement procédurales qui tentent de simplifier le parcours éminemment compliqué d’un clandestin en France, jusqu’à son expulsion. Dans les centres de rétention administrative (CRA), tout le monde ne s’en inquiète pas. Certains jugent même les mesures inefficaces : il n’y a pas un mot sur les voies diplomatiques, or « c’est un des problèmes majeurs : les pays d’origine refusent de reconnaître leurs ressortissants », explique un juge des libertés et de la détention. Il n’empêche, ces mesures techniques font couler beaucoup d’encre, inquiètent Edwy Plenel et ont offert une formidable occasion au président de la République de contenter, ce dimanche soir, les Français toujours plus nombreux qui aimeraient une restriction drastique de l’immigration. « On ne peut accueillir toute la misère du monde », a martelé Emmanuel Macron.
Et en même temps… le projet de loi ne s’arrête pas là, et l’autre côté de l’Hémicycle n’est pas en reste. L’ensemble de la droite a la critique sévère. Il faut dire que les dispositions prises en faveur des clandestins sont nombreuses, elles aussi : augmentation de la durée des titres de séjour délivrés aux bénéficiaires de la protection subsidiaire, renforcement de la défense des personnes exposées à un risque de mutilation sexuelle, création d’un passeport santé, sauvegarde des victimes de violences conjugales ou familiales, refus de considérer comme “pays sûr” tout pays ne reconnaissant pas les droits LGBT, possibilité d’accorder l’aide au retour volontaire à un étranger placé en rétention. Rien de bien nouveau en la matière : quelques restrictions sont compensées par une foule de nouveaux droits. Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, ne croit pas à la communication présidentielle : « Emmanuel Macron sous-estime la saturation de notre capacité d’accueil ainsi que la pression communautariste sans précédent que connaît aujourd’hui notre pays. » Marine Le Pen va encore plus loin : « Il nous a montré qu’il savait, c’est encore plus coupable de ne rien faire », confortée par son camarade d’Hémicycle Sébastien Chenu : « Au lieu de se donner les moyens d’empêcher la submersion dont il parle lui-même, il se contente de gérer les flux. »
Et encore, insistent-ils, les amendements de certains députés de la majorité pourraient aggraver la loi. Celui qu’ont signé 43 députés LREM, par exemple : ils espèrent rendre éligibles au droit d’asile les personnes fuyant le réchauffement climatique, se basant sur un rapport de la Banque mondiale qui estime leur nombre à… 143 millions d’ici à 2050 ! « Nous sommes là pour crier au fou », résume Marine Le Pen, tandis que Laurent Wauquiez appelle de ses voeux une « remise à plat sans tabou » de toute la politique migratoire. L’indépendante Emmanuelle Ménard ne mâche pas ses mots non plus : « Comme appel d’air, on ne trouve pas mieux ! » Dans son viseur, l’octroi automatique de l’asile aux victimes de mutilations sexuelles. Il ne s’agit pas de contester l’horreur de la pratique, mais les conséquences d’une telle décision : « C’est du pain béni pour les passeurs, tout le monde est potentiellement concerné ! » Même crainte du côté de l’élargissement du regroupement familial. Si la loi est ainsi votée, les mineurs qui auront obtenu le statut de réfugié ou une protection subsidiaire et qui le demanderont pourront faire venir, en plus de leurs parents, leurs frères et soeurs mineurs. Dimanche soir, Emmanuel Macron vantait la souveraineté européenne, notamment en matière d’immigration... Intéressant de s’arrêter sur les activités récentes de la Cour de justice de l’Union européenne. Le 12 avril dernier, l’institution tranchait en faveur d’une jeune Érythréenne contre l’État néerlandais : un mineur qui devient majeur durant la procédure d’asile conserve le droit de faire venir ses parents et ses frères et soeurs mineurs, pourvu que la demande soit faite dans les trois mois qui suivent l’acquisition du statut de réfugié.
“La loi devrait être dissuasive, elle est incitative !” Pour la démographe Michèle Tribalat, tout va s’inverser. Jusqu’à maintenant, l’adulte prenait l’initiative de venir en France, d’y trouver travail et logement, et faisait ensuite venir sa famille. « Désormais, la tentation va être grande de changer l’économie de la décision de migrer dans des familles qui auront intérêt à déléguer le projet migratoire à un de leurs enfants, pas trop jeune évidemment », explique-t-elle. Le risque ? Que les demandes explosent. Il suffit de se tourner vers le nord pour avoir une idée : la Suède a déjà testé, elle est le pays qui a reçu le plus de demandes d’asile de mineurs isolés en 2015 (plus de 35 000 contre quelques centaines en France).
Sans compter que les mineurs isolés posent déjà problème dans l’Hexagone, n’étant parfois ni mineurs… ni isolés ! « Il est impossible de faire les tests osseux sans leur accord, nous sommes déjà dépassés », reconnaît un policier. Emmanuelle Ménard approuve : « Regardez dans l’Hérault, on vient encore de démanteler une filière de faux mineurs isolés ! La loi devrait être dissuasive, elle va être incitative. » Emmanuel Macron aura beau chanter une litanie de mots clés à chaque intervention publique, aucune rupture n’est prévue. Michèle Tribalat semble comprendre pourquoi : « On a tendance à envisager ces flux comme un phénomène naturel, contre lequel les politiques ne pourront rien. » Et d’évoquer en conclusion le constat du premier vice-président de la cour administrative d’appel de Paris, Michel Bouleau : c’est désormais l’administration et le juge qui coproduisent un droit des étrangers sur lequel le législateur n’a plus guère de prise. S’il veut une rupture, il lui faudra reprendre la main.
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L'imposture permanente perdure... on va donc attendre les élections européennes pour aller aux résultats, si toutefois entre temps l'affaire ne dégénère pas.
A ce stade l'incompétence le dispute à la naïveté à moins que le mensonge érigé en dogme serve à camoufler une orientation politique que l'on sait à la fois néfaste et contraire aux voeux de ceux qui deviennent une majorité.
Le "on ne peut pas" devient institutionnel alors que nous sommes dans le "on ne veut pas" et surtout parce que l'on refuse de se donner les moyens d'agir.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Immigration : la fausse fermeté présidentielle Dim 22 Avr 2018, 20:43 | |
| Délit de solidarité pour les migrants : les députés assouplissent les règles
Dimanche 22 avril 2018 à 17:558
Immigration. Les règles du délit de solidarité ont été adoucies par l'Assemblée nationale, ce dimanche 22 avril.
Dorénavant, les personnes qui prennent en charge les migrants pour les aider à traverser les frontières françaises ou les guider une fois sur place n'enfreindront plus forcément la loi. L'Assemblée nationale a assoupli, ce dimanche 22 avril, le délit de solidarité. Un amendement du gouvernement a été adopté par 133 voix contre 21.
Ainsi, « lorsque l'acte reproché a consisté à fournir des conseils et de l'accompagnement, notamment juridique, linguistique ou social, ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger », la personne ne sera pas poursuivie. L'exemption vise aussi « toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci, ou bien tout transport directement lié à l'une de ces exceptions, sauf si l'acte a donné lieu à une contrepartie directe ou indirecte ou a été accompli dans un but lucratif ».
En revanche, une personne comme Cédric Herrou, militant connu pour avoir fait passer des migrants par la vallée de La Roya, dans les Alpes-Martimes, ne sera pas exemptée. Comme le rappelle Le HuffingtonPost, « l’agriculteur » sert une « cause militante » et à ce titre, il tire « une contrepartie militante »de ses actions, ce qui est interdit.
Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, a défendu une « ligne juste, mais responsable ». Il s'agit d'encadrer « plus strictement » ce délit a-t-il rajouté. Dimanche dernier, dans son interview télévisée, Emmanuel Macron avait souhaité que le délit de solidarité soit « adapté, mais pas supprimé ».
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En bref l'infraction connue sous le nom d'aide à l'immigration clandestine n'existe plus...
Est il encore nécessaire de parler de frontières ?
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Immigration : la fausse fermeté présidentielle Dim 22 Avr 2018, 20:48 | |
| Des Identitaires bloquent un col des Alpes dans une opération anti-migrants Samedi 21 avril 2018 à 14:480
Immigration. Selon nos informations, ils souhaitent y rester tout le week-end afin de décourager tout passage dans ce secteur de plus en plus emprunté.
Ils viennent de France, d'Italie, mais aussi de Hongrie, du Danemark, d'Autriche, d'Angleterre... Une centaine de militants de Defend Europe, émanation européenne du mouvement Génération identitaire, ont lancé ce samedi 21 avril une opération au coeur des Alpes pour « appeler les Européens à la révolte » face à l’immigration massive, a révélé le journal La Provence.Dans la matinée, ils ont gravi le col de l'Échelle, près de Briançon dans les Hautes-Alpes, pour « contrôler la frontière » franco-italienne.
Selon les informations de notre envoyé spécial, les militants comptent rester sur place « jusqu'au moins dimanche ». Ils sont bien équipés et ont réussi à monter du matériel - tentes, nourriture, drapeaux - sur trois kilomètres. Ils ont actuellement déployé sur la montagne une grande bannière en anglais qui dit, en français : « Frontière fermée - L'Europe ne sera pas votre maison - Pas question - Rentrez chez vous. » Ils disposent de deux hélicoptères qui ont survolé la zone afin de la surveiller et font régulièrement des patrouilles. Un avion serait également à leur disposition mais nous n'avons pas été encore en mesure de vérifier l'information.
Leur but est de décourager tout passage dans ce col de plus en plus emprunté par les clandestins. Selon la préfecture, 315 personnes en situation irrégulière ont été refoulées vers l’Italie en 2016 et 1 900 en 2017. Confiants et se considérant légitimes dans leur action, ils ne pensent pas avoir affaire aux gendarmes. Les Identitaires jugent en revanche probable qu'il y ait de prochaines confrontations avec les NOTAV, un groupe d'extrême gauche italien hostile au projet de ligne TGV Turin-Lyon, et qui participerait au passage de migrants.
Le col de l'Échelle est un passage symbolique puisqu'il est la porte d'entrée en France pour les migrants venus d'Italie qui prennent le risque de passer par les Alpes. « Nous allons prendre possession du col et veiller à ce qu’aucun clandestin ne puisse entrer en France. Nous allons expliquer aux migrants que ce qui n’est pas humain c’est de leur faire croire que traverser la Méditerranée ou grimper le col enneigé n’est pas dangereux. Ils ne vont pas trouver un Eldorado »,a expliqué Romain Espino, l'un des porte-paroles du groupe à La Provence.
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Pour faire bref : des salauds de réactionnaires franchouillards veulent empêcher des gens de transgresser les lois française et entrer en fraude dans le pays ! c'est intolérable !
Il faut sévir et les punir !
Curieusement on se demande comment ces gens peuvent être sur la frontière française alors que ni la police ni la gendarmerie sont sur place pour veiller à son respect... Mais la cavalerie va arriver pour mettre ces dangereux agités hors d'état de nuire.
Dernière édition par tonton christobal le Dim 22 Avr 2018, 21:14, édité 2 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Immigration : la fausse fermeté présidentielle Dim 22 Avr 2018, 20:53 | |
| Alpes : des antifas italiens forcent un barrage de gendarmes pour faire passer des migrants
Dimanche 22 avril 2018 à 19:062
Immigration. Ce dimanche 22 avril, une centaine de militants d'extrême gauche venus d'Italie ont répondu aux Identitaires qui avaient installé une frontière symbolique dans la montagne la veille. La tension monte dans les Alpes. Au lendemain de l'opération des Identitaires qui ont bloqué symboliquement un passage fréquenté par les migrants dans le secteur du col de l'Échelle (Hautes-Alpes), des militants antifascistes italiens ont répondu ce dimanche 22 avril en faisant passer des migrants en France. Au passage, un barrage de gendarmes français a été forcé selon les médias italiens.
Selon le Corriere della Sera, un quotidien transalpin, une centaine de Notav - des activistes d'extrême gauche hostiles au projet de ligne TGV Lyon-Turin -, accompagnés d'une cohorte de migrants, ont rompu les barrages de gendarmerie installés à la frontière franco-italienne, près de la commune de Clavière, avant de reprendre leur chemin via le col de Montgenèvre direction le centre pour migrants de Briançon (Hautes-Alpes). La préfecture des Hautes-Alpes n’a pour l’instant pas réagi. Un peu plus tôt dans la journée, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, avait condamné « les gesticulations » des Identitaires. « Nous ne devons pas tomber dans le panneau, c’est faire une publicité à une force qui n’en est pas une », avait-il ajouté.
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Heureusement les réacs franchouillards ont été vaincus par les démocrates italiens qui ont permis à des gens en situation irrégulière de passer en France...
Justice est faite !
Les archers du roi français ont une fois de plus été débordés par des manifestants cette fois ci étrangers !
Force reste à la loi ! dit on...
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Immigration : la fausse fermeté présidentielle Dim 22 Avr 2018, 20:58 | |
| Pendant ce temps on s'écharpe à l'assemblée nationale, macron donne ses instructions au parlement européen et va mettre au pas trump qui bien sur tiendra compte de ses avis.
J'ai noté avec plaisir que notre ministresse adjointe de collomb se révolte à l'idée que des parlementaires lui demandent des comptes sur sa politique.
Elle ne sait sans doute pas que l'exécutif dont elle fait partie est tenu de justifier sa politique devant les chambres... on a les ministres non pas que l'on mérite mais qui conviennent à choupinet.
On comprend mieux son désir d'en finir avec le pouvoir constitutionnel... | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Immigration : la fausse fermeté présidentielle Dim 22 Avr 2018, 22:02 | |
| si elle s'y prend comme cela en Corse, nous avons des nuits bleues en perspective. _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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