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| “Pas déplaisant” : une élue girondine savoure l'agression de Robert Ménard | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: “Pas déplaisant” : une élue girondine savoure l'agression de Robert Ménard Lun 07 Mai 2018, 15:30 | |
| “Pas déplaisant” : une élue girondine savoure l'agression de Robert Ménard Par Auteur valeursactuelles.com / Dimanche 6 mai 2018 à 18:26 52
Indécence. Après que Robert Ménard a été pris à partie, à Saint-André-de-Cubzac, samedi 5 mai, une conseillère municipale de la ville exulte.
Une élue de la République savourant l'agression d'un de ses pairs, au lendemain même des faits... C'est ce que dénonce le principal intéressé, Robert Ménard, pris à partie par des manifestants, samedi 5 mai à Saint-André-de-Cubzac, alors qu'il se rendait à un débat sur le rapprochement de la droite et de l'extrême droite dans le nord Gironde.
« Le voir manger de la pierre cubzaguaise, c'est pas déplaisant ! » Le maire de Béziers, qui a porté plainte contre X à la suite de ces événements, a relayé, sur son compte Twitter, une capture d'écran des propos d'une certaine « Sandrine SZ ». Cette dernière, qui se présente sur son profil Facebook comme « Conseillère municipale à Saint André de Cubzac », savoure ouvertement l'agression de l'élu héraultais.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: “Pas déplaisant” : une élue girondine savoure l'agression de Robert Ménard Lun 07 Mai 2018, 15:34 | |
| [Interview] Après son agression, Robert Ménard : “des élus socialistes, des insoumis, de nombreux maires filmaient et souriaient quand j’étais à terre” Par Auteur Pierre Dumazeau / Lundi 7 mai 2018 à 11:31 18
Entretien. Le maire de Béziers Robert Ménard revient pour Valeurs sur les circonstances de son agression ce week-end.
Valeurs actuelles. Pouvez-vous raconter en détails votre agression ?
Je me rendais dans ce petit village (Saint-André de Cubzac, en Gironde) pour une réunion avec les élus locaux sur l’union des droites. J’ai déjeuné avec ces élus, et l’après-midi nous nous sommes ensuite rendus dans une salle de cette petite ville pour une réunion publique. Je suis arrivé sans gardes du corps, car je n’en ai jamais, et il y avait déjà une cinquantaine de personnes qui vociféraient, qui hurlaient. Ils ont le droit, c’est la démocratie. Sauf qu’à un moment, un homme m’a frappé derrière la tête, avec sa main ou avec un objet je ne sais pas, j’ai vacillé et j’ai eu affreusement mal. J’ai continué mon chemin, et les gens autour de moi ont continué à me bousculer, je suis tombé une deuxième fois. Je me suis à nouveau fait mal… tout ça sous les yeux des élus locaux ! Il y avait des élus socialistes, des insoumis, de nombreux maires… qui filmaient et souriaient quand j’étais à terre ! J’ai eu quatre jours d’ITT (Interruption temporaire de Travail) complets et dix jours d’ITT partiels. Je pose une seconde question : quid des gendarmes ? Ils ne sont pas intervenus ! ça n’arriverait jamais dans ma ville. Le sous-préfet de permanence a volontairement minimisé les choses. Que ce soit clair : je n’accuse pas les gendarmes, j’ai trop de respect pour eux et je sais le travail qu’ils font.
Valeurs actuelles. Pourquoi selon vous il n’y a pas eu de réaction « officielle » ?
L’absence de réaction officielle est invraisemblable ! J’ai eu quatre jours d’ITT complets. Quand Nathalie Kosciusko-Morizet a été bousculée, le tollé a été général. Et à juste raison ! Elle avait eu deux jours ITT… Même Edouard Philippe avait réagi et pris position, cela avait fait la une des médias ! Imaginez un instant que ce soit un autre élu que moi, imaginez si un élu d’extrême-gauche avait été bousculé par l’extrême-droite ! Il y aurait donc deux sortes d’élus ? Pas un mot du ministre de l’Intérieur. Je suis un élu de la République ! La classe politique traditionnelle pousse de grands cris d’Orphraie. En dehors d’Eric Ciotti et de quelques députés LR que je salue, qui a dit quelque chose aux Républicains ?
Valeurs actuelles. Qu’attendez-vous désormais de la justice ?
J’ai porté plainte avec constitution de partie civile. Il s’agit de violence en réunion contre un élu de la République. La gendarmerie m’a assuré de sa volonté d’avancer. Je souhaite que les auteurs soient punis mais qu’on s’interroge surtout sur certaines personnes. Avant ma visite, le responsable local d’En Marche avait dit de tels mensonges à mon égard, en disant par exemple qu’il y avait des milices à Béziers ! Quand on chauffe à blanc, on porte une part de responsabilité. La classe politique traditionnelle ne s’offusque que dans certains cas. A part Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Frédéric Poisson, et certains autres que je salue, c’est silence complet. Quel silence ahurissant !
Propos recueillis par Pierre Dumazeau
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| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: “Pas déplaisant” : une élue girondine savoure l'agression de Robert Ménard Lun 07 Mai 2018, 16:47 | |
| Un précédent pour «violence n'ayant entraîné aucune incapacité de travail, violence en réunion et injure publique» : deux ans d'inéligibilité ainsi qu'une peine de trois mois de prison avec sursis et deux amendes de 20 000 et 3 000 francs.
Le Pen inéligible pour deux ans. Il était poursuivi pour avoir agressé une élue PS le 30 mai. Par Armelle THORAVAL — 3 avril 1998 à 23:59
Hier, Jean-Marie Le Pen ne s'est pas déplacé pour entendre la sentence du tribunal correctionnel de Versailles où il était poursuivi pour avoir entre autres molesté Annette Peulvast-Bergeal, maire de Mantes-la-Ville, le 30 mai 1997. Ses quelques proches présents se sont montrés très discrets.
Sous la présidence de Françoise Martre, la cinquième chambre a condamné Jean-Marie Le Pen pour «violence n'ayant entraîné aucune incapacité de travail, violence en réunion et injure publique» à deux ans d'inéligibilité ainsi qu'à une peine de trois mois de prison avec sursis et à deux amendes de 20 000 et 3 000 francs. Autrement dit, Jean-Marie Le Pen, conseiller régional en région Paca et député européen, sera sorti du jeu électoral pendant deux ans, si cette sanction devient définitive. ( ) le tribunal a pris soin de motiver sa condamnation. Les faits de violence, violence commise en réunion et injure publique «sont d'une extrême gravité, et ce d'autant plus qu'ils ont été commis par un élu contre un autre élu», soulignent les juges.
http://www.liberation.fr/france/1998/04/03/le-pen-ineligible-pour-deux-ans-il-etait-poursuivi-pour-avoir-agresse-une-elue-ps-le-30-mai_234451
Je n'ai pas retrouvé ce qu'en disaient les élus de la région bordelaise à cette époque... mais il devait y avoir beaucoup d'indignés. | |
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| Sujet: Re: “Pas déplaisant” : une élue girondine savoure l'agression de Robert Ménard | |
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