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| Le gouvernement ne baisse pas assez la dépense publique assure la Cour des comptes | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Le gouvernement ne baisse pas assez la dépense publique assure la Cour des comptes Dim 20 Mai 2018, 08:20 | |
| Le gouvernement ne baisse pas assez la dépense publique assure la Cour des comptes L’Opinion 19 mai 2018 à 12h50 La Cour des comptes a émis des réserves sur la gestion budgétaire des gouvernements successifs en 2017. François Hollande et Emmanuel Macron sont mis en cause. Les magistrats de la Cour font ce diagnostic qui porte à la fois sur la fin de l’ère Hollande et sur les premiers mois de la gouvernance Macron dans leur rapport annuel sur le budget de l’Etat, dont Le Monde a publié les éléments saillants samedi, quatre jours avant sa présentation. « En 2017, l’amélioration très limitée du déficit résulte d’une forte hausse, tant des dépenses que des recettes », peut-on lire dans ce rapport, cité par le quotidien.
« Les dépenses fiscales et la dette poursuivent leur progression. » Selon les chiffres officiels, le déficit de l’Etat s’est élevé à 67,8 milliards d’euros, un chiffre légèrement inférieur aux 69,1 milliards enregistrés en 2016 mais insuffisant pour faire baisser le ratio de la dette publique par rapport au PIB (96,8% en 2017 contre 96,6% un an plus tôt). « Les dépenses fiscales poursuivent leur progression et échappent aux politiques de maîtrise affichées (...), la dette continue à progresser, le risque de remontée des taux d’intérêt (pèse) sur les perspectives de redressement », selon la Cour. L’exécutif a pu profiter des taux bas mais, relèvent les magistrats, la charge de la dette « a été pour la première fois très légèrement supérieure à la prévision de la loi de finances initiale ».
Objectif 2022. Ils mettent également le doigt sur la hausse de 4,8% des dépenses des différents ministères (à 10,6 milliards d’euros) du fait de l’augmentation des dépenses de personnel et de fonctionnement. C’est la progression la plus forte depuis 2007. En contrepartie, l’Etat a bénéficié de la reprise de l’économie (+2,3%), synonyme de meilleures rentrées d’argent, comme l’observe la Cour des comptes : « Le produit de tous les grands impôts augmente. »
Le rapport 2017 fait le bilan des premiers pas d’Emmanuel Macron mais aussi du dernier budget du quinquennat Hollande, entaché par des « éléments d’insincérité » déjà mis en lumière par la Cour et de nouveau soulignés dans le document à paraître mercredi. La nouvelle équipe gouvernementale promet quant à elle de réduire à la fois la dépense publique et le poids des prélèvement obligatoires d’ici 2022.
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Il est plus facile de ponctionner les retraités, d'assécher les régions, les communes et les départements, de faire des "réformes" médiatiques que de remettre en question le fonctionnement de l'état...
"En même temps" on critique les teutons qui sont en exédent dans leur balance commerciale en les accusant de le faire au dépends des autres pays... il se fout de nous le gendre idéal ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le gouvernement ne baisse pas assez la dépense publique assure la Cour des comptes Dim 20 Mai 2018, 11:00 | |
| Sortez vos portefeuilles ! Par Eric Brunet / Vendredi 18 mai 2018 à 09:05 19
Liberté chérie. Le président Macron l’a promis : “Il n’y aura pas de création d’un nouvel impôt”… Mais qui peut croire, vu ses réformes coûteuses, que les Français ne paieront pas ?
Emmanuel Macron l’a promis le 15 avril dernier sur BFM TV : « Il n’y aura pas de création d’un nouvel impôt local ni d’un impôt national », ajoutant même, « il n’y aura pas d’augmentation de la pression fiscale ». Formidable. Mais alors, comment va-t-on s’y prendre pour compenser la suppression de la taxe d’habitation pour tous, à l’horizon 2020 ? Réponse d’Emmanuel Macron dans son entretien télévisé avec Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel : « Nous compenserons à l’euro près par les économies qui seront faites par l’État. »
Du coup, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, pérore. Selon lui, il s’agit là d’un « cadeau fiscal » pour les contribuables français et non pas d’un « tour de passe-passe où l’on supprime des milliards pour aller les chercher ailleurs. L’idée générale […] est de baisser les impôts ». C’est magique : on liquide la taxe d’habitation, et on trouve les 26 milliards d’euros nécessaires à son remplacement en poussant l’État à économiser. CQFD. Le contexte général étant plutôt à la grogne, on comprend le souci de Macron et de Darmanin : les Français doivent absolument avaler ce nouveau story telling gouvernemental, sorte de conte de fées fiscal. Je vais être honnête avec vous : je ne crois pas ces fariboles. D’ailleurs, j’ai toujours en mémoire la bourde de la ministre Jacqueline Gourault, qui avait parlé en début d’année de l’instauration d’une « taxe plus juste » en remplacement de l’actuelle taxe d’habitation.
Et puis, souvenez-vous : le gouvernement nous a déjà fait le coup. Depuis un an, il a déployé de nouveaux impôts et augmenté plusieurs taxes existantes. Le problème, c’est qu’Édouard Philippe ignore comment réaliser les économies annoncées. Il a bien lancé un projet de baisse des dépenses publiques (Action publique 2022), mais il n’a jamais été capable de préciser la moindre piste d’économie. À court d’idées, le Premier ministre a finalement demandé au sénateur Alain Richard et à l’ex-préfet Dominique Bur de réfléchir à la façon de combler ce manque à gagner de 26 milliards. Mais dans leur rapport remis au gouvernement le mercredi 9 mai 2018, il apparaît clairement qu’on joue sur les mots quand on assure ne pas vouloir créer de nouvel impôt.
Parmi les pistes explorées par ce rapport, l’une plaît à Bercy : la création d’une surtaxe à la taxe foncière des résidences secondaires et des logements sous-occupés. Autre possibilité : conserver la taxe d’habitation pour les seules résidences secondaires. Pas d’impôt nouveau donc, mais une pression fiscale accrue pour les Français propriétaires. Cependant, cette surtaxe ne rapporterait que 2,5 milliards d’euros par an. C’est peu. C’est à ce stade que l’on invoque les fameuses économies de l’État… Mais comment faire ? La liste des réformes coûteuses s’allonge chaque matin : transition écologique, fonds pour l’innovation, service civique universel, éducation, futur plan banlieues annoncé en juin prochain par le président… Quoi qu’on en dise, depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, la dépense publique ne cesse d’augmenter.
On s’achemine donc vers une nouvelle taxation des propriétaires (65 % des Français possèdent leur résidence principale). Qui gagnerait à un tel scénario ? Emmanuel Macron, qui adoucirait son image de “président des riches”, mais aussi les communes qui comptent de nombreuses résidences secondaires (celles des départements alpins, du pourtour méditerranéen et de la façade atlantique). En revanche, cette nouvelle politique fiscale pénaliserait les propriétaires des quelque 3,3 millions de résidences secondaires (selon la dernière étude de l’Insee sur l’année 2016), mais aussi la majorité des communes, qui comptent peu de résidences secondaires.
Mais le plus grave est ailleurs. Une fois de plus, le gouvernement joue les ambiguïtés sur la question fiscale. Pire, il nous prend pour des benêts car la baisse annoncée de la fiscalité n’est qu’une arnaque sémantique. Les réformes engagées par Macron sont coûteuses, et tous les observateurs sérieux savent bien qu’il devra taper les Français au portefeuille.
Certes, « il n’y aura pas de nouvel impôt », c’est techniquement possible… Mais il y aura des surtaxes. C’est techniquement obligatoire. | |
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