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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Une zone de non droit c'est ça ! | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Une zone de non droit c'est ça ! Ven 08 Juin 2018, 14:03 | |
| Policiers brûlés à Viry-Châtillon : les coulisses d'une enquête haletante
Une bande d'une dizaine de jeunes avait attaqué au cocktail molotov deux véhicules de police en octobre 2016. Quatre policiers avaient été blessés, dont deux grièvement.
Dans son réquisitoire du 28 mai, le parquet d'Évry réclame un procès aux assises pour 13 suspects. Entre omerta, pressions et dénégations, les investigations ont été difficiles.
L'attaque barbare n'a duré que 5 minutes et 56 secondes. Mais elle a laissé des séquelles dans la chair des victimes et un profond malaise dans le rang des forces de l'ordre. Ce 8 octobre 2016, quatre policiers - Vincent R., Jenny D., Virginie G. et Sébastien P. - sont stationnés à bord d'une Renault Kangoo et d'une Peugeot 307 à Viry-Châtillon (Essonne) pour surveiller le carrefour maudit du Fournil, théâtre de multiples vols à la portière. Ils n'aperçoivent pas le groupe de 19 assaillants, cagoulés et habillés en noir, qui se faufilent en leur direction depuis la cité sensible de la Grande Borne à Grigny. Coups de poings, jets de pierres puis de cocktails molotov : les fonctionnaires sont grièvement blessés et brûlés. Ils s'extirpent de justesse de leurs voitures transformées en torches pendant que leurs agresseurs s'enfuient.
Après un an et demi d'enquête, le parquet d'Évry a requis, le 28 mai, le renvoi devant la cour d'assises de 13 suspects, dont trois mineurs au moment des faits, pour « tentative d'homicide volontaire sur personnes dépositaires de l'autorité publique ». Dans son réquisitoire de 76 pages que nous avons pu consulter, l'accusation décrit de jeunes hommes âgés de 17 à 22 ans, dont certains ont déjà été condamnés.
Ils appartiennent pour plupart à la bande de la « S », pour rue de la Serpente, lieu de réunion de ces amis d'enfance adeptes de chicha et de football. Omerta dans le quartier, absence de traces ADN et images de vidéosurveillance « médiocres »... La justice n'est pas parvenue à mettre la main sur l'ensemble des auteurs. Même le mobile reste incertain : la thèse retenue est une vengeance de « la S » après l'installation d'une caméra sur le carrefour, jugée gênante pour le trafic de stupéfiants. Retour sur cette enquête haletante.
L'enquête de la sûreté départementale de l'Essonne démarre... sur Instagram. Un policier relève la présence d'une vidéo montrant les voitures des victimes enflammées avec des commentaires odieux: « Si t'es un keuf ou une poucave (balance), rentre pas dans ma zone grande Borne » et « Oulala ça sent le poulet rôti ». Interrogé, l'auteur du film évoque des assaillants « fiers d'eux, serrant le poing comme pour fêter une victoire ». Il révèle aux enquêteurs les pseudonymes de plusieurs membres de « la S », dont celle de « Tchambo ». Ce dernier est soupçonné d'être un des « leaders » de la bande. Il a été confondu par son bandage à la main gauche.
Les enquêteurs identifient aussi trois suspects sur des clips de raps amateurs postés sur YouTube. Des photos trouvées sur Facebook et des renseignements recueillis permettent aux policiers de compléter leur liste.
Les investigations basculent avec l'audition sous X d'un habitant du quartier, qui aurait reçu « les confidences » des participants à l'attaque. Celui-ci raconte que « Lookaz », « Kossdar » et « Roro » ont planifié l'agression pour « prouver aux plus jeunes leur efficacité » et qu'ils ont effectué des repérages. L'objectif, poursuit ce témoin, était « d'effrayer les policiers et les faire éloigner ».
Une réunion préparatoire pour confectionner les cocktails Molotov, entreposés dans un caddie, aurait été organisée la veille. Le témoin égrène les rôles de trois membres de la « S » dans les violences : « Roro » a cassé la vitre de la première voiture et jeté un engin incendiaire, « Santos » l'a imité et « Sanay » s'est brûlé à la main en frappant le fonctionnaire qui a pris feu. Les autres assaillants auraient raté leur cible ou pris peur. L'enquête se heurte très vite aux pressions exercées sur les habitants de Grigny pour imposer la loi du silence. Un mineur est ainsi passé à tabac dans les toilettes de son lycée, accusé d'être « une poucave ». « De sa cellule en garde à vue, il fondait en larme et confiait à un enquêteur sa crainte de subir des représailles s'il parlait », résume le parquet.
Une vidéo troublante est aussi découverte par les enquêteurs : on y voit un enfant de 11 ans apeuré, « un serpent autour du cou » et « les mains attachées », se faisant intimider par des individus inconnus. Ce garçon avait été chargé de collecter de l'essence pour la bande.
Même l'un des participants présumés de l'attaque est tabassé en pleine rue pour s'être confié au téléphone avec une amie. Quand ce n'est pas un propre membre de « la S » qui part s'installer au Mali « parce que c'est chaud » depuis ses confidences aux enquêteurs. NB avantage de la double nationalité ! En détention provisoire, certains des mis en examen sont parvenus à récupérer des téléphones portables pour s'enquérir des déclarations des uns et des autres ou menacer d'autres membres.
Auditions infructueuses Malgré de nombreux interrogatoires et confrontations, la plupart des 13 suspects, décrits par les psychologues comme « immatures » ou « impulsifs », contestent toute participation à l'attaque, de jet de cocktail Molotov ou minimisent leur présence sur les lieux. Et livrent parfois des explications jugées « fantaisistes » par la justice. Le parquet a requis un non-lieu pour cinq mis en examen en l'absence suffisante de charges. L'un des leaders présumés s'est toutefois trahi en prison : alors qu'un ami l'appelait pour féliciter « la S pour l'histoire des keufs brûlés », celui-ci a lâché : « Ah grave, tu sais mon boug, on est là. » Les policier n'en ont pas raté une miette.
https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/policiers-brules-a-viry-chatillon-les-coulisses-d-une-enquete-haletante-leparisien-CNT0000013Sk9A.html
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Dormez tranquilles, notre gouvernement veille, on s'occupe des "fake" Si vous vivez dans cette ambiance : bon courage ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Ven 08 Juin 2018, 22:33 | |
| Val-de-Marne : une mère s'oppose à un rodéo sauvage et finit tabassée Par Auteur valeursactuelles.com / Vendredi 8 juin 2018 à 21:52 1
Indécence. Jeudi 7 juin au soir, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), une mère de famille de 27 ans a été rouée de coups. En cause, sa réflexion à un jeune du quartier qui multipliait les tours en motocross.
Pétrie par la peur, la victime n'a pas même porté plainte... Jeudi 7 juin au soir, une mère de famille de Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, a tenté de raisonner un jeune de son quartier en plein « rodéo » de motocross. Très vite, le ton est monté, et la jeune maman a fini à l'hôpital, rapporte Le Parisien.
« Il a commencé à me courir après... » « Je lui ai dit d’aller faire ça ailleurs », a expliqué la victime au quotidien. D'après les informations du journal, le pilote crache sur la mécontente, qui réplique par une gifle. Et la scène bascule dans un autre registre, bien plus violent. « Il a commencé à me courir après suivi de deux copains à lui. Je me suis réfugiée dans un bâtiment qui n’est pas le mien », racontera la mère de famille.
C'est là qu'elle tombe sur une autre femme. Cette dernière connait les agresseurs et porte elle-même les coups à la jeune maman. Le pilote de la moto entre à son tour dans le hall et les coups continuent de pleuvoir. La victime est même mordue par un American Staff qui appartient à la femme croisée dans l'immeuble. Puis les deux agresseurs prennent la fuite. Ils seront retrouvés par la brigade anticriminalité de Maisons-Alfort.
« Je vais partir. Je ne veux pas qu’on s’en prenne à ma famille » « La voir en sang m’a vraiment fait de la peine. Elle a osé leur dire tout haut ce qu’on pense tout bas dans le quartier », racontera une habitante au Parisien. La mère de famille, elle, est conduite par les pompiers à l’hôpital Mondor de Créteil.
Cette dernière regrette d'ailleurs d' « être intervenue ». « Je ne suis pas sûre que mon comportement soit bon à suivre. C’était sans doute un peu cavalier de ma part. J’avais déjà l’intention de déménager dans quelques années. Mais là je vais partir. Je ne veux pas qu’on s’en prenne à ma famille », explique-t-elle au quotidien. Preuve de son inquiétude, elle a choisi de ne pas porter plainte « par peur des représailles ».
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Dans les zones de "non droit" une loi s'applique : celle des truands !
Sous peu avec la loi anti rodéo ce genre de situation ne se produira plus ! foi de macron ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Sam 25 Aoû 2018, 19:53 | |
| “Ici, c'est chez nous” : quand des bandes s'approprient une calanque / Lundi 6 août 2018 à 18:065
Appropriation. La calanque de Sormiou, à Marseille, fait l'objet de rivalités entre bandes.
La République ne fait visiblement plus la loi, dans la calanque de Sormiou, à Marseille. Dans un article publié ce lundi 6 août, La Provence relate comment des jeunes ont pris le contrôle de ce lieu, pourtant gardé par des vigiles et la police locale. Intervention nécessaire des CRS Le 22 juillet dernier, par exemple, un agent de sécurité garde la barrière d'accès de l'endroit, et vérifie les entrées et sorties. « Ici, c'est chez nous », le préviennent une quinzaine de jeunes à pied et à scooter. Ce jour-là, et alors que le passage de la barrière, située sur le domaine public, est régi par un arrêté municipal d'avril à septembre, la bande fait fléchir les vigiles et autorise les passants à entrer avec leurs véhicules, ce qui est normalement interdit.
Les CRS arriveront finalement, réinstaurant l'ordre au bout d'une heure, mais sans interpeller quiconque. « La semaine précédente, des jeunes des quartiers Nord étaient venus dans la calanque. Visiblement, ça ne plaît pas aux jeunes de la cité de La Cayolle juste à côté. C'est pour ça qu'ils se sont placés au niveau de la barrière », tente d'expliquer un agent de sécurité dans les colonnes de La Provence.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Sam 25 Aoû 2018, 19:56 | |
| Indre : menacé par des gens du voyage, un commerçant doit déménager / Mercredi 15 août 2018 à 13:3413
Pressions. À la suite d'une violente altercation, vendredi 10 août, avec des gens du voyage à Gournay, dans l'Indre, un commerçant raconte avoir “dû quitter la région”.
Quatre blessés et un bar déserté... L'altercation survenue vendredi 10 août à Gournay, a laissé des traces dans la commune de l'Indre. Jonathan Léger a raconté à France Bleu la scène de violence qu'a connue son restaurant, et les conséquences de celle-ci.
« Ils criaient et avaient des bâtons » Ce jour-là, le patron du bar aurait refusé de servir de l'alcool à un jeune mineur, membre de la communauté des gens du voyage. Puis la situation se serait envenimée, jusqu'à « un déchaînement de violence », selon les termes de la radio. « Je n'ai jamais vu ça de ma vie, des camions qui sortaient dans tous les sens des personnes qui arrivaient torse nu. Ils criaient et avaient des bâtons, ils ont même arraché des jardinières », explique le patron de l'établissement. Et d'ajouter : « Les clients se sont réfugiés chez moi dans mon appartement juste au-dessus ». Des clients parmi lesquels figurent plusieurs blessés.
Le restaurateur et son épouse s'interrogent aussi sur la raison pour laquelle personne n'a été interpellé le soir de l'altercation, selon ce qu'ils affirment. « C'est ma famille et moi qui avons été obligés de fuir, car le lendemain, ce groupe est revenu en nous menaçant, en nous disant qu'ils allaient brûler le restaurant, après avoir porté plainte, nous nous sommes sentis obligés de quitter la région », explique Jonathan. France Bleu indique que le couple a reçu des menaces de mort et que leurs enfants sont « très choqués par les événements ».
La famille a fermé l'établissement jusqu'à nouvel ordre et est allée vivre chez des proches ailleurs en France.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Sam 25 Aoû 2018, 19:59 | |
| Meurchin : après le départ de gens du voyage, les habitants découvrent leur stade de foot saccagé
Grillages arrachés, vitres caillassées, vestiaires saccagés, matériel volé... le stade municipal de Meurchin se trouvait dans un triste état lundi, après le départ de plusieurs centaines de gens du voyage. Les habitants de Meurchin ont découvert lundi leur stade municipal saccagé et pillé, après le squat durant plusieurs semaines de dizaines de caravanes de gens du voyage. Trois plaintes ont été déposées.
"Il n’y a pas d’adjectifs qui nous viennent pour qualifier ce que nous avons découvert ce lundi 23 juillet tant nous sommes sans voix devant ces dégradations, ces vols", se désole un bénévole de l'USOM (union sportive olympique de Meurchin). Lundi vers 9h30, les membres du club de foot de cette commune de 3800 habitants ont découvert le saccage commis par des gens du voyage, qui ont d'eux-mêmes quitté les lieux dimanche après plusieurs semaines d'occupation du stade Lacroix-Bourgeois.
"Il y en a au total pour 50 000 euros de dégâts", constate le maire de Meurchin Daniel Top, qui attend l'arrivée des assureurs sur place pour constater les dégâts. Meurchin : après le départ de gens du voyage, les habitants découvrent leur stade de foot saccagé
Une poignée de casseurs "Vestiaires dégradés, buvette saccagée. Terrain de foot abîmé. Et que reste-t-il de son matériel pour permettre la pratique de football ? Et bien, rien. Ballons envolés, maillots souillés par les urines et excréments. Plus aucun matériel n’est utilisable. Il ne faut même pas parler du vol de matériel. Mais où sont passés nos frigos, nos machines à laver et sèches-linge ?", est-il écrit dans un texte, que le club de Meurchin compte envoyer aux élus et à la fédération française de football, appelés au secours.
Le stade Lacroix-Bourgeois était occupé depuis plusieurs semaines par "80-90 caravanes", selon le maire de Meurchin. "Ils sont partis d'eux-mêmes dimanche matin, en prévenant qu'ils allaient revenir", rapporte M. Top. Ce dernier dénonce le comportement, ces 360 à 400 occupants, d'une poignée d'entre-eux qu'il qualifie de "casseurs", "sans parler des ordures ou des tapages nocturnes jusqu'à 3-4 heures du matin".
"On a déjà eu des gens du voyage ici qui n'ont jamais fait aucun dégât", précise le maire, qui avait alerté à plusieurs reprises le tribunalde Béthune, les services préfectoraux et les collectivités territoriales... en vain.
"Ce sont vraiment des actes gratuits ! Uriner sur les jeux de maillots, y faire ses excréments... on ne comprend pas, c'est cela qui fait mal", déplore-t-on au sein de l'USOM.
En attendant un retour à la normale pour les locaux, la pelouse et les équipements disparus ou saccagés du stade municipal, trois plaintesont été déposées en vue de retrouver les auteurs de ces graves dégradations.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Jeu 30 Aoû 2018, 10:56 | |
| Haches, machettes, barre de fer : 14 Sri-lankais arrêtés à Paris / Lundi 27 août 2018 à 17:413
Fait divers. Dimanche 26 août après-midi, 14 Sri-lankais ont été interpellés dans le 19e arrondissement de la capitale. En leur possession, des armes en tous genres. Un arsenal qui augurait du pire... Dimanche 26 août, la police a interpellé 14 Sri-lankais dans le 19e arrondissement de Paris. Les agents, qui intervenaient après avoir reçu un signalement, ont découvert dans les sacs des individus des haches, des machettes, un couteau de chasse, des bombes de gaz lacrymogène et une barre de fer, rapporte France Bleu. « Participation à un groupement armé » Selon le site de la radio, les 14 interpellés sont en garde à vue pour « participation à un groupement armé » et la police pense que le groupe préparait des « violences contre des personnes ou des dégradations de biens ».
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Ces braves étrangers savent bien que la France n'est pas un pays sur... ils prennent leurs précautions !
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Jeu 30 Aoû 2018, 11:13 | |
| Les policiers, premiers témoins de la brutalité et de la haine • Par hugo wintrebert Mis à jour le 26/08/2018 à 19:08 Pour ces fonctionnaires, cette recrudescence des violences gratuites s'explique par l'impunité dont profiteraient les auteurs de ces actes. Il suffit d'un regard. Deux individus se croisent, se toisent et c'est tout. Un coup d'œil ou une simple cigarette refusée: un motif parfois suffisant pour que se déchaîne une haine hors de toute proportion. Une violence sans cause, mais aux conséquences parfois tragiques. À Paris, au petit matin du 8 août, un homme monte dans un bus avec son vélo. Un voyageur lui fait une remarque. Quelques secondes après, le voilà gisant sur le trottoir, le cou transpercé par un coup de clef. Aux premières loges de ce spectacle sinistre, les policiers. Car derrière les chiffres démontrant la hausse des agressions, se cache un sentiment diffus au sein des forces de l'ordre: celui d'un recours toujours plus débridé à la violence par la population, d'une «radicalisation des rapports sociaux», voire d'un «ensauvagement de la société» pour reprendre les termes de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie police. «L'utilisation de la violence ne fait que s'amplifier, relève Frédéric Lagache, ...
La suite : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/08/26/01016-20180826ARTFIG00124-les-policiers-premiers-temoins-de-la-brutalite-et-de-la-haine.php
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| | | Clovis
Messages : 206 Date d'inscription : 30/09/2011
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Jeu 30 Aoû 2018, 12:15 | |
| il serait temps qu'un Clémenceau se fasse entendre pour revoir toutes ces méthodes inefficaces pour faire régner l'ordre et défendre, protéger la population en souffrance face à tous ces délits et arrêter de pardonner ou trouver des excuses aux violents, tricheurs, profiteurs et autres être malveillants.
Avec ses brigades du tigre, Clémenceau a prouvé qu'avec de la volonté ont trouve les solutions. Mais au niveau ou nous en sommes je crains que tout ne soit trop tard.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Mar 04 Sep 2018, 07:59 | |
| SOYONS LUCIDES
« La France a un seul problème criminel immense, c’est celui des quartiers hors contrôle »
Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’étude publiée par Le Figaro : « Près d’un millier d’agressions par jour. » Pour lui, les quartiers hors contrôle constituent la première menace pesant sur la sécurité au quotidien.
1.000 agressions par jour sur le territoire français…scoop ou information connue ?
D’abord, faisons attention aux termes. On appelle ces agressions « agressions gratuites ». Je ne suis pas sûr que ce terme soit le bon. Quand on ne sait pas nommer les choses, on ne sait pas faire de diagnostic et on ne sait pas combattre ou guérir. En médecine, on vous dit de faire très attention à la description précise des maladies.
Quand bien même une agression n’a pas pour but immédiat de voler la bourse de quelqu’un ou de l’agresser sexuellement, elle peut répondre à un objectif de marquage de territoire.
Elle permet alors de soumettre une population. Il s’agit de lui faire craindre ses chefs. Les chefs sont naturellement les caïds, les dealers ou les gens qui tiennent le territoire. C’est particulièrement vrai dans les quelque 700 quartiers en France qui sont à peu de chose près et le plus souvent hors du contrôle du gouvernement de la République depuis des années, voire des décennies. Par conséquent, qu’il s’agisse d’agressions, sans doute. Et qu’il y en ait un millier par jour, c’est une légère augmentation. Ce n’est pas très étonnant que ce soit le cas dans le registre de ce qu’on appelle faussement « agressions gratuites ».
En effet, depuis des années, et en particulier depuis Hollande, et rien à ce jour n’a été corrigé sous monsieur Macron, la France est à peu près à feu et à sang et laissée entre les mains de bandits sédentaires ou nomades qui en abusent.
Face à cela, Gérard Colomb avait promis une Police de sécurité du quotidien. Cela va-t-il changer quelque chose et mieux protéger la population ?
Partout et toujours, à peu près depuis Aristote, lorsqu’un problème se présente à l’espèce humaine vivant en société ou à l’individu seul vivant chez lui, on commence par faire un diagnostic. Par exemple, quand votre voiture tombe en panne, quand la petite a 40°C de fièvre, ou autre chose de ce genre, c’est ce que l’on fait. Et après cela, on suggère ou on donne un traitement.Je note que ce que monsieur Colomb a dit ne contient nullement ce diagnostic.
Aucune explication sur les raisons de ce qui se passe en France et de ce qui fait qu’il faut mettre en place après cela une Police quotidienne de la sécurité n’a été publiée. Tant qu’on ne l’aura pas dit, tant que l’opinion ne saura pas et ne sera pas informée de ce qui cloche en France en matière de sécurité, on ne pourra pas juger de la validité du remède.
Si, en allant voir un médecin, celui-ci avant même que vous soyez entré dans son bureau ou que vous ayez enlevé votre manteau vous prescrit deux aspirines, vous criez au fou et vous changez naturellement de médecin.
Là, c’est pareil, le garagiste ne regarde même pas votre voiture, vous arrête et vous demande de changer le moteur. Vous acquiescez poliment, demandez à avoir un deuxième jugement et vous allez voir un autre garage. Et vous faites bien.
Comme les policiers que je vois, même s’ils le disent en silence, car ils sont tenus au devoir de réserve tout comme les hauts fonctionnaires, je soutiens qu’il conviendrait faire un diagnostic qui établisse clairement ce qui ne va pas en France en matière de sécurité. Il faudra savoir pourquoi, en France, il y a deux fois plus de vols à main armée qu’en Allemagne. Certes, la population n’est pas la même, les catégories ne sont pas tout à fait les mêmes, mais, à la louche, c’est deux fois plus. Si c’était 1 ou 2 %, on pourrait évidemment discuter, mais le double, quand même, cela interpelle. L’Allemagne est inondée par les migrants, et pourtant, elle a encore deux fois moins de vols à main armée. Que faut-il penser de la sécurité en France ? Où en sommes-nous ? Une fois ce diagnostic effectué, il faudrait que le ministre nous dise au 20 heures où nous en sommes. Il nous expliquerait alors exactement ce qui se passe et la raison pour laquelle il décide de mettre en place telle ou telle mesure. Tant qu’on n’a pas de diagnostic, on a toutes les raisons de douter du traitement.
On ne va évidemment pas faire le diagnostic maintenant, mais vous pouvez peut-être donner quelques pistes au ministre de l’Intérieur via Boulevard Voltaire.
Avec plaisir. Je ne suis pas bien sûr qu’il comprenne toujours ce qu’on lui dit. Il m’a l’air un peu fatigué, cet homme. On va quand même tenter. La répétition est la base de la pédagogie. Je vais donc répéter ce que j’ai déjà dit cent fois à des officiels en direct ou par médias interposés.
La France a un seul immense problème criminel : les quartiers hors contrôle. Si on prend les crimes et les infractions graves commis dans ces quartiers-là, et dans un rayon de 10 km autour, ainsi que les infractions commises ailleurs par les individus issus de ces quartiers, on atteint sans doute à 6 ou 7 infractions sérieuses sur 10 commises en France. Je prends un exemple tout bête, celui du terrorisme. Tous les individus nés ou habitant en France qui ont fait couler le sang au cours des années 2015 à 2018 proviennent de ces quartiers.
Coulibaly, le premier, celui de l’Hypercasher provient de la cité de la Grande Borne par exemple, un coupe-gorge célèbre de la banlieue nord de Paris. Si on veut faire baisser d’un seul coup la criminalité en France, il faut reprendre le contrôle de ces quartiers et de ces cités hors contrôle. Il faut y interrompre une fois pour toutes la commission des crimes. Pour cela, il faut y installer à demeure des commissariats ou des brigades de gendarmerie sérieux, c’est-à-dire non pas des endroits où les voyous locaux viennent s’entraîner à jeter des cocktails Molotov, mais des endroits où les policiers ou les gendarmes viendront pour faire régner l’ordre.
Ils y seront d’ailleurs accueillis en libérateurs. La population, bien souvent d’origine immigrée, est sous la coupe au jour le jour de voyous qui la font trembler. On a des récits innombrables de femmes enceintes obligées de monter au 10e étage à pied, parce que la cage d’ascenseur est occupée par des dealers qui y cachent leur drogue. Nous avons des récits de personnes qui se font littéralement lyncher, laissées pour mortes parfois, parce que tombées sur un endroit où les dealers vendaient de la drogue : on les a envoyés à l’hôpital pour leur faire passer le goût de la délation.
Régler le problème de ces quartiers hors contrôle, c’est régler 80 % de la criminalité des rues. Il y a d’autres sortes de criminalités comme la criminalité en col blanc, qui est tout aussi répréhensible, mais qui ne se commet pas dans le 93.
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c'est long mais sur le sujet si on souhaite l'évoquer sérieusement il est difficile de faire plus court... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Lun 10 Sep 2018, 09:15 | |
| Bas-Rhin : opération de gendarmerie pour évacuer une ZAD près de Strasbourg AFP, publié le lundi 10 septembre 2018 à 09h07
Plus de cinq cents gendarmes ont évacué lundi à l'aube quelque 200 zadistes qui tentaient de s'opposer au démarrage du chantier d'une rocade autoroutière près de Strasbourg.
A 06H20, les forces de l'ordre sont intervenues pour repousser à l'aide de leurs boucliers et de gaz lacrymogènes une centaine de manifestants massés aux abords de cette ZAD (zone à défendre) jusqu'à l'entrée du village de Kolbsheim, quelques centaines de mètres plus loin, a constaté un journaliste de l'AFP.
Deux heures plus tard, le périmètre de la ZAD était bouclé par les forces de l'ordre et, selon plusieurs militants interrogés par l'AFP, plus aucun n'était présent sur le site.
"Les occupants irréguliers ont été écartés" et "les constructions illégales sont en cours de démolition", a confirmé la préfecture dans un communiqué. Il n'y a pas eu d'interpellation, a-t-elle précisé à l'AFP.
Un groupe de quelques dizaines d'opposants au projet a rejoint la mairie de Kolbsheim tandis que d'autres ont traversé un bois pour faire face aux gendarmes qui ont pris position aux abords de la ZAD.
Aux premières heures du jour, les gendarmes se sont attaqué à coups de tronçonneuses aux barricades de fortune, faites de bois et de pneus, que les zadistes avaient érigées sur la route départementale 93 survolée sans discontinuer par un hélicoptère.
Un gendarme a utilisé un coupe-boulon pour sectionner la chaîne qui liait une manifestante à un arbre.
Le préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin Jean-Luc Marx avait donné fin août son feu vert définitif à la construction par une filiale du groupe Vinci et la Sanef de ce contournement autoroutier de 24 kilomètres, à l'ouest de Strasbourg.
Il devait donner une conférence de presse dans la matinée, selon la préfecture.
"L'évacuation des parcelles occupées doit permettre d'assurer la sécurisation du chantier", a-t-elle fait valoir, précisant que "515 gendarmes ont été mobilisés".
Comme ils l'avaient prévu en cas d'intervention des forces de l'ordre, les zadistes qui montaient la garde et le pasteur de Kolbsheim ont sonné le tocsin à l'arrivée des gendarmes, peu après 05H00.
"Dispersez-vous", ont lancé ces derniers à l'aide de porte-voix. "Résistance", ont scandé les manifestants en retour.
- Germaine, 89 ans, en première ligne -
Dany Karcher, le maire de Kolbsheim, commune sur laquelle la ZAD était installée depuis près d'un an, et plusieurs autres élus ont alors entamé des discussions avec la gendarmerie et le secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin, Yves Séguy.
"Tout ce que nous demandons, a minima, c'est qu'on reporte les éventuels travaux", le temps que tous les recours judiciaires aient été jugés, a souligné Dany Karcher. "La résistance est là", a lancé le maire, fustigeant "la violence, du côté des forces de l'ordre" et l'usage de gaz lacrymogènes contre les élus.
"On met des autoroutes, on détruit la planète, on nous prend tout", a dénoncé Germaine, retraitée de 89 ans, en déambulateur, présente sur la ZAD depuis 05H00 et en première ligne lors de la charge des gendarmes
De retour à Kolbsheim, la vieille dame a lancé : "Oh mon dieu, je suis tellement fatiguée, j'étais devant, ils m'ont gazée, j'ai la poitrine qui me fait mal".
Le grand contournement ouest de Strasbourg (GCO), évoqué dès les années 1970, régulièrement abandonné avant d'être relancé à la fin des années 1990, a pour but de délester l'autoroute A35 en absorbant le trafic du nord au sud de l'Alsace.
Les détracteurs du projet soulignent qu'il entraînera la consommation de nombreuses terres agricoles et la mise en danger d'espèces protégées, dont le grand hamster d'Alsace.
Plusieurs responsables écologistes, dont l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, avaient appelé fin août Nicolas Hulot, encore ministre de la Transition écologique, à s'opposer à ce "grand projet inutile" et dangereux pour l'environnement, comme il s'était "battu contre Notre-Dame-des-Landes".
Les travaux devraient commencer par des opérations de déboisement et de fouilles archéologiques.
Mais à 07H20, les cloches du villages de Kolbsheim continuaient de sonner le tocsin.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Dim 18 Nov 2018, 13:47 | |
| Val-de-Marne : des dealers abattent un mât de vidéosurveillancePar Auteur valeursactuelles.com / Samedi 17 novembre 2018 à 16:38 0 Trafic de drogue. Un mois après le sciage d’un premier mât de vidéosurveillance à Villejuif (Val-de-Marne), des trafiquants de drogue ont abattu le nouveau mât pourtant renforcé avec du béton. Trois jours après son installation, et au lendemain d’une première tentative infructueuse, les dealers d’un des plus importants points de vente de cannabis du Val-de-Marne ont scié, dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 novembre, un mât de vidéosurveillance de 12 mètres de haut, rapporte Le Parisien. Un premier mât avait déjà été abattu il y a un mois. Surmontée d’un dôme de caméras à haute définition, la seconde installation, plus haute que la précédente (12 mètres contre , devait permettre aux policiers de zoomer sur des visages situés à plus de 200 mètres, mais aussi de surveiller son propre pied, toujours selon les informations du Parisien. Pour les jeunes du quartier interrogés l’avant-veille par le journal francilien, « il n’était pas prévu qu’il reste debout longtemps ». Le mât, pourtant coulé en béton, n’a effectivement pas résisté longtemps à la meuleuse des dealers. Une réponse aux nouvelles mesures Pour le maire LR de la ville, Franck Le Bohellec, « ces tentatives de sciages à répétition montrent bien qu’on est là où ça dérange ». La veille, l’élu avait présenté aux habitants de Villejuif sa nouvelle police municipale et inaugurait les locaux du centre de supervision urbain, où toutes les images des caméras de la ville sont visionnées et enregistrées pendant 30 jours. Le sciage du mât ressemble à une réponse à ces nouvelles mesures. | |
| | | Clovis
Messages : 206 Date d'inscription : 30/09/2011
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Dim 18 Nov 2018, 19:16 | |
| Mais avant que le mat soit abattu, la video a enregistré, une intervention policière était possible avant l'achèvement de la destruction, surtout si l'on savait que cela arriverait ? Ségolène avait raison quand elle proposait l'armée, il est quand même temps d'être efficace contre ces voyous, la police semble ne pas avoir assez de moyen en adéquation avec le pouvoir des trafiquants. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! Dim 18 Nov 2018, 19:40 | |
| A moins que par crainte... les couillus n'aient pas voulu d'intervention par peur d'une émeute...
Pour ce qui concerne l'armée même ses chefs s'interrogent. | |
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| Sujet: Re: Une zone de non droit c'est ça ! | |
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| | | | Une zone de non droit c'est ça ! | |
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