avec la loi anti fakes tout va mieux !

le ministère de la vérité macronienne va vous expliquer ce que vous devez savoir...

“Une crème”, “hyper gentil”… le portrait hallucinant de Aboubakar F., délinquant multirécidiviste, par ses voisins
Par Auteur valeursactuelles.com

Jeudi 5 juillet 2018 à 12:1232

Dans le quartier du Breil-Malville, la police a le plus grand mal à faire revenir le calme.

Nantes. Après la mort d'Aboubakar F. mardi, ses voisins le présentent comme un ange, bien loin de la réalité dépeinte par la police.

Qui était vraiment Aboubakar F., l'homme tué mardi soir par un policier dans un quartier de Nantes alors qu'il tentait de fuir un contrôle ? Pour la police, la réponse est pour le moins évidente : natif de Garges-les-Gonnesses (Val d'Oise), il était déjà connu pour des faits de vol par effraction, menace de mort, vol en bande organisée et association de malfaiteurs. Au moment de son interpellation, il était d'ailleurs recherché pour vol en bande organisée et recel, et usurpait l'identité de Mamadou D. pour échapper à la surveillance des forces de l'ordre.

Dans le quartier du Breil-Malville, où Aboubakar a trouvé la mort et d'où sont parties les violences qui ont suivi, c'est un tout autre portrait qui est fait de la victime. « Le Loup » - son surnom, en raison de son caractère solitaire -, serait en fait un ange, à en croire les habitants. « Hyper gentil », « très intelligent » et « hyper respectueux », les voisins ne tarissent pas d'éloges au moment de raconter à Libération leurs souvenirs. Un suspect dans une affaire de vol en bande organisée ? Pas du tout, répond Christian : « C’était quelqu’un de non-violent, respectable […] Il n’était pas dans les conflits de quartier : il était plus dans la médiation qu’autre chose. » Tous l'assurent, Aboubakar était « une crème », et n'hésitent pas à accuser la police d'être directement responsable de sa mort : « Cela fait plus de six mois qu’il y a des fusillades dans le quartier, mais il n’y a jamais eu de mort… Là, ce sont les policiers qui viennent et ce sont eux qui nous tuent », s'énerve un habitant du quartier.

Nantes : Aboubakar F., tué par la police, était un délinquant multirécidiviste sous mandat d’arrêt
Par Auteur valeursactuelles.com

Mercredi 4 juillet 2018 à 14:12102

Fait divers. À l'origine des heurts survenus à Nantes dans la nuit de mardi 3 à mercredi 4 juillet, un contrôle de police qui a dégénéré. Un homme de 22 ans, condamné à plusieurs reprises, a été abattu après avoir percuté un policier avec son véhicule.

Sa mort a déclenché une nuit d'émeutes à Nantes, entre mardi 3 et mercredi 4 juillet. L'homme abattu par la police à Nantes, mardi soir, après avoir refusé d'obtempérer et percuté l'un des agents, s'appelle Aboubakar F., selon Le Parisien.
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Usurpation d'identité et trafic de stupéfiants
Le quotidien précise le profil de cet homme de 22 ans, natif de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) et déjà connu des services de police pour vol par effraction, menace de mort, vol en bande organisée et association de malfaiteurs. D'après le quotidien, il était également visé par un mandat d'arrêt pour vol en bande organisée et recel.

Alors qu'il avait été arrêté, mardi soir, « après des infractions commises par un véhicule », selon la Direction départementale de la Sécurité publique, sa voiture avait en outre été signalée « dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants », précise Le Parisien, qui ajoute que l'homme avait usurpé l'identité d'un certain Mamadou D.

Jeune tué à Nantes. Un mort, des émeutes et six questions

Un jeune de 22 ans est mort suite à un coup de feu tiré par un CRS. Des quartiers se sont embrasés. | Franck Dubray / Ouest France
Modifié le 04/07/2018 à 19h54 Publié le 04/07/2018 à 17h28

Il y a moins de 24 heures, un jeune de 22 ans était tué par un tir policier dans le quartier du Breil, à Nantes. Des quartiers se sont aussitôt embrasés. Le point en six questions.
Un drame dans quel contexte ?

Depuis la dernière fusillade qui a secoué le quartier du Breil, à Nantes, une cité populaire de 3 500 habitants, les rues sont saturées de CRS. Ils ont été déployés pour éviter de nouvelles vengeances : vendredi dernier, un 4x4 a déboulé dans la cité et a fait feu à l’arme lourde. Une adolescente qui n’avait rien à voir dans les rivalités de quartiers avait été blessée à la main.

Depuis, les CRS sillonnent, en nombre, les rues du Breil et de Bellevue. C’est dans ce contexte, mardi soir, qu’ils contrôlent un 4X4 noir, Nissan Juke. Le conducteur ne porte pas sa ceinture et donnerait une fausse identité. Les vérifications prennent du temps : et pour cause, le véhicule est placé sous surveillance par la police judiciaire de Nantes qui enquête sur un trafic de stupéfiants.

Que s’est-il passé ?
Les versions divergent. Les policiers expliquent que l’automobiliste a voulu se soustraire au contrôle, en reculant subitement.
Dans sa manœuvre, Abubakar F. a touché un policier au genou. Des policiers ajoutent qu’un ou deux enfants se trouvaient sur des vélos à proximité. Jugeant la situation périlleuse, un CRS a donc sorti son arme et fait feu. La balle a touché le cou du jeune homme. Il n’a pas pu être sauvé.

Des jeunes du quartier s’emportent. Ils assurent avoir vu la voiture reculer « sans danger pour la police » ou pour n’importe qui d’autre, à une allure modérée.
Mais comment expliquer alors que le mur dans lequel la voiture a fini sa course ait été autant défoncé ? « Après le coup de feu, la voiture a subitement accéléré » assure un « grand frère ».

Une enquête indépendante ?
C’est évidemment la question qui préoccupe les jeunes en colère. On sait, par expérience, que les policiers détestent voir l’Inspection générale de la police nationale débarquer dans leurs locaux. D’abord parce que cela signifie qu’ils doivent s’expliquer. Et d’autre part parce que ces fonctionnaires ont la réputation d’être intraitables, suspicieux et impitoyables. La police judiciaire est co-saisie l’enquête.

Sans délais, les policiers de l’IGPN ont commencé, dès ce mercredi matin, à interroger, les CRS qui participaient au contrôle. Ils ont aussi lancé un appel à témoins.
La préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, et le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, ont tous deux garanti que l’enquête de la justice serait menée dans une totale « indépendance  ».
Qui est la victime ?
Abubakar F. est un jeune homme originaire de la banlieue parisienne. Il a 22 ans et de la famille au Breil, où il vivait depuis plusieurs mois. Ses amis évoquent un homme apprécié et toujours « souriant » se tenant à l’écart « des embrouilles » .

Le portrait qui en est fait par les policiers est moins flatteur. Le jeune homme était recherché depuis le mois de juin 2017, sous le coup d’un mandat d’arrêt d’un juge de Créteil pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs. S’il était interpellé, il partait donc directement en prison. La voiture qu’il conduisait était, par ailleurs, sous surveillance de la police judiciaire de Nantes qui enquêtait sur un trafic de stupéfiants.

Comment s’est traduite la colère mardi soir ?
Le quartier du Breil s’est violemment et instantanément embrasé. Des cocktails molotov ont été lancés. Le centre médical a brûlé, ainsi que du mobilier urbain et plusieurs véhicules. Des barricades ont été enflammées.
Sous l’effet des réseaux sociaux, le feu s’est rapidement propagé à d’autres quartiers, comme Malakoff ou les Dervallières. C’est cette dernière cité qui a été la plus touchée. Réveil douloureux : le centre commercial est calciné, tout comme la maison de la justice et du droit, la mairie annexe ou la bibliothèque.

Dans le quartier du Port-Boyer, une dizaine de voitures ont été carbonisées.
Ce n’est pas fini. Ce mercredi 4 juillet, en plein jour, au sud de Nantes, à Rezé, des incendiaires ont mis le feu à la Barakason, une salle de spectacle très courue des jeunes du quartier sensible du Château.

La colère va-t-elle retomber ?
C’est évidemment une des grandes questions du jour qui reste sans réponse. La préfète, le maire de Nantes, ses adjoints, le président de l’Assemblée nationale… Tous appellent au calme. Mais les jeunes que nous avons pu croiser restent dans une profonde colère. Sur les réseaux sociaux, des appels à la poursuite des hostilités sont déjà lancés. Les policiers ont demandé et obtenu des renforts pour tenter de contenir la violence qui menace d’éclater encore.

Pas grave on fera la fiesta à l'Elysée avec les jeunes des clubs où étaient enfants les internationaux et la piscine des vacances présidentielles est en voie d'achèvement.

Le gouvernement est silencieux, on n'entend pas les ministres concernés...

Même le ministère de la vérité anti fakes est en week end !