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| En pleine chienlit générale, Macron joue au basket et sort en boîte | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: En pleine chienlit générale, Macron joue au basket et sort en boîte Sam 07 Juil 2018, 05:52 | |
| En pleine chienlit générale, Macron joue au basket et sort en boîte 6 juillet 2018 Claire Beauchamp
Le président de la République Emmanuel Macron baisse dans les sondages et son camp s’en étonne tant il ferait pour tout le monde partout, sauf pour les Français.
Nantes est à feu et à sang, des policiers sont agressés devant leur petite fille à Othis, Redoine Faid est toujours en cavale après son énième évasion. L’insécurité va donc croissante alors que la France, contrairement à ses homologues européens qui s’activent, reste grande ouverte à qui souhaite s’y installer.
A la vision des images apocalyptiques des « émeutes » de Nantes – on pourrait presque parler de terrorisme vue l’ampleur – les Français de toutes tendances politiques s’inquiètent sincèrement. « L’Etat peut-il encore nous protéger si même les policiers ne sont pas à l’abri de guet-apens chez eux ? »
Voilà une question qui taraude tout le monde ou presque quelques jours après avoir appris de source officielle qu’en pleine « guerre » contre le terrorisme islamiste, environ 100.000 à 400.000 clandestins vivent en Seine-Saint-Denis, des individus qui résident donc illégalement en France et dont l’Etat ne sait manifestement rien à part qu’on peut grosso modo les compter à quelques centaines de milliers près. En même temps, Emmanuel Macron est totalement absent, répétant des anciens discours de Barack Obama en Afrique, jouant au basket et sortant en boîte. Rassurez-vous, aujourd’hui il y a foot à l’Elysée, la sécurité des Français, Nantes et les pauvres attendront !
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rien à ajouter... Demain c'est piscine !
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: En pleine chienlit générale, Macron joue au basket et sort en boîte Jeu 12 Juil 2018, 20:45 | |
| Faïd, Nantes, immigration : et le réel rattrapa Emmanuel Macron
Devant le Congrès, lundi 9 juillet, Emmanuel Macron détaillait techniquement sa politique économique. Sur le réglaien, rien de concret.
Jupiter. Alors que Nantes s’embrase, Redoine Faïd est en cavale et des migrants du Lifeline sont arrivés en France. Macron peine à dissimuler l’inexistence de sa politique régalienne.
En ce début du mois de juin, son statut de fidèle de la première heure ne semble plus peser très lourd. Gérard Collomb le sait. Depuis plusieurs semaines, la rumeur circule : Matignon penserait à nommer Frédéric Péchenard comme ministre délégué à la Sécurité. Pour gérer les dossiers. Faire le job. L’ancien directeur de la Police nationale est même discrètement reçu par le Premier ministre, qui écarte finalement l’option. Trop risqué avant les élections européennes. Court sursis…
Les casseroles s'accumulent Nantes s’embrase. Pendant plusieurs nuits, des “jeunes” des quartiers limitrophes de la ville saccagent bibliothèques, voitures, centre médical… Des représailles après la mort d’un délinquant multirécidiviste tué par une balle policière. L’enquête est ouverte, mais les banlieues n’attendent pas ses conclusions. Collomb, comme tant d’autres avant lui, se contente de « condamner fermement ».
Quelques jours plus tard, il se félicite d’apprendre la suppression par le Conseil constitutionnel du délit d’aide à la circulation et au séjour de toute personne clandestine, à la demande du militant promigrants Cédric Herrou. En quelques jours, l’autorité du ministre de l’Intérieur a disparu entre un flot de paroles creuses et une décision judiciaire indépendante de sa volonté.
Au-dessus de la mêlée, Emmanuel Macron n’est pas inquiet. Après tout, le moment venu, le ministre fusible cédera sa place.
Lui peut dormir tranquille, alors même que ce sont ses propres manquements que sanctionne la énième séquence désastreuse de son ami lyonnais. Depuis début janvier, une série de crises est venue éclairer l’inanité de la politique régalienne du chef de l’État. De la grève massive du personnel pénitentiaire à la libération de nombreux djihadistes dans les prochains mois, en passant par l’évasion de Redoine Faïd début juillet… et Nantes. Partout, l’État manque à ses prérogatives régaliennes.
Des forces de l'ordre qui se sentent abandonnées « On perd les batailles les unes après les autres parce que personne ne décide de les mener », se désespère un jeune policier.
Dans un tout récent rapport, le Sénat concluait sur un secret de polichinelle : « Le malaise est extrêmement profond » dans la police. Équipements vétustes, 22 millions d’heures supplémentaires non payées, un suicide par semaine… « Notre métier n’a plus aucun sens, parce que les décideurs n’ont pas de stratégie », résume l’un d’eux. Un CRS renchérit : « Nous sommes employés tous azimuts, sans aucune logique dans notre mission. On ne comprend pas ce que l’on fait. » Le point commun de tous ces problèmes ? L’absence de vision politique au sommet de l’État.
Mort d'Aboubakar à Nantes : la police, toujours présumée coupable Livrés à eux-mêmes sur le terrain, et abandonnés par leurs supérieurs. À Nantes, l’agent incriminé a, comme toujours, bénéficié de la présomption de culpabilité, sans aucun mot de l’exécutif. « J’aurais aimé entendre le ministre de l’Intérieur rappeler que le contexte est compliqué dans ce genre de quartier, et que les policiers français ont son soutien en attendant les résultats de l’enquête », résume Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa Police. Dans les rangs, la rage est encore plus vive : « On fait du cosmétique, mais quand tu abandonnes, le camp d’en face s’enhardit. Et plus ces jeunes s’excitent violemment, plus les politiques reculent par peur de l’affrontement. »
Pour compenser ce déficit de décisions politiques, l’exécutif n’hésite pas à proposer des batteries d’expérimentations plus ou moins saugrenues. « On a l’impression de servir de petits rats de laboratoire, s’agace Capon. Le ministre vient, il lance une idée et on sert de cobayes, sans jamais avoir aucun retour. » Ainsi de la police de sécurité du quotidien (PSQ) : « Le ministère donne des directives globales à l’échelle du pays, que nous devons appliquer dans des zones qui n’ont rien en commun. Ils ne comprennent vraiment rien », explique un policier. Le procès en déconnexion est quotidien.
Gérard Collomb se contente de vivoter, et en cela le ministre de la Justice lui ressemble. Nicole Belloubet, porte-drapeau de la “société civile” dans un gouvernement de prétendus experts, n’en finit pas de désespérer ceux qui travaillent sur le terrain.
Redoine Faïd lui a donné, très récemment, une occasion de s’illustrer. Condamné à dix-huit ans de prison pour l’attaque d’un fourgon blindé en 2011, classé parmi les détenus particulièrement signalés (DPS), le braqueur récidiviste s’est évadé en dix minutes, par hélicoptère, de la prison ultramoderne de Réau, alors que le personnel de l’établissement pénitentiaire avait alerté sur ce risque quelques jours auparavant.
Belloubet refuse de voir l’évidence : « Il me semble que l’ensemble des conditions étaient réunies pour que la sécurité soit assurée dans les meilleures conditions possible. » Ouf ! Elle a quand même eu une idée, qui ne rassure personne : installer des téléphones fixes dans les cellules. « Il faut quand même ne rien comprendre ! s’énerve Yoan Karar, secrétaire général adjoint du syndicat national pénitentiaire FO. Les détenus ont déjà des téléphones fixes en prison. Pour préparer leurs coups, ils ont besoin de téléphones qui ne sont pas sur écoute ! Ce plan, c’est juste une perte d’argent. »
Macron aux abonnés absents Dans le bureau du directeur d’un grand établissement pénitentiaire français, on se désole aussi de l’absence de réflexion du pouvoir concernant les prisons : « La France n’a aucune politique sécuritaire globale. Le gouvernement passe son temps à annoncer qu’il va serrer les vis mais ne va jamais au bout de la logique. »
Une réforme de la justice est prévue ? Pas de quoi rassurer les gardiens de prison. « Du Taubira, encore et encore. Des nouveaux droits pour les détenus, une vision angélique de leur réinsertion, rien contre les prisonniers dangereux et aucune prise en compte de nos remarques. » À travers leur ministre, ces surveillants ont dans le viseur Emmanuel Macron, qui annonçait pendant la campagne la création de 15 000 places de prison. « Ils annoncent 7 000 aujourd’hui, et encore, sans préciser dans quel type d’établissement, pour quel type de détenus », attaque encore Yoan Karar.
Si Macron déserte les terrains de la sécurité et de la justice, il n’est pas plus présent quand il s’agit de l’immigration. Dans les couloirs d’un ministère, un haut fonctionnaire constate, lui aussi, la dramatique disparition de l’ambition politique sur ce dossier épineux.
Le texte de la loi asile et immigration ? « Il est vide » Les hurlements qui ont accompagné la dernière loi asile et immigration feraient presque sourire ce conseiller ministériel : « Le texte est vide. » En cause, l’allongement de la période de rétention administrative de quarante-cinq à quatre-vingt-dix jours : « Sur le terrain, on sait que ce sera absolument inutile : le juge des libertés libère en moyenne au bout de dix jours ! » Non seulement cette loi est inutile mais, mieux encore, elle est inquiétante. Aux flux déjà ingérables, elle ajoute l’élargissement du regroupement familial aux frères et soeurs des mineurs réfugiés. Là encore, l’absence de vigilance stratégique est pointée du doigt : « Le gouvernement refuse de voir la réalité en face. Il y aura 4 milliards d’Africains à la fin du siècle et personne ne veut y penser. » Pourquoi un tel aveuglement ? Le même conseiller poursuit : « Macron est coincé entre sa volonté de garder une image gauchisante d’ouverture pour plaire aux bobos qui restent sa base électorale, tout en laissant croire à la grande masse de l’opinion qu’il incarne la fermeté qu’elle réclame. » Les récentes séquences de l’Aquarius et du Lifeline résument le propos. Ces navires emplis de clandestins ont été bloqués aux portes de l’Italie par le nouveau ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Macron, lui, a fait du “en même temps”. « Le gouvernement voulait éviter l’image du bateau accostant en France, mais ils l’ont laissé aborder en Espagne et accueilleront ses passagers… » On ne peut pas non plus dire que le président français a créé la surprise. Ne lançait-il pas, la veille de l’élection présidentielle, à propos de l’attentat sur les Champs-Élysées : « Je ne vais pas inventer un programme de lutte contre le terrorisme dans la nuit » ? Devant le Congrès, ce lundi, dissertant (très) longuement sur son projet économique tout en survolant rapidement les sujets régaliens, il a rappelé l’essentiel : chez lui, l’économie a remplacé le politique. Pas un mot sur les prisons, encore moins sur les émeutes de Nantes. Et quand il a abordé la question migratoire, c’était pour placer le débat sur le terrain de la morale. Le président est rattrapé par ce réel qui inquiète partout sur le vieux continent. Et qu’il le veuille ou non, élection après élection, les Européens ont tendance à plébisciter ceux qui réinvestissent le domaine régalien.
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