La France de Macron.

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Le « progressisme » En Marche est-il un nouveau totalitarisme ?
22 août 2018 Claire Beauchamp 2 Commentaires

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La France est une démocratie, du moins en apparence. Car pour qui observe la vie politique, l’état de santé de notre vie républicaine est dramatique. Pire, notre liberté politique, notre sacro-sainte liberté d’expression, notre vitale liberté de conscience, elles sont toutes à l’orée du pronostic vital engagé.
L’écrasante majorité des médias qui s’ils étaient de véritables entreprises privées non subventionnées auraient depuis longtemps disparu ne relaie qu’une seule pensée, celle de l’obligatoire, insondable, dégoulinant « progressisme ». Celui-là même qui n’a que les mots « démocratie » et « République » à la bouche et s’en révèle le plus zélé bourreau.

Vous n’êtes pas « En Marche » ? Comment, vous êtes de droite et conservateur ? Quoi, vous ne voulez pas accueillir le monde entier à vos dépens ? Alors vous êtes de ces gens qui « ne sont rien », de ces horribles hordes fascistes qui ne se soumettent pas à la destruction méthodique de vos valeurs, de votre mode de vie voire de vos vies elles-mêmes au Bataclan, sur la promenade des Anglais ou au Super U de Trèbes.

Insupportables de bons sentiments mais exportant bien loin d’eux la désolation qui frappe désormais partout, les « progressistes » constituent le terreau d’un totalitarisme soft qui derrière les belles photos people casse le peuple et le livre désarmé à une radicalité d’outre-continent.
Dans un contexte aussi difficile, quelques odieux populistes comme les décrit la minorité progressiste osent contester la vision du monde uniforme imposée à tout le monde, sans exception au risque d’être banni et comblé d’anathèmes.

Débattre de l’action du président de la République Emmanuel Macron ? Inacceptable et probablement bientôt interdit. Contester les résultats de la majorité présidentielle En Marche ? Inacceptable et probablement bientôt interdit. Penser par soi-même et constater le réel tel qu’il est ? Inacceptable et probablement bientôt interdit.

Si Hannah Arendt observait les quelques caciques du « progressisme », si peu nombreux sont-ils qu’ils agissent sous plusieurs « identités », elle pourrait rééditer son œuvre majeure et y ajouter qu’être En Marche ou crève est le sort terrifiant qu’ont choisi les Français. Quelle folie, la République se meurt et sa démocratie avec.

Marcher au pas est une manière de marcher dans laquelle la régularité et la cadence des pas sont essentielles. Cet article va vous expliquer les principes de la marche au pas et vous apprendre à le faire correctement.

https://fr.wikihow.com/marcher-au-pas

Etats-Unis, France, Italie: justice pour les élites!
Quand les peuples se trompent, la justice leur tape sur les doigts

parRégis de Castelnau - 31 août 2018


Aux Etats-Unis, en France ou en Italie, des offensives judiciaires s’attachent à remettre en cause les choix souverains des peuples. La nouvelle démocratie se fera sans lui ou ne se fera pas.
Plusieurs événements très inquiétants se sont produits aux États-Unis, en Italie, et en France cet été. Sous des prétextes parfois grossiers, l’on a vu la justice pénale de chacun de ces trois pays tenter soit de mettre en cause le choix démocratique des peuples, soit de peser sur les processus mêmes de ces choix. Cette forme d’instrumentalisation de la justice est relativement nouvelle. Mais elle s’inscrit dans un processus déjà ancien.

La trahison des peuples
Rappelons que la démocratie représentative, système délicat et fragile, n’est pas sans défauts mais qu’elle a un mérite : celui de donner à l’expression majoritaire d’un peuple une légitimité permettant de gouverner. Si l’on est majoritaire à l’élection, on est légitime à tenir la barre pour une durée limitée. Et même ceux qui n’ont pas voté pour les vainqueurs devront leur obéir. Les deux conditions impératives de cette légitimité qui assurera la paix civile sont d’abord l’assurance qu’au terme du mandat une nouvelle majorité pourra défaire ce qu’a fait la précédente et ensuite que le résultat de l’élection soit le fruit d’une procédure honnête et sincère. Le problème pour les grands intérêts, les adeptes du « There is no alternative » (TINA) cher à Margaret Thatcher, les participants au sommet de Davos, les oints du seigneur comme les appelle Charles Gave, c’est que la possibilité de l’alternance démocratique devient un risque insupportable.

Alors ils rêvent d’un système que certains de ses théoriciens ont appelé « la démocratie sans le démos », c’est-à-dire sans le peuple, et qui consiste à mettre hors de portée de la délibération démocratique collective l’essentiel de ce qui en relevait auparavant. On ne dressera pas ici la liste de tout ce qui a pu être mis en œuvre pour assurer la pérennité d’un système de domination. Contentons-nous de quelques exemples grands ou petits. À tout seigneur tout honneur, l’Union européenne (UE) qui est un dispositif supranational tout à fait intéressant.

La justice des divins
Sur les plans économique, monétaire et juridique, tout ce qui relevait auparavant de la souveraineté des États-nations territoriaux qui la composent a été ossifié dans des traités à valeur constitutionnelle quasi immuables. L’UE a été construite délibérément avec cet objectif. Et quand un peuple s’avise de manifester un désaccord, on passe outre. Ce qui permet à Jean-Claude Juncker de dire tranquillement : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

En France, avec l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, la volonté de porter atteinte aux libertés publiques s’est exprimée sans fard. Grands médias aux ordres, loi « fake news », révision constitutionnelle dangereuse, instrumentalisation de la justice – et dans ce dernier domaine, avec l’exécution judiciaire de François Fillon, nous avions pris de l’avance. Emmanuel Todd s’étonnait qu’avec l’élection d’Emmanuel Macron, la France ait emprunté une voie électorale inverse à celle du Brexit au Royaume-Uni, de l’élection de Trump aux Etats-Unis et de la coalition populiste en Italie. Il n’y a pas à être surpris, c’est l’intervention de la justice pénale qui a permis cette arrivée au pouvoir.

Nous avons les moyens de vous le faire payer…
On peut ne pas aimer du tout Donald Trump, mais en dehors de ceux qui souscrivent aux calembredaines de l’intervention russe, personne d’honnête ne peut contester son élection. Toutes les études d’opinion démontrent que son électorat lui reste fidèle et s’est probablement même étendu. Cela n’empêche pas le bloc néoconservateur qui avait misé sur Hillary Clinton de poursuivre un combat judiciaire assez ahurissant. Le système est très simple, il consiste à harceler les amis et les collaborateurs du président américain, à parvenir à dénicher des indices d’une infraction éventuelle aussi bénigne soit-elle. Puis on menace et fait chanter la personne mise en cause en lui proposant un marché très simple : « On vous assure l’immunité mais vous mettez en cause votre ancien ami, ancien patron, ancien client ». Craignant la lourdeur et le caractère ruineux d’un procès assorti d’une possible condamnation, certains préfèrent la tranquillité et choisissent le « je ne sais rien mais je dirai tout ». Les faucons néocons qui détestent Trump pensent tenir leur revanche. Pas sûr que cet acharnement garantisse la paix civile.

Et voilà que l’Italie s’y met aussi. Le suffrage universel a porté au pouvoir une coalition élue sur un programme clair, prévoyant un fort volet social, et un refus de poursuivre la dérive initiée par Angela Merkel soucieuse de plaire au patronat allemand en important de la main-d’œuvre à bas coût. Ladite dérive fait que l’Italie se retrouve en première ligne des trafics de migrants où les mafias locales en liaison avec les africaines s’en donnent à cœur joie. Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur applique le programme adopté par la majorité des électeurs italiens, et massivement soutenu par l’opinion transalpine. Ce faisant, il heurte les grands intérêts et les belles âmes qui, consciemment ou non, prêtent la main à la nouvelle traite. Considérant que les soi-disant ONG sont parties prenantes du trafic, il leur refuse l’accostage dans les ports italiens et, s’ils rentrent quand même, le débarquement des nouveaux esclaves. Que n’a-t-il fait ! Il s’est trouvé un procureur pour lancer une enquête pour « séquestration », qualification du dernier ridicule lorsque l’on sait ce qu’elle désigne normalement en Italie. Rappelons que, contrairement à ce qu’il s’est passé en Allemagne, il n’y a eu aucune violence contre les migrants en Italie. Ce n’est pas seulement une provocation, cela caractérise bien cette instrumentalisation de la justice pénale pour empêcher la mise en œuvre de ce qui a été décidé par une élection régulière.

La France, laboratoire du monde
Et ce n’est pas tout. En France, une décision stupéfiante de magistrat instructeur du pôle financier prive le Rassemblement national (RN, ex-FN) des ressources qui lui sont dues en application de la loi. La Cour de cassation italienne fait mieux, puisqu’elle a lancé une procédure pour saisir tous les actifs du parti de Salvini à hauteur de 49 millions d’euros. Soi-disant pour garantir une condamnation non encore prononcée contre un de ses prédécesseurs à la tête de l’organisation pour des faits remontant à plus de 10 ans. Comprenons-nous bien, non seulement je n’ai aucune sympathie – au contraire – pour la Ligue du Nord et ses dirigeants – et je ne revendique pour eux aucune impunité – mais l’étude un peu détaillée des questions juridiques en cause démontre l’inanité de ces procédures judiciaires. Ces dévoiements n’ont qu’un but : bafouer une volonté populaire librement exprimée.

Exactement comme en France, mais avec moins d’originalité. En France, la justice pénale est carrément intervenue en amont de l’élection. L’opération judiciaire menée contre François Fillon a faussé la présidentielle et permis l’accession d’Emmanuel Macron à la présidence. Poursuivant sur sa lancée avec une forme d’acharnement contre le RN et son dernier épisode, celui de la privation de ses ressources. C’est une réalité qu’il faut rabâcher et ce d’autant plus que l’autre face de cette pièce est la protection dont bénéficient les amis du pouvoir. Pèsent sur François Bayrou et son Modem des soupçons de même nature et aussi lourds que ce qui concernent le RN. Ces gens-là dorment sur leurs deux oreilles, leur seule obligation étant de se réveiller de temps en temps pour apporter leur soutien à Emmanuel Macron. Il y a plein d’autres exemples, dont la liste, de Richard Ferrand à Françoise Nyssen en passant par Muriel Pénicaud, serait fastidieuse. On ne saurait trop conseiller aux opposants d’être très prudents. Il est fort probable que leur tour viendrait si jamais ils devenaient vraiment gênants pour le pouvoir en place.

Les fins d’un monde
Un jeune politologue américain, Yascha Mounk, vient de publier un ouvrage écrit juste après l’élection de Donald Trump. Dans Le peuple contre la démocratie, il analyse la montée des populismes comme symptôme de la crise de nos démocraties représentatives libérales. Dans un singulier renversement de perspective, il fait porter la responsabilité de cette crise aux peuples qui refusent le système que les élites occidentales tentent de leur imposer depuis de nombreuses années. Il dénonce la « dérive juridique et technocratique de l’exercice des pouvoirs » sans reconnaître qu’il s’agit d’un projet. Si la politique s’oppose de plus en plus aux opinions de la majorité, c’est parce que la majorité manifesterait sa mauvaise humeur en se laissant aller à ses mauvais penchants, à base de populisme, de chauvinisme et de lèpre.

Pour la remettre dans le droit chemin, la fin justifie les moyens. Avec les atteintes aux libertés et l’instrumentalisation de la justice pénale si nécessaire. Tant pis pour la démocratie !

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Il semble tout de même que l'imposture générale devienne à la fois si répétitive et si peu discrète qu'elle n'échappe plus à grand monde avec les conséquences prévisibles qui à terme en découleront.

Départ de Nicolas Hulot : quand le macronisme se fracasse sur le réel
Par Auteur Les Arvernes / Vendredi 31 août 2018 à 18:07 8


Tribune. “L’incompatibilité des convictions de Nicolas Hulot avec les exigences de rénovation du parc nucléaire, l’incompétence et la personnalité instable du conseiller Benalla sont des réalités qui ont explosé à la figure du président pendant l’été car il a voulu les ignorer”, affirment Les Arvernes, groupe de hauts fonctionnaires, d'économistes, de professeurs d'université et de chefs d'entreprise.

La démission spectaculaire et en direct de Nicolas Hulot de son poste de ministre d'Etat le 28 août n’a surpris personne et pouvait passer pour un non-événement. Sans aucune expérience de l’exercice du pouvoir, cet homme fragile et tourmenté, militant dans l’âme, s’est vite retrouvé broyé par la machine du pouvoir et s’est vite résolu à prendre une retraite bien méritée.

Disons-le tout net : la présence à un tel niveau gouvernemental d’un animateur de télévision était un signe de plus de la décadence de notre Ve République (d’autres étant la présence massive des lobbyistes et des attachés parlementaires dans les cabinets ministériels). Qui pouvait croire qu’un tel profil pouvait peser sur des enjeux aussi massifs pour le pays que l’avenir du mix énergétique ou la transformation du modèle agricole ? La véritable anomalie n’a pas été son départ – heureux – mais bien sa nomination.

Mais cette démission a une portée plus grande. Le vrai responsable de cet échec a été, dès le départ, Emmanuel Macron qui, avec le même cynisme que ses prédécesseurs, a instrumentalisé la popularité hors sol d’une figure médiatique à son propre avantage. Avec Nicolas Hulot, Emmanuel Macron dévoile son vrai visage, celui d’un politicien de l’ancien monde, cynique et manipulateur.

La nomination de Nicolas Hulot n’avait d’autre objectif qu’elle-même dans la tête du Président. Sans stratégie d’ensemble sur l’environnement comme sur le reste, Emmanuel Macron a condamné Nicolas Hulot au supplice d’assister sans pouvoir agir aux godilles incessantes de l’Elysée. Il a vite fini par comprendre. De cet échec, il ne reste que des ruines et du ressentiment. Mais on ne construit rien sur les jeux d’apparence et les non-dits.

L’ampleur des réactions qu’elle a suscitées et le malaise tangible créé dans la majorité sont en outre le signe que le sens à donner à cette démission va plus loin que la manipulation sans génie de la marionnette Nicolas Hulot. Dans un monde politique en pleine dégénérescence, habité par l’implacable logique du théâtre médiatique permanent, c’est un coup terrible asséné au président de la République qui marque le début du détricotage de sa plateforme majoritaire.

Le choc créé par cette démission, assez pathétique par ailleurs, déchire de manière définitive le voile qui couvrait depuis quinze mois la supercherie macronienne. Emmanuel Macron n’a pas de fond, pas seulement en matière d’écologie. La promesse d’un nouveau monde politique était vide. L’équilibriste du « en même-temps » était juste la meilleure manière de se casser rapidement la figure au premier choc crée par cet élément dérangeant que les naïfs de LREM n’avaient pas voulu voir : le réel.

L’incompatibilité des convictions de Nicolas Hulot avec les exigences de rénovation du parc nucléaire, l’incompétence et la personnalité instable du conseiller Benalla sont des réalités qui ont explosé à la figure du président pendant l’été car il a voulu les ignorer. Elles cachent d’autre atterrissages violents que l’opinion perçoit moins mais ressent : l’absence d’amélioration de la compétitivité de nos entreprises, l’absence d’amélioration structurelle des finances publiques, l’opposition viscérale des pays nordiques aux projets européens du Président. C’est cela la réalité française en cette rentrée, que le verbe macronien a tenté de cacher.

Pour nous, ce crash du macronisme n’a rien d’une surprise. Nous n’avons eu cesse, dès le début de 2017, de mettre en garde contre l’emballement en faveur d’un Emmanuel Macron sans substance, sans projet, armé de sa seule image. Seule la rapidité du retour au réel et du retournement (hostile) des médias peut nous surprendre. La colère de l’opinion ne s’explique pas par le seul ralentissement économique. Elle vient d’abord des énormes erreurs de parole commises par Emmanuel Macron et sa garde rapprochée et dans leur pratique politique. La panique de l’exécutif devient tangible devant cette dissipation totale des illusions de 2017.

Qu’attendre de l’avenir dans ces circonstances ? Un effondrement « à la Hollande » est possible pour le régime, mêlant indifférence méprisante des Français et multiplication des erreurs politiques. La baisse dans les sondages en donne un avant-gout. Le personnel politique macroniste est sans expérience, peuplé de personnalités fades, aux petites ambitions sans aucune vision des réalités du pays. Issus des élites mondialisées déconnectées du réel, prisonniers des dogmes appris dans les écoles du système pour espérer faire carrière, les élus macronistes ne sont pas armés pour protéger leur chef. Emmanuel Macron est bien seul face aux vents mauvais qui se lèvent ...

Le grand patronat et la bourgeoisie d’argent restent aujourd’hui les seuls points d’appui du macronisme, incarnés au gouvernement par les transfuges issus des Républicains et en premier lieu Bruno Le Maire. Mais pour combien de temps ? Dans le jeu de massacre qui s’ouvre, combien de temps les ralliés du juppéisme tiendront-ils au gouvernement ? Pour le moment, ils peuvent encore croire influencer largement le cap économique du président, mais demain ? Quand la dette franchira 100% du PIB (dès 2019 sans doute), quand sur les questions de société et sur l’Islam et l’immigration Emmanuel Macron prendra des initiatives « de gauche » ? Ils perdront soit leur âme, soit leur maroquin. Ils n’ont déjà plus aucun avenir politique.

Le plus cruel pour Emmanuel Macron dans la démission de Nicolas Hulot est donc peut être là : le début, comme au temps de hollande, du détricotage de sa majorité. Pour Hollande aussi cela avait commencé au bout d’un an (renvoi de Montebourg). On sait comment cela avait fini.

Curieusement, pendant que Macron et ses acolytes plument les retraités (ces "nantis" qui ont eu le tort de bosser) , personne n'évoque plus "l'exemple allemand" !

Il faut envoyer nos hommes politiques faire des stages de gestion et d'économie en Allemagne.

DNA = Dernières Nouvelles d'Alsace

Je dirais même plus :
Retraite en France à 62 ou 60 ans pour moins de 42 ans de cotisation = pensions en baisse
Retraite en Allemagne à 65 ou 63 ans pour 45 ans de cotisation : pensions en hausse

Citation :

Allemagne: l'âge de départ à la retraite va baisser

les Allemands pourront partir à taux plein à partir de 63 ans, contre 65 ans (en 2014).
Seuls certains salariés pourront profiter d'un départ à 63 ans. Il faudra avoir cotisé 45 ans. Et progressivement, le seuil de 63 ans sera relevé afin d'arriver à 65 ans d'ici 2029.

En France, l'âge légal pour le départ à la retraite est fixé à 62 ans. La durée de cotisation est actuellement de 41 ans et trois trimestres, et sera progressivement portée à 43 ans d'ici 2035.
François Hollande a fait voter un décret rétablissant le départ légal à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans. Les personnes touchées doivent toutefois justifier de la totalité de la durée de cotisation requise, soit 41 ans ou 41,5 ans en fonction de leur année de naissance.

https://www.huffingtonpost.fr/2014/01/29/allemagne-retraite_n_4685302.html

Chers retraites, pourquoi avez vous voter pour des déficits publics depuis 40 ans?
Pourquoi avez vous laisse une dette abyssale à vos enfants?
Pourquoi les retraites sont mieux rémunérés que les actifs?

thierry a écrit:

Pourquoi les retraites sont mieux rémunérés que les actifs?

En fait les retraites ne sont pas plus élevées que les salaires ; c'est en tenant compte des revenus du patrimoine que les revenus des retraités sont plus élevés (en moyenne) que ceux des actifs.
Que le patrimoine soit plus élevé à 60 ans (après 30 ans d'épargne) qu'à 20 ou 30 ans, ça n'est pas surprenant.

J'ai des doutes dur votre affirmation mais quoiqu'il en soit ceux dont les actifs qui payent les retraites. Et aujourd'hui les actifs payent aussi le déficit laissé par les générations précédentes, la perte de compétitivité du système économique (via le chômage) et ils en ont un peu assez.

thierry a écrit:

Chers retraites, pourquoi avez vous voter pour des déficits publics depuis 40 ans?
Pourquoi avez vous laisse une dette abyssale à vos enfants?
Pourquoi les retraites sont mieux rémunérés que les actifs?

+1

Les retraités qui bossaient à une autre cadence sont ceux qui à ont payé les études à savoir des tronches molles qui maintenant les insultent.

Dans la foulée on pourrait distinguer ceux qui n'ont pas voté pour les politicards qui nous ont mis dans la panade sans oublier les imposteurs qui se sont fait élire avec un programme et qui une fois aux manettes ont planté la guitoune.

Dans cette catégorie je vois une tête de gondole de première qualité en la personne de macron.

Pour ce qui concerne le chomage je suis un peu surpris que d'une part on nous annonce 5 000 000 de personnes au chomage et des centaines de milliers d'emplois non pourvus pour lesquels à réclame une immigration urgente.

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Les restaurateurs militent pour embaucher des migrants sans-papiers
Lundi 6 août 2018 à 08:0698

Image d'illustration. Photo A. GELEBART/20 MINUTES/SIPA
Emploi. Les restaurateurs et hôteliers pressent le gouvernement pour qu'il facilite l’obtention d’autorisations de travail pour les clandestins.
Pénurie de main-d'oeuvre. C'est le leitmotiv des professionnels du secteur de l’hôtellerie-restauration qui militent auprès du gouvernement pour faciliter les embauches d'étrangers sans-papiers révèle Le Parisien. La proposition, lancée par la profession à l’occasion du Conseil interministériel du tourisme, le 19 juillet dernier, est actuellement à l'étude. « Les restaurateurs et les hôteliers sont dans les starting-blocks. On attend maintenant du gouvernement qu’il donne des papiers à ces personnes. La formation, le boulot, on est là pour les fournir », explique au Parisien Didier Chenet, le président du Groupement national des indépendants (GNI) hôtellerie-restauration.
Un plan emploi à l'automne ?
Il y aurait 130 000 emplois à pourvoir dans le secteur. Les horaires difficiles, les salaires aléatoires et une mauvaise image expliquent cette tendance. Les professionnels du secteur travaillent actuellement avec le gouvernement pour faciliter la régularisation des migrants qui souhaiteraient travailler avec eux. Selon Le Parisien, un plan emploi devrait être présenté à l'automne pour « accompagner les professionnels de la restauration ou de l’hôtellerie dans leurs démarches pour faciliter l’embauche de ces personnes ».

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Plus de migrants dans la restauration ? Un élu LREM en remet une couche
Par
Auteur
valeursactuelles.com

/ Mardi 7 août 2018 à 21:4327
Image d'illustration. Photo Charles Krupa/AP/SIPA
Politique. Quelques jours après un appel de professionnels de l’hôtellerie-restauration pour faciliter l'embauche des étrangers sans-papiers, un député de la République en Marche milite pour davantage de migrants dans le secteur.
Aurélien Taché veut sans doute battre le fer tant qu'il est chaud. Lundi 6 août, Valeurs actuelles relayait l'appel de professionnels de l’hôtellerie-restauration en faveur de l'embauche d'étrangers sans-papiers. Ce mardi, le député LREM Aurélien Taché abonde en ce sens, dans les colonnes de franceinfo.
« Nous avons besoin de personnel »
Auteur d'un rapport sur l'intégration des immigrés en France, l'élu estime que « dans beaucoup de secteurs, et l'hôtellerie-restauration est un excellent exemple, le bâtiment également ou dans des secteurs plus qualifiés comme le numérique, nous avons besoin de personnel que nous n'avons pas en France. »
« J'ai proposé un amendement à la loi asile et immigration pour qu'on puisse faire travailler les demandeurs d'asile plus rapidement. Aujourd'hui, un demandeur d'asile ne peut pas occuper un emploi avant neuf mois. Passé ce délai, il ne peut que demander l'autorisation de travailler. Parfois il s'écoule des semaines voire des mois avant qu'on lui accorde ce droit. Avec la proposition que j'ai faite, au bout de six mois les demandeurs d'asile pourront faire la demande. Si au bout de quelques semaines ils n'ont pas de réponse, l'autorisation sera implicite. Cet amendement a été voté et la résolution va pouvoir s'appliquer dès le mois d'août », affirme encore le parlementaire.

tonton christobal a écrit:

Les retraités qui bossaient à une autre cadence sont ceux qui à ont payé les études à savoir des tronches molles qui maintenant les insultent.

Dans la foulée on pourrait distinguer ceux qui n'ont pas voté pour les politicards qui nous ont mis dans la panade sans oublier les imposteurs qui se sont fait élire avec un programme et qui une fois aux manettes ont planté la guitoune.

Dans cette catégorie je vois une tête de gondole de première qualité en la personne de macron.

Vous voilez pas la face, ces premiers amours étant la finance il a bien analysé qui tenait une bonne partie de l'economie Française. Le patrimoine par exemple, parlons en!
Il faut bien liberer de la richesse, decontracter le portefeuille et il a choisi les 16 Millions de retraités. Vous me direz sans doute, il est plus facile de toucher au 16 mio de retraités qu'au 5 Mio de fonctionnaires bien plus actifs lorsqu'il s'agit de se défendre

Dire que vous avez travaillé toute votre vie pour toucher votre retraite n'est plus un argument recevable lorsque les actifs ne savent pas s'ils la toucheront un jour ...

Essai de synthèse : pour une personne d'espérance de vie 82 ans, en moyenne
. 18 à 23 ans enfant puis lycéen / étudiant, subventionné par la solidarité nationale et la famille
. 40 à 42 ans salarié(e), donc cotise plus que reçoit
. 20 ans retraité, subventionné plus que contribuable

Il faudrait bien sûr ajouter les montants, variables, mais sur les durées c'est plutôt équilibré.

Concernant la retraite par répartition en France (les actifs paient pour les retraités) l'alternative ce sont les fonds de pension ; et là, les actifs paient aussi pour les retraités !
En France, hormis quelques milliardaires, la majorité du capital des grandes entreprises est détenue par des actionnaires étrangers dont fonds de pension. Et l'exigence de rentabilité croissante, et de dividendes croissants (jusqu'à 100 % des profits) c'est justement pour contenter les actionnaires et tous les retraités étrangers en nombre croissant parmi eux.
C'est au partage de la valeur ajoutée qu'il faut s'intéresser, dans son ensemble, pas juste actifs vs retraités : entre actifs, entre dirigeants et salariés notamment, actionnaires et salariés aussi. Avec une multitude de cas particuliers selon l'entreprise.

On a eu la génération des trentes glorieuses qui a connu le plein emploi, la croissance, un système social payé à credit (par le déficit de l'état et des systèmes sociaux) et de bonnes retraites. Et on a les générations suivantes qui subissent le chômage, les emplois précaires, qui payeront les dettes de l'état et qui n'auront pas de retraite. Mais ils payent actuellement les retraites des baby bommeurs.

Alors, comment dire, faudrait pas trop la ramener

Smile a écrit:

Vous voilez pas la face, ces premiers amours étant la finance il a bien analysé qui tenait une bonne partie de l'economie Française. Le patrimoine par exemple, parlons en!
Il faut bien liberer de la richesse, decontracter le portefeuille et il a choisi les 16 Millions de retraités. Vous me direz sans doute, il est plus facile de toucher au 16 mio de retraités qu'au 5 Mio de fonctionnaires bien plus actifs lorsqu'il s'agit de se défendre


Dire que vous avez travaillé toute votre vie pour toucher votre retraite n'est plus un argument recevable lorsque les actifs ne savent pas s'ils la toucheront un jour ...

Je conçois effectivement qu'en payant des retraites à des gens qui n'ont jamais bossé, en en soignant d'autres gratos, en distribuant des prébendes a ses amis, en achetant la paix dans les zones de non droit par des distributins de fric aux truands et ou en finançant sa clientéle electorale il faut bien tondre les retraités.

Peut être que l'on percevra sous peu les dividendes de cette politique...

thierry a écrit:

On a eu la génération des trentes glorieuses qui a connu le plein emploi, la croissance, un système social payé à credit (par le déficit de l'état et des systèmes sociaux) et de bonnes retraites. Et on a les générations suivantes qui subissent le chômage, les emplois précaires, qui payeront les dettes de l'état et qui n'auront pas de retraite. Mais ils payent actuellement les retraites des baby bommeurs.

Alors, comment dire, faudrait pas trop la ramener

Pour me la faire boucler vous êtes un peu court.
Tapez dans le mur entrainez vous.

thierry a écrit:

On a eu la génération des trente glorieuses qui a connu le plein emploi, la croissance, un système social payé à credit (par le déficit de l'état et des systèmes sociaux) et de bonnes retraites. Et on a les générations suivantes qui subissent le chômage, les emplois précaires, qui payeront les dettes de l'état et qui n'auront pas de retraite. Mais ils payent actuellement les retraites des baby bommeurs.

Les "trente glorieuses" : 1945-1974.
Fin 1973, premier choc pétrolier : début de la crise, fin du plein emploi. 1979, deuxième choc pétrolier...
Donc, un jeune de 20 ans en 1975, retraite en 2017, a eu sa vie active après les trente glorieuses.
Faut mettre à jour le logiciel.

Chômage : sous Giscard (1974-1981) déjà un million de chômeurs. Sous Mitterrand I (1981-1988) deux puis trois millions de chômeurs. Et le RMI (ancêtre du RSA) n'existait pas encore.
Moralité : on ne peut pas mettre tous les baby-boomers dans le même panier. Pas non plus tous les enfants de baby boomers maintenant : l'inégalité des chances, les inégalités de destin sont énormes. La dispersion dans chaque groupe est supérieure à l'écart entre les moyennes

Ceux qui avaient 20 ans en 45 ont eu une jeunesse pourrie et les années d'après guerre pas joyeuses... sans compter qu'en 2018 ils doivent ne plus être nombreux et ceux qui restent plus très frais.

Dans ces années glorieuses on pouvait aussi bénéficier de quelques dizaines de mois au soleil en Afrique du nord, tous frais payés.

Pour info de 54 à 62 c'était le club med en Algérie... pour certains 27mois.

tonton christobal a écrit:

Pour me la faire boucler vous êtes un peu court.
Tapez dans le mur entrainez vous.

Je n'en suis pas sur mais l'égocentrisme ça se soigne

Retraites : il y avait 4 cotisants par retraité en 1960. Il n'y en a plus qu'un 1,7 aujourd'hui.
Le système par répartition ne pourra être sauvé que par une des réformes suivantes :
- augmenter l'âge de départ
- augmenter le taux de cotisation
- diminuer les pensions"

thierry a écrit:

Je n'en suis pas sur mais l'égocentrisme ça se soigne

Si vous avez une envie... à votre dispsition mon tournibaffe fonctionne à merveille.

Il ne faut pas être grossier avec moi...

thierry a écrit:

Retraites : il y avait 4 cotisants par retraité en 1960. Il n'y en a plus qu'un 1,7 aujourd'hui.
Le système par répartition ne pourra être sauvé que par une des réformes suivantes :
- augmenter l'âge de départ
- augmenter le taux de cotisation
- diminuer les pensions"

Avec 3 semaines de vacances annuelles, des semaines de 50 heures, pas de centenaires algériens, pas de CMU... et j'en passe on verrai la différence.

Les teutons ont des augmentations de retraite... chez nous allonge la durée du travail, chez eux c'est le contraire...

La 4eme semaine de congés cest 1969 et les 40 heures 1936 ( ceux qui ont connu cette époque dont centenaire).

On peut aussi comparer les taux de prélèvement pour les cotis retraite

On peut aussi comparer le taux de retraite par rapport au dernier salaire.

On peut aussi se rapeller la retraite à 60 ans (qui a existé pour certains) et se rapeller ceux qui dans les années 80 et 90 ont bénéficié d'une retraite à 55 ans voire moins.

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