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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Le Macron Bashing | |
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+6a.nonymous Salamandre joseph1 thierry mamiea tonton christobal 10 participants | |
Auteur | Message |
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thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Le Macron Bashing Sam 10 Nov 2018, 14:21 | |
| On assiste depuis qq temps à une entreprise de critiques assez violentes sur le Président de la république. Certains mêmes sur ce site le traite de freluquet...
Mais quand je vois le nombre et les "qualités" des opposants à Emmanuel Macron : - Les racistes du FN , - Les présumés innocents fraudeurs Insoumis, - Les Has been du PS et de l'UMP , - Et à l'étranger Salvini et Trump ...
Je suis ravi d'avoir voté pour lui ! Même par défaut | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 15 Nov 2018, 09:53 | |
| Voyant l’échéance du 17 novembre approcher, c’est une furieuse agitation qui a envahi brusquement les plateaux télés et provoqué réunions exceptionnelles à l’Élysée, à Matignon, place Beauvau, etc.
Par Olivier Maurice.
Sincère bravo au mouvement des gilets jaunes qui, avant même d’avoir bloqué une seule ruelle, a déjà réussi à transformer le gouvernement, les médias et la classe politique en une immense pétaudière.
Voyant l’échéance du 17 novembre approcher, c’est une furieuse agitation qui a envahi brusquement les plateaux télés et provoqué réunions exceptionnelles à l’Élysée, à Matignon, place Beauvau, etc.
Ministres, journalistes et élus, chacun y va de son explication, de son commentaire, de son jugement, de son analyse, de sa comparaison, de sa théorie, de son couteau suisse, de sa boite à outils, de son avertissement… bref de son petit grain de sel pour approuver ou pour désapprouver, pour critiquer ou pour commenter, pour tenter de récupérer, de désamorcer ou de gérer une crise qui n’a même pas encore commencé.
Amalgame et fin de non-recevoir
Il faut dire que le gouvernement n’y a pas été de main morte en faisant l’amalgame entre écologie et pouvoir d’achat. C’était vraiment le truc à ne pas faire. La meilleure façon de jeter encore un peu plus d’huile sur le feu. L’argument d’autorité a résonné comme un immense « taisez-vous, vous n’avez rien compris » mâtiné de « si vous ne croyez pas celle-là, je vais vous en raconter une autre ».
Ce qui aurait pu au départ n’être qu’un de ces innombrables mouvements sociaux dont la France a le secret, ce qui aurait pu se transformer en un blocage impopulaire, en une atteinte intolérable à cette « liberté fondamentale de faire ses courses au supermarché le samedi après-midi », est devenu en quelques semaines le symbole de la fracture sociale entre une élite de plus en plus hors-sol et une population de plus en plus exaspérée.
Pourtant, même Ségolène Royal, connue pour son bon sens paysan et son enracinement dans la campagne Française, a essayé de voler au secours du soldat Macron en l’exhortant à ne pas faire cela. Rien n’y a fait, droit dans ses bottes, le président de la République y a été de son monologue habituel qui prouve à tout le monde une et une seule chose : qu’il n’a décidément rien compris de ce qu’il se passait.
Un président coupé du monde
Mais comment pourrait-il comprendre cette angoisse qui prend aux tripes quand on voit le compteur de la pompe à essence égrener les euros : 40, 50, 60, 70… 80… et ce compteur qui ne s’arrête jamais ?
Comment pourrait-il comprendre la honte et le dégoût de celui qui contemple son chèque énergie de 150 euros quand il reçoit la facture de ses 2 000 litres de fioul indispensables pour pouvoir se chauffer cet hiver ?
Comment peut-il comprendre ce ras le bol de ces « provinciaux » qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler, vu qu’il n’y a plus de travail ici, prendre leur voiture pour aller faire leurs courses, vu qu’il n’y a plus de commerces en centre-ville, prendre leur voiture pour aller à l’hôpital, vu que l’hôpital, trop petit, a fermé, pour emmener leurs enfants à l’école, vu que la communale a fermé elle aussi…
Ce n’est pas son itinérance mémorielle qui lui a permis de renouer le contact, bien au contraire. De toute façon, il avait des choses bien plus importantes à faire, comme inviter Donald Trump dans un traquenard rempli d’ONG pour lui faire enfin comprendre qu’il avait tort et que lui avait raison, qu’il était dans le camp du Mal et que lui était dans celui du Bien.
Des média qui ont toujours raison
Pour ce qui est des média, l’affaire a été vite réglée : les gilets jaunes ont été directement classés dans la catégorie des beaufs-fachos-cathos-réacs, à côté des Jackies experts en tuning, des bonnets rouges et des Marie-Chantal en jupe plissée de la manif pour tous.
D’ailleurs, ça tombait bien, parce que Trump était à Paris. Et lui aussi, il n’a rien compris au réchauffement climatique. Un petit amalgame de plus, ça ne mange pas de pain.
Et puis, cela fait une bonne quarantaine d’années que la presse tape sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un « réac », ce qui lui permet à défaut de lecteurs, d’attirer les subventions. Alors pourquoi se remettre en question ?
D’ailleurs, preuve qu’ils ont raison : la grande distribution s’est vite mise en tête de saborder l’action du gouvernement en vendant l’essence à prix coûtant. On reconnaît bien là la fourberie du Grand Capital toujours prêt à faire des profits sur la misère du Peuple !
De l’huile sur le feu
C’est donc avec un bel ensemble que gouvernement et média viennent nous expliquer que tout cela, c’est pour nous inciter à prendre des transports en commun qui n’existent pas, pour nous inciter à acheter une voiture électrique qui passera son temps à la borne de rechargement, à abandonner notre diesel au profit d’une voiture à essence qui consommera davantage, coûtera plus cher et rejettera plus de CO2…
Bien sûr, cela aidera aussi à renflouer les caisses d’un État qui fait des efforts énormes pour se réformer, qui n’est pas du tout champion du monde des prélèvements obligatoires et qui vient de décider de faire des économies drastiques et des coupes sombres gigantesques dans la fonction publique (une réduction de personnel de 0,1 % à l’Éducation nationale, tout de même) ; mais ce n’est pas la raison principale.
Car avant tout, en payant plus cher l’essence, cela permettra aux malheureux enfants des villes de mieux respirer.
Comme si les microparticules émises au milieu de nulle part se téléportaient toutes comme un seul homme en plein centre-ville. Comme si, si c’était si grave que cela, on ne pouvait pas tout simplement interdire à la circulation automobile Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et quelques autres grandes villes. Hein, quoi ? Ce n’est pas possible ?
Car en payant l’essence plus cher, tous ensemble, les Français vont sauver la planète.
Mais qui les sauvera, eux ? Qui a élu le président, qui a élu les députés ? Qui lit les journaux ? Qui regarde la télé ? Qui paie les impôts ? Qui paie de plus en plus d’impôts ?
La planète ? | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 15 Nov 2018, 10:37 | |
| Il semble aussi que le freluquet prenne conscience que son attitude, ses propos et ses décisions ne font pas l'unanimité... pour ce qui concerne le respect qui lui est du on était moins exigeant à l'époque de sarko... même sa taille était un sujet d'attaque.
Au niveau de la hauteur du pot d'échappement des nos dirigeants par rapport au béton flambi ne m'a pas semblé plus grand et l'actuel est loin d'être un géant.
Mais selon l'appartenance politique le détail n'a pas la même importance... il est vrai qu'avec de Gaulle, Giscard et Chirac au niveau gabarit nous n'étions pas volés même Pompidou avec 1,82 m planait au dessus des derniers. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 15 Nov 2018, 19:08 | |
| Macron n’est pas le président dont la France a besoin. Et ce, sur de si nombreuses dimensions qu’il est devenu certain que son mandat s’achèvera dans la douleur.
Que les médias officiels le minimisent, par manque de courage voire de liberté, ne change rien aux faits : après l’élection de Hollande, dont le mandat nous a coûté socialement très cher, la France a commis une nouvelle erreur en élisant Macron. Par comparaison, se tromper d’acteur dans un film ne porte préjudice qu’au réalisateur et à son équipe.
Dans une entreprise bien gérée, une erreur de recrutement peut se réparer avant qu’il ne soit trop tard, pendant la période d’essai, ou ensuite, en renvoyant la mauvaise recrue, ou en la déplaçant selon le fameux principe « the right profile at the right place ». Mais lorsqu’un président n’est pas à la hauteur et aggrave les difficultés du pays qui l’a porté au pouvoir plutôt que de les réduire, le problème est autrement plus ennuyeux.
Il en est ainsi de Macron, dont la gouvernance s’annonce digne du programme qu’il avait présenté avant l’élection, ou plus exactement, du programme qu’il avait bâclé et incomplètement présenté, arguant avec dédain que celui-ci n’était « pas au cœur d’une campagne ». Tel un dictateur en herbe, Macron avouait même qu’une élection présidentielle était une sorte de communion qui s’instaurait entre un candidat et le peuple, privant ce dernier de visibilité, laissant la voie ouverte aux manipulations et aux mensonges de toutes sortes, manipulations et mensonges que les faits ont depuis confirmé.
Macron n’est pas le président dont la France a besoin, et ce sur de si nombreuses dimensions qu’il est devenu certain que son mandat s’achèvera dans la douleur car, sur le plan économique sa compréhension des mécanismes est renversante ; sur le plan politique, il embrouille les cartes et rend son action inintelligible ; d’un point de vue moral, il n’est ni exemplaire ni cohérent ; sur le plan sociétal, en méprisant les problèmes, il attise lui-même les populismes.
Une compréhension renversante des mécanismes économiques
Les faiblesses de la France son archi-connues. À l’exception des experts idéologiquement véreux qui clament que l’on peut s’endetter ad vitam aeternam, la majorité des économistes s’accorde pour pointer du doigt nos travers : poids considérable de l’État et par conséquent des charges, taxes et impôts qui sont à l’origine de l’impressionnante chute de notre compétitivité. La mauvaise orientation de la plupart des indicateurs confirme la gravité du diagnostic : part de marché industrielle mondiale, richesse par habitant, taux de pauvreté, taux de chômage, rentabilité et création des entreprises, taux de suicide, etc.
Combien d’années faudra-t-il répéter qu’il n’existe pas d’exemple de pays ayant réussi socialement parlant en allant au-delà du raisonnable en matière de redistribution ? Les quelques pays riches qui poursuivent dans cette voie étatiste essuient exactement les mêmes échecs : croissance en berne, chômage de masse, accroissement de la pauvreté et de l’exclusion, coût social exorbitant pour des résultats ridicules et purement temporaires. Ainsi se font remarquer les deux plus mauvais élèves européens (parmi les plus riches) : l’Italie et la France qui, avec le Danemark (dans une légèrement moindre mesure), accusent un recul régulier de leur richesse per capita par rapport au reste de l’Europe et au reste du monde.
Dans le concert mondial de la compétition économique, nous faisons partie des losers, ceux dont les citoyens à s’appauvrir et à rester sur le carreau sont de plus en plus nombreux. Ce ne sont pas que des chiffres d’une science économique que certains irréductibles réfractaires accusent d’être « au service des riches ». Ce sont tout simplement des faits.
Qu’est-ce que Macron a réalisé depuis son arrivée au pouvoir ? Au lieu de libéraliser notre économie, contrairement aux apparences, il poursuit dans l’accroissement de la pression confiscatoire des agents économiques. Il a certes promis des réductions mais c’était mensonger : seules les grandes fortunes non investies en immobilier voient leur fardeau s’alléger. Les autres catégories sont de plus en plus taxées, par des moyens de plus en plus variés d’ailleurs. Quant aux entreprises, l’effet des baisses très progressives annoncées n’a pas encore démarré que d’autres taxes s’annoncent auxquelles s’ajoute un prélèvement à la source qui n’est rien d’autre qu’une odieuse externalisation de tâches de l’État dont lui seul tirera bénéfice !
Telle une caste avide d’argent et incapable de diminuer sa nocivité, sous le gouvernement Macron, l’État enfonce un peu plus notre économie : la dette et les prélèvement continuent d’augmenter tandis qu’en corollaire, sans surprise, la croissance ne repart toujours pas et le taux de chômage se maintient à un niveau élevé.
Certes, à la différence d’Hollande, Macron aura tenté quelques réformes : celles de la SNCF et du droit du travail. Le résultat de la première a été celui que l’on sait, catastrophique, tant par le coût des grèves que par l’inexistence absolue de résultats. Le résultat de la seconde est à la hauteur de son manque d’envergure : pour quelques avantages limités, la lourdeur juridique ce sera accrue un peu plus, tandis que strictement rien n’aura été tenté concernant les inégalités entre le public et le privé.
Une action politique rendue inintelligible à force d’embrouillaminis
Hollande avait beaucoup œuvré pour le brouillage des cartes. Tel un avion furtif tapissé de formes lisses et poreuses, il s’était fait passer pour un réformateur ultra-libéral chez les gauchistes et pour un libéral chez les socialistes1, tout en asphyxiant le pays de taxes et d’impôts au plus mauvais moment, lors de la reprise économique dont nos voisins ont naturellement et largement bénéficié dès la fin de la crise bancaire. Cette erreur impardonnable avait pour origine un certain Macron, alors conseiller fiscal de Hollande avant de devenir son ministre de l’Économie.
De façon troublante, ce brouillage des cartes continue, comme si Macron y mettait une énergie toute particulière. Ainsi a-t-il claironné sa transformation du statut de la SNCF qui, vu de loin, a bien sûr toutes les apparences d’une mesure libérale. Ainsi a-t-il supprimé l’impôt sur la fortune (hors immobilier), ce qui, pris séparément du reste, devient un symbole du même genre.
Ainsi répète-il à l’envi qu’il n’est pas question pour lui de ralentir le rythme des réformes alors qu’il ne fait que poursuivre l’œuvre engagée par les précédents présidents, en particulier le dernier d’entre eux, son mentor Hollande, à savoir ponctionner la société civile pour renforcer une mainmise étatique au seul bénéfice d’une noblesse d’État maintenue à l’abri des problèmes du pays et d’une minorité de riches non investis dans l’immobilier dont il a été décidé tout d’un coup d’alléger le fardeau.
Macron est coutumier des brouillages politiques. Pour se faire élire, n’avait-il pas noyé ses rivaux dans un ventre mou appelé centre et récupéré de nombreux socialistes à la condition qu’ils changent d’étiquette ?
Toutefois, de tels enfumages comportent deux risques à terme. Le premier, qui est le moins grave, est celui qu’a essuyé Hollande en se mettant à dos tout le spectre politique, chacun pensant qu’il se trouvait de l’autre côté. Le second, beaucoup plus pernicieux, est celui qui consiste à vider de sens les concepts pourtant décisifs en matière de gestion de la cité. Avec Macron, ce travail de sabotage de la visibilité politico-économique entrepris par Hollande bat son plein, et va accroître encore un peu plus le divorce entre la plupart des Français et la science économique d’une part, le libéralisme d’autre part. Un désastre en devenir pour la démocratie.
Sur le plan sociétal, il attise les populismes en méprisant les problèmes
Alors qu’entre 60 % à 80 % des Européens sont hostiles à une arrivée massive de migrants – ce qui n’est pas rien – , Macron qualifie ces réactions de « lèpre populiste ». Au lieu d’entendre ces craintes qui ne sont que l’expression d’une peur légitime face à une menace de l’identité nationale des peuples qui composent l’Europe, Macron stigmatise ces craintes avec le tact qui le caractérise. Ses remarques et son comportement incitent d’ailleurs à se demander s’il se rend compte des différences culturelles qui sous-tendent ces peurs, différences qui avaient pourtant incité Claude Levy-Strauss à admettre, sur le tard, après des années de catéchisme relativiste, combien certaines cultures2 pouvaient s’avérer peu compatibles avec la nôtre. Faut-il être prétentieux à ce point pour croire, comme les mauvais publicitaires, qu’il suffit de dire l’inverse de qui est perçu pour changer une perception ? Macron pense-t-il posséder le don de retourner comme une crêpe l’opinion publique juste avec des mots et des moulinets ? Ne se rend-il donc pas compte que c’est au contraire le meilleur moyen d’attiser cette « lèpre populiste » ? Difficile de ne pas voir en lui l’archétype du pompier pyromane qui crie au feu plus fort que tout le monde…
Sans doute ne le fait-il même pas volontairement, lorsqu’on le voit sur les photos serrer la main du Prince d’Arabie Saoudite tout en s’inclinant avec déférence, tandis qu’il se tient bien droit devant le pape et lui caresse la joue. Inutile de rappeler les autres clichés qui ont suscité la polémique et qui ne sont dénués ni de provocation ni de vulgarité. Toutes ces saillies ont un point commun : une espèce de détestation de la culture franco-européenne. Pourquoi ? C’est un mystère. Libre à chacun de préférer telle ou telle culture. Le seul problème, c’est que Macron est notre président.
Sur le plan moral, il n’est ni exemplaire ni cohérent
Un président d’un pays, c’est comme un patron dans une entreprise ou comme les parents dans une famille : il ne suffit pas de donner des ordres pour qu’ils soient exécutés, il ne suffit pas de dire ce qui est bien pour que ce soit partagé, encore faut-il donner l’exemple et l’envie d’en faire autant. Or, dans l’inconscient collectif français, Macron est le président qui choisit les médias habilités à couvrir ses déclarations et ses déplacements ; s’entoure, maintient ou tente de protéger des collaborateurs mis en cause dans des affaires ; recrute des barbouzes pour casser des manifestants dans la rue puis profère des menaces contre toute enquête pouvant le mettre éventuellement en cause.
À cela s’ajoute cette façon toute méprisante de se comporter avec des Français qui s’adressent à lui. Cette morgue vis-à-vis du peuple est considérablement délétère, à fortiori dans un pays en crise économique et identitaire. Il donne une image désastreuse du pouvoir politique et finit par susciter le rejet de sa personne.
Hélas, accumuler autant d’erreurs laisse peu d’espoir de revirement. Il faut être totalement grisé par le pouvoir ou terriblement inconscient pour les avoir collectionnées de la sorte.
Claude Robert pour Contrepoints. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 16 Nov 2018, 06:08 | |
| Cabinets ministériels : des hausses de salaire qui passent mal
Nicolas Berrod (@NicolasBerrod)|12 novembre 2018, 20h17 |59
Marlène Schiappaet Benjamin Griveaux ont dû justifier des augmentations de salaire des membres de leur cabinet. LP/Frédéric Dugit
Benjamin Griveaux et Marlène Schiappa ont reconnu une augmentation des rémunérations des membres de leurs cabinets ministériels.
Polémique sur le salaire des conseillers ministériels ! En cette période de disette budgétaire, la hausse des rémunérations dans certains ministères en 2018 fait tiquer. Cette année, chacun de ces 241 collaborateurs (directeur de cabinet, conseillers techniques etc.) touche en moyenne 9318€ bruts par mois, soit une légère hausse de 1,4 % par rapport à 2017, selon une annexe du projet de loi de finances 2019.
Mais certains ministères ont été particulièrement généreux : + 7,1 % au Travail ou… + 27 % au porte-parolat du gouvernement ! L’actuel titulaire du poste, Benjamin Griveaux, s’est défendu sur Europe 1 ce lundi, arguant que ses conseillers étaient « plus expérimentés et plus âgés » que les précédents.
L’ex-député socialiste René Dosière avait d’abord pointé sur son blog une augmentation de 49 %, à cause d’un quiproquo sur le salaire total des cinq conseillers présents en 2017. « Mais même 27 %, c’est extrêmement choquant, on peut augmenter ses collaborateurs mais pas dans ces proportions, assène-t-il. Allez dire ça aux fonctionnaires dont le point d’indice est gelé depuis des années ! »
Compenser la baisse drastique des effectifs
Pour sa défense, l’entourage du ministre fait aussi remarquer que Benjamin Griveaux n’occupe pas d’autre poste au sein du gouvernement, contrairement à son prédécesseur Christophe Castaner, qui cumulait avec le ministère des Relations avec le Parlement. « Il ne peut pas avoir deux cabinets et doit faire avec cinq collaborateurs, comme le plafond le prévoit, et il a dû recruter aux postes les plus élevés », explique-t-on.
La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa a aussi démenti la hausse de salaire de ses conseillers, + 25,9 % selon les documents. Tout en reconnaissant des augmentations pour certains conseillers, «de l’ordre de 10 à 15 % » a-t-elle dit dimanche sur France 3, les justifiant par la charge de travail depuis dix-huit mois.
En revanche, tout le monde s’accorde pour dire que la hausse moyenne des salaires est, cette année, bien moins importante que l’an dernier. Entre 2016 et 2017, la note avait gonflé de 20,5 %, ce qui avait - en grande partie - compensé la baisse drastique des effectifs, voulue par Emmanuel Macron.
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"En même temps pendant que nos tronches molles se beurrent la tartine des deux cotés:" Ma contribution CSG s'envole La taxe d'habitation supposée supprimée augmente Le carburant devient hors de prix grace à des taxes augmentées Mes revenus sont bloqués
comme je suis un salaud de riche droito et populiste je fais du macron bashing. Le freluquet commence à me chauffer les oreilles.
Dernière édition par tonton christobal le Ven 16 Nov 2018, 06:57, édité 1 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 16 Nov 2018, 06:15 | |
| Hausse des salaires en cabinets ministériels de 20,5%
La rémunération moyenne brute (primes comprises) des 232 membres des cabinets ministériels s'élève à 9186 euros mensuels soit +20,5%. La politique, un bizness en or pour tous.
"La rémunération moyenne brute (primes comprises) des 232 membres des cabinets ministériels s'élève à 9186 euros mensuels soit +20,5% par rapport au gouvernement Valls", a constaté ce mardi l'ancien parlementaire socialiste René Dosière, s'appuyant sur un document annexé au projet de budget pour 2018 et publié par Bercy.
Ce spécialiste du contrôle de l'argent public a jugé "choquante" l'augmentation de la rémunération des membres des cabinets ministériels du gouvernement d'Édouard Philippe, même si ces derniers sont beaucoup moins nombreux, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Le rapport sur lequel il se base est intitulé "personnels affectés dans les cabinets ministériels" "80 membres de cabinet sont mieux payés que leur ministre"
De fait, explique René Dosière, "c'est la conséquence de la réduction du nombre de ministres (30 au lieu de 38) et de la limitation à 10 personnes de la taille du cabinet restreint". Pour autant, si les membres des cabinets sont moins nombreux, les "personnels-support" ont opéré un repli moindre, -16%, avec 2040 agents (chauffeurs, sécurité, secrétariat, etc.). "S'agissant des rémunérations, on assiste à une progression toute aussi spectaculaire", relève René Dosière, évoquant une rémunération moyenne brute (primes comprises) de "9186 euros mensuels" pour les "232 membres des cabinets ministériels" - hors ministres délégués et secrétaires d'Etat. "Dans douze ministères, la rémunération est supérieure à cette moyenne: au total, plus de 80 membres de cabinet sont mieux payés que leur ministre", a également relevé René Rosière, estimant que ce n'était "pas le fait du hasard" et que c'était "choquant".
La politique, un bizness en or pour tous. Droite, centre et gauche, vous remarquerez qu'aucun de ces Mr chic ne viennent contester ces salaires mirobolants. De Melenchon à Le Pen, ils sont tous d'accord...étrange non ?
Le Macron, lui n'est pas en reste. Salaire "confortable" et dorure, un vrai petit roi ! Salaire mensuel du Macron : 14 910,31€ Bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 580,82€), une indemnité de résidence (347,42€) Il n'est pas logé gratuitement lui ? et une indemnité de fonction qui n’est bizarrement non imposable (2982,06). Avantages: logement de fonction à l’Elysée, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeurs, mise à disposition d’une flotte d’avions, jouissance de plusieurs résidences secondaires. La totale ....
Quand le peuple manifeste, Mr Macron ripaille..... Nos très chers députées ne sont pas en reste. Les Députés – 12 870€ bruts par mois Indemnités mensuelle standard : 7100,15€ bruts par mois qui comprends une indemnité de base (5514,68€), une indemnité de résidence (165,44€) et une indemnité de fonction (1420,03€), la plupart des députés touchent 5148,77€ net par mois. Indemnité représentative de frais de mandat : 5770€ bruts par mois afin de faire face aux diverses dépenses liées à la permanence parlementaire ( frais de transport…). D'Autres Avantages : Les députés disposent de 9504€ brut par mois sous forme de crédit destiné à rémunérer leurs collaborateurs, d’un accès gratuit à l’ensemble du réseau SNCF en 1er classe, du remboursement des forfaits de 5 lignes mobiles. Personne ne trouve cela choquant, de la gauche à la droite, pas un ne dit mot! Mais où sont passés les indignés ? Ceux qui ont toujours le mot peuple, pauvreté, travailleurs pauvres etc. Ne voient-ils pas là une incompréhension de ceux qu'ils prétendent soutenir ? Non, tout va bien pour eux et ils nous vendent des mots, en bon biznessman qu'ils sont, que certains boivent avec une telle naïveté, au point de défendre l’indéfendable. Il faut vous dire Mr, que chez ces gens-là, on ne pense pas, on ne pense pas: On compte....
https://blogs.mediapart.fr/vilmauve/blog/011117/hausse-des-salaires-en-cabinets-ministeriels-de-205 | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 16 Nov 2018, 06:43 | |
| VIDEO. Une députée passe au crible les dépenses du cabinet du Premier ministre
Marie-Christine Dalloz, la rapporteure spéciale de la commission des Finances a dénoncé les dépenses exorbitantes du Premier ministre et de son cabinet.
En pleine commission des Finances, le 25 octobre dernier, la députée Marie-Christine Dalloz a passé au crible les dépenses du Premier ministre et de son cabinet. "Alors que tous les ministres se voient imposer une réduction drastique de leur cabinet, les effectifs du cabinet du Premier ministre s’élèvent à 496 équivalents temps plein : 69 membres, 427 personnes chargées des fonctions supports", précise-t-elle.
Dans les autres cabinets ministériels, le nombre de temps plein se situe aux alentours de 60 personnes, soit huit fois mois moins qu’au cabinet du Premier ministre. La députée pointe notamment les dépenses excessives des services du Premier ministre, qui "s’élèvent à 19 millions d’euros, alors qu’elles ne comprennent que la moitié des effectifs de personnel, les autres personnels étant mis à disposition par différents ministères." La députée rapporte que les membres de ce personnel sont répartis dans cinq hôtels particuliers du 7ème arrondissement de Paris et que leurs dépenses hors-loyers atteignent les 4,4 millions d’euros par an. "À cela s’ajoutent des frais de représentation de 70 000 euros, des frais de déplacement de 4,1 millions d’euros et des dépenses d’intendance de 2,3 millions d’euros."
Un manque de transparence Des sommes importantes, "dont on peut interroger le bien fondé." Mais au-delà de ce questionnement, Marie-Christine Dalloz déplore avant tout le manque de transparence du cabinet du Premier ministre sur ces dépenses "d’autant plus lorsqu’on compare avec les prévisions de dépenses du président de la République." Pour la rapporteure de la commission des Finances, "c’est ce manque de transparence qui crée la suspicion et alimente les scandales hautement préjudiciables à la confiance entre les citoyens et la classe politique.“
https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-edouard-philippe/video-une-deputee-passe-au-crible-les-depenses-du-cabinet-du-premier-ministre_3010745.html#xtor=AL-67-[video]
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on va réduire les dépenses publiques... | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 16 Nov 2018, 14:09 | |
| Lorsque la vérité fâche :
Un titre traitant Brigitte Macron de "cougar" retiré de l'album de Kalash Criminel Le rappeur croit savoir que "l'Elysée s'est plaint" au près d'Universal, qui a donc décidé de censurer ce titre. https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/14/un-titre-traitant-brigitte-macron-de-cougar-retire-de-lalbum-de-kalash-criminel_a_23589602/ | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Sam 17 Nov 2018, 11:45 | |
| Par contre si un "artiste" chante qu'il faut violer, piller, niquer les "faces de craie" foutre le feu à la France... et quelques autres amabilités... pas de problème !
C'est de l'ââârt et on ne brime pas les artistes !
On peut même au nom de l'humour insulter une élue nationale... c'est de l'humour... mais pas touche aux "plus belles jambes de Paris"
et nos "z'élites" pensent que ces injustices vont passer... en prenant les manants pour des demeurés... peut être est il venu le moment de changer le logiciel avant que la machine s'emballe et soit hors contrôle.
Les boucliers (archers du roi, pandores...) fatiguent de défendre des causes indéfendables en étant en permanence désavoués par ceux là même qu'ils protègent.. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Sam 17 Nov 2018, 12:31 | |
| - thierry a écrit:
- On assiste depuis qq temps à une entreprise de critiques assez violentes sur le Président de la république. Certains mêmes sur ce site le traite de freluquet...
Mais quand je vois le nombre et les "qualités" des opposants à Emmanuel Macron : - Les racistes du FN , - Les présumés innocents fraudeurs Insoumis, - Les Has been du PS et de l'UMP , - Et à l'étranger Salvini et Trump ...
Je suis ravi d'avoir voté pour lui ! Même par défaut Il est intéressant de ne pas avoir qu'une vision franco-française de la situation et de regarder aussi ce qui se passe dans d'autres pays tels que les Etats-Unis, l'Italie, la Grande-Bretagne, les pays de l'Est de l'Union, le Brésil, ... et aussi l'Allemagne... Après quand Emmanuel Macron admet ne pas avoir réussi "à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants" il ne faut pas faire abstraction des deux quinquennats calamiteux qui ont précédé le sien et qui ont créé beaucoup de déceptions et de frustrations dans les classes populaires et moyennes... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Sam 17 Nov 2018, 13:07 | |
| - a.nonymous a écrit:
Il est intéressant de ne pas avoir qu'une vision franco-française de la situation et de regarder aussi ce qui se passe dans d'autres pays tels que les Etats-Unis, l'Italie, la Grande-Bretagne, les pays de l'Est de l'Union, le Brésil, ... et aussi l'Allemagne...
Après quand Emmanuel Macron admet ne pas avoir réussi "à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants" il ne faut pas faire abstraction des deux quinquennats calamiteux qui ont précédé le sien et qui ont créé beaucoup de déceptions et de frustrations dans les classes populaires et moyennes... Dommage tout de même que la "nouvelle politique" soit semblable à l'ancienne. Avec macron qui savait tout et avait tout compris les gogos attendaient autre chose. Finalement lui aussi se plaint de l'héritage dont pourtant il n'est pas innocent es qualité d'ex dir cab adjoint, ex ministre et inspirateur de la politique économique avec attalli et quelques autres de la promotion Voltaire-Senghor... En bref le changement dans la continuité surtout en matiére fiscale (spécialité de flanbi et de son ex féal) | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Dim 18 Nov 2018, 07:11 | |
| 17 novembre et gilets jaunes : le mandat d’Emmanuel Macron est-il déjà terminé ? 17 novembre 2018 Valérie de Montbiron
Le 17 novembre l’a montré, les Français n’en peuvent plus et leurs regrets d’avoir voté ou d’avoir laissé le pouvoir à Emmanuel Macron est immense. Après à peine 18 mois de mandat, l’enfant « prodige » de François Hollande, authentique continuation aggravée de son mentor socialiste, est gravement discrédité, pire son mandat est potentiellement déjà terminé et ses chances de réélection quasi-nulles.
Les « Gaulois réfractaires » qui « roulent au diesel et fument des clopes », qui perdent liberté sur liberté au prétexte fallacieux de protéger la « démocratie », qui doivent subir sans broncher attentats islamistes, perte de souveraineté, oppression étrangère et trahisons au sommet sont légion et n’ont pas dit leur dernier mot.. A Paris, rue du Faubourg Saint Honoré, « Jupiter » l’auto-nommé découvre qu’existe un Peuple qui lui a donné sa chance et l’a comblé de tous les honneurs que jamais un inconnu avant lui – après pourtant deux ans de ministère – n’avait jamais reçus.
Emmanuel Macron est-il foutu ? La question se pose légitimement au vu du nombre impressionnant de « Français moyens », ceux-là mêmes « qui ne sont rien », et qui ont – souvent pour la première fois de leur vie – exprimé leur mécontentement sur la voie publique. Avec une telle foule contre lui, Emmanuel Macron n’a que deux choix : gouverner pour la France et dans l’intérêt des Français, respecter son Peuple, préserver son Histoire et protéger sa « civilisation » et son mode de vie, ou démissionner.
La crise est plus profonde que le gouvernement ne l’imagine et les rapports de ce qui reste de la « territoriale » prennent tellement de soin à décrire la situation que la véritable gravité ne transpire guère dans les mots. Les Français sont sincèrement et foncièrement en colère, pour des tas de raisons.
Le moteur véritable de cette inédite contestation depuis des générations réside dans l’humiliation continuelle d’un pays meurtri, insulté de raciste, traité de fasciste, vilipendé comme égoïste alors qu’il est probablement parmi les plus accueillants du monde. Ne jamais dire merci et préférer le mépris, voilà qui peut mettre fin prématurément à une ascension politique fulgurante.
« Emmanuel Macron, démission ! » raisonne dans la voix de millions de Français. 18 mois seulement après son élection. Du jamais vu depuis 1789. Quel dommage et quelle occasion manquée ! | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Dim 18 Nov 2018, 09:04 | |
| C'est sur qu'il est difficile de faire bouger un pays qui depuis 30 ans sombre peu à peu.
Mais on a le choix: le mouvement et l'évolution avec toutes les erreurs qui peuvent survenir, ou ne rien faire, reprendre les vieilles idées du passé qui ne fonctionnent plus.
Gerhard Schröder Le chancelier allemand a su faire prendre les mesures difficiles qui ont remis l'Allemagne leader européen. Ca lui a coûté une re election. Mais il a perdu la tête haute en mettant son pays sur la voie de la croissance.
Mais on peut préferer l'immobilisme et la démagogie des Chirac et Hollande qui n'ont jamais rien fait pour rester Populaire et préserver les sondages.
Cest pas mon ambition pour le pays. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Dim 18 Nov 2018, 14:14 | |
| au bout d'un an et demi de macronisme j'ai un avis :
Le freluquet n'est pas l'homme qui "fera bouger" le pays dans un sens permettant son relèvement.
On en reparle dans 3 ans en fin de mandat s'il n'a pas foutu la boutique à feu et à sang, si nous n'avons ni partition territoriale légale ou de fait ni guerre civile et s'il est encore là.
NB : Nous commençons à devenir insupportables à nombre de pays et pour ce qu'il en est des réactions internes tout est dit lors des multiples sondages... | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Dim 18 Nov 2018, 15:29 | |
| Pour le Macron bashing, il y a du monde. Les condamnations prolifèrent, dans l'opposition. Mais je n'ai pas entendu d'opposant s'exprimer pour dire ce qu'il ferait en mieux à la place, ni comment.
Et surtout pas de façon cohérente ! Tous les opposants qui se lamentaient du départ de Hulot (et du changement climatique) sont maintenant contre la taxe carbone et la hausse des taxes carburant poussées par Hulot. A part les EELV, qu'on n'entend plus du tout. Les dirigeants LR (ou ceux qui en tient lieu) soutiennent les gilets jaunes, mais renient maintenant Fillon et son programme qui était suffisamment corsé pour en mettre beaucoup, des travailleurs dans les rues. Marine Pen, on l'entend peu, mais elle a quand même abandonné la sortie de l'euro. Après avoir été anti-UE, elle trouve l'UE pas si mal maintenant qu'elle espère des amis à elle au pouvoir dans plusieurs pays. Cohérence, je vous dis ! Mélenchon et ses seconds couteaux dézinguent à tour de bras leurs ennemis du peuple à eux, en s'évitant d'expliquer ce qu'ils feraient s'ils étaient au pouvoir. Observé : quand le journaliste pose une question précise (sur une incohérence des propositions) le Mélenchon boy/girl de service en remet une diatribe sur les ennemis cause de tous les malheurs. Dupont-Aignan, chantre de la loi et l'ordre, appelle à désobéir et mettre le foutoir un peu partout. Il n'a pas le temps d'attendre les élections ? Cohérence, je vous dis ! Bon, j'arrête | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Dim 18 Nov 2018, 17:40 | |
| Nous avons un macron président homme inconnu providentiel...2 ans avant l'élection
Peut être en aurons nous un autre dans 3 ans...
En France on a le droit d'être satisfait du gouvernement sans subir de reproche. On a tout aussi bien le droit d'être mécontent , de le dire et de l'écrire sans se voir infliger de leçons de civisme et sans que des inconvenants se mêlent de la vie de ceux qui ne pensent pas comme eux pour leur expliquer la "bonne pensée"
Je rapelle aussi qu'être majoritaire ( pour le freluquet nous en sommes loin) n'est n'est pas un brevet d'intelligence ou de discernement politico économique.
| |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Lun 19 Nov 2018, 09:43 | |
| Heureusement que Macron "n'est pas obsédé par les sondages" - sa cote de popularité a atteint les sommets vertigineux de 25%. Petit apparatchik du globalisme néo-capitaliste pratiquant le néo-marxisme déconstructiviste culturel et sociétal , anti-national, c 'est un personnage indéfinissable. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Lun 19 Nov 2018, 11:12 | |
| Et pendant ce temps là au sénat : Le Sénat repousse l’âge de départ à la retraite de 62 à 63 ans C’est fait. Le Sénat à majorité de droite vient de repousser, dans le cadre de l’examen du projet de budget de la Sécu pour 2016, d’un an, de 62 à 63 ans, l'âge légal de départ à la retraite. https://www.publicsenat.fr/lcp/politique/senat-repousse-l-age-depart-retraite-62-63-ans-1123138 Là on ne fait pas de Bashing, ce n' est pas du Macron! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Lun 19 Nov 2018, 11:15 | |
| comme les décisions du sénat ne valent rien si l'assemblée n'est pas d'accord... il est inutile de se fatiguer à tirer sur l'ambulance. Sauf à faire un buzz inutile.
Pour comprendre il suffit de connaitre un peu le droit constitutionnel autrement qu'en lisant wikimachin pour se donner un verni juridique.
Pour les flemmards qui ne veulent pas chercher : en cas de désaccord sur un texte législatif entre le sénat et l'assemblée on fait des "navettes" au bout du compte si le litige persiste c'est le texte de l'assemblée qui est adopté. Sénat out...
Pour le reste entre la retraite à 60 ans et les 35 heures... on se bouge à la cadence de l'escargot mais on taxe tout ce que l'on peut... on évite les grosses manifs unitaires et on clive un peu plus le pays...
Pour que j'ai confiance dans un gouvernement j'attends celui qui osera s'attaquer au système fiscal outrageusement privilégié des journalistes et au statut des ouvriers du livre. Le risque tout qui le ferra aura droit à mon respect... pour les autres ce sont des baudruches !
NB comme les sénateurs sont élus par des élus... l'électeur de base qui ne vote plus à peu d'influence. que fait le gôche qui a mis au point la retraite à 60 ans ? rien, que dalle... il est vrai que macron "ni de gauche ni de droite" sort tout de même de la gauche.
se faire envoyer dans les cordes régulièrement ne sert visiblement pas de leçon ! | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Lun 19 Nov 2018, 12:00 | |
| - tonton christobal a écrit:
NB comme les sénateurs sont élus par des élus... l'électeur de base qui ne vote plus à peu d'influence. que fait le gôche qui a mis au point la retraite à 60 ans ? rien, que dalle... il est vrai que macron "ni de gauche ni de droite" sort tout de même de la gauche.
se faire envoyer dans les cordes régulièrement ne sert visiblement pas de leçon ! Et qui vote pour élire les grands électeurs ? sinon vous (entre autre), depuis le passage de la retraite à 60 ans il me semble que les majorités ont changées la retraite elle non malgré les promesses multiples et variées tout comme les 35 heures toujours en vigueurs. Et que dire des taxes sur les carburants votées par Ségolène et applicables bien après son départ et comble de l' hypocrisie saluée par la classe politique dans son ensemble maintenant portée aux gémonies par cette dernière. Jouer les parangon de vertu les redresseur de tord mais ne savoir que détourner les sujets voila votre seul but. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Lun 19 Nov 2018, 12:32 | |
| - mamiea a écrit:
Et qui vote pour élire les grands électeurs ? sinon vous (entre autre), depuis le passage de la retraite à 60 ans il me semble que les majorités ont changées la retraite elle non malgré les promesses multiples et variées tout comme les 35 heures toujours en vigueurs. Et que dire des taxes sur les carburants votées par Ségolène et applicables bien après son départ et comble de l' hypocrisie saluée par la classe politique dans son ensemble maintenant portée aux gémonies par cette dernière. Jouer les parangon de vertu les redresseur de tord mais ne savoir que détourner les sujets voila votre seul but. Pour ma part je vote et ce régulièrement ... pour les sénateurs encore faut il être grand électeur, le reste relevant du billard à bandes. Visiblement je ne vote pas pour les mêmes que vous... et sauf erreur de ma part mes candidats ne sont pour rien dans la situation actuelle ce qui me permet de ne pas me sentir responsable du bordel permanent dans lequel se complait notre pays. Je dégage ma responsabilité des décisions de ségo, des lois de DSK et de Martine... Pour le reste je vois avec plaisir que l'invective tient lieu d'argumentaire mais n'implique pas que l'on détienne la vérité... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 23 Nov 2018, 14:44 | |
| "Ils ont perdu la boule, le pouvoir les transforme" : cet ami d'Emmanuel Macron qui ne le reconnaît plus
Orange avec AFP, publié le jeudi 22 novembre 2018 à 18h24
Bernard Mourad, ami depuis 10 ans d'Emmanuel Macron et qui l'a accompagné jusqu'à l'Élysée, "est l'un des derniers qui ose encore lui parler cash", écrit cette semaine Vanity Fair. Le quadragénaire, nouveau patron de Bank of America en France, s'est livré dans détour sur sa relation avec le chef de l'État dans les colonnes du magazine.
"Voilà le seul mec qui m'insulte encore", dit de lui Emmanuel Macron, avec tendresse.
Bernard Mourad, récemment nommé à la tête de Bank of America-Merrill-Lynch en France, connaît le chef de l'État depuis 2008. À l'époque, le banquier lui fait passer un entretien d'embauche chez Morgan Stanley et lui conseille... de postuler chez Rotschild, où il sera effectivement recruté.
Depuis, les deux hommes sont proches. Bernard Mourad est "l'un des derniers qui osent parler 'cash' au chef de l'État", écrit cette semaine Vanity Fair, qui publie un long papier sur le quadragénaire. "À 43 ans, il lui tient à cœur de livrer sa vérité, par fidélité au chef de l'État, par égard pour leur engagement politique, leurs idéaux de jeunesse", écrit le magazine, qui précise qu'il a obtenu l'accord du président pour cet entretien.
"Sur un malentendu, ça peut marcher"
Politiquement, Bernard Mourad est aux côtés d'Emmanuel Macron dès 2011, lorsqu'il a commencé à œuvrer pour François Hollande. En 2016, il s'engage dans la campagne présidentielle du désormais ex-ministre de l'Économie. "Sur un malentendu, ça peut marcher", répètent-ils en boucle. Contrairement à son ami Benjamin Griveaux, qui a également rejoint l'équipe du futur président de la République, il ne figure pas dans l'organigramme. Mais il est très présent, à tel point que certains l'appellent "monsieur le ministre".
Juste avant la victoire, alors qu'il se trouve au Liban pour s'occuper de son père malade, Bernard Mourad lui envoie, par SMS, "You're making history (tu fais l'Histoire), je suis si fier de toi". "Merci mon lapin. Tu en as bavé", lui répond alors Emmanuel Macron.
"C'est 100% pour ta gueule ?"
Une fois à l'Élysée, les deux hommes continuent à échanger. Mais "Macron ne répond plus du tac au tac; il confesse sa fatigue", explique son ami. "Ça n'arrête pas, il faut se battre sur tous les fronts", lui écrit notamment le président.
Aujourd'hui, le banquier "ne reconnaît plus son ami, ce dirigeant arrogant estampillé président des riches", écrit Vanity Fair. Il cherche des explications : "Le poids de la fonction, de la technocratie qui l'ont sans doute, dit-il, entraîné dans cette absconse réforme de la taxe d'habitation."
La "gestion calamiteuse" de l'affaire Benalla a été, selon lui, la goutte d'eau. "Ils ont perdu la boule. Ils ne voient plus clair, le pouvoir les transforme", s'insurge-t-il. "Wake up! (réveille-toi!)... Ils délirent tous en com'. Tu contrôles ces sorties invraisemblables ou ils font seuls ces sorties de route", lui demande-t-il par message. Le locataire de l'Élysée lui assure qu'il n'y est pour rien. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 23 Nov 2018, 17:36 | |
| J ' ignorais celle-là de Macron. Elle est pourtant pas mal. Ces gens là c 'est mépris et cie : https://www.ledauphine.com/france-monde/2017/07/02/la-phrase-de-macron-sur-ceux-qui-ne-sont-rien-fait-polemique | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Lun 10 Déc 2018, 16:44 | |
| Comment Macron a été élu :
" À quarante jours de la présidentielle, l'ex-premier ministre a été convoqué mardi au pôle financier. Pour son avocat, la justification des magistrats instructeurs est baroque.
«Vous êtes un candidat sérieux à l'élection présidentielle qui a de bonnes chances de gagner. Si c'était le cas, le statut d'inviolabilité du président de la République nous empêcherait de poursuivre pendant cinq ans cette procédure et on nous le reprocherait.» "
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03/14/01016-20170314ARTFIG00252-soupcons-d-emplois-fictifs-la-mise-en-examen-atypique-de-francois-fillon.php | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 05:58 | |
| on note d'ailleurs que cette affaire semble en sommeil.... le dossier serait il moins solide qu'annoncé ? | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 06:20 | |
| le freluquet à parlé : je continue à payer la CSG au tarif fort, je continue à casquer la taxe d'habitation majorée... et mes revenus sont toujours bloqués... il ne faut pas dire de mal de macron !
sinon pas gentil macron bashing...
heureusement les très riches ne sont pas impactés on a sauvé les meubles. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 09:05 | |
| Ce billet a été écrit le 15 juin 2017, il y a 18 mois, dans la grande vague d’euphorie et d’enthousiasme autour du « nouveau monde ». « La France roule à l’abîme », qu’il disait… Pessimiste, Cassandre, ringard, ronchon, grincheux, oiseau de malheur, misanthrope? Allons donc! Tout juste simplement, bêtement réaliste… Nous aurions tant préféré que les événements nous donnent tort…
Le désastre annoncé
Publié le 15 juin 2017par maximetandonnet
Nous vivons dans une bulle de mensonge, d’illusion, de fausseté qui prend des proportions hallucinantes. Nous serions donc en train de vivre une révolution politique, comparable à celle de 1958, dominée par l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle génération et l’éradication par les urnes de l’ancienne: le dégagisme. Les visages changent, certes, en surface, mais sur le fond, les événements actuels traduisent la quintessence de l’effondrement en cours depuis au moins vingt ans de la vie publique nationale. La puissance publique, l’autorité, la politique au sens du « gouvernement des choses » ne cesse de s’anéantir comme un cadavre en décomposition. Le culte médiatique de la personnalité, qui prend des proportions toujours plus vertigineuses, ne sert qu’à voiler, couvrir cet anéantissement. Le monde médiatique veut nous faire croire à une vague de fond, un vaste engouement populaire qui s’exprime dans un triomphe aux législatives. La vision est mensongère. LREM s’apprête à obtenir quatre cinquièmes des sièges de députés, une majorité absolue. Un triomphe? De fait, le niveau d’adhésion populaire véritable est équivalent à 16% du corps électoral (32% avec une participation de moins de 50%). 16% des électeurs donnent 80% du pouvoir législatif. Oui, triomphe, apothéose de l’absurdité. De fait, 84% des électeurs manifestent leur hostilité ou leur indifférence: l’immense majorité des Français. Derrière un visage transfiguré par la lumière médiatique, nous assistons en ce moment à une étape supplémentaire dans l’effondrement de l’ensemble des piliers, des outils de l’autorité publique : un gouvernement zéro, déjà en pleine déchirure; une Assemblée nationale totalement soumise, donc inexistante; une Nation plus réservée et distante que jamais, l’absence de toute assise et de confiance populaire. Le conformisme bêlant de la quasi totalité des commentaires de presse, de radio, de télévision, plongées dans l’extase, fait peine à voir. Je songe à cet expert en pleine béatitude sur Europe 1, ce matin, nous expliquant doctement comment M. Macron préparait déjà sa réélection en 2022… Les mois qui viennent donneront lieu à une nouvelle vague de manipulation de masse. Ainsi, ils vont ressortir par tous les moyens la famille le Pen afin de replonger la France dans sa bataille de titans entre le « bien et le mal ». La fuite dans l’irréel va encore s’accélérer violemment et les drames de la société s’accumuler derrière l’écran de fumée d’une jubilation médiatique sans précédent: chômage de masse, pauvreté, violence quotidienne, communautarisme et repli sur soi, crise migratoire européenne, désindustrialisation, terrorisme. Le dégoût, le découragement, le désespoir d’une nation vont s’amplifier jusqu’au vertige. Le drame est avant tout intellectuel: il tient à la crétinisation, non pas du pays dans son ensemble, mais de ses élites dirigeantes et médiatiques. La France roule à l’abîme. Sans doute reste-t-il aujourd’hui une poignée de Républicains lucides sur la nature des événements en cours et préoccupés, non par eux-mêmes, mais par l’avenir de leur pays. Il est temps qu’ils s’unissent, établissent les responsabilités dans le naufrage en cours, qui ne date pas d’hier, et réapprennent à parler le langage de la vérité, du désintéressement, du courage, de la confiance, de l’intelligence.
Du Macron bashing par anticipation… mais une belle lucidité tout de même !
| |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 12:13 | |
| - tonton christobal a écrit:
- le freluquet à parlé : je continue à payer la CSG au tarif fort, je continue à casquer la taxe d'habitation majorée... et mes revenus sont toujours bloqués... il ne faut pas dire de mal de macron !
sinon pas gentil macron bashing...
heureusement les très riches ne sont pas impactés on a sauvé les meubles. Une petite ré écriture: Les retraités ayant plus de 2000€ de pension par mois vont payer le même taux de CSG que les actifs qui vivent de leur travail. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 12:51 | |
| oui c'est tout à fait ainsi que macron envisage le respect des lois... tu bosses avec un contrat durant ta vie en fonction d'un statut et à la retraite on change les règles... c'est honnête !
Notre président qui explique aux étudiants indiens qu,il ne faut jamais respecter les régles est dans le droit fil de sa manière d'être. En revanche il est fort pointilleux pour faire respecter à autrui les régles qui conviennent à ses désirs... | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 14:44 | |
| - thierry a écrit:
- Une petite ré écriture: Les retraités ayant plus de 2000€ de pension par mois vont payer le même taux de CSG que les actifs qui vivent de leur travail.
Sachant que les dits retraités ont acquis le DROIT de percevoir cette pension parce qu'ils ont cotisés quand ils travaillaient ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 11 Déc 2018, 16:15 | |
| Il se trouve de plus que certaines professions impliquent des conditions de travail spécifiques... Interdiction du droit de grève Syndicats interdits ou avec possibilités restreintes Devoir de réserve Mobilité profesionnelle Conditions de travail particulières au niveau des horaires et des congés On peut compléter la liste sans difficulté... l'état est très à cheval sur le respect par ses employés des obligations statutaires mais il ne s'estime pas tenu de respecter les siennes... On rencontre ces cas spéciaux dans l'armée, la police, la magistrature...
Il se trouve que la lassitude gagne la troupe...
Je ne sais pas si de tels agissements vont perdurer très longtemps, si l'élastic casse j'attends avec intérět de voir comment réagiront ceux qui soutiennent ces comportements criticables.
Si la police et la gendarmerie se croisaient les bras... on imagine le spectacle dans nos rues. Tout aussi intéressant si certains services décidaient de s'épancher sur ce qu'ils savent quelques dignitaires devraient se faire oublier... quelques carriéres prendraient fin et peut être que quelques gouvernements exploseraient... | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 14 Déc 2018, 21:42 | |
| Trop brillant, trop cultivė, trop charismatique, trop beau aussi , Macron concentre vers lui toute la haine et les rancoeurs de la médiocratie.
Ah, on avait pas ce genre de problème avec Hollande!
(Je suis à la limite du 2eme degré) | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Sam 15 Déc 2018, 11:57 | |
| une réponse rapide : https://www.youtube.com/watch?v=sT8vuuxuYVA
et on boit frais... tout est dit !
Les macronistes devraient pendre haut et court ardisson !
Ardisson salaud le peuple aura ta peau... et c'est parti pour un tour. | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 18 Déc 2018, 10:37 | |
| Le président Macron vient de trahir une promesse solennelle faite à son peuple.
Le lundi, pour calmer l'incendie, lors de son allocution il déclarait: «je veux aussi que nous mettions d'accord la nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde, que nous abordions la question de l'immigration. Il nous faut l'affronter».
Le mercredi, un document présenté en Conseil des ministres énumérait cinq sujets: l'écologie, la fiscalité, les services publics, la démocratie, le cinquième et dernier étant nommément «l'immigration».
Pour être encore plus clair dans son désir d'affronter la question migratoire, le gouvernement, écrivait sur son site: «quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l'immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculé?».
Mais c'était sans compter les interventions du patron de la CFDT Laurent Berger et de la gauche d'En Marche.
Tant et si bien que le mercredi, à 10h du matin, la Cinquième Question disparaissait purement et simplement de l'énumération. La promesse faite aux Français quarante-huit heures plus tôt de prendre de front la plus existentielle des questions était foulée aux pieds.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 18 Déc 2018, 10:49 | |
| - joseph1 a écrit:
- Le président Macron vient de trahir une promesse solennelle faite à son peuple.
Le lundi, pour calmer l'incendie, lors de son allocution il déclarait: «je veux aussi que nous mettions d'accord la nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde, que nous abordions la question de l'immigration. Il nous faut l'affronter».
Le mercredi, un document présenté en Conseil des ministres énumérait cinq sujets: l'écologie, la fiscalité, les services publics, la démocratie, le cinquième et dernier étant nommément «l'immigration».
Pour être encore plus clair dans son désir d'affronter la question migratoire, le gouvernement, écrivait sur son site: «quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l'immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculé?».
Mais c'était sans compter les interventions du patron de la CFDT Laurent Berger et de la gauche d'En Marche.
Tant et si bien que le mercredi, à 10h du matin, la Cinquième Question disparaissait purement et simplement de l'énumération. La promesse faite aux Français quarante-huit heures plus tôt de prendre de front la plus existentielle des questions était foulée aux pieds.
Sans oublier le supposé droitiste juppéiste qui semble t il n'est pas étranger à l'escamotage de la question... le mépris des électeur est poussé à son sommet... "en même temps" le joueur de poker s'élève contre les fake news. On rêve ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 20 Déc 2018, 12:50 | |
| France 3 retouche « Macron dégage »: la censure, c’était mieux avant La chaîne parle d'une "erreur humaine" parAnne-Sophie Chazaud - 17 décembre 2018
La liberté d’expression et d’information ne se porte décidément pas très bien dans ce pays. Quelques jours à peine après l’adoption en nouvelle lecture à l’Assemblée de la très controversée et liberticide loi anti « fake news », ayant pour but à peine caché d’empêcher la circulation d’informations ou d’analyses prétendument fausses – c’est-à-dire bien souvent différentes – émanant des réseaux sociaux ou de certains organes de presse russophiles, voilà que, ô surprise, on découvre avec amusement que les truqueurs d’information sont en réalité tapis dans la citadelle de l’audiovisuel public, si prompte à donner des leçons.
« Macron », c’est un peu court ! Les téléspectateurs et internautes ont ainsi pu découvrir au JT de France 3 du samedi 15 décembre qu’une photo prise par un photographe de l’AFP, devant les marches de l’Opéra Garnier où s’étaient rassemblés des manifestants gilets jaunes, avait purement et simplement été modifiée. Une pancarte « Macron dégage » a ainsi été changée grâce à l’intervention de la gomme magique de Mary Poppins en simple « Macron », invocation poétique ou incantatoire se suffisant à elle-même. Performance d’art contemporain peut-être ? « Macron ! », un Macron autotélique et universel faisant message à lui tout seul par l’énonciation de son signifiant miraculeux.
Par pudeur de gazelles, nos propagandistes en culottes courtes ont toutefois restreint l’expression de leur flamme et ne sont pas allés jusqu’à écrire « Macron je t’aime », « Macron pour la vie » ou « Macron tiens bon ! », de peur sans doute que leur amour n’éclate trop au grand jour.
Aussitôt, la toile s’est enflammée, la tricherie à l’information ayant tôt fait d’être démasquée : il est en effet de plus en plus difficile de tromper son monde à l’heure où les réseaux sociaux permettent l’uberisation du « fact checking ». Tout un chacun peut rapidement confronter des éléments d’information et de vérification. Diffuser tranquillement des images de propagande comme au bon vieux temps de l’Union soviétique ou de la guerre froide n’est plus aussi facile qu’autrefois. La propagande, c’était mieux avant.
Une « erreur humaine » d’une « personne opérationnelle » Rapidement contactée par Libération et son service métajournalistique « Checknews » de journalistes vérifiant que les journalistes font bien leur travail de journalistes, par l’AFP mais aussi par des téléspectateurs aussi stupéfaits qu’en colère, France 3 s’est fendue d’excuses à la fois pataudes et croquignolesques, reconnaissant une « erreur humaine ». Las, la bafouille est encore plus consternante et comique que les faits eux-mêmes. Une « erreur humaine », donc… : voilà bien rassurés les téléspectateurs qui s’inquiétaient d’une éventuelle intervention de robots malfaisants, de bots macroniens ou de loups garous ayant subitement pris le contrôle de la chaîne à la faveur d’une nuit de pleine lune !
Il s’agirait donc plutôt, selon les responsables, d’une « personne opérationnelle», dont le doigt aurait malencontreusement ripé sur Photoshop pile sur le message le plus présent, le plus tonitruant et le plus constant dans toutes les manifestations des gilets jaunes, celui que l’exécutif n’aura eu de cesse de contourner et d’essayer d’invisibiliser, de nier : le départ ardemment souhaité de Macron au regard de la détestation qu’il est parvenu à cristalliser, en raison à la fois de ses mesures mais aussi de son style. Quel manque de chance ! Quel hasard diabolique ! Pas de bol, aurait dit François Hollande !
Passons sur l’énigmatique expression de« personne opérationnelle », merveille de la novlangue managériale, qui semble désigner une créature étrange, se mouvant quelque part entre le technicien agent secret et l’intelligence artificielle la plus aboutie. On est toutefois soulagé d’apprendre que les « personnes opérationnelles » qui préparent le JT du service audiovisuel public ne sont pas « non opérationnelles », au cas où certains auraient eu des doutes…
La censure inconsciente Le plus préoccupant dans cette affaire n’est pas l’hypothèse, relativement peu crédible, d’une censure à l’ancienne émanant directement de l’Elysée comme aux riches heures de l’ORTF. La censure contemporaine n’a plus besoin, ou très exceptionnellement et rarement, de s’assumer directement comme telle de la part du pouvoir. Elle s’exerce par intériorisation des prescriptions, par autocensure, par soumission, par subordination, par couardise, par capillarité idéologique. Elle est diffuse, pernicieuse, larvée. Si on la découvre, elle fait payer quelque lampiste, ne se reconnaît aucune responsabilité puisqu’elle est partout et en même temps nulle part.
Car enfin, si l’on peut regretter qu’un agent, quel qu’il soit, ait pris cette malheureuse initiative, on peut surtout s’interroger sur les raisons qui lui ont fait penser que cet acte était à la fois anodin et souhaitable, outre qu’on peut de plus en plus s’interroger sur ce qui est enseigné dans les écoles de journalisme. Tout comme le pouvoir n’a plus à donner des ordres pour que le parquet financier lui serve de petite main et ne déclenche opportunément des poursuites contre ses adversaires politiques, ce-dernier étant d’accointance idéologique avec lui, de la même façon un nombre croissant de « journalistes » et d’acteurs du secteur de l’information sont de plus en plus simplement porteurs d’une vision idéologique, sociale, politique, qu’ils relaient spontanément sans même qu’on ait besoin de faire pression sur eux, braves petits soldats, et qui se trouve en accord avec un pouvoir qu’ils ont par ailleurs largement contribué à mettre en place. C’est exactement pour cela qu’il est important que des organes de presse différents, divergents (nous ne sommes plus très loin d’avoir à dire « dissidents ») de contre-information existent, afin que les analyses, les sources, les visions, les récits soient confrontés les uns aux autres, puisque c’est de la confrontation des regards, des faits et des narrations que naît la vérité, et non pas de l’imposition dogmatique d’un message unique aussi lénifiant que terrifiant. Dans le cas contraire, on se retrouve ni plus ni moins avec le ministère de la Vérité que l’on dénonçait à juste titre lors du projet de loi « fake news » et qui semble s’installer tout tranquillement, retour retors de la censure à l’ère du soft power.
Une « erreur » et une leçon de morale Et comme si cela ne suffisait pas, n’écoutant que son courage et ses belles convictions chevillées au corps, France Télévisions n’a pas toutefois pu s’empêcher de distiller un peu de morale à la fin de sa déclaration, allant sans la moindre vergogne jusqu’à mettre en garde : « Il faut raison garder en ces temps de complotisme ». On croit rêver. Pris la main dans le pot de confiture, les voici encore en train de faire la morale et de criminaliser les regards critiques : on se pince pour le croire ! C’est dire le sentiment d’impunité, la conviction du bien-fondé de la vision du monde et de l’information à sens unique qu’ils relaient.
On se doute en effet que le CSA, habituellement si prompt à dégainer contre tous les mal-pensants et sexistes de la création (à l’exception bien sûr des chroniqueurs du service audiovisuel public qui, comme Daniel Morin, se permettent des propos inadmissibles envers la journaliste Charlotte d’Ornellas, laquelle a le malheur de travailler pour Valeurs Actuelles, du côté du Mal donc, et pour qui l’on adaptera spécialement à la baisse le niveau d’indignation antisexiste en ne déclenchant aucune enquête ni aucune plainte), n’entreprendra aucune procédure d’élucidation de ce phénomène paranormal poussant un agent, fût-il « opérationnel » à modifier des images pour les rendre compatibles avec le pouvoir en place. Circulez, il n’y a rien à voir, c’est le cas de le dire puisqu’on efface les messages dérangeants.
Macron avait raison On lisse, on gomme, on aseptise, on caresse le pouvoir extrême-centriste dans le sens du poil, on euphémise, on invisibilise le réel pour l’avènement de l’extrême-rien. Au pire, le lampiste paiera alors qu’il n’est en l’occurrence non pas véritablement « agent » mais « agi » par un système idéologique gangrenant le monde de l’information.
Cet incident remettant en cause lourdement l’éthique journalistique est particulièrement symptomal mais aussi malvenu lorsqu’on sait le soupçon de collusion entre les principaux médias (publics ou non) et le pouvoir politique qui règne dans l’esprit de très nombreux gilets jaunes et, d’une manière générale, de citoyens de plus en plus critiques et réticents face aux discours et autres bourrages de crâne qu’on leur impose. Des journalistes de BFM TV ont d’ailleurs parfois été pris pour cibles dans les manifestations tandis que des slogans hostiles aux médias sont devenus monnaie courante. Outre l’usage de la violence qui n’est pas acceptable, on serait toutefois bien en peine à présent de leur donner tort quant à leur ressenti et la réconciliation entre ces deux mondes ne sera donc pas encore pour cette fois. Il est vrai qu’Emmanuel Macron lui-même avait déclaré que l’audiovisuel public était « une honte ». Cet épisode visant à protéger son image lui donne paradoxalement raison.
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et on s'étonne que le franchouillard de base s'informe "ailleurs" que dans les médias officiels ou à la merci du fric international... que macron connait bien...
salauds de manants ! on a de plus en plus de mal à vous endormir !
Heureusement le joueur de poker surveille les fake news... il va sévir !
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| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 20 Déc 2018, 17:42 | |
| - tonton christobal a écrit:
Sans oublier le supposé droitiste juppéiste qui semble t il n'est pas étranger à l'escamotage de la question... le mépris des électeur est poussé à son sommet...
"en même temps" le joueur de poker s'élève contre les fake news. On rêve ! « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » Tout ca pour dire que le volet immigration n'a pas été retiré comme nous a relayé BFM et consorts mais inclus dans le chapitre citoyenneté; | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 20 Déc 2018, 18:32 | |
| - thierry a écrit:
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage »
Tout ca pour dire que le volet immigration n'a pas été retiré comme nous a relayé BFM et consorts mais inclus dans le chapitre citoyenneté; dire c'est bien... j'attends ce qui sera fait. si c'était aussi simple pourquoi le sujet a t il provoqué des débats animés en conseil des ministres ? si c'est pour en arriver à faciliter l'immigration inutile de tergiverser. La précédente "réforme" a permis de faire venir les parents (la famille en fait) des mineurs isolés en France j'attends le pire de la prochaine. | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Jeu 20 Déc 2018, 23:12 | |
| Le président Macron c’est un peu ce jeune médecin qui récupérerait un vieux malade soigné pendant des années par un vieux médecin, qui découvrirait que le mal dont il souffre n’a jamais été soigné qu’avec des placebos !Le malade meurt, c’est le jeune médecin qu’on accuse | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 06:16 | |
| - thierry a écrit:
- Le président Macron c’est un peu ce jeune médecin qui récupérerait un vieux malade soigné pendant des années par un vieux médecin, qui découvrirait que le mal dont il souffre n’a jamais été soigné qu’avec des placebos !Le malade meurt, c’est le jeune médecin qu’on accuse
A ceci prêt tout de même que le jeune et brillant médecin était l'équipier du précédent praticien et avait à l'époque lui-même administré quelques médicaments de sa composition qui s'étaient déja révélés redoutablement nocifs... Lorsque l'on est le conseiller "finances" d'un candidat à la présidence, le secrétaire adjoint de la présidence et ministre du gouvernement il est tout de même gonflé de présenter le sujet comme étranger à ce qui s'est passé lors du mandat précédent surtout en matière d'économie. Comme le disait le "ché" pas le cubain mais celui de Belfort un ministre... chacun connait la suite... Sous peu on va me raconter que le freluquet s'est retrouvé président sans avoir été candidat et que c'est une victime de la droite populiste qui l'a mis en place contre sa volonté. Débat vérolé mais c'est habituel. On tourne en rond, on ment mais on refuse l'évidence... | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 07:16 | |
| C'est sur qu'on aura pu continuer avec les vieux médecins et que tout irait bien aujourd'hui. On aurait continuer à croire dans une pseudo croissance, financer le système social à crédit, poursuivre la pollution au diesel
Foutaise, conservatisme, égoïsme, clientélisme
Pays irréformable qui sombre doucement | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 07:39 | |
| - thierry a écrit:
- C'est sur qu'on aura pu continuer avec les vieux médecins et que tout irait bien aujourd'hui. On aurait continuer à croire dans une pseudo croissance, financer le système social à crédit, poursuivre la pollution au diesel
Foutaise, conservatisme, égoïsme, clientélisme
Pays irréformable qui sombre doucement pour ma part je constate une fois de plus la déformation de mes propos... J'ai mentionné que le jeune médecin était le confrère agissant du précédent... comme ni flambi ni le freluquet ne me conviennent et que je n'ai ps voté pour eux vous serez j'espère assez honnête pour ne pas me tenir pour responsable des déboires de la France. Mordez qui vous voulez mais pas moi... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 07:46 | |
| Comment le champion du monde des impôts peut-il être dans un si mauvais état? Les gilets jaunes ou la convergence des faillites françaises parStéphane Germain - 21 décembre 2018
La crise des gilets jaunes aura été la convergence des faillites françaises. Antiparlementarisme, chômage, très bas salaires, violences et services publics déplorables sont le quotidien du champion du monde des impôts.
Avec sa hausse avortée des taxes sur le carburant, le tandem Macron-Philippe aura réussi à surclasser la gestion calamiteuse de l’écotaxe du duo Hollande-Ayrault en 2013.
Le président normal avait calé devant les bonnets rouges et Jean-Marc Ayrault avait ensuite lâché un petit milliard pour parachever le démontage des portiques entamé par des Bretons irascibles. Le « nouveau monde » de Macron, et c’est bien normal compte tenu de la classe de ses dirigeants, n’a pas fait dans la demi-mesure : lui aussi il aura renoncé à ses 4 milliards de taxes, mais au prix d’a minima 10 milliards tous les ans. Epargnons-nous les calculs d’actualisation financière, mais pour faire court, les gilets Jaunes auront coûté à la France cent fois plus chers que les bonnets rouges. C’est à ces petits riens que l’on voit que l’on est gouverné par des champions (du monde de la dépense publique).
Nos policiers devraient rouler en Rolls Il est vrai qu’il en faut du talent aux gestionnaires (!) d’un pays déclaré en faillite par son Premier ministre dès 2007 – 11 ans déjà – pour continuer à emprunter à tour de bras afin de financer une croissance qui ne vient pas, et pour cause.
Cette faillite constitue au demeurant le fil rouge des gilets jaunes, puisque loin d’être la convergence des luttes rêvées par la gauche, ce mouvement est le révélateur de la convergence des faillites françaises et d’une forme d’obstination à parfaire ces banqueroutes.
On sait que sur les ronds-points, on se lamente de la disparition des services publics. Dans les rangs des policiers chargés de maintenir l’ordre, on attend également le règlement de quelque 23 millions d’heures supplémentaires impayées. Les blessés des deux camps finiront dans des hôpitaux surchargés où le personnel médical est au bout du rouleau.
Comment le pays champion du monde des impôts (ex-aequo avec la Finlande) peut-il avoir des services publics aussi miséreux ? C’est une question a priori légitime, mais dont ni la majorité ni les oppositions ni aucun des quelconques corps intermédiaires ne semblent vouloir s’emparer. Un Etat qui dépense 280 milliards de plus que l’Allemagne devrait pourtant voir ses policiers circuler en Rolls et des bureaux de poste high-tech sur chaque rond-point.
L’impôt sur l’infortune Cette faillite du système, on peut concrètement la lire sur son bulletin de paie. Pour qu’un salarié touche 1 688 € net d’impôts (salaire médian), il en coûte 3 220 € à son employeur – la différence, 1 532 € étant constituée des prélèvements obligatoires. Alors certes, l’essence se trouve taxée à hauteur de 60%, mais les 46% de charges sur les salaires devraient nous révolter plus encore. Si elles n’étaient que de 30%, voilà près de 570 € qu’employeur et salarié pourraient se répartir. Pour Macron et l’ensemble des dirigeants depuis trente ans, cela semble plus simple d’augmenter les aides, subventions et autres niches que de se pencher sur ces chiffres affolants.
Notre président n’a en effet pas eu un mot, lors de sa dernière allocution, sur le caractère insoutenable du modèle social français, de sa dépense publique, de sa dette et du chômage de masse qui en découle. Il s’est contenté de remettre deux thunes dans le bastringue, pour laisser passer l’orage et se calfeutrer dans les institutions démocratiques de la Ve République.
Ces représentants qui ne représentent rien Une démocratie en faillite, elle aussi, puisque la France des gilets jaunes ne se sent représentée par personne. On constatera avec elle que les 11 millions de voix de Marine Le Pen sont représentées par… sept députés à l’Assemblée, ou que le choix d’une société multiculturelle et ouverte à l’immigration n’a jamais été soumis à la volonté du peuple.
A peine esquissé d’ailleurs par Macron, sa volonté d’inclure l’immigration dans le futur « Grand débat national » a vivement été critiquée par ses soutiens – à commencer par Laurent Berger, patron de la CFDT. Ce syndicaliste professionnel fut au demeurant totalement dépassé par les jaunes qui dénient toute légitimité au trio CGT, FO, CFDT. Berger, Martinez et consorts s’accommodent en effet fort bien du chômage de masse et de la hausse infinie des prélèvements. Ce sont eux les aveugles qui ne voient pas les 280 milliards sur lesquels ils sont assis confortablement, notamment les 32 milliards alloués à la formation professionnelle – qui ne forme personne. Ces cannes blanches ne peuvent définitivement rien pour les gilets jaunes, si ce n’est continuer à exciter leur jalousie en bêlant pour rétablir les 4 milliards de l’ISF. Aimer l’idée de taxer les riches au point de ne pas voir que cet impôt a détruit des centaines de milliers d’emplois constitue d’ailleurs un moteur puissant de la faillite.
Haine du capitalisme et tolérance de la violence Cette haine du capitalisme, de l’argent et de l’entreprise, c’est bien sûr la faillite de l’Education nationale – là aussi, avec de tels prélèvements obligatoires, pourquoi diable ne sommes-nous pas premiers au classement PISA ? Gangréné par l’alter-mondialisme, notre enseignement présente le monde de l’entreprise comme celui de l’Antéchrist.
Il n’est pas le seul, la justice française n’a pas de tendresse particulière pour l’employeur qui figure en haut du « mur des cons », alors qu’elle libère les casseurs le plus rapidement possible – sans doute les juges souhaitent-ils ne pas les exposer au prosélytisme islamiste en prison (délabrées elles aussi, mais enfin, où va l’argent ?).
Car les gilets jaunes auront également démontré la faillite de l’ordre public et la puissance dévastatrice des bandes de pillards venues des banlieues associées à des activistes chevronnés galvanisant du « plouc » enhardi. Mais dans les beaux quartiers de Paris, on paraissait peu au courant.
A Nantes par exemple, en revanche, on savait : les zadistes et leurs amis black blocks, ont dévasté le centre-ville tous les six mois pendant dix ans avec une régularité métronomique. Il aura fallu que l’Arc de Triomphe soit profané pour qu’enfin la police soit autorisée à muscler (légèrement) son dispositif – et qu’à Paris on s’alarme.
Macron, c’est le vieux monde Emmanuel Macron ne représente en aucune façon le renouveau qu’il prétendait incarner – quelqu’un qui poserait des questions simples du type : comment font les autres pour avoir 3% de chômeurs ?
Il symbolise au contraire la faillite ultime, la sécession des élites européistes qui n’ont pas senti monter la colère de « la France des ronds-points » puis qui l’ont immédiatement méprisée. Au bout de dix-huit mois, ceux qui ont enfilé des gilets fluos obligent le pimpant marcheur Macron à revêtir le costume élimé de ses prédécesseurs, celui de syndic de faillite. Sous l’œil consterné des Européens, sous celui révolté des Italiens à qui Macron faisait la morale sur leur budget irresponsable il y a quinze jours encore, notre président s’apprête à faire comme Chirac, Sarkozy et Hollande – globalement plus rien, en attendant de refiler la grenade dégoupillée au prochain marcheur immobile. | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 08:56 | |
| On ne peut qu'etre d'accord avec ces propos, sauf le denier paragraphe:
Macron a viré le vieux monde (PS, LR), mais il a fait des erreurs: - il n'a rassemblé qu'une France citadine - Il n'a pas réduit le train de vie de la fonction publique et en conséquence les impôts
Et sur le 2eme point il est resté dans la ligne de ces prédécesseurs formatés à Sciences Po Ena, car il est toujours dans ce dogme d'un état centralisé, d'une fonction publique compétente et efficace. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 09:34 | |
| - thierry a écrit:
- On ne peut qu'etre d'accord avec ces propos, sauf le denier paragraphe:
Macron a viré le vieux monde (PS, LR), mais il a fait des erreurs: - il n'a rassemblé qu'une France citadine - Il n'a pas réduit le train de vie de la fonction publique et en conséquence les impôts - il n'a pas réellement endigué le chômage de masse en créant de vrais emplois - les conditions de vie des classes populaires, en particulier hors des grandes métropoles, ont continué à se dégrader Dans l'économie mondialisée actuelle, le partage du travail, le partage des richesses générées par celui-ci et la localisation des emplois sur le territoire posent de vraies questions... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 09:41 | |
| Pour la délocalisation des emplois macron a posé la question à l'Europe...
Réponse : le sujet sera sur la table en 2022... d'ici là... il y aura les présidentielles et quelques autres élections qui valent la peine de réfléchir.
On a un marqueur indéniable de l'impact de notre freluquet aux yeux de l'Europe et là ce n'est pas de la com mais de la réalité.
Celui qui se veut un leader européen pose un problème important pour son pays en 2017 et on verra en 2022... entre temps on s'occupe des "mauvais européens" qui obéissent mal ou plus du tout.
La supercherie perdure ! pendant combien de temps les franchouillards vont ils encore gober les balivernes dont ils sont abreuvés ? | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 11:05 | |
| . Le gouvernement ni le président ne peuvent créer eux-mêmes "de vrais emplois", ils peuvent créer les conditions favorables à la création d'emploi. . Des auteurs sérieux ont déjà fait remarquer que les réformes (souhaitables) d'envergure nécessitent en général quelques années pour évaluer leurs effets, à séparer des nombreux facteurs conjoncturels.
. Les violences, à Paris et en province, retransmises un mois par les télés du monde entier ont bien refroidi les envies extérieures d'investissement en France. Ces violences ont aussi directement détruit des emplois, dans le commerce notamment. . Pendant ce temps, les Français préfèrent toujours l'immobilier aux entreprises pour investir. Et la récente transformation ISF en IFI est contestée de toutes part, mais alors qui va-t-il rester pour investir en France dans des entreprises qui créent de vrais emplois ? Les gilets jaunes ?
Il existe des prédictions autoréalisatrices. Il existe aussi des comportements autoréalisateurs (de chômage par exemple) voire des personnes pour s'en réjouir. Pour ce qui est de la politique économique, les erreurs furent nombreuses au pouvoir, peut-être plus que les succès. Mais justement, plus d'un siècle d'expériences en France et en Europe permettent une évaluation comparative des projets et programmes des candidat(e)s aux élections. Même pour celles et ceux que l'on nous présente comme les perdreaux et perdrix de l'année. Revoir par exemple le débat de l'entre-deux tours présidentielles 2017, édifiant. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 11:35 | |
| Comment réformer la France alors que tout le monde sait que grace à l'Europe nos gouvernants sont limités dans leur marge de manoeuvre ?
Commençons par le début... dégageons ce qui est contraignant en Europe et au moins nous pourrons tenter de nous en sortir avec nos moyens et nos solutions... au passage que macron et quelques autres (nombreux) se libèrent de leurs attaches internationalistes.
On fait la liste ? mince alors on devient nationaliste c'est affreux et populiste c'est pire ! | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Ven 21 Déc 2018, 22:03 | |
| L'Allemagne, les Pays bas sont en Europe et cela favorise leur développement.
Ce n'est pas Europe qui empêche la baisse des impots, la réduction de la fonction publique, l'efficacité économique.
Ce qui freine notre développement c'est nos dépenses publiques pour rien, notre fonction publique inutile, notre croyance dans un état qui dirige et gère, alors que ... | |
| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: Le Macron Bashing Mar 01 Jan 2019, 11:44 | |
| 2019
Il a repris de sa superbe Toujours aussi hautain et distant du peuple Menaces à peine voilées Il maintient le cap
Toujours ce regard bleu acier glaçant | |
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| Sujet: Re: Le Macron Bashing | |
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| | | | Le Macron Bashing | |
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