L'oracle à parlé ! les gilets jaunes suite mais pas fin...

Rappel du premier message :

Après des semaines d'agitations diverses l'oracle a parlé.

POur traiter le délicat dossier "gilets jaunes" qui est en fait le problème d'une taxation élevée et brutale sur le carburant nous avons une intervention présidentielle destinée à "réparer" les dégâts de mesures aussi stupides qu'irréfléchies en bref nous touchons à la solution.

A tout problème sa commission... surtout lorsque l'on veut enterrer l'affaire. Comme d'habitude.
Donc nous avons une commission ou une mission voire une nouvelle haute autorité (un bidule à nom ronflant) bref une nouvelle usine à gaz qui permet de donner un fromage à des copains car on ne commissionne jamais gratuitement. (pour info jeter un oeil sur la liste des membres) c'est édifiant.
Pour fonctionner cet organisme a besoin de locaux et de personnel... pas grave on va payer avec les taxes à moins que l'on invente un nouvel impôt. Cela s'appelle des frais de fonctionnement qui souvent bouffent tout ou en grande partie le fric disponible.
Pour faire bref on va continuer à piquer le pognon des électeurs contribuables mais on va en redonner aux supposés moins riches.
Afin de mener à bien cette mission de "redistribution" on devra engager des fonctionnaires qui eux aussi auront besoin de bureautique et de locaux. Là on se demande s'il va rester quelque chose à redistribuer...

Solution : refiler le bébé à d'autres comme les mairies ou les départements à moins que ce soit les régions...donc là c'est tout bon, on soigne les copains, on fait le généreux et les "autres" se tapent le boulot.

On pourrait même demander aux administration extérieures d'avancer le fric qui bien sur serait remboursé "plus tard" là c'est jackpot ! on est généreux, on ne fait rien, les autres triment et payent et on rembourse à temps perdu en bramant comme d'habitude que si "ça ne marche pas on n'est pas responsable"...

Voila comment percevoir un impôt, en dépenser une grande partie en "frais de fonctionnements divers", ne pas donner grand chose à ceux qui en ont besoin et rien aux classes moyennes à qui on ratisse le fric... ensuite on explique aux gogos qu'ils sont gagnants... et de temps en temps les gogos s'aperçoivent que l'on se fout d'eux et on a un problème sur les bras.

Pour faire bref on a créé le problème, on va piquer du fric, le gaspiller, mécontenter le cochon de payant et en prime s'en mettre plein les poches en se payant la tête du manant.

Une brillante réussite comme on apprend à les mettre en place à l'ENA.

tonton christobal a écrit:

un énarque ça fait des texte ça pond des règlements... c'est formé pour ça.

On ne choisit pas dans quelle famille on nait et on n'est pas responsable de ce que sont ou ont été ses parents mais parfois je me prend à douter de la connaissance de la vraie vie de certains de ceux qui nous gouvernent....

Citation :

Emmanuelle Wargon, née Stoléru le 24 février 1971 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une haute fonctionnaire, femme politique et représentante d'intérêt française. Après avoir occupé différents postes administratifs au ministère de la santé, elle rejoint le groupe Danone en qualité de directrice de la communication et des affaires publiques, ce qui l'a amené à exercer des activités de lobbying industriel, entre autres sur des sujets touchant l'environnement. Le 16 octobre 2018, elle est nommée secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire.

Née le 24 février 1971 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), elle est l'enfant unique de Lionel Stoléru (1937-2016), secrétaire d'État sous la présidence Giscard d'Estaing (1974-1981) puis de nouveau sous la seconde présidence de François Mitterrand (gouvernement Rocard, 1988-1991), et de son épouse Francine Wolff (décédée en 2009), énarque et administratrice de la ville de Paris.

Elle est diplômée de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), de l'Institut d'études politiques de Paris (SciencesPo) et de l’École nationale d'administration (ENA, promotion Marc-Bloch - même promotion que celle du Premier ministre Édouard Philippe).

Elle commence sa carrière professionnelle en 1997, comme auditrice à la Cour des comptes, avant de devenir, en 1999, rapporteure devant les commissions de déontologie.

Appelée, en 2001, en tant que conseillère technique auprès de Bernard Kouchner, ministre délégué à la Santé, elle rejoint ensuite l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) en qualité d'adjointe au directeur général.

Promue, en 2005, conseillère référendaire à la Cour des comptes, elle assume, à partir de 2006, les fonctions de directrice déléguée à la coordination et au contrôle interne d'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

De 2007 à 2010, elle est directrice de cabinet de Martin Hirsch, alors Haut commissaire aux Solidarités actives contre les pauvretés dans le gouvernement Fillon. Elle est ensuite secrétaire générale des ministères sociaux (santé, travail, sport) jusqu'en 2012, puis déléguée générale à la formation professionnelle et à l'emploi au ministère du Travail de 2012 à 20152.

Elle quitte la fonction publique en 2015 pour rejoindre le groupe Danone en tant que « directrice de la communication et des affaires publiques », c'est-à-dire lobbyiste chargée des relations du groupe agroalimentaire avec les pouvoirs publics et de la « sustainability » (la durabilité).

Le 16 octobre 2018, lors du remaniement du gouvernement Philippe II, alors qu'Emmanuelle Wargon est encore employé chez Danone, elle est nommée secrétaire d'État à l'Écologie auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, où elle remplace Sébastien Lecornu. Ce dernier, promu ministre des Collectivités territoriales, était notamment en charge des questions d'énergie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Wargon

Salamandre a écrit:

L'avis qui décoiffe sur les gilets jaunes, et surtout sur la France par le journaliste qui lance le contre-mouvement les triangles orange

https://twitter.com/i/status/1069237466287226880

Chacun à le droit d'avoir un avis et de l'exprimer...

Le tout étant que passant de l'abstrait au concret ses actions ne nuisent pas à autrui...

a.nonymous a écrit:

On ne choisit pas dans quelle famille on nait et on n'est pas responsable de ce que sont ou ont été ses parents mais parfois je me prend à douter de la connaissance de la vraie vie de certains de ceux qui nous gouvernent....



https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Wargon

Le pays a été dirigé par la promotion Voltaire maintenant nous dégustons la promotion Senghor...

La consanguinité a haute dose peut amener des résultats catastrophiques.

“Gilets jaunes” : “80 % du bordel” dû à Macron ? LREM se lâche
Par Auteur valeursactuelles.com / Lundi 3 décembre 2018 à 14:19 8

Politique. Jusqu'au sein même de la majorité présidentielle, le président de la République est perçu par certains comme le principal fautif de la contestation populaire qui s'installe.

Le mépris de Jupiter se ressent jusqu'au sein de la macronie. Dans les colonnes du Figaro, ce lundi 3 décembre, plusieurs élus de la majorité confient leurs inquiétudes vis-à-vis du mouvement des « gilets jaunes », et d'aucuns attribuent même le mouvement à l'attitude dédaigneuse du chef de l'État.

« Les petites phrases du chef de l'État »
« La peur prend le pas sur tout. Même si la force du vent est forte, il faut trouver des solutions qui ne doivent pas être celles de l'ancien monde », constate par exemple une députée macroniste, rejointe par l'un de ses collègues, élu LREM de Paris, Sylvain Maillard : « Si on maintient le cap, il va y avoir des manifestations partout. On ne pourra pas jouer le pourrissement. Il faut répondre précisément au problème du pouvoir d'achat, que les 'gilets jaunes' voient sur leur fiche de paie une véritable augmentation», affirme-t-il au Figaro.

De son côté, le président du groupe LREM à l'Assemblée, Gilles Le Gendre, confirme des « doutes » sur la politique menée, et un « débat ». Il réfute, en revanche, l'apparition de « fissures ». Une déclaration qui contraste avec celle, anonyme, d'un député de La République en Marche, dans Le Figaro. « Je nierai vous l'avoir dit mais voilà ce que je pense: 80 % du bordel des 'gilets jaunes' est le résultat des petites phrases du chef de l'État depuis six mois », estime-t-il, pointant par exemple les séquences des « Gaulois réfractaires » et de « traverser la rue pour trouver un job ».

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Les Français sont des veaux, les Français n'ont pas de mémoire mais lorsque l'on fait profession de les insulter, que l'on leur pique leur fric et qu'en plus on les méprise ouvertement...

parfois ils réagissent et dans ce cas de figure c'est toujours violent.

Lorsque l'on ne connait pas le "peuple" on ne le sait pas !

tonton christobal a écrit:

“Gilets jaunes” : “80 % du bordel” dû à Macron ? LREM se lâche
Par Auteur valeursactuelles.com / Lundi 3 décembre 2018 à 14:19 8

Politique. Jusqu'au sein même de la majorité présidentielle, le président de la République est perçu par certains comme le principal fautif de la contestation populaire qui s'installe.
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L'attitude de Macron et ses petites phrases ont surement joué mais il suffit de discuter avec de vrais gilets jaunes "ruraux", ceux qui bloquent le "giratoire de la déviation", ceux que l'on rencontre au "Super U" ou au "Leclerc" et non avec ceux des Champs Elysées ou des plateaux télé, pour constater que leurs revendications étaient à la base matérielles et non politiques...

Le problème c'est que ce n'est pas en faisant Bourdin le matin, Elkrief le soir et un passage pour se faire voir à l'Assemblée entre les deux que l'on peut comprendre la situation réelle des ruraux...

a.nonymous a écrit:

L'attitude de Macron et ses petites phrases ont surement joué mais il suffit de discuter avec de vrais gilets jaunes "ruraux", ceux qui bloquent le "giratoire de la déviation", ceux que l'on rencontre au "Super U" ou au "Leclerc" et non avec ceux des Champs Elysées ou des plateaux télé, pour constater que leurs revendications étaient à la base matérielles et non politiques...

Macron ne s'y trompe pas en instaurant un moratoire sur l'augmentation des taxes sur les carburants...

Je ne serais pas étonner de voir poindre bientôt des aménagements sur les contrôles techniques et sur les chaudières à fuel....

La 6ème République ? C'est quoi ce truc ?

Citation :

« Gilets jaunes » : Matignon va annoncer un moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 05h07, mis à jour à 08h37

Le premier ministre, Edouard Philippe, doit annoncer mardi 4 décembre un moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants prévue le 1er janvier, afin de tenter d’apaiser la fronde des « gilets jaunes », ont indiqué des sources gouvernementales au Monde, confirmant des informations de l’AFP.

Ce moratoire de plusieurs mois, ou « suspension » dans sa qualification gouvernementale, devrait être assorti d’autres mesures qui seront présentées devant les députés LREM en réunion de groupe parlementaire mardi matin à l’Assemblée.
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https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/04/gilets-jaunes-l-executif-face-a-l-urgence_5392235_3224.html

thierry a écrit:

C'est tout le contraire il agit en président:
Il prend son temps, attend pour réagir, laisse aller son 1er ministre, puis ces ministres (budget et environnement), et quand le mouvement s'essouffle et se discrédite par le manque de cohérence des demandes il promet une réponse dans 3 mois à l'issu de comités régionaux.
Et le tout sans rien annoncer ni revenir sur la mesure contestée.

Si ça marche c'est du grand art

on déguste le résultat en gourmet... lui et son équipe de bras cassés aussi sans doute.

Qu'ils prennent cher sur la courge ne me dérange pas, en revanche le prix à payer pour leur administrer une "pédagogie" sur mesure adaptée à leur autisme me semble trop onéreux.

Entre les dégats, les pertes de revenus, l'image du pays et le fait que le pognon qu'ils m'ont piqué ne m'est pas rendu j'estime que cette bande d'imbéciles est un fléau national.

Ils ont bonne mine le griveaux  et quelques autres... lemaire qui compte ses sous en se demandant comment réparer les dégats, le freluquet qui ne sait plus où donner de la tête et son copain qui passe son temps à se prendre des ramonées par les chefs de tous les partis  qu'ils laminaient joyeusement il y a quelques jours.
le kéké joueur de poker avec les truands reconverti en ministre de l'intérieur montre l'étendue de ses talents... mais c'est le copain du chef tout s'explique !
Reste aux écolos à demander une augmentation de taxes ou un nouvel impôt pour la planète... et ils vont se faire pendre aux réverbères... il sont si à coté de la plaque qu'ils en seraient capables.

Aller bouffer avec les flics au lieu de se pavaner avec des chefs étoilés ça fait mal au cul.

Ils en sont a vouloir distribuer des primes aux policiers comme on donne un pourboire à un larbin qui a bien tenu la porte. s'ils avaient un peu de dignité ils payeraient les millions d'heures supplémentaires que l'administration leur doit. Mais là c'est une autre affaire !

a.nonymous a écrit:

Macron ne s'y trompe pas en instaurant un moratoire sur l'augmentation des taxes sur les carburants...

Je ne serais pas étonner de voir poindre bientôt des aménagements sur les contrôles techniques et sur les chaudières à fuel....

La 6ème République ? C'est quoi ce truc ?



https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/04/gilets-jaunes-l-executif-face-a-l-urgence_5392235_3224.html

Avant de parler de 6e république attendons de finir l'année sans émeute et ce sera bien... juste  quelques milliers de bagnoles cramée pour respecter la tradition.

Ils ont bonne mine de vouloir la peau des gilets jaunes après avoir laissé l'anarchie à notre dame des landes durant des années pour finir par faire le contraire de tous les jugements qui avaient été rendus.

Ce sont les mêmes qui nous bassinent  avec l'état de droit et l'autorité de la chose jugée... le tout en jupiter assumé.

Il me ferait rire si sa politique n'était pas à la fois incohérente et un gouffre à pognon sans compter pour faire bonne mesure l'information vérolée pour cacher ses stupidités.

Peut être l'explication que nos "z'élites" ne peuvent pas comprendre et encore moins entendre...

Reportage sur le glissement des doléances à la saturation et la révolte.

https://www.youtube.com/watch?v=fe4ZAa-egfo

Nos dirigeants ne savent sans doute pas qu'il y a en gendarmerie et dans la police des unités dont le travail est de les informer sur ce que pensent les Français .
A quoi bon on est si bien entre soi dans nos restaurants favoris, dans nos avions privés entourés de notre cour qui nous trouve si exceptionnels et nous le répète.


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Bref, on ne sort pas du cercle des copains !

a.nonymous a écrit:

Je ne serais pas étonner de voir poindre bientôt des aménagements sur les contrôles techniques et sur les chaudières à fuel....

Pour le contrôle technique c'est fait !

Citation :

Les mesures annoncées par Édouard Philippe pour tenter d'apaiser la colère des "gilets jaunes"
12h37, le 04 décembre 2018

Taxes sur les carburants, contrôle technique, tarifs de l'électricité et du gaz… Le Premier ministre a annoncé mardi une série de mesures, plusieurs semaines après le début du mouvement des "gilets jaunes".
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Le report du renforcement du contrôle technique

Le Premier ministre a annoncé le report de six mois du renforcement des conditions pour le contrôle technique des automobiles. Il était lui aussi prévu au 1er janvier et consistait notamment en un abaissement des seuils autorisés en matière de pollution des véhicules diesel.
---/---

https://www.europe1.fr/politique/taxe-carbone-controle-technique-tarif-de-lelectricite-les-mesures-annoncees-par-edouard-philippe-pour-le-pouvoir-dachat-3813596

“Castaner est sourd !” : les syndicats de police chargent l'Intérieur
Par Auteur valeursactuelles.com / Mardi 4 décembre 2018 à 08:47 12

Politique. Lundi 3 décembre au soir, plusieurs organisations syndicales policières affirment vouloir être reçues par Emmanuel Macron plutôt que par Christophe Castaner.

Les premiers mois de Christophe Castaner à la place Beauvau resteront sans doute dans toutes les mémoires. Confronté aux « gilets jaunes » un mois seulement après sa nomination, l'ancien porte-parole du gouvernement est déjà décrié jusqu'au sein même de ses troupes. C'est ce qu'indiquent les témoignages des représentants syndicaux des policiers recueillis par Le Figaro et publiés lundi 3 décembre au soir. Ils y demandent à être reçus par Emmanuel Macron, et non par leur ministre de tutelle, dont l'attitude n'est, semble-t-il, pas à la hauteur de la crise que rencontrent les forces de l'ordre, opposées depuis plus de trois semaines aux « gilets jaunes ».

« Il pourrait au moins prendre son téléphone »
« Pourquoi on veut voir Macron ? Mais parce que Castaner est sourd ! Notre ministre ne nous reçoit pas. Il ne prend aucune initiative », lance par exemple Philippe Capon, de l'UNSA Police, rejoint par le numéro deux du syndicat Alliance, Frédéric Lagache : « Je comprends qu'un ministre ne veuille pas trop s'impliquer auprès de tel ou tel en période d'élections professionnelles, mais les désordres sont tels aujourd'hui qu'il pourrait au moins prendre son téléphone et entendre ce que nous avons à lui proposer », renchérit-il.

Le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), lui aussi, demande que le président reçoive les représentants des forces de l'ordre. Le secrétaire général du SICP, Olivier Boisteaux, estime d'ailleurs que « la situation inédite dans laquelle est plongé le pays nécessite une prise en compte des questions de sécurité au plus haut niveau de l'État. » Dans les colonnes du Figaro, il ajoute : « Les policiers sont épuisés et redoutent que le cycle des manifestations non déclarées et incontrôlables n'aboutisse à un drame. » Et Olivier Boisteaux de s'interroger : « Et si demain un policier est tué, a-t-on seulement idée de ce que seront les répercussions au sein de notre institution ? ».

« Lui parler sans passer par le filtre de Beauvau »
Patrice Ribeiro, de Synergie-Officiers, ne dit pas autre chose : « Le risque est trop important et il est dans les deux sens, car un policier ou un gendarme lynché peut un jour sortir son arme et tirer, s'il sent sa vie en danger », déclare-t-il au quotidien. Et d'ajouter : « Le président doit savoir pourquoi nous sommes en partie désarmés face aux casseurs. Il faut pouvoir lui parler sans passer par le filtre de Beauvau. »

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castaner a un problème pour être à une table avec les policiers afin de traiter le dossier sensible des gilets jaunes.

Il est sans doute plus compétent à une table de poker avec des truands...

C'est  lui qui le raconte...

Les CRS et les unités mobiles de gendarmerie, surpris par le niveau de violence, ont dénombré 85 blessés dans leurs rangs ce week-end.

« C’est inédit, nos techniques de maintien de l’ordre habituelles n’ont pas fonctionné, on a balancé plus de lacrymos que dans toutes les dernières manifestations réunies, et ça n’a servi à rien », raconte un policier présent samedi à Paris. Les forces de l’ordre ont également utilisé des grenades de désencerclement, et même des grenades de type GLI-F4 (à la fois lacrymogène et assourdissante), qui avait été remisées ces dernières années, car jugées trop dangereuses. Mais rien n’y a fait : tous témoignent de la détermination des manifestants face à eux. « On est loin de l’image du mouvement des “gilets jaunes” bon enfant des premiers jours, on était face à des gens qui voulaient nous affronter », juge une source policière parisienne.

Les choix stratégiques faits en haut lieu sont également largement critiqués sur le terrain. « C’est un échec en termes de maintien de l’ordre », estime Philippe Capon, secrétaire général de l’UNSA-Police. La décision de la préfecture de police de Paris, validée par le ministre de l’intérieur, de bunkériser les Champs-Elysées, en délaissant la place de l’Etoile, fait débat.

L’état de fatigue des troupes est d’autant plus important qu’elles sont très sollicitées sur le terrain par le mouvement des « gilets jaunes », diffus et difficile à cerner. « Le problème c’est que, dès qu’il y a dix mecs qui mettent un barrage quelque part en France, on doit y aller, ça mobilise énormément de compagnies », explique une source chez les CRS. La perspective d’une mobilisation durable avec des épisodes de violences tous les week-ends inquiète au plus haut point la hiérarchie policière.

« Vies menacées »

Nombreux sont les observateurs qui redoutent une escalade en cas de nouvelle journée de violence, samedi prochain. « Les policiers craignent que la prochaine étape, ça soit de se faire tirer dessus et d’être obligés de riposter, prévient Me Jérôme Andrei, avocat spécialisé dans la défense des forces de l’ordre. Ils se retiennent de sortir leur arme, ils sont entraînés pour ça, mais il y a eu clairement des situations où leurs vies ont été menacées. » Christophe Rouget, du SCSI, confirme : « Plusieurs collègues se sont retrouvés en situation de légitime défense et auraient pu tirer. »

Du côté de Beauvau, on est conscient de l’état de nervosité des troupes. Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, devait recevoir les syndicats policiers, mardi 4 décembre au matin. Ces derniers sont actuellement en période électorale – les élections professionnelles s’achèvent le 6 décembre – et la tension est d’autant plus accrue. Les principales organisations demandent des gestes, en matière d’embauches et d’équipements. La police de sécurité du quotidien, voulue par Gérard Collomb, a monopolisé tous les efforts en termes de ressources humaines, au détriment d’autres unités affaiblies.

Les délégués demandent aussi que les policiers soient déchargés temporairement de certaines de leurs tâches statiques, comme la surveillance des lieux de pouvoir par exemple, un dispositif très consommateur d’effectifs. Matignon a déjà demandé aux ministres de limiter leurs déplacements, afin de ne pas accaparer trop de forces inutilement. Un premier geste, mais qui ne suffira pas, alors que la sortie de crise paraît lointaine.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/04/les-policiers-craignent-de-se-faire-tirer-dessus_5392441_823448.html

Lorsque jupiter ressemble à rantanplan le chien de lucky luc

Il n'écoute rien, ne voit rien venir et fait l'inverse de ce qu'il faudrait...



Maintenant on ne l'entend plus le voit plus... et au Puy en Velay lorsqu'il s'est risqué à sortir du bunker élyséen il a reçu un accueil "triomphal".
La visite était tenue secrète...

Ils ont bonne mine ses conseillers en image et celle qui confirmait le décès de mme Weil par " la meuf est dead"... on voit le niveau et on comprend mieux les loupés.

Les mesures annoncées hier aurait dégonflé le mécontentement si elles avaient été prises dès le début de l'affaire des gilets jaunes.

Pour ce qu'il peut ou va arriver... entre l'agitation violente de certains manifestants, l'exaspération générale et l'effondrement envisageable des forces de sécurité l'affaire est mal engagée.

"Ils ont bonne mine ses conseillers en image et celle qui confirmait le décès de mme Weil par " la meuf est dead"... on voit le niveau et on comprend mieux les loupés. "

https://www.marianne.net/politique/yes-la-meuf-est-dead-sibeth-ndiaye-violemment-arrachee-de-son-piedestal

“Gilets jaunes” : Collomb charge à nouveau Macron
Par Auteur valeursactuelles.com / Mercredi 5 décembre 2018 à 15:41 0

Tacle. L'ancien ministre de l'Intérieur estime que “la situation est grave” et affirme qu'il avait prévenu Emmanuel Macron sur “le risque de fracture”.

Gérard Collomb a quitté le navire avant le naufrage mais a toujours un avis sur la politique d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe.

Dans un entretien accordé au Monde, l’ancien ministre de l’Intérieur, qui a brutalement quitté la place Beauvau au mois d’octobre, commente le comportement de l’exécutif face au mouvement des « gilets jaunes ». Deux mois après sa démission, le maire de Lyon affirme qu’il avait tiré la sonnette d’alarme auprès d’Emmanuel Macron : « J’ai, à plusieurs reprises, alerté sur le risque de fracture entre territoires métropolitains et territoires ruraux ou semi-ruraux ».


D’après Gérard Collomb, les réponses à ces crises doivent être adaptées aux territoires concernés car « dans les plus grandes agglomérations, les métropoles sont pertinentes, mais, partout ailleurs, le département est fondamental et il faut en renforcer les capacités d’action. On voit bien aujourd’hui que c’est là que se cristallisent les problèmes dans des zones où la mobilité en voiture est indispensable ».

Macron devrait « s’appuyer davantage sur les corps intermédiaires »
Marcheur de la première heure, Gérard Collomb semble avoir toujours une certaine admiration pour Emmanuel Macron, affirmant qu’il « travaille beaucoup » et « va au fond des dossiers ». Seulement, « il devrait s’appuyer davantage sur les corps intermédiaires, sur les organisations représentatives des entreprises mais aussi sur les organisations syndicales, ou bien sur les associations d’élus locaux qui n’étaient pas toutes hostiles ».

Pour l’ancien ministre, le président de la République « pensait qu’il y a des moments dans l’histoire de France où seul le pouvoir central peut transformer le pays, alors que nous avons fait campagne, lors de la présidentielle, sur la promesse d’une France girondine et décentralisée ».
Insistant sur une coopération entre l’exécutif et les collectivités locales, Gérard Collomb estime auprès du Monde que « la situation est grave ». Appelant à un rassemblement, il rappelle que « demain, chacun aurait à perdre si notre pays s’enfonçait dans une crise qui aurait forcément des répercussions sur le plan économique et donc aussi social ».

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que penser ? un président coupé du monde ?
Dur de la comprenette ?
Inadapté à la fonction ?

Les trois à la fois... en bref un énarque de référence qui pour le malheur du pays a trouvé des sponsors qui l'on mis sur une orbite présidentielle pour laquelle il n'est pas adapté... à moins que ce soit une stupide question d'adéquation à ses semblables.
Et puis écouter un prof de lettres socialo à l'ancienne vieux donc gaga à quoi bon pour un macron ?

jupiter descend de l'olympe...

Histoire: le chaos intérieur
Publié le 6 décembre 2018par maximetandonnet

La France a connu plusieurs situations de grand chaos intérieur au XXe siècle. Les caractéristiques sont les mêmes: la violence et la barbarie se répandent dans la rue, les forces de l’ordre sont débordées, la peur et la panique s’emparent des dirigeants politiques. L’Etat donne le sentiment de s’effondrer et de plus rien maîtriser. Cinq viennent spontanément à l’esprit.

Le 6 février 1934 est le résultat d’une crise profonde de la démocratie dans les années 1930. La France est meurtrie par la grande dépression. Hitler est au pouvoir en Allemagne depuis plus d’un an et renaît la hantise de la guerre. La classe politique est gravement discréditée par l’un des pires scandales de l’histoire contemporaine: l’affaire Stavisky: un escroc ayant bénéficié de complicités de plusieurs dirigeants politiques et de la justice, retrouvé « suicidé ». Le limogeage du préfet de police, Jean Chiappe, soutenu par la droite nationaliste, provoque un rassemblement place de la Concorde. La manifestation dégénère en émeute. La foule tente de bousculer les forces de l’ordre pour atteindre le palais Bourbon. Une fusillade fait 16 morts. La France est aux portes de la guerre civile.

Novembre-décembre 1947: la France des débuts de la guerre froide sombre dans un chaos sans nom. Le parti communiste, alors très puissant et la CGT organisent un blocage des houillères et des émeutes violentes qui paralysent la reconstruction tandis que  l’instabilité ministérielle bat son plein et l’Etat est désemparé face à ces phénomènes.

Mai 1958: la guerre d’Algérie fait rage. Les gouvernements s’enchaînent dans une instabilité absolue. Les émeutes et les attentats plongent la France dans le chaos. Le 13 mai, des militaires annoncent avoir pris le pouvoir à Alger. Le pays sombre dans un chaos dont nul n’a la moindre de de l’issue possible. Là encore, la guerre civile paraît tout proche.

Mai 1968: dès mars 1968, la révolte des étudiants embrase peu à peu le pays. Sa cause profonde est le rejet de la personne du général de Gaulle et de la France traditionnelle, dite bourgeoise et ses valeurs. Après des semaines d’émeutes d’une rare violence, notamment à Paris, marquées par des barricades, occupations, destructions de biens publics et privés, la classe ouvrière rejoint le mouvement et le pays entre dans une logique grève générale symbolisée par la pénurie d’essence qui prive les Français de leur outil de travail et d’un symbole de liberté: la voiture.

28 octobre 2005, la mort de deux jeunes gens qui tentaient d’échapper à un contrôle policier dans une cité sensible parisienne déclenche une émeute généralisée aux banlieues des agglomérations urbaines. Chaque nuit, pendant trois semaines, des violences opposent les jeunes aux forces de l’ordre, des milliers de véhicules sont incendiés et des bâtiments publics saccagés. Les blessés et les arrestations se comptent par centaines.


Chaque crise est différente, dans ses causes et dans ses manifestations. L’actuelle de novembre décembre 2018 exprime l’exaspération des milieux populaires qui se sentent méprisés, à la fois par les paroles et par les actes d’un pouvoir politique. Le chaos actuel a sans doute la particularité, contrairement aux autres mouvements, de bénéficier d’un net soutien du pays.

Comment en sort-on? Quelle issue, quelle solution politique? A chaque fois, les réponses diffèrent.
En février 1934, on en sort par la constitution d’un emblématique gouvernement d’union nationale autour du populaire ancien président de la République, Gaston Doumergue, qui apaise les esprits.
En 1947, l’issue est dans l’affrontement et la répression, orchestrées par le ministre de l’Intérieur – socialiste – Jules Moch avec le soutien implacable du chef de l’Etat Vincent Auriol et de Léon Blum, tous deux leaders de la SFIO.
En mai 1958, le salut vient du recours à l‘homme providentiel Charles de Gaulle.
En 1968, la réponse politique qui sort le pays des troubles est la dissolution de l’Assemblée nationale sur l’insistance du Premier ministre Georges Pompidou.
En novembre 2005, la proclamation de l’Etat d’urgence fait figure de mesure emblématique qui coïncide avec la fin du mouvement.

Il est difficile de distinguer la part qui revient, dans l’achèvement d’une crise, à l’épuisement naturel des troubles et à l’impact d’une décision politique.
De fait, l’expérience montre que dans les situations de chaos, les gestes d’apaisement, les signaux d’ouverture et de compréhension ne suffisent pas à ramener le calme. Parfois, ils ne font que les attiser.
En cas d’effondrement du principe d’autorité, une fois déclenché le chaos, le retour à l’ordre est une tâche infiniment complexe.
Seule une décision emblématique puissante marquant  les esprits en profondeur peut en venir à bout.

Quelle peut-elle être dans la crise présente: un changement de gouvernement? Une dissolution de l’Assemblée nationale? Un référendum sur les résultats duquel le chef de l’Etat engagerait sa responsabilité? Il est certain que plus le temps passe, plus la situation s’envenime, plus le niveau de gravité de la réponse nécessaire s’élève.

Macron a perdu la main, il lui sera difficile de poursuivre les reformes dont le pays a besoin (fonction publique, retraite), et celles qui émergent des gilets jaunes (fiscalité, reconnaissance du travail, pourvoir d'achat).

Il lui faut retrouver la légitimité du peuple, et elle passe par les élections (les cadeaux fiscaux ne servent à rien dans ce domaine, même chose pour le changement de 1er ministre et de gouvernement).

La dissolution de la chambre est une possibilité, et en plus compte tenu de l’état des oppositions qui n'ont rien gagné dans la période, à moindre risque.

La réponse a un referendum sera négative quelque soit la question.

Sa démission est irréaliste.

Donc pour moi, il a une seule solution de sortie par le haut: dissoudre la chambre.

Les mois a venir seront instructifs.

Notez qu'aucun des commentateurs habituels et hautement informés ne parle de cette solution. Il faut garder l'effet de surprise pour la rentrée de janvier.

Sortir de l’hexagone

Les commentateurs cherchent les causes de la crise française dans les erreurs et les fautes commises par le Président de la République depuis son arrivée à l’Elysée. Certes elles existent, en particulier dans le domaine fiscal, la méthode de gouvernement et le calendrier des réformes. Cela constaté, s’en tenir à une analyse du court terme limitée à l’hexagone serait passer à côté de l’essentiel. Le malaise est beaucoup plus étendu : il dépasse nos frontières et s’inscrit dans la longue durée.

(la suite)
https://www.telos-eu.com/fr/sortir-de-lhexagone.html

Pour le moment il y a une échéance demain...

On ira aux résultats lundi.

Le Monde a eu l'idée, assez originale en ce moment, de demander l'avis de ses lecteurs non-"gilets jaunes"


Les peurs et l’autre colère des anti-« gilets jaunes »
Les Français opposés aux blocages dénoncent un mouvement qui veut imposer par la force ses positions politiques au reste du pays.
Par Sylvia Zappi

Ils sont anti-« gilets jaunes » et veulent le faire savoir. « Terroristes », « liberticides », « antidémocratiques », ils n’ont pas de mots assez durs pour caractériser la menace que ferait peser sur le pays le mouvement de protestation contre la hausse des taxes sur les carburants. Ceux-là font partie du tiers des Français qui désapprouvent depuis le début le « conflit des ronds-points ». Les témoignages que nous avons recueillis sur Lemonde.fr déroulent les griefs contre cette révolte qui ébranle le pays.
Les Français sont encore très majoritaires à soutenir la mobilisation enclenchée voici un mois. Le dernier sondage Elabe pour BFM-TV, publié mercredi 5 décembre et réalisé après les annonces d’Edouard Philippe, souligne ainsi que 72 % des Français l’approuvent ou ont de la sympathie. Certes en baisse de trois points, ce soutien reste massif.

Mais il y a aussi tous ceux que les barrages insupportent et qui se disent ulcérés par l’unanimité que semble susciter la gronde antitaxe. Leur premier argument renvoie à la liberté de circuler, cardinale à leurs yeux. Se faire bloquer à un carrefour, être empêché dans ses déplacements, leur est intolérable. « Je n’accepte pas de subir ces entraves qui me privent de ma liberté de circuler et de travailler. Les “gilets jaunes”, c’est un pourcentage infime de la population qui donne des leçons de démocratie à la majorité restante », s’insurge Stéphanie, 45 ans, qui travaille dans la communication en Haute-Marne. Joël, professeur à la retraite à Montpellier, n’a pas apprécié son expérience du 17 novembre : « J’ai été arrêté par un “gilet jaune” pour passer et il m’a dit : “Vous êtes d’accord avec moi sinon je vous empêche de passer”. Cela commence comme ça le totalitarisme ! », s’exclame le sexagénaire.

Les qualificatifs pour nommer les protestataires sont souvent pleins de colère et de mépris. Pour Malika, secrétaire médicale dans le Nord, ce sont des « barbares ». « Ils se permettent d’entraver notre liberté de mouvement et veulent à tout prix nous imposer leurs revendications farfelues sous la menace, l’intimidation et la violence ! », commente-t-elle. « Ils ne communiquent pas, ils aboient », juge Steph qui vit en Haute-Garonne et regarde les blocages comme des « défouloirs », « prenant en otage ceux qui veulent bosser ». « Dans l’ivresse du défoulement, le slogan “Nous sommes le peuple” devient un permis de bloquer ou d’insulter d’autres citoyens qui ne feraient pas partie du peuple », fustige aussi Robert, retraité de Gif-sur-Yvette (Essonne).

Peur et incompréhension
Derrière ce vif rejet s’expriment des peurs bien réelles. Peur physique quand on se retrouve bloqué dans sa voiture. Les méthodes de certains bloqueurs qui obligent les automobilistes à « montrer patte blanche » en arborant son gilet jaune sont particulièrement critiquées. On y lit aussi la crainte de ce que cette colère sociale peut produire. « Depuis plusieurs jours, j’ai peur. Peur de cette bêtise, de cette haine, de l’atteinte à notre liberté et notre démocratie… des actes de violence et du vandalisme », écrit ainsi une infirmière libérale qui veut rester anonyme.

On sent dans les témoignages une totale incompréhension devant cette explosion sociale. Beaucoup redoutent les conséquences politiques de la révolte en cours sur le système politique français. « L’expression de cette colère est effrayante car elle est destructrice, voire nihiliste. Personnellement, je crains qu’elle ne débouche sur la fin de notre démocratie », nous assure un Parisien, dirigeant de TPE. « Nous subissons une prise d’otage qui va mettre l’économie du pays à terre. Sans compter tous les dégâts causés lors des manifestations qui seront réglés par nos impôts tant décriés, si toutefois nos manifestants y sont soumis, ce dont je doute », s’alarme de son côté un manageur commercial de Noyon (Oise).

D’autres voient dans la mobilisation une manipulation des extrêmes qu’ils disent craindre plus que tout. « Ce qui m’inquiète, c’est la tournure insurrectionnelle, voire totalitaire, que prend le mouvement », souligne Julien, cadre à Toulouse, qui croit déceler chez les « gilets jaunes » « un travail “d’aiguillonnage” de plus en plus visible des militants nationalistes et identitaires ». « Ce mouvement est exploité par l’extrême droite et La France insoumise. C’est un festival de démagogie. Le populisme nous menace », assure aussi Brigitte, de Bordeaux.

Au bout du compte, pour la plupart des répondants, ces manifestations sont tout simplement illégitimes. Dans leurs revendications comme dans leur expression. « Ce mouvement n’est plus crédible car il persiste alors que le gouvernement a fait marche arrière », raille un fonctionnaire de Parthenay (Deux-Sèvres). Et Catherine, médecin dans un petit village de Normandie, d’interroger le slogan qui s’entend de plus en plus chez les « gilets jaunes » : « Macron démission ? ! Et qui à la place ? Je crains que les partis extrémistes ne soient à la manœuvre. Et ça, je suis 100 % contre. » Elle n’est pas la seule dans les quelque 592 lecteurs qui ont voulu témoigner.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/07/macron-demission-et-qui-a-la-place_5393845_3224.html

Rude découverte aujourd'hui pour certains, qui se croyaient tout permis (sources le Monde, le Figaro)

Citation :

(13h44) Nos journalistes présent sur le terrain nous signalent que, par rapport aux semaines précédentes, des équipes très mobiles de la BAC (brigade anticriminalité) sont en action. Tout en noir, casquées, masquées, elles agissent sur les Champs, près des gendarmes, et foncent de manière subite dans la foule pour interpeller des manifestants.

Citation :

(14h22) Nouvelle mise à jour du nombre d'interpellations : nous en sommes à 598 à Paris. Parmi les personnes arrêtées, 475 ont été placées en garde à vue.

Citation :

(19h45 Paris) La police a procédé à 920 interpellations, dont 619 gardes à vue. Au niveau des blessés, on en compte 71 dans la capitale, et 7 parmi les forces de l'ordre.

N'en déplaise à ceux qui souhaitent le pire

résultat :
on va déboiser deux ou trois forêts pour écrire les procédures
on va attendre les décisions de justice qui vont frapper les interpellés

et sauf erreur de ma part ça ne mettra pas de beurre dans les épinards de ceux qui n'ont pas de fric... et la question initiale ne sera toujours pas traitée.

NB si pour une fois on arrête réellement les casseurs ce sera une grande première.

NB j'ai oublié de préciser que le saute dessus pour capturer les agités se pratiquait déja en 68 les journaleux non nés à l'époque ne le savent sans doute pas et nos politicards aux manettes non plus qui découvrent l'eau tiède.

Ah que en voilà, une nouvelle démocratique à confirmer, mais que personne (d'autre) n’avait encore pensé à évaluer
Avec au passage une bonne claque à certain(e)s qui croient leur heure venue

Citation :

Les Gilets jaunes à 12% aux européennes en cas de candidature. Une liste Gilets jaunes affaiblirait Le Pen et Mélenchon
le 8 décembre 2018

Une liste aux couleurs du mouvement des Gilets jaunes aux prochaines élections européennes ponctionnerait d'abord des électeurs au Rassemblement national et à La France insoumise.

Et si les Gilets jaunes passaient de la rue aux urnes? Un sondage réalisé les 5 et 6 décembre dernier, commandé par La République en Marche! et réalisé par l'institut Ipsos*, que le JDD s'est procuré, a testé l'hypothèse d'une liste aux couleurs des "Gilets Jaunes" aux élections européennes. Si l'élection avait lieu dimanche prochain, une telle liste recueillerait 12% des voix. Loin derrière une liste En Marche-Modem (21%), mais en course pour la deuxième place. La liste du Rassemblement national est en effet créditée de 14%. Contre 13% pour Europe Ecologie-Les Verts, 11% pour les Républicains et 9% pour la France Insoumise.…
(..)
https://www.lejdd.fr/Politique/sondage-les-gilets-jaunes-a-12-aux-europeennes-en-cas-de-candidature-3816677

Citation :

Hypothèse sans la liste Gilets jaunes
LREM-Modem 21%
RN 17%
EELV 14%
LR 12,5%
LFI 12%

https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/08/europeennes-2019-si-les-gilets-jaunes-se-presentaient-ils-feraient-12-dapres-un-sondage_a_23612850/

Autre sondage (Ifop) : si liste "Gilets Jaunes" aux européennes, 13% certains de voter pour, 28% l'envisagent.
Mais comme il n'y en a pas beaucoup dans l'électorat LRM, méchants dégâts collatéraux à prévoir ailleurs...
https://www.atlantico.fr/decryptage/3560712/et-apres-quoi--41-des-francais-affirment-qu-ils-pourraient-voter-pour-une-liste-gilets-jaunes-aux-europeennes-et-13-en-sont-certains-jerome-fourquet-

Citation :

Jean-Luc Mélenchon en guerre contre l'Assemblée nationale
À Bordeaux samedi, le leader des Insoumis a affirmé qu'il souhaitait être « récupéré » par les Gilets jaunes, dont les revendications sont proches des siennes.
Source AFP. Publié le 08/12/2018 à 23:12 | Le Point.fr
Jean-Luc Mélenchon n'en démord pas : il souhaite une dissolution prochaine de l'Assemblée nationale. Un appel qu'il a lancé à plusieurs reprises depuis le début de la crise des Gilets jaunes, et qu'il a réitéré samedi soir, à Bordeaux, lors d'un discours devant la convention de La France insoumise, au terme du quatrième acte de la mobilisation des Gilets jaunes. Le leader des Insoumis se dit convaincu que son programme est assez proche des revendications des manifestants pour lui offrir un nouveau souffle après des semaines difficiles.

« Il faut revenir au peuple, il faut dissoudre », a ainsi tonné le leader des Insoumis devant la convention LFI à Bordeaux, que les Insoumis ont maintenu malgré le « contexte, plus fort que le texte », dixit Jean-Luc Mélenchon. « Les trois quarts des revendications des Gilets jaunes sont dans notre programme », a estimé Jean-Luc Mélenchon en référence à un document conçu par plusieurs porte-parole de ce mouvement rétif à toute classification sur l'échiquier politique.
Celui-ci a listé des propositions, dont le smic à 1 300 euros net, l'augmentation du nombre de tranches de l'impôt, la plus grande taxation des grandes entreprises et l'augmentation des petites retraites. « Notre but ce n'est pas de récupérer mais d'être récupéré, et j'ai l'honneur de vous dire que c'est fait », a lancé le chef de file des Insoumis aux centaines de militants réunis au parc des Expositions de Bordeaux.

https://www.lepoint.fr/politique/jean-luc-melenchon-en-guerre-contre-l-assemblee-nationale-08-12-2018-2277623_20.php

sans transition...

Citation :

La voiture d'une députée LREM de Dordogne et celle de son mari incendiées
Victor Fortunato | 09 décembre 2018
Les faits sont survenus samedi soir à Vezac. Le ou les incendiaires sont recherchés.
La voiture de Jacqueline Dubois, députée LREM (La République en marche) de Dordogne, a été incendiée devant son domicile samedi soir à Vezac, dans le sud-est du département, rapporte France Bleu Périgord.
Les faits sont survenus samedi soir, aux alentours de 23 heures, devant le domicile de Jacqueline Dubois. Le véhicule du mari de la députée a également été entièrement calciné par les flammes
(..)
Jacqueline Dubois appelle à faire la part des choses entre cette agression et le mouvement des Gilets jaunes, dont elle avait rencontré des représentants samedi matin : « Il faut vraiment faire la part des choses entre des personnes qui ont des revendications justes et qui les expriment d'une manière paisible, et des gens qui cherchent à mettre le chaos et qui commettent des actes inadmissibles ».
La députée explique également qu’elle déposera plainte ce dimanche et qu’elle n’entend pas céder à de telles pressions : « Ce sont des menaces, ce sont des pressions, ce sont des messages qui nous disent -dégagez !-, mais moi je ne dégagerai pas, en tout cas le temps de mon mandat, j'assumerai ma fonction ».
Ces derniers jours, la violence à l’encontre de députés avait éclaté au grand jour. Plusieurs parlementaires de la République en marche ainsi que des conseillers à l’Elysée avaient ainsi reçu des menaces de mort.
Aux permanences taguées des élus LREM - notamment dans la région Centre - ou aux insultes anonymes postées sur les réseaux sociaux, avaient succédé des courriers signés et assumés, voire des menaces physiques visant des Marcheurs.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-voiture-d-une-deputee-lrem-de-dordogne-et-celle-de-son-mari-incendiees-09-12-2018-7963881.php

Bilan
Peu de dégâts aux Champs Elysées… par contre les rues voisines sont dévastées
Heureusement le freluquet n’a pas été inquiété dans son palais

Les gilets jaunes qui s’attendaient à se faire piéger à Paris sont restés en province…
Les maires de province vont maintenant aux résultats, juppé le copain de Macron semble découvrir que sa bonne ville a bien dégusté…

Pour le reste faire des barrages de contrôle à 70 km de Paris c’est bien mais lorsque les casseurs viennent des départements limitrophes on passe à coté de l’affaire.

Encore une dizaine d’années et on pensera à s’occuper des zones de non droit… mais je crois que ce sont des réserves protégées.

On a un nombre record de gardés à vue, laissés libres… les archers du roi ont noirci du papier qui va aller à la poubelle.
Les avocats vont se faire des coucougnettes en or à faire des procès au ministère de l’intérieur…

En bref un franc succès, pas la peine que Macron s’exprime si c’est pour mettre un euro dans le flipper afin de remonter les agités pour un 5e samedi.

NB ayant dans une autre vie vu comment des gens révoltés faisaient cramer des chars soviétiques (qui sont tout de même autre chose que les « blindés » de nos pandores) je m’attends pour la prochaine fois à ce que nos abrutis bien formés en dans l’ex Yougoslavie et au proche orient nous fassent la démonstration de leurs compétences.

Pour ce qui se passera aux européennes, à l'allure où la situation se dégrade je renonce à faire le moindre pronostic.

En 7 mois beaucoup de choses peuvent changer.

Pour le reste nos élus en marche qui négligeaient leurs électeurs pensant que l'important était de suivre le président pour réformer la France je crois qu'un certain nombre d'entre eux vont peut être adapter aux événements leur manière de faire de la politique.

Avec le recul on constate que les dégats infligés aux magasins à Paris et surtout en province battent les records des semaines précédentes... maintenant l'euphorie officielle passée on fait les comptes.

Pas de probléme le freluquet qui il y a quelques mois demandait que l'on vienne le chercher est sain et sauf.
L'élysée est bien gardé c'est l'essentiel !

On pourrait aussi s'interroger sur la durabilité dans le temps de l'efficacité des services de sécurite... visiblement nos têtes pensantes n'envisagent pas la question, un flic, un pandore ou un pompier ce n'est jamais fatigué.

Pour ce qui concerne la flopée d'interpellés, gardés à vue et les procédures dressées afférentes attendons le bilan définitif.

Un ancien de mai 68 faisait remarquer que les soixante-huitards ne pillaient pas les magasins.
Maintenant, on trouve de tout, même des anti-soixantehuitards qui n'ont pas un mot pour condamner la casse et les pillages. Sinon : c'est la faute à Macron ! Ben voyons.

Les révolutionnaires à la JLM ou à la MLP, ou plus extrêmes encore, ont pour le moment le même but de renverser par la violence le pouvoir républicain élu (mais vont ensuite s'étriper entre eux) pour eux il n'y aura jamais assez de concessions.
Des gilets jaunes de base semblent penser que les milliards poussent tout seul, suffit de manifester ou de les prendre où ils sont. Grosses déceptions à prévoir lors du retour au réel : il n'y en aura pas assez pour tout le monde.
Bref, ce soir à la télé (en dire assez pour ramener le calme) ressemble à un épisode de Mission impossible. Mais bon, je ne suis pas président. Par contre, la prolifération impressionnante est celle de sachants autodésignés pour deviner, ou conseiller au président, ce qu'il doit annoncer. Un ensemble assez hétéroclite.

au lieu de rattraper le coup il aurait été plus simple de ne pas l'ouvrir pour insulter le populo...

Mais il est difficile d'aller contre sa nature.

Est-ce que quelqu'un a vu circuler des vidéos avec des CRS chargeant des pilleurs ?
En revanche il y a des témoignages de CRS ou de policiers disant qu'ils avaient pour consigne de laisser faire pour discréditer le mouvement des gilets jaunes.

Ce matin sur C News, Elisabeth Lévy a dit  qu'elle a marché toute la journée samedi à Paris et qu'elle a vu, de ses yeux vu, des pilleurs de magasin agir en toute tranquillité alors qu'à côté, des policiers étaient l'arme au pied.

( complément vu sur le net : https://www.lelibrepenseur.org/un-crs-temoigne-on-nous-donne-lordre-de-laisser-casser-pour-que-le-mouvement-devienne-impopulaire/ )

Moins de monde à la manif aujourd'hui à Paris, coté manifestants. Quelle explication ?
. Les gens sont fatigués
. Les annonces de Macron en ont satisfait certains (malgré ce que racontent les chaines info dopées à Facebook)
. Certains ont eu peur des violences (dégâts matériels, balles de défense et autres grenades, etc...)
. Les arrestations préventives avec garde à vue, ça refroidit (pas terrible comme mot d'absence du lundi, pour le patron)
. La température aussi refroidit

Ce qui est sûr, c'est que Bercy est sommé de trouver vite les milliards promis par Macron, sous peine de remobilisation rapide des démobilisés. Une version française de "48h chrono" en quelque sorte, vu que c'est guère plus du temps qu'il reste pour bidouiller une loi présentable, quoi qu'en pensent des technocrates pas loin de crier au surmenage sinon au viol (des principes budgétaires).

On parle déjà de reporter les 100 euros à juillet !

Robin a écrit:

On parle déjà de reporter les 100 euros à juillet  !

Voir: http://www.plateaufontenay.net/t4285-augmentation-du-smic-versus-augmentation-du-revenu-d-un-salarie-paye-au-smic#108250

Ce qui est sûr c'est qu'il ne s'agit pas simplement d'ouvrir la caisse pour donner deux billets de 50 ou cinq billets de 20 à chaque salariés payés au SMIC...

Connaissant les services informatiques des grandes administrations, qui font largement appel à des prestataires extérieurs, ça risque de prendre un peu de temps pour adapter les logiciels avant le premier paiement même si Emmanuel Macron mais la pression sur la CAF...

Et ce d'autant plus qu'aujourd'hui la CAF raisonne en revenus du foyer et que là il s'agit d'une prestation basée sur le revenu du salarié...

On est plus efficace pour piquer le fric des gens que pour leur en donner... on macronise les finances.

tonton christobal a écrit:

On est plus efficace pour piquer le fric des gens que pour leur en donner... on macronise les finances.

Il faut quand même admettre qu'au delà de où trouver l'argent, il y a quelques contraintes techniques, essentiellement informatiques, pour organiser le versement de ces 100 euros à près de 2 millions de salariés payés au SMIC...

Il ne faudrait pas que ce sujet figure bientôt dans http://www.plateaufontenay.net/t3244-admission-post-bac-et-autres-bugs-informatiques-de-l-etat !

Voir aussi: http://www.plateaufontenay.net/t4285-augmentation-du-smic-versus-augmentation-du-revenu-d-un-salarie-paye-au-smic#108272

a.nonymous a écrit:

Il faut quand même admettre qu'au delà de où trouver l'argent, il y a quelques contraintes techniques, essentiellement informatiques, pour organiser le versement de ces 100 euros à près de 2 millions de salariés payés au SMIC...

Il ne faudrait pas que ce sujet figure bientôt dans http://www.plateaufontenay.net/t3244-admission-post-bac-et-autres-bugs-informatiques-de-l-etat !

Voir aussi: http://www.plateaufontenay.net/t4285-augmentation-du-smic-versus-augmentation-du-revenu-d-un-salarie-paye-au-smic#108272

Pour m'augmenter la csg l'informatique étatique fonctionne bien.
Pour majorer ma taxe d'habitation c'est rapido, l'informatique la encore fonctionne parfaitement...

On remarque que pour payer l'armée le logiciel bug... je n'évoque même pas les augmentations d'échelon statutaires prévues lors de la titularisation du personnel des administrations (on sait à l'avance les dates de promotion) qui sont payées avec des mois de retard.

Le foutage de gueule intitutionnalisé devient insuportable.

a.nonymous a écrit:

Ce qui est sûr c'est qu'il ne s'agit pas simplement d'ouvrir la caisse pour donner deux billets de 50 ou cinq billets de 20 à chaque salariés payés au SMIC...

Connaissant les services informatiques des grandes administrations, qui font largement appel à des prestataires extérieurs, ça risque de prendre un peu de temps pour adapter les logiciels avant le premier paiement même si Emmanuel Macron mais la pression sur la CAF...

Et à propos des services informatiques des administrations...

La question étant de savoir si à niveau de diplômes identique, deux fonctionnaires, l'un exerçant une profession "en tension" l'autre non, doivent toucher le même salaire...

Citation :

Val-de-Marne : grogne chez les informaticiens du département
A.V.| 17 décembre 2018

« Service informatique utile ! » Le slogan était brandi ce lundi par une poignée d’agents aux portes de la séance du conseil départemental. Ces fonctionnaires du service informatique s’inquiètent d’une baisse de revenus liée au nouveau régime indemnitaire, RIFSEEP [ décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 ] , applicable dans toutes les collectivités.

Les élus devaient se prononcer sur la modification de ce régime. Or, les agents craignent de perdre entre 300 et 500 €. Cette prime étant désormais intégrée au salaire. Mais selon les protestataires, les nouveaux embauchés dans ce service de 130 personnes, ne percevront pas cette somme. Et les fonctionnaires de mettre en avant, en ce cas, les difficultés de recrutement.

Des inquiétudes relayées par le président du groupe LR, Olivier Capitanio : « J’avais cru comprendre qu’il n’y avait pas de conséquences négatives pour les agents ?, s’enquiert l’élu. Y a-t-il d’autres agents qui vont être pénalisés ? »

« Aucun agent n’aura de pertes, insiste Lamya Kirouani, élue en charge du personnel, qui doit revoir les agents concernés jeudi. Aujourd’hui, nous sommes dans l’obligation de calquer le régime existant sans inclure les primes. Il y aura un ajustement dans un second temps. » Et la conseillère départementale de rappeler que « c’est une exigence de l’Etat ».

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-grogne-chez-les-informaticiens-du-departement-17-12-2018-7970949.php

On peut se demander pourquoi il faut être fonctionnaire pour faire de l'informatique au département?

Cette fonction ne peut elle pas être sous traitée en partie?

130 personnes pour l'informatique départementale ? C'est beaucoup non?

thierry a écrit:

C'est tout le contraire il agit en président:
Il prend son temps, attend pour réagir, laisse aller son 1er ministre, puis ces ministres (budget et environnement), et quand le mouvement s'essouffle et se discrédite par le manque de cohérence des demandes il promet une réponse dans 3 mois à l'issu de comités régionaux.
Et le tout sans rien annoncer ni revenir sur la mesure contestée.

Si ça marche c'est du grand art

visiblement il y a un os dans le boudin !

Oui, ca n'a pas fonctionné du tout

a.nonymous a écrit:

Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, diplômée de HEC, de SciencesPo et de l'ENA, fille de Lionel Stoléru, secrétaire d'État sous Giscard d'Estaing et François Mitterrand et de son épouse Francine Wolff, énarque et administratrice de la ville de Paris, peut-elle avec la meilleure volonté possible comprendre la situation réelle des gilets jaunes ?

Et pendant ce temps les truffes doivent rouler à 80 km/h !

Citation :

21/02/2019
Emmanuelle Wargon flashée à 150 km/h en plein pic de pollution

Rédaction du HuffPost avec AFP

POLLUTION - De retour d'un déplacement à Cambrai (Nord) ce jeudi 21 février, le véhicule de la secrétaire d'État à l'Écologie Emmanuelle Wargon a été flashé à 150 km/h sur l'autoroute A1. Ironie du sort, la vitesse y était limitée à 110 km/h à cause d'un pic de pollution.

"C'était indiqué en gros sur tous les panneaux de signalisation et répété en boucle à la radio, sur 107.7, a affirmé un policier à Ouest-France, qui a dévoilé l'histoire. Dans l'absolu, seuls les véhicules des forces de l'ordre et de secours ne sont pas concernés par cette mesure."

"Il y a avait un pic de pollution et nous n'étions pas au courant. C'est une erreur de notre part. La ministre va régler l'amende dès qu'elle la recevra", a déclaré son cabinet à l'AFP.

"Ils ont dû rouler vite car ils étaient pris dans l'urgence de l'agenda mais ce n'est de toute façon pas une excuse", a ajouté son cabinet, assurant qu'il "redoublerait de vigilance pour que cela ne se reproduise plus".

Lors des pics de pollution atmosphérique, la préfecture peut prendre des mesures de restrictions de vitesse sur les routes.

https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/21/emmanuelle-wargon-flashee-a-150-km-h-en-plein-pic-de-pollution_a_23675183

Heureusement nous avons la "nouvelle gouvernance" éthique et bla et bla...

Pas grave on va se prendre encore quelques leçons de morale et d'économie de la part du freluquet.

La cote remonte !

IL n'y aurait plus que 66% de Français imbéciles et demeurés pour ne pas le trouver génial.

C’est vrai qu’un ministre qui fait des excès de vitesse ça n’est jamais arrivé dans la passé

Il y a encore du chemin vers une gouvernance responsable éthique.

Que des ministres fassent des conneries ça peut arriver et ce quelque soit leur bord...

Mais que l'on soit en permanence dans la critique de "ceux d'avant" pour au bout du compte et après nous avoir inondé de leçons de déontologie faire la même chose et parfois pire ça mérite des coups de pieds au cul.

Ya des ministres et des gouvernements qui payent 30 ans de démagogies et de non décisions.

Y’a des gouvernements qui ont le courage de remettre en cause les dogmes et les échecs passés.

thierry a écrit:

Ya des ministres et des gouvernements qui payent 30 ans de démagogies et de non décisions.

Y’a des gouvernements qui ont le courage de remettre en cause les dogmes et les échecs passés.

ya ya ya des gens qui devraient avant de parler se regarder dans une glace... et une fois la bulle faite ne pas la ramener... surtout lorsque l'on fait la même chose et parfois pire.

Comme remise en cause on fait mieux.

thierry a écrit:

Ya des ministres et des gouvernements qui payent 30 ans de démagogies et de non décisions.

Y’a des gouvernements qui ont le courage de remettre en cause les dogmes et les échecs passés.

dommage que le gouvernement actuel n'a amené aucune solution vu l'état de la France, pour l'instant ce ne sont qu'hausses d'impôts, de taxes, de chômage, de destructions vitrines, bâtiments, incendies de voitures et autres, l'effondrement de l'économie, révolte des uns qui pensent qu'il faut prendre aux autres, il y a toujours un plus riche au dessus même si il a des difficultés au quotidien. Difficile d'avaler pour ceux qui ont pris l'assenceur sociale par le travail, des privations, la bonne gestion de ses finances et qui se voyent sans cesse pénalises par des confiscations d'une grande partie de leurs revenus ou de leur patrimoine durement acquis. Pour un président qui voulait récompenser le travail, bravo les résultats,

Je ne crois pas qu’en 2 ans on puisse résoudre 30 ans d inactivité, 30 ans de hausse d’impôt, 40 ans de délocalisation, 40 ans de gestion etatique