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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne | |
| | Auteur | Message |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mar 04 Déc 2018, 02:13 | |
| Une trentaine d'élèves ont donc bloqué Pablo-Picasso qui accueille plus de 900 élèves ! - Citation :
- Val-de-Marne : la tension monte (aussi) chez les lycéens
Marion Kremp (avec Denis Courtine et Maxime François)| 03 décembre 2018
Ils sont à l’image de ce qui se joue un peu partout en France depuis trois semaines. Les lycéens du département sont en colère. Chacun ses raisons, chacun ses revendications. Contre la réforme du lycée, contre Parcoursup, jusqu’à la qualité des repas à la cantine… Mais tous ont choisi, de Thiais à Fontenay, de Sucy à Ivry, de se mobiliser.
Un climat de tension tous azimuts qui coïncide avec les actions des gilets jaunes mais aussi avec le rassemblement à Paris des ambulanciers et la mobilisation des avocats du barreau de Créteil contre la réforme de la justice.
Tôt ce lundi, les élèves de cinq lycées ont bloqué leurs établissements. Des blocus plus ou moins réussis qui ne sont restés que des tentatives au lycée Apollinaire de Thiais et au lycée Romain-Rolland à Ivry.
N’empêche, la mobilisation était là. Et à Fontenay, la grogne qui a commencé à se manifester dès vendredi pourrait bien prendre de l’ampleur. Dès 7 heures, une trentaine d’élèves a bloqué le lycée Pablo-Picasso. Des dizaines de chariots et des palettes ont été entassés devant les portes jusqu’en début d’après-midi lorsque la police est venue dégager le barrage de fortune. Les lycéens, aidés par des étudiants, sont restés mobilisés à grand renfort de tracts et d’appel au blocus par mégaphone.
« Nous avons répondu à l’appel de l’union nationale lycéenne (UNL) pour dénoncer la politique du ministre de l’Education nationale, nous nous mobilisons contre la réforme du lycée et du baccalauréat pour défendre notre avenir. La mobilisation va s’intensifier ce mardi », prévient Alex, 14 ans, élève en Seconde à Picasso. ---/--- Le syndicat enseignant Snes-FSU Créteil a quant à lui déposé un préavis de grève qui court jusqu’aux vacances de Noël pour dénoncer « la réforme du lycée, les suppressions de postes et la baisse de leur pouvoir d’achat ».
L’UNL et la Fidl (fédération indépendante et démocratique lycéenne) continuent elles aussi d’appeler à la paralysie des lycées et à rejoindre les gilets jaunes. De quoi augurer de prochaines mobilisations. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-la-tension-monte-aussi-chez-les-lyceens-03-12-2018-7959867.php
Dernière édition par a.nonymous le Mer 05 Déc 2018, 00:05, édité 1 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Lycée Pablo-Picasso Mar 04 Déc 2018, 23:59 | |
| - Citation :
- Val-de-Marne : six lycées toujours mobilisés contre la réforme Blanquer
Marion Kremp @marionkremp (avec Anne-Laure Abraham)| 04 décembre 2018
Fontenay-sous-Bois, ce mardi. Une quarantaine d’élèves a bloqué le lycée Pablo-Picasso tout au long de la journée pour dénoncer la réforme du lycée et le baccalauréat nouvelle formule. Il ne devrait pas y avoir de « mesures de fermeture » selon le rectorat de Créteil qui faisait le point ce mardi matin. Six lycées sont pourtant mobilisés dans le département contre la réforme Blanquer et le baccalauréat nouvelle formule.
Romain-Rolland à Ivry, Guillaume-Budé à Limeil, d’Arsonval à Saint-Maur-des-Fossés, Edouard-Branly à Créteil sans oublier le lycée de Cachan qui a été le théâtre de violences, ont rejoint le mouvement lancé à Fontenay dès ce vendredi. Avant de commencer à prendre de l’ampleur lundi avec des tentatives de blocage à Ivry et à Thiais. Avec, surtout, la mobilisation d’une vingtaine d’élèves au lycée Pablo-Picasso à Fontenay et des poubelles enflammées par quelques élèves à Christophe-Colomb à Sucy.
Ce mardi matin, ils étaient une quarantaine devant le lycée Pablo-Picasso à Fontenay.
« Cette réforme est une régression ! Vous n’allez pas nous faire croire que les lycées de banlieue proposeront autant de spécialités que les lycées parisiens. Les élèves n’auront pas les mêmes chances pour entrer à l’université », s’alarme Nino, élève de seconde au lycée Louis-Armand à Nogent venu soutenir le mouvement.
Ce mercredi, c’est d’ailleurs en voisin que les élèves de Picasso viendront aider à bloquer Louis-Armand. Avant un nouveau blocus à Fontenay jeudi. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-six-lycees-toujours-mobilises-contre-la-reforme-blanquer-04-12-2018-7960689.php | |
| | | thalie94
Messages : 86 Date d'inscription : 29/03/2018
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mer 05 Déc 2018, 07:59 | |
| Il faut avouer que cette réforme du lycée est très mal pensée le tronc commun est très mal équilibré 4h de francais 4h d'histoire 3h de chaque langue (il me semble) et seulement 2h de science
Il n'y pas comme un problème pour les élèves qui veulent se diriger vers du scientifique Parce que même si on ajoute les options scientifiques, on atteint pas l'equilibre
4h de philo en terminal, ok pour des litterraires mais bon pour des scientifiques cela n'a aucun intérêt (j'ai fais un bac scientifique et franchement la philo ne m'a servi à rien du tout)...pourquoi ne pas laisser du français (bien plus utile, reprendre de l'orthographe, de la grammaire, de la rédaction..) mais pas 4h, seulement 2h
Bref et effectivement comment après s'orienter, cela va se passer comment pour les universités ou les écoles spécifiques, comment ils vont pouvoir choisir qui entre ou pas, sur quels critères..tous les élèves n'auront pas la même formation car pas tous les mêmes options....bref un beau bordel en perspective
Franchement c'était quoi l'intérêt de supprimer les catégories de bac???? | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mer 05 Déc 2018, 13:48 | |
| - Citation :
- Nogent-sur-Marne : une centaine de lycéens bloquent le lycée Louis-Armand
Marion Kremp @marionkremp| 05 décembre 2018
Les premiers sont arrivés avant 6 heures ce mercredi matin. Pour monter la barricade de poubelles et de pneus devant les grilles. Et avant tout mobiliser leurs camarades du lycée Louis-Armand à Nogent contre la réforme du lycée engagée par Jean-Michel Blanquer.
Du noyau dur d’une dizaine d’élèves militants, la mobilisation a fini par attirer plus d’une centaine de jeunes. Des lycéens de Pablo-Picasso de Fontenay-sous-Bois, qui sont venus prêter main-forte à leur voisin, mais aussi des jeunes venus d’ailleurs pour provoquer la police.
Plusieurs départs de feu ont été éteints par les élèves eux-mêmes, notamment à l’aide de thermos de café, avant que les choses ne dégénèrent peu avant midi. Une poubelle et des pneus ont été enflammés, dégageant une épaisse fumée noire et des flammes conséquentes. Les policiers équipés en tenue de maintien de l’ordre ont alors chargé pour sécuriser les élèves. Au moins deux fauteurs de troubles ont été embarqués par la police tandis que les pompiers arrivaient sur place.
« Ça s’appelle une défaite », lâche un élève déçu par les actes de violences. « Si ça crame, ça ne fait que nous décrédibiliser, nous voulons être entendus par le ministre de l’Education nationale, qu’il comprenne qu’en tant qu’élèves de banlieue nous aurons encore moins de chance qu’auparavant d’accéder aux filières universitaires qui nous intéressent. Cette réforme est une régression grave », replacent Nino, en Seconde et Thelma, en Terminale.
S’ils ne revendiquent pas de ralliement au mouvement des gilets jaunes, pourtant appelé par l’Union nationale des lycéens (UNL) et la fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), les élèvent égrènent des arguments similaires.
« J’habite à Noisy-le-Grand et je mets plus d’une heure à venir au lycée, il y a un problème d’accès aux transports et des incohérences dans la sectorisation. En province c’est encore pire », pointe Kayce, élève en Terminale. « Tout augmente, on le voit quand on fait les courses, et on entend nos parents qui n’en peuvent plus des taxes », ajoute Sarah.
« Notre revendication majeure c’est l’éducation, ici nous sommes nombreux à 35 élèves par classe et le ministre va encore supprimer plus de 2 500 postes pendant que la démographie scolaire continuera d’augmenter, argumente Roxanne. Parcoursup et la réforme du baccalauréat vont encore accroître les inégalités sociales et culturelles entre la province, la banlieue et Paris ».
Vendredi, Louis-Armand devrait rejoindre le blocus du lycée Pablo-Picasso à Fontenay avant de se rassembler devant le rectorat de Créteil à l’appel de l’Unl. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/nogent-sur-marne-une-centaine-de-lyceens-bloquent-le-lycee-louis-armand-05-12-2018-7961238.php | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mer 05 Déc 2018, 14:59 | |
| Après les Gilets jaunes, les Gilets jeunes. Qui n'ont jamais pratiqué le vote à bulletin secret pour laisser libre de décider (ou pas) d'une action, ni au lycée ni en Fac. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Ven 07 Déc 2018, 18:53 | |
| "Au milieu, un groupe d’élus de la ville arrive, rassurant, écharpe tricolore en bandoulière pour le premier adjoint, Pascal Clerget. « Allez à Paris », exhortent les adultes, alors qu’une manifestation est prévue à la capitale. « On essaie de calmer le jeu tout en restant solidaire de la cause, on sert aussi de tampon entre les jeunes et la police », confie le directeur de cabinet."
Calmer le jeu localement en envoyant les jeunes manifester à Paris ??
Emeute urbaine potache devant le lycée Picasso à Fontenay-sous-Bois C. Dubois. 7.12.2019 Près de 500 lycéens se sont rassemblés aux alentours du lycée Pablo Picasso de Fontenay-sous-Bois ce vendredi matin, dispersés par grappes de part et d'autre de l'avenue des Olympiades, dans une ambiance à mi-chemin entre provocation potache et émeute urbaine.
En guise de slogan, un groupe d’ados fait face aux policiers en chantant la Marseillaise à pleins poumons, l’air goguenard. Côté munitions, c’est lancer de pierres contre gaz lacrimo, pétards contre flashball. Plusieurs lycéens enflamment aussi des poubelles renversées. Et pour les barricades, les caddies du Auchan voisin font l’affaire, bloquant aussi bien l’entrée du lycée que l’avenue. Un temps postés en aval du rond-point, les policiers en veille un peu plus loin, en allant vers l’A86, un groupe d’ados se lasse de cette guerre de position qui manque d’action. « Allez, on recule, ça va les faire venir », lance l’un d’eux, enjoignant ses camarades à rejoindre le gros de l’attroupement de l’autre côté du rond-point. La technique fonctionne, les policiers se rapprochent et le rond-point sert de frontière entre deux mondes à cran. Au milieu, un groupe d’élus de la ville arrive, rassurant, écharpe tricolore en bandoulière pour le premier adjoint, Pascal Clerget. « Allez à Paris », exhortent les adultes, alors qu’une manifestation est prévue à la capitale. « On essaie de calmer le jeu tout en restant solidaire de la cause, on sert aussi de tampon entre les jeunes et la police », confie le directeur de cabinet. Certains élèves savent pourquoi ils manifestent, déterminés contre Parcoursup ou les projets de réformes en cours, d’autres sont simplement de la partie parce que c’est là que ça se passe ce matin. Au milieu de cette étrange ambiance, certains habitants passent quand même, l’air blasé, tandis que des personnes qui travaillent dans la rue se dépêchent de rejoindre leur bureau tout en prenant la scène de leur smartphone au passage.
Au lycée Louis Armand de Nogent-sur-Marne, à un kilomètre de là, ils ne sont qu’une centaine d’élèves, répartis entre l’entrée principale bloquée par des poubelles et la sortie pompiers qui est simplement filtrée. Devant l’entrée principale, des élèves de terminale S expliquent pourquoi elles bloquent. « C’est un sacrifice pour nous, on doit passer le bac blanc et louper 6 heures de maths c’est pas le moment« , lâche l’une d’elles. « On veut la fin de Parcoursup, la non suppression des postes d’enseignants de lycée, et des classes à 25 au lieu de 35 », enchaîne une autre élève. Et les parents, qu’en pensent-il? « Mon père trouve que c’est une bonne expérience, ma mère s’inquiète », indique une élève. « Moi ils ont l’habitude, cela fait quatre ans que je suis engagée, et je fais de la politique », souligne son amie, d’abord militante au PG puis au sein de la Gauche révolutionnaire. Hier et avant-hier, elles ont joué les porte-parole auprès du maire de la ville, Jacques JP Martin (LR). « Il nous a dit qu’il comprenait notre combat mais après on a lu dans le journal qu’il parlait de petits merdeux des bas d’immeuble de Fontenay, on n’a pas trop apprécié. Moi je viens des cités de Neuilly-sur-Marne alors je le prends mal. On s’est dit que s’il revenait nous voir on le renverrait! » Le maire, qui a reçu une gifle de la part d’un des ados ce mercredi matin, n’a pas non plus apprécié, et l’auteur des faits a été interpellé.
https://94.citoyens.com/2018/emeute-urbaine-potache-devant-le-lycee-picasso-a-fontenay-sous-bois,07-12-2018.html | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Sam 08 Déc 2018, 22:57 | |
| - Citation :
- Val-de-Marne : la mobilisation des lycéens gagne tout le département
Marion Kremp| 07 décembre 2018
Fontenay-sous-Bois, ce vendredi. Scènes d’émeute devant le lycée Pablo-Picasso où plus de 200 lycéens étaient rassemblés. La police a répliqué à des jets de pierre par plusieurs tirs de flash-ball et grenades lacrymogènes. Cinq jeunes auraient été interpellés. Les grenades lacrymogènes fusent et croisent les tirs de flash-ball envoyés tous azimuts par les forces de l’ordre au milieu des près de 250 lycéens. Comme dans de nombreux établissements du Val-de-Marne ce vendredi matin, le blocus du lycée Pablo-Picasso à Fontenay a tourné à l’émeute après que « des casseurs » se sont mêlés aux élèves mobilisés contre la réforme.
Au moins cinq jeunes ont été interpellés après toute une matinée d’incidents devant le lycée du grand ensemble de Fontenay. Plusieurs départs de feu allumés au milieu de la chaussée ont pu être rapidement éteints par la police et les pompiers. Les forces de l’ordre ont été visées par des jets de pavés arrachés au sol. Les vitres des immeubles de bureaux attenants ont été brisées, recouvrant les trottoirs de verre.
Tandis qu’ils appelaient au calme, des lycéens ont été agressés par d’autres jeunes. « Je venais de leur dire d’arrêter de tout casser par mégaphone quand au moins trois mecs m’ont attrapé et frappé », raconte Alex, 14 ans qui coordonne la mobilisation contre la réforme du lycée. Depuis le début du mouvement vendredi dernier, c’est la deuxième fois qu’il est violemment pris à partie par des casseurs.
Contacté ce vendredi midi, le rectorat n’a pour le moment pas communiqué le bilan des blocus. A notre connaissance, au moins une vingtaine de lycées sont mobilisés ce vendredi : Guillaume-Budé à Limeil, Frédéric-Mistral à Fresnes, Branly, Saint-Exupéry et Gutenberg à Créteil, Louis-Armand à Nogent, Appolinaire à Thiais, Picasso à Fontenay Eugène-Delacroix et Paul-Bert à Maisons-Alfort… Alfortville, Cachan, Saint-Maur, Villeneuve-Saint-Georges, Chennevières et Champigny sont aussi concernés. Une montée en puissance manifeste depuis lundi, où seuls cinq établissements étaient bloqués. ---/--- http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-la-mobilisation-des-lyceens-gagne-tout-le-departement-07-12-2018-7963014.php | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Dim 09 Déc 2018, 02:26 | |
| Et pas très loin de Fontenay, à Noisy-le-Sec, ce n'est pas la police mais les dealers qui font régner l'ordre.... - Citation :
- Seine-Saint-Denis : quand les dealers dispersent un blocage de lycéens qui gênait le trafic
Orange avec AFP, publié le samedi 08 décembre 2018 à 07h00
Les dealers d'une cité voisine sont venus dégager la route qui permet l'accès à leur points de vente et qui avait été bloquée par une manifestation de lycéens.
Le blocage du lycée Olympe-de-Gouges, à Noisy-le-Sec [ à proximité de Rosny 2 ], s'est déroulé dans le calme jeudi 6 décembre. Les deux à trois cents élèves qui ont participé à la manifestation n'ont pas été violents et ont pris garde de ne pas empiéter sur la route qui passe devant l'établissement.
Il faut dire que mardi, la situation avait dégénéré, paralysant une partie du quartier, les dealers de la cité voisine du Londeau étaient venus les disperser, violemment au besoin, car la mobilisation gênait le trafic de drogue, a rapporté Le Parisien.
"Nous manifestons pacifiquement contre les réformes de ParcourSup et du Bac, a assuré au Parisien une des meneuses. Ceux qui veulent aller en cours y vont. Nous ne voulons pas que ça dégénère, comme à Aubervilliers." Quelques "gilets jaunes" se sont joints au mouvement, ainsi que les enseignants, qui ont voté la grève.
"Il ne faut surtout pas bloquer la circulation, a lancé à ses camarades un autre lycéen. Sinon, on pourrait avoir des problèmes..." Peut-être se rappelle-t-il du déroulement de la première journée de blocage, mardi. "La police avait barré la route parce que des jeunes extérieurs au lycée commençaient à brûler des poubelles, a raconté au Parisien un troisième élève. Et les clients ne pouvaient plus aller dans la cité faire leur marché." Du coup, les dealers de la cité du Londeau sont intervenus. "Ils nous ont dit 'arrêtez vos conneries et dégagez", selon une lycéenne.
Montés sur leurs scooters, ils ont entrepris de disperser la foule, et n'ont pas hésité à faire usage de la force pour se faire obéir. Un élève "se trouvait au milieu de la route. Un mec lui a dit de partir et lui a mis une claque. Il a répliqué et là, cinq ou six jeunes lui sont tombés dessus", raconte une jeune fille. Le passage à tabac a été interrompu par l'intervention d'un camarade de classe et la victime "va bien", selon ses camarades.
Pendant toute "l'opération", la dizaine de policiers présents sur place sont restés "immobiles", s'indigne le professeur et secrétaire adjoint SNES 93, Erhan Kadi. "Désormais, la loi de la cité s'applique ici et plus celle de la République, c'est intolérable", a-t-il dit.
"Maintenant, on a peur qu'ils reviennent et que ça dérape encore", a confié au Parisien un élève. https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/seine-saint-denis-quand-les-dealers-dispersent-un-blocage-de-lyceens-qui-genait-le-trafic-magic-CNT000001aPTgC.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Dim 09 Déc 2018, 07:53 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Et pas très loin de Fontenay, à Noisy-le-Sec, ce n'est pas la police mais les dealers qui font régner l'ordre....
https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/seine-saint-denis-quand-les-dealers-dispersent-un-blocage-de-lyceens-qui-genait-le-trafic-magic-CNT000001aPTgC.html La nature a horreur du vide... L'autorité de l'état est inexistante les truands font la loi... et visiblement leur mode de pédagogie est efficace. Si les tronches molles ont compris comment rétablir l'ordre à Paris peut être devrait ils le rétablir en banlieue. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Dim 09 Déc 2018, 14:13 | |
| Mais que fait là cette camionnette de la ville de Fontenay ? - Citation :
- Val-de-Marne : 40 mineurs présentés à un juge après la mobilisation lycéenne
Marion Kremp et Fanny Delporte| 09 décembre 2018
Fontenay-sous-Bois, ce vendredi. Scènes d’émeute devant le lycée Pablo-Picasso où plus de 200 lycéens étaient rassemblés. Cinq jeunes auraient été interpellés. Près de 40 mineurs ont été présentés à un juge des enfants au tribunal de Créteil ce week-end. Ils font partie des 60 personnes interpellées ce vendredi aux abords de plusieurs lycées val-de-marnais où des affrontements avec la police ont eu lieu, parfois très violents.
Ce dimanche, devaient ainsi être présentés à un juge cinq mineurs originaires d’Alfortville où les violences survenues près du lycée Maximilien-Perret vendredi matin ont entraîné la fermeture de plusieurs équipements publics à proximité. Quatre jeunes majeurs ont par ailleurs été placés sous contrôle judiciaire et seront convoqués devant le tribunal ultérieurement.
Il est reproché à tous des « actes d’intimidation », des faits de « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique », de « rébellion » ou encore d’« outrage ». « Il s’agit dans la plupart des cas d’oppositions violentes aux forces de police avec des jets de projectiles », a indiqué le parquet de Créteil.
Au total, vendredi, plus de trente fonctionnaires de police ont été blessés lors de ces affrontements, en raison de caillassages surtout.
« Nous sommes traités comme des parents de voyous », dénonçait ce samedi un papa inquiet depuis la salle d’attente du juge des enfants, sans nouvelles de son fils de 17 ans interpellé vendredi matin et retenu en garde à vue pour « acte d’intimidation envers un policier et port sans motif légitime d’une arme blanche ». Un couteau suisse qu’il garde toujours avec lui, selon son père.
Me Eva Bergamaschi assiste plusieurs mineurs, des lycéens de Fresnes et Nogent, et s’insurge du traitement fait à cette « majorité de primo délinquants » : « Plusieurs d’entre eux n’ont pas bénéficié de l’assistance d’un avocat durant leur garde à vue. Nous n’avons accès à la procédure que très tard. Nous ne sommes pas en mesure de les représenter ! dénonce cette avocate du barreau de Créteil pourtant en grève. Dans la plupart des cas, il n’y a rien au dossier et on met en examen des enfants de 15 ans à peine pour des prétendus outrages ».
La semaine dernière, le Val-de-Marne a connu au total quatre jours de manifestations aux abords de certains lycées. Elles n’ont fait, à notre connaissance, aucun blessé côté manifestants.
Ce samedi matin, quatre lycées seulement (Bernard-Palissy à Boissy-Saint-Léger, Pauline-Roland à Chevilly-Larue, Darius-Milhaud au Kremlin-Bicêtre et Albert-de-Mun à Nogent) ont ouvert leurs portes aux élèves, les autres ayant annulé les cours par mesure de sécurité suite à ces débordements. Le rectorat avait indiqué vendredi qu’il laissait aux directions d’établissement la latitude de fermer ou non selon les situations. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-40-mineurs-presentes-a-un-juge-apres-la-mobilisation-lyceenne-09-12-2018-7964013.php | |
| | | thalie94
Messages : 86 Date d'inscription : 29/03/2018
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mar 11 Déc 2018, 07:05 | |
| Article du parisien ce matin...je n'arrive pas à mettre un encart comme vous, comment on fait pour citer un passage d'un article avec la photo? http://s1.lprs1.fr/images/2018/12/10/7965120_1c5e87ba-fc9d-11e8-9522-2853a77f24d4-1_1000x625.jpg
Grogne dans les lycées : on redoute un mardi noir >Société|Joffrey Vovos| 10 décembre 2018, 18h06 | MAJ : 11 décembre 2018, 5h48 |18
Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), le 7 décembre. Scènes d'émeute devant le lycée Pablo-Picasso où plus de 200 lycéens étaient rassemblés. LP/Marion Kremp Alors que les élèves sont appelés à bloquer leurs établissements ce mardi, la communauté éducative redoute une nouvelle flambée de violence. « Mardi noir. » Pour Louis Boyard, le président de l’Union nationale lycéenne (UNL), aucun doute : la grogne va reprendre de plus belle ce mardi matin devant les grilles des bahuts. Embarqués depuis plus de dix jours dans un mouvement éruptif, les lycéens sont appelés à se mobiliser à nouveau « par toutes les formes […], y compris par les blocages et occupations », peut-on lire sur un tract du syndicat.
Trois jours seulement après l’acte IV des Gilets jaunes, la communauté éducative redoute, elle, une énième flambée de violence. « Des messages anonymes complètement dingues, appelant à incendier les établissements, circulent sur les réseaux sociaux », s’inquiète Philippe Vincent, proviseur à Marseille (Bouches-du-Rhône) et secrétaire général du SNPDEN, le syndicat des personnels de direction. « L’UNL met de l’huile sur le feu sans trop en mesurer les conséquences », estime-t-il.
«Un mouvement volatil» « Le problème, balaie Louis Boyard, c’est que le gouvernement ne nous écoute pas. Pour seule réponse à nos demandes, nous avons eu droit à une répression policière sans précédent, dont l’arrestation de 151 jeunes, jeudi à Mantes-la-Jolie (Yvelines), est devenue le symbole. Ces méthodes ne font qu’attiser la colère. »
Selon le ministère, qui ne dispose que d’un décompte partiel, très peu d’établissements ont jusqu’à présent fermé préventivement et très peu devraient le faire ce mardi. « On est face à un mouvement volatil, avec des incidents qui, d’un jour sur l’autre, ne se produisent pas forcément au même endroit. Dans ces conditions, il est difficile de prononcer de telles mesures », explique-t-on au rectorat de Créteil, académie particulièrement touchée par les heurts en marge des manifestations. « Les chefs d’établissement ont aussi la possibilité de suspendre les cours si la sécurité ne peut plus être assurée, ce qu’ont déjà fait plusieurs d’entre eux », rappelle Philippe Vincent. | |
| | | thalie94
Messages : 86 Date d'inscription : 29/03/2018
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mar 11 Déc 2018, 07:08 | |
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Jeu 13 Déc 2018, 20:35 | |
| - Citation :
- Val-de-Marne : les parents d’élèves demandent une enquête sur les violences policières
Marion Kremp @marionkremp| 13 décembre 2018
Fontenay-sous-Bois, vendredi. Scènes d’émeute devant le lycée Pablo-Picasso où plus de 200 lycéens étaient rassemblés. La police a répliqué à des jets de pierre, plusieurs tirs de flashball et grenades lacrymogènes. Cinq jeunes avaient été interpellés. Droit à manifester, liberté d’expression mais surtout violences policières. Les parents d’élèves de la FCPE du Val-de-Marne montent au créneau à leur tour pour défendre les lycéens mobilisés depuis deux semaines contre la réforme du baccalauréat et Parcoursup. La fédération départementale des associations de parents d’élèves annonce saisir le défenseur des droits « pour qu’une enquête soit menée sur les dérives policières ».
« Nous dénonçons les violences policières gratuites qui ont cours depuis plus d’une semaine dans le département, justifie Nageate Belahcen, présidente de la FCPE 94. Les policiers ont procédé à des gazages très tôt devant des lycées où la mobilisation se tenait dans le calme, notamment à Créteil et Fontenay. De nombreux mineurs ont été malmenés durant leurs gardes à vue, leurs droits ne sont pas respectés c’est inadmissible ! »
Trois élèves ont été touchés par des tirs de flashball depuis le début de la mobilisation. Vendredi dernier devant le lycée Saint-Exupéry à Créteil, lundi un lycéen de Darius-Milhaud au Kremlin-Bicêtre a été évacué par les pompiers après avoir été blessé au thorax. A Paul-Doumer au Perreux c’est une élève non-manifestante qui a été blessée à la cheville et conduite à l’hôpital après qu’un enseignant lui a porté les premiers secours.
« La situation était calme et la police a sorti l’artillerie lourde, s’insurge à son tour Myriam Menez, présidente de la PEEP 94 au sujet de la mobilisation au Perreux. Rien ne semblait justifier une telle force et pourtant ils ont tiré au flashball au hasard. Nous ne sommes pas contre les interpellations mais il faut garder de la mesure. La police doit s’expliquer et le préfet devra être transparent. » La représentante prévient aussi les lycéens du danger d’être « spectateur d’actes de violences ».
« Une vingtaine de mineurs interpellés vendredi rien qu’à Créteil sont allés faire constater aux urgences les coups qu’ils avaient reçus dès leur sortie du juge des enfants samedi », ajoute la présidente de la FCPE 94.
Un coup de gueule qui fait écho à celui des avocats du barreau de Créteil qui relataient notamment ce mercredi le gazage à la lacrymogène de mineurs dans un fourgon de la police à l’arrêt devant le dépôt du palais de justice de Créteil.
Par ailleurs, la FCPE 94 reproche à certains proviseurs « d’avoir adressé des mails aux parents menaçant de conseils de disciplines les élèves mobilisés ». Le rectorat assure ne pas avoir connaissance de ce type de consignes et rappelle que « si le droit à manifester doit être respecté, l’entrave à la circulation et à l’accès à l’établissement ne peut être tolérée ».
Déjà reçus par la directrice départementale des services de l’Education nationale, les représentants de la Fcpec94 devraient faire appel au recteur pour permettre aux lycéens de se réunir dans les lycées.
« Aucune assemblée générale de lycéens n’a été interdite au sein des établissements pour un motif de censure. Mais si l’ordre et la bonne tenue ne sont pas garantis, pour des raisons de sécurité cela ne se prête pas à une assemblée générale », replace-t-on au rectorat de Créteil. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-les-representants-de-parents-d-eleves-demandent-une-enquete-sur-les-violences-policieres-13-12-2018-7967991.php | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Jeu 13 Déc 2018, 21:33 | |
| - Citation :
- La police a répliqué à des jets de pierre, plusieurs tirs de flashball et grenades lacrymogènes.
D'expérience, quand en manif on passe à côté de policiers sans lancer de pierre, pas de problème à signaler. Serait-il possible que le caillassage massif (pour ne pas dire lapidation par meute) auquel on a assisté (Arc de Triomphe le 1er) ait entrainé une modification du seuil de déclenchement de la riposte ? En tout cas, il y avait eu moins de communiqués de condamnation pour ces faits graves là, qui visaient les forces de l'ordre. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Ven 14 Déc 2018, 21:27 | |
| - Citation :
- Val-de-Marne : la patronne de la police évoque un «déchaînement de violences» durant la mobilisation des lycées
Propos recueillis par Denis Courtine| 14 décembre 2018
Valérie Martineau, directrice territoriale de la sécurité publique du Val-de-Marne, répond à tous ceux, lycéens, parents et élus qui ont dénoncé des dérives policières.
Y a-t-il eu des dérives policières depuis le début des rassemblements lycéens dans le Val-de-Marne ? Pour les représentants de parents d’élèves, la réponse est oui. La FCPE a même dénoncé ce jeudi des « violences gratuites ». Des accusations déjà portées par le barreau de Créteil et des élus communistes et Front de gauche. Alors qu’il n’y a quasiment plus de heurts devant les lycées, Valérie Martineau, la patronne de la police dans le Val-de-Marne répond aux accusations.
Avez-vous fait un usage disproportionné de la force ?
VALÉRIE MARTINEAU. Non. Depuis le début, nous faisons face à un déchaînement de violences. Je ne parle pas des mouvements lycéens quand des élèves paisibles bloquent leur établissement. Je parle de ceux qui nous envoient des pierres, que l’on interpelle avec des bouteilles d’essence ou des objets incendiaires.
Trois lycéens ont pourtant été blessés par des tirs de flash-ball…
Dans deux cas, il s’agit de rebonds de LBD [le flash-ball, NDLR]. Au Perreux, l’adolescente, qui n’a pas eu d’ITT mais une dispense de cours, a précisé qu’elle a été touchée par une balle qui a ricoché. Le jeune de Villeneuve-le-Roi, qui a lui aussi été victime d’un rebond, a été formellement impliqué dans les violences et présenté à un juge. Au Kremlin-Bicêtre, il ne s’agit pas de rebond. Mais contrairement à ce qui a été dit son état n’a nécessité ni prise en charge des pompiers ni admission à l’hôpital.
Selon quels critères choisissez-vous d’utiliser vos moyens de défense ?
Quand nous sommes pris à partie par des individus qui nous jettent des projectiles, nous utilisons la lacrymogène. Si un groupe hostile s’avance, nous lançons par terre une grenade de désencerclement. Si on cible un individu armé qui s’approche pour en découdre, les policiers habilités au LBD tirent mais jamais à moins de 3 m et jamais à hauteur de visage.
Doit-on utiliser ces armes lors des rassemblements de lycéens ?
Quand vous vous retrouvez à 40 ou 50 policiers face à 200 jeunes, vous êtes obligé de vous protéger. J’ai 42 policiers blessés. Le 7 décembre, à Créteil, c’était l’horreur. Sur les 33 blessés ce jour-là, 22 l’ont été là-bas. On se retrouvait face à des casseurs qui voulaient rejoindre Créteil Soleil pour le piller.
Quel est pour l’instant le bilan au niveau judiciaire et matériel ?
Nous avons 256 interpellations qui ont donné lieu à 231 gardes à vue. 132 mineurs ont été présentés à un juge. C’est un nombre d’interpellations élevé [le plus important en Ile-de-France, NDLR]. Il y a dans le Val-de-Marne davantage de blocus et de manifestations. 78 poubelles et six voitures ont été incendiées, trois commerces ont été pillés. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-la-patronne-de-la-police-evoque-un-dechainement-de-violences-durant-la-mobilisation-des-lycees-14-12-2018-7969236.php | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mer 06 Fév 2019, 01:52 | |
| 2019 - Citation :
- Fontenay : les professeurs vont occuper le lycée Picasso
05 février 2019
La colère contre la réforme Blanquer des lycées n’est pas redescendue au lycée Pablo-Picasso de Fontenay. Lundi midi, les professeurs ont voté en assemblée générale l’occupation de l’établissement jeudi, à partir de 18 heures Par cette nouvelle mobilisation, les enseignants veulent « obtenir les moyens nécessaires à un fonctionnement acceptable pour la rentrée 2019 ».
Dans un communiqué, ils dénoncent devoir choisir, « sans marge de manœuvre crédible », entre notamment le dédoublement des classes et le maintien de certaines options. Beaucoup craignent enfin la suppression de plusieurs postes à la rentrée prochaine. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fontenay-les-professeurs-vont-occuper-le-lycee-picasso-05-02-2019-8005143.php | |
| | | thalie94
Messages : 86 Date d'inscription : 29/03/2018
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Mer 06 Fév 2019, 06:56 | |
| je ne sais pas ce qu'il se passe, mais il y a un certain mépris pour nos enfants. On nous dit lors d'une réunion de parents samedi, que les élèves ont le choix de 3 spécialités et on dit le lundi aux élèves qu'ils ont le choix parmi 6 combinaisons de 2 spécialités plus le choix d'une 3ème spécialité Hors ce n'est pas dans les textes de proposer des combinaisons de spécialité et surtout le vrai choix n'y est pas, voir pire une combinaison pourtant très importante pour la poursuite d'études scientifique n'est pas proposée (math/physique).... Alors je me pose la question en voyant l'article du Parisien, soit c'est fait exprès pour que les parents se bougent contre la réforme, soit c'est fait pour préserver des postes de certains enseignants (SES par exemple, spécialité présente dans 3 combinaisons il me semble bien) soit on nous prend pour des cons tout en méprisant les élèves | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Lycée Pablo-Picasso - Agitation lycéenne Sam 14 Déc 2019, 00:43 | |
| - Citation :
- Val-de-Marne : huit lycées bloqués et six interpellations
Par Agnès Vives et Denis Courtine Le 13 décembre 2019 à 19h58
L'approche des vacances va-t-elle amplifier le phénomène? Ce vendredi, ce sont neuf lycées qui étaient bloqués, dans ce contexte de grève et manifestation contre la réforme des retraites. « On assiste à une montée en puissance entre jeudi et vendredi », constate avec vigilance le préfet du Val-de-Marne, Raymond Le Deun.
On y retrouve des établissements déjà mobilisés, ces derniers jours, comme à Créteil, Fresnes, Fontenay ou à Maisons-Alfort, Thiais mais aussi les lycées de Nogent, Ivry, Le Perreux.
Selon le rectorat, des violences ont été relevées aux abords du lycée Delacroix à Maisons-Alfort avec des feux de poubelles, comme à Fresnes. Là, l'incendie a « légèrement noirci le mur d'enceinte ».
Mais selon cette enseignante, l'incendie a été « terrible », avec « des malaises » et « l'évacuation d'une salle de cours ». Des violences en revanche, qui, selon cette professeure, n'ont rien à voir avec les retraites mais sont liées à des problèmes internes. « La veille, les élèves ont demandé une assemblée générale pour parler des problèmes de fonctionnement avec le proviseur mais ils n'ont pas été entendus. »
Au lycée Apollinaire à Thiais, ce sont des vitres qui ont été cassées, par des jets de projectiles. Mais le rectorat juge le phénomène « assez réduit », sur des secteurs habituels.
Certains chefs d'établissement ont encouragé ce vendredi matin les parents d'élèves à garder leurs enfants pour éviter tout débordement. « L'accueil des élèves n'est pas possible de manière sereine », indique par exemple la direction de Delacroix à Maisons-Alfort. Au cours des blocages de ce vendredi, six jeunes gens ont été interpellés, soit trois de moins que jeudi.
Depuis le début du mouvement dans les lycées, le 3 décembre, les policiers ont procédé à 31 interpellations, principalement pour jets de projectiles. Notamment à deux reprises à Fontenay-sous-Bois près du lycée Pablo-Picasso. Sinon, des incidents ont également éclaté à Créteil, Limeil, Thiais, Nogent, Maisons-Alfort et Cachan. Aucun blessé ne serait à déplorer ni du côté des manifestants, ni du côté de la police.
« Des consignes ont été données depuis la préfecture pour que nous restions à distance, explique un policier. En clair, on ne répond pas aux provocations et on intervient uniquement quand ça chauffe bien. » « Le plus souvent, les éléments perturbateurs n'ont rien à voir avec l'établissement scolaire où il y a blocage », a remarqué un autre fonctionnaire. ---/--- http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-huit-lycees-bloques-et-six-interpellations-13-12-2019-8216985.php | |
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