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| Essonne : les boutiques éphémères, nouvelles armes pour doper les centres-villes Nicolas Goinard | |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Essonne : les boutiques éphémères, nouvelles armes pour doper les centres-villes Nicolas Goinard Dim 16 Déc 2018, 18:43 | |
| - Citation :
- Essonne : les boutiques éphémères, nouvelles armes pour doper les centres-villes
Nicolas Goinard| 16 décembre 2018,
Boutique éphémère, dynamisme pérenne… C’est l’équation sur laquelle misent désormais les villes. A Brunoy, L’éphémère a ouvert le 3 décembre dernier. Le principe : 90 m2 divisés en quatre espaces où peuvent se relayer des commerçants, artisans ou artistes qui n’ont pas de pas-de-porte. C’est le cas de Lisa Le Phu de Tribu caravane et de Nathalie Rodier de Maison Citron, les deux premières créatrices à inaugurer le lieu.
Nathalie connaît bien le principe pour être une habituée des boutiques éphémères. L’an passé, elle en a investi cinq avec son mobilier et ses décorations vintage. Et elle compte désormais accélérer le rythme. « J’avais posé la question à la mairie de Brunoy pour la création d’une boutique éphémère, livre-t-elle. Puis ce local s’est libéré et la ville a décidé d’en créer une ». A cet emplacement se trouvait il y a encore quelques mois un cuisiniste. « Chaque semaine, les thèmes changent. Les villes communiquent et nous aussi, poursuit Nathalie. Chacun y trouve son compte. Reste que les boutiques éphémères sont très prisées. C’est une solution à moindre risque pour les commerçants. C’est difficile d’y trouver de la place ».
Comme dans la ville voisine de Yerres où une boutique éphémère a été inaugurée en novembre 2017. « Tout 2019 est déjà réservé », se réjouit Olivier Clodong, le maire (SE). Pour Lisa, qui réalise des objets de décoration, des bijoux et des couronnes, c’est une première. « Ce concept correspond parfaitement à notre activité », dit-elle. Nathalie reprend : « Nous vendons des objets faits maison qu’on ne trouve pas dans les centres commerciaux ».
C’est le but affiché de Bruno Gallier, le maire (LR) de Brunoy : « Nous avons souhaité apporter de la diversité commerciale à la fois ponctuelle et régulière. Aujourd’hui, nous avons un centre-ville qui a une assez grande diversité de commerces. Pour autant, nous avons un certain nombre de commerçants qui arrivent en fin de carrière. C’est une des problématiques des villes moyennes de banlieue. Nous luttons en accompagnant et en recherchant des repreneurs. Nous agissons aussi en mettant la main sur le foncier ». A Brunoy, la ville est locataire du local et reloue aux différents exposants. Les prix : de 250 € à 400 € la semaine selon la période pour toute la boutique. De 100 à 137,50 euros par sous-locataire si les quatre emplacements sont occupés.
L’expérience de Yerres peut donner des ailes à Brunoy. En un an, la ville a comptabilisé 10 000 visiteurs à L’instant présent. « C’est un concept qui plaît beaucoup aux consommateurs, poursuit Olivier Clodong. Mais aussi aux artisans qui peuvent tester les produits. Cela nécessite peu d’investissement et peu de logistique. Nous avons eu toutes formes d’artisanat dont du commerce alimentaire et ça a eu un impact sur les autres commerces de la ville ».
Actuellement, les lieux sont occupés par Le repère des Meeples, qui vend des jeux de société. Franck, le président, confirme : « C’est très compliqué d’avoir une place, une sélection est faite par la ville. »
Pour Céline Arrault, gérante de la librairie Le pain de 4 livres à Yerres, « ça permet d’avoir un commerce qui vit. Tout ce qui est créatif est bon. Notre fréquentation est en augmentation et l’était déjà avant l’ouverture de la boutique éphémère. »
La tonalité est la même chez le chocolatier Grousset : « Cela permet de ne pas avoir d’espaces qui restent vides mais on ne peut pas dire si ça a une influence. Notre chiffre d’affaires est en constante augmentation ».
A Montgeron, le concept a également séduit la ville qui va mettre en place un roulement entre les cellules vides. « L’idée est d’installer des boutiques éphémères là où il n’y a pas de commerçants, explique Sylvie Carillon, le maire (LR) de Montgeron. Mais si des commerçants sont intéressés par des cellules vides, on leur laissera. Il y aura deux types de boutiques éphémères. Une pour des activités courtes et une autre pour des activités de plusieurs mois qui permettra de tester » Arpajon, Lardy ou encore Les Molières sont autant de communes de l’Essonne déjà conquises par le concept. http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-les-boutiques-ephemeres-nouvelles-armes-pour-doper-les-centres-villes-16-12-2018-7970064.php | |
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