Enfin, l’année 2018 s’est conclue par l’attribution du prix Nobel de physique à un Français, Gérard Mourou, ce dont presque personne n’a parlé. Il a été récompensé pour ses recherches sur le laser, pour avoir mis au point une méthode de génération d’impulsions optiques ultra-courtes de haute intensité. Celle-ci permet d’obtenir des puissances considérables jamais atteintes jusqu’à présent. Sa technique est utilisée en ophtalmologie pour l’opération de la cornée.
Or, d’après Gérard Mourou, ce laser surpuissant peut détruire les déchets radioactifs. En projetant le laser sur les atomes, il est possible de modifier les neutrons donc la propriété de l’atome lui-même. Ce qui fait que la radioactivité peut passer d’un million d’années à trente minutes. Le scientifique estime qu’il sera possible de faire un usage industriel de cette technique dans dix à quinze ans.
Si c’est le cas, il n’y aura donc plus de déchets radioactifs à stoker, ce qui lève la principale prévenance à l’égard de l’énergie nucléaire. Cela bouleverserait le domaine de l’énergie, en faisant du nucléaire la principale source d’énergie pour beaucoup de pays. L’année 2019 sera l’occasion de perfectionner son laser et son usage industriel pour les déchets radioactifs. Si, selon ses dires, il n’y a pas d’usage intensif avant 2028, cela fait tout de même un motif d’espérance majeur pour la décennie à venir.
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bien sur une telle info va contrarier ceux qui vendent (à quel prix) des moulins à vents ruineux et peu efficaces et peut couler les rentes de situation de ceux qui fourguent des panneaux solaires.
Un coup à flanquer par terre les adversaires de l'atome...