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| Assemblée nationale : la surprenante nomination de M’Jid El Guerrab | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Assemblée nationale : la surprenante nomination de M’Jid El Guerrab Mar 29 Jan 2019, 11:08 | |
| Assemblée nationale : la surprenante nomination de M’Jid El Guerrab Par Auteur valeursactuelles.com / Lundi 28 janvier 2019 à 15:47 15
Ironie du sort. L’ex-député LREM a été nommé au sein de la commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite.
Le député M’jid El Guerrab (ex-macroniste) s’était illustré en 2017 pour des violences à coups de casque contre un parlementaire socialiste. Le voilà placé au sein de la commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite, rapporte RussiaToday.
Mis en examen pour « violences volontaires avec arme »
Cette commission, à l’initiative de La France insoumise, est chargée de combattre les violences des groupes d’extrême droite pour pousser l’État à « prendre la mesure des menaces de mort que ces groupes d’extrémistes profèrent ». L’annonce de la composition de la commission et la présence de M’jid El Guerrab a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Un objectif qui jure avec le passif violent du député El Guerrab qui a été mis en examen pour « violences volontaires avec arme ». Peu de temps après l’agression, l’ex-député LREM avait été fortement critiqué pour être devenu membre de la commission de la Défense de l’Assemblée. « Si j’étais lui, je pense que je démissionnerais », avait notamment déclaré le porte-parole du gouvernement et secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner.
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Sans doute sous peu la commission pour lutter contre les violences des groupuscules d'extrème gauche... à suivre.
et en même temps Al Capone ministre de la justice.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Assemblée nationale : la surprenante nomination de M’Jid El Guerrab Mar 29 Jan 2019, 11:23 | |
| La France insoumise: halte à la violence, mais seulement celle de l’extrême droite! A l'Assemblée, une commission d'enquête a été créée contre "les groupuscules d'extrême droite" parAnne-Sophie Chazaud - 28 janvier 2019
La France insoumise ne voit la violence que là où ça l’arrange. Ses députés sont à l’origine de la création d’une commission d’enquête « contre les groupuscules d’extrême droite », ignorant totalement celle de son camp.
Comble de l’hypocrisie, le député M’jid El Guerrab (ex-LREM), qui avait tabassé à coups de casque un responsable socialiste, est membre de ladite commission.
La lutte contre la violence semble être devenue un filon particulièrement gratifiant dans le moment politique actuel. Elle permet à chacun de faire valoir ses points idéologiques de fixation et de déterminer le lieu de son combat, le champ de bataille qu’il s’assigne en quelque sorte, consistant le plus souvent à transformer l’adversaire politique en ennemi à abattre, ce qui est aussi une manière ancestrale de chercher à exister.
Mélenchon, ministre de l’Intérieur de Macron C’est vrai, on le constate depuis des semaines, d’un pouvoir qui aura tout fait pour diaboliser les opposants gilets jaunes afin de justifier et légitimer la violence exercée contre eux : ils ont ainsi été accusés de tous les vices de la terre, traités de foules haineuses, d’antisémites, d’homophobes, d’islamophobes, de xénophobes, de sexistes, de racistes, de factieux (on a sorti pour l’occasion la tenue phobophobe de gala) et l’on n’aura lésiné sur aucun moyen pour tenter de les faire passer auprès du public pour une masse d’abrutis assoiffés de sang. Ce qui aura eu pour seul but concret avéré de déchaîner contre cette légitime colère populaire une répression gouvernementale d’un niveau jamais connu en France depuis la guerre d’Algérie.
Les arrestations préventives et arbitraires, l’inanité de la justice pour garantir – ce qui est pourtant son rôle – les libertés individuelles dans cette répression politique, le nombre invraisemblable de blessés graves, notamment atteints au visage et éborgnés à l’image de Jérôme Rodrigues, mutilé tandis qu’il filmait pacifiquement la manifestation du samedi 26 janvier à la Bastille : autant de faits d’une violence qui, pour être formellement légale, n’a rien de civiquement légitime et qui fait de plus en plus l’objet d’une vigilance citoyenne et journalistique accrue grâce, par exemple, à l’excellent et minutieux travail du journaliste David Dufresne, en attendant que le monde judiciaire veuille bien se réveiller.
Cette instrumentalisation de la lutte contre « la violence » est vraie également de la France insoumise (LFI) qui a obtenu, au titre du droit de tirage, la constitution d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale ayant pour objet « la lutte contre les groupuscules d’extrême droite ».
La proposition de résolution des députés LFI l’assure sans trembler : « Depuis quelques mois, des groupuscules d’extrême-droite agissent en toute impunité dans le pays. […] L’État français doit impérativement réagir face à ces violences et prendre la mesure des menaces de mort que ces groupes d’extrémistes profèrent. […] Tous ces groupes ont en commun la violence, l’incitation à la haine raciale, homophobe et sexiste. » Ce qui ne risquait pas de rencontrer une grande hostilité de la majorité macronienne qui tient de cette obsession contre l’extrême droite son principal fond de commerce et son unique moteur électoral : en période de campagne, cela ne saurait nuire.
Qui enquêtera sur les camps d’été décoloniaux ? Voici donc la nouvelle colonne Durruti de l’assemblée insoumise en grande marche contre le fascisme. A priori, pourquoi pas, se dit-on, si le danger est avéré et réel. Sauf qu’en lisant la proposition de résolution des députés LFI, on découvre certes quelques actes en effet inacceptables, mais certainement pas de quoi constituer une commission d’enquête de 30 membres qui, sur l’argent du contribuable, devront en réalité se pencher sur des faits de violence d’une manière bien partielle et partiale et parfois totalement contestable, voire imaginaire. En effet, si les agressions caractérisées doivent être condamnées et punies comme le prévoit déjà le Code pénal, on est surtout frappé par leur faible nombre tel qu’énuméré dans le document de travail. D’autres faits considérés comme insupportables par LFI ne comportent, quant à eux, aucun acte de violence et leur dénonciation procède donc en réalité de la surveillance politique et de la désapprobation idéologique, comme par exemple ce rassemblement de l’Action française au château d’Ailly en août 2018 dont on ne comprend pas trop bien ce qu’il vient faire ici sauf à vouloir empêcher les gens de se rencontrer librement et selon leurs goûts. On y trouve également mentionnée l’action menée au Col de l’Echelle par Génération identitaire pour lutter contre l’immigration clandestine, action qui n’a aucunement constitué un fait de violence (même si elle peut sembler moralement choquante à certains qui pensent différemment), n’a même visé qu’à faire appliquer la loi en matière de contrôle des frontières et n’a donc aucun rapport avec rien dans cette commission, sauf à dire explicitement ce qu’est cette dernière : à savoir un outil liberticide de plus pour lutter contre les libertés publiques, les autres actes réellement violents et condamnables tombant naturellement sous le coup de la loi et ne nécessitant aucunement la constitution de cette énième usine à gaz. La France insoumise n’apprécie visiblement pas que des gens ne partageant pas les mêmes convictions qu’elle se rassemblent l’été entre eux. On aurait aimé alors qu’une pareille indignation émeuve les amis de Madame Obono quand se tiennent des camps d’été décoloniaux interdits aux Blancs, ce qui, pour le coup, constitue un fait particulièrement grave et ouvertement discriminant. Bizarrement, on ne les a pas entendus.
La violence et l’instrument de la violence La France insoumise, appuyée dans sa démarche par la majorité LREM, qui partage avec elle ce même ADN idéologique, semble par ailleurs frappée, dans son noble combat contre la violence, d’un curieux phénomène d’indignation hémiplégique, puisque tous les innombrables faits de violence commis par des groupuscules d’extrême gauche depuis des années en France, et notamment en marge des manifestations sociales, ne semblent pas poser le moindre problème.
Le climat violent actuel aurait pourtant permis d’établir un consensus transpartisan autour de la constitution d’une commission d’enquête visant l’ensemble des groupuscules concourant à cette violence. Le but n’est donc pas de lutter contre la violence, et encore moins de ne pas être partisan, mais bel et bien de viser un camp politique en espérant remonter, par capillarité réticulaire, jusqu’à la principale force d’opposition à Emmanuel Macron, à savoir le Rassemblement national (RN), rôle de principal opposant que la France insoumise lui jalouse âprement (actuellement à 9,5% dans les sondages pour les européennes et 4ème de la dernière élection présidentielle).
Le député-frappeur El Guerrab (ex-LREM) membre de la commission contre la violence Là où l’affaire devient franchement tragi-comique, c’est lorsqu’on apprend que le député M’jid El Guerrab a été désigné pour faire partie de ce comité Théodule des obsessions insoumises. Monsieur El Guerrab, c’est celui-là même qui, en 2017, avait défoncé le crâne d’un de ses contradicteurs à coups de casque de moto, le socialiste Boris Faure, lequel s’était retrouvé en soins intensifs avec un pronostic vital engagé, de très profondes blessures et deux mois d’ITT.
Malgré ce geste d’une rare violence, le député forcené n’a toujours pas été sanctionné (il est toujours député, désormais sans étiquette) ni encore jugé (la justice anti-violence étant visiblement plus lente avec certains types d’individus qu’avec d’autres…). Pour sa défense, le député de la 9ème circonscription des Français de l’étranger pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest invoque des propos prétendument racistes tenus par le socialiste : avec un peu de chance et d’audace, il pourrait presque assimiler sa victime à un groupuscule d’extrême droite…
Tout dans cette affaire est à la fois caricatural et symptomal. Que ce Monsieur se sente légitime à intégrer une commission contre les violences en dit déjà long sur un certain sentiment de toute puissance et d’impunité qui n’est pas sans rappeler les agissements d’un certain Alexandre Benalla, modèle d’homme visiblement très prisé dans certains cercles.
Que LFI et LREM n’aient pas jugé bon de l’écarter manu militari de cette commission au motif des violences qu’il avait perpétrées, révèle s’il en était encore besoin l’indignité et la malhonnêteté intellectuelle de ce militantisme partisan qui n’a cure d’être exemplaire. Encore et toujours le deux poids deux mesures, encore et toujours les indignations sélectives, encore et toujours le « faites ce que je dis, pas ce que je fais », encore et toujours la culture de l’excuse pour les uns et l’intransigeance pour les autres : soit exactement tout ce que la fronde populaire actuelle combat d’injustice et d’indignité.
Sauf peut-être à considérer que nos redoutables experts de la lutte antifasciste aient voulu faire appel à un spécialiste, un pro de la violence, après tout, en ces temps troublés, rien de tel que l’expérience de terrain. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Assemblée nationale : la surprenante nomination de M’Jid El Guerrab Mer 30 Jan 2019, 06:46 | |
| La commission hémiplégique qui oublie les violences d’extrême gauche PUBLIÉ PAR GILLES WILLIAM GOLDNADEL LE 29 JANVIER 2019
Il n’y a pas un jour en France où la preuve de l’invraisemblable indulgence pour l’extrême gauche n’apparaît pas dans toute sa crudité.
Ainsi, et pour l’exemple, le concert de pleurs lorsqu’on apprend que l’Humanité, journal sans plus de lecteurs, mais sous perfusion de subventions vient de déposer le bilan et de se mettre sous la protection du tribunal de commerce. Je ne verserai pas une larme sur un journal qui, du complot des blouses blanches au goulag et jusqu’à Maduro , aura couvert, sur fond de mensonges, les pires exactions. Mais en toute hypothèse, personne n’oserait un sanglot au cas où un journal aux opinions symétriques, comme cela est déjà arrivé dans le passé, viendrait à rendre l’âme.
Mais l’exemple que je prends aujourd’hui est de nature, à la soulever, cette âme hélas trop habituée au cours des années à cette hémiplégie intellectuelle et morale qui montre la dilection sinistre pour le côté gauche du planisphère politique.
Sous l’égide du groupe politique de la France Insoumise, en effet, une commission parlementaire a été créée sous la présidence de la députée Muriel Ressiguier aux fins d’enquêter sur les groupuscules d’extrême droite. L’idée d’investiguer sur ces groupes de l’ultra droite violents, complotistes, pour ne pas écrire « conspirasionistes », est plus que recevable, mais dans cette saine occurrence, pourquoi ne pas avoir étendu les investigations sur les groupes d’extrêmes gauches autrement plus nombreux et tout aussi violents ? Rien sur les Black Blocs, alors que la manifestation du 1er mai 2018 avait vu 1200 cagoulés tous de noir vêtus et armés de pavés et de cocktail Molotov descendre dans la rue ?
Rien sur les zadistes qui avaient qui avaient laissé pour mort un malheureux vigile à Notre-Dame des Landes ? Rien sur ces Antifas qui ont expédié Robert Ménard à l’hôpital sans que cela n’émeuve aucun prétendu démocrate et qui font régner la terreur dans les facultés aujourd’hui minées par le racialisme et l’indigénisme les plus indigents ?
Mais la preuve la plus flagrante de l’indigence de cette commission censée vouloir étudier la violence aura été apportée sur un plateau par la désignation en son sein du député anciennement de la République En Marche M’Jid El Guerrab dont on se souvient qu’il avait agressé en mai 2018 son collègue socialiste Boris Faure à coups de casque de motard à la suite d’une altercation. Ce dernier avait vu son crâne fracassé et son pronostic vital engagé tandis qu’il était dirigé pour quatre jours au service de réanimation…
À ce degré de niaise irresponsabilité, voilà qui ne devrait pas redorer le blason si terni des députés français et faire le miel de l’antiparlementarisme symétrique des radicaux des deux bords dans leur discours de fiel.
Mais à qui la faute, sinon à ce déni moral autant qu’intellectuel ? | |
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