Paris est sale à cause... du réchauffement climatique, selon la mairie
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valeursactuelles.com
/ Jeudi 21 février 2019 à 15:439
Pour justifier la saleté grandissante de la capitale, l’Hôtel de Ville de Paris n’a pas hésité à utiliser un argument pour le moins lunaire.
Il a bon dos, le réchauffement climatique. Interrogé par Le Monde sur la saleté des rues de Paris, un responsable de la mairie s’est servi du phénomène pour justifier cet état.
Les rats plus visibles à cause du réchauffement climatique
« Avec le réchauffement climatique, les Parisiens vivent de plus en plus dehors, ils piquent-niquent davantage et laissent de la nourriture au sol. Cela peut expliquer que certaines rues soient plus sales, et les rats plus visibles », a-t-on expliqué au quotidien à l’Hôtel de Ville. Une façon de se dédouaner face aux attaques récurrentes que subit Anne Hidalgo depuis quelques temps. La République en Marche notamment, n’hésite pas à critiquer « des tags épouvantables, des poubelles qui débordent, des voitures rayées, les services de la Mairie qui ne sont jamais là quand il faut », selon les propos d’une référente LREM interrogée par Le Monde.
Nouvelle génération d’urinoirs à venir
Pour lutter contre la saleté, plusieurs mesures devraient être mises en place, à commencer par une nouvelle génération d’urinoirs, dès l’été 2019. « Nous comptons équiper une cinquantaine de Sanisettes, à titre expérimental, pour que chacun profite au mieux de l’espace public », a confié la mairie de Paris. Ces urinoirs d’un nouveau genre seront notamment disposé sur les berges de la Seine et le long du canal Saint-Martin. Ils pourront être adossés aux Sanisettes Decaux, qui existent déjà dans toute la capitale, et reliés à leurs systèmes de nettoyage.
Une nouvelle arme contre les rats
Mais la Mairie va également tester de nouvelles armes contre les rats. En particulier la glace carbonique, qui a déjà été expérimentée avec succès du côté de New York, Chicago ou encore Washington. Elle prend la forme de glaçons, que l’on peut placer dans les terriers, et qui, en fondant, libèrent du gaz carbonique qui asphyxie les rongeurs. D’autres expériences devraient sans doute voir le jour ces prochains mois, tout particulièrement dans les quartiers nord-est de la capitale, particulièrement denses et populaires.