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 Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"

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a.nonymous




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MessageSujet: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 11:15

Citation :
La Mairie de Paris accuse l’Etat de laisser la délinquance exploser dans la capitale

Par Denis Cosnard et Nicolas Chapuis Publié 20.06.2019

---/---

Dans la capitale, les faits divers se multiplient, et la grogne monte. Celle des victimes, des Parisiens, mais aussi des élus. Dans son bureau de l’Hôtel de ville, Colombe Brossel, l’adjointe d’Anne Hidalgo chargée de la sécurité, ne cache pas sa colère. « Tous les indicateurs sont au rouge, c’est ahurissant ! » Il faut remonter à 2002 pour trouver un nombre global de crimes et de délits aussi massif.

« Les chiffres sont effectivement assez mauvais, la situation est compliquée », reconnaît Valérie Martineau, la nouvelle directrice de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), l’entité de la préfecture qui gère tous les commissariats de la capitale.

La hausse est liée en bonne partie aux violences constatées en marge des manifestations des « gilets jaunes » : voitures brûlées, vitrines brisées, altercations avec les CRS, etc. Ainsi peuvent s’expliquer les accroissements spectaculaires des destructions et dégradations de biens publics ou privés (+ 25 % par rapport aux mêmes cinq premiers mois de 2018), des outrages à dépositaire de l’autorité (+ 23 %) ou encore des ports d’armes prohibées (+ 29 %).

Mais le problème ne s’arrête pas là. Les vols à la tire enregistrés de janvier à la fin mai sont, eux aussi, bien plus nombreux (+ 37 % en un an), en particulier dans le métro, de même que les vols de motos et de scooters (+ 34 %). Les vols avec violence ont progressé de 7 %, les cambriolages de 11 %. « On observe une hausse des cambriolages dans tous les arrondissements, sauf le 19e », précise Colombe Brossel, qui a procédé à un « petit travail d’enquête » pour obtenir des données, la préfecture de police ayant arrêté à l’automne 2018 de transmettre aux élus les statistiques détaillées. « Ces chiffres sont très inquiétants, parce qu’ils signifient que les réseaux se reconstituent », ajoute l’adjointe socialiste.

« Le plus problématique, c’est la forte dégradation de la physionomie de la voie publique et des transports, avec le développement de trafics qui emplissent l’espace », relève de son côté Valérie Martineau.

Sur le terrain, policiers, élus et habitants confirment la tendance. A Barbès, un des lieux traditionnels de trafics en tout genre, « la situation s’est nettement aggravée ces derniers mois », constate Jean-Raphaël Bourge, le président de l’association Action Barbès. « Au-delà des petits dealers de shit, on a vu apparaître un marché du gros et du demi-gros, des drogues plus dures, et les pickpockets sont devenus violents », raconte-t-il.

Samir Lebcher, qui tenait depuis des décennies un kiosque à journaux boulevard Barbès, a ainsi été agressé physiquement pour la première fois le 13 mai, alors qu’il fermait boutique. « Preuve que les délinquants ont un sentiment d’impunité », analyse Jean-Raphaël Bourge.

Le kiosquier a, depuis, décidé de passer la main, de même que son ami Karim Drif, qui tenait de longue date le restaurant A la Goutte-d’Or. Lui aussi juge désormais impossible de gérer un commerce « ou même de vivre sereinement » dans le quartier, écrit-il dans une lettre adressée mi-juin aux autorités. « Il y a une dizaine de jours », à la suite d’une bagarre, « un couteau a atterri sur la terrasse à côté d’une cliente », rapporte-t-il. Tout cela à 30 mètres d’un commissariat…
---/---


Dernière édition par a.nonymous le Jeu 20 Juin 2019, 11:17, édité 1 fois
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 11:16

Citation :
---/---
D’où vient cette détérioration ? « Il y a des causes structurelles anciennes, assure Valérie Martineau, la patronne de la DSPAP. On constate notamment, chiffres à l’appui, qu’il y a eu un effet important des vagues migratoires et de la présence des mineurs non accompagnés. Cela a aggravé les phénomènes de délinquance. »

A cela s’est ajoutée la crise des « gilets jaunes ». La surmobilisation de la police pour le maintien de l’ordre et pour le suivi judiciaire des manifestations a entraîné une désertion des missions plus classiques ainsi qu’un engorgement au niveau des enquêtes contre les réseaux de délinquance.

Selon la municipalité, il s’agit surtout d’un choix politique : le gouvernement a érigé le maintien de l’ordre en priorité absolue, après le saccage de l’Arc de triomphe le 1er décembre 2018, puis celui des Champs-Elysées le 16 mars, et il a demandé à la préfecture de police d’orienter tous ses efforts en conséquence. Résultat, il y a beaucoup moins d’uniformes dans les commissariats et sur le terrain, et les délinquants ont le champ libre, en particulier le week-end.

« Certes, il fallait empêcher que les scènes d’émeute urbaine se reproduisent, mais le maintien de l’ordre ne peut pas s’effectuer au détriment de la sécurité des habitants », dénonce Colombe Brossel. Elle demande donc plus d’effectifs pour les forces de l’ordre à Paris. Pourquoi les vingt-cinq policiers supplémentaires promis depuis des mois pour le 18e arrondissement ne sont-ils toujours pas arrivés ? Il y a « urgence », insiste Anne Hidalgo.

Le sujet a donné lieu à une passe d’armes au Conseil de Paris, mercredi 12 juin. Interpellé par les socialistes, le préfet de police, Didier Lallement, s’est félicité de la « véritable réussite » obtenue grâce aux nouvelles méthodes policières : le 1er-Mai, Paris n’a pas été la « capitale de l’émeute » désirée par certains. Il a dans le même temps minimisé les problèmes d’effectifs. « Il y a besoin de plus de policiers à Paris, vous ne ferez pas croire l’inverse aux Parisiens », a répliqué Colombe Brossel.

L’homme mis en place par le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, en mars pour incarner la sécurité dans la capitale a reconnu que les efforts consacrés aux « gilets jaunes » pesaient « trop lourdement ». En conséquence, « j’ai décidé d’alléger les prélèvements effectués chaque samedi dans certains commissariats pour concourir à l’ordre public », a-t-il annoncé : la mobilisation et la violence lors des manifestations ayant faibli, « il faut que nous nous réapproprions le terrain ».

Aux yeux d’Anne Hidalgo, cet épisode confirme le constat effectué depuis les attentats de 2015 : prise par le terrorisme, les manifestations, la grande délinquance, la police nationale ne s’intéresse plus aux problèmes du quotidien. C’est ce qui justifie officiellement la création en cours d’une police municipale, non armée. « Nous pourrons ainsi mettre des agents en uniforme dans la rue, alors qu’ils en ont quasiment disparu », assure Colombe Brossel.

Une erreur de diagnostic pour certains. « C’est une hérésie de penser qu’on fait baisser la délinquance avec de la présence sur la voie publique de policiers municipaux, estime un haut gradé. Ça améliore peut-être le sentiment de sécurité, mais c’est en menant des enquêtes qu’on démantèle les réseaux de cambrioleurs ou de trafiquants : chacun son métier. »
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/20/la-mairie-de-paris-accuse-l-etat-de-laisser-la-delinquance-exploser-dans-la-capitale_5478778_3224.html
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 12:35

Citation :
Elle demande donc plus d’effectifs pour les forces de l’ordre à Paris.
(..)
« Il y a besoin de plus de policiers à Paris, vous ne ferez pas croire l’inverse aux Parisiens »

Consacrer tout un article sur la délinquance et le manque de policiers à Paris, sans un mot pour la banlieue, il faut le faire.
Car, par exemple, les effectifs mobilisés pour les manifs devaient bien provenir un petit peu des commissariats de banlieue, non ?
Le souci, c'est qu'on peut s'attendre à une grosse pression des élus de Paris pour y renforcer les effectifs, mais au détriment de qui ? Des autres villes !

Car, pour rappel :
"La préfecture de police de Paris, dirigée par le préfet de police, sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, est l'institution responsable de l’ensemble du dispositif de sécurité intérieure sur le territoire de Paris et des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne."

C'est reparti comme pour la pollution, où une propagande longue durée a prétendu que le problème était à Paris, et que pour le régler il suffisait de maintenir voitures et camions en banlieue ...
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 15:11

Salamandre a écrit:
C'est reparti comme pour la pollution, où une propagande longue durée a prétendu que le problème était à Paris, et que pour le régler il suffisait de maintenir voitures et camions en banlieue ...


Il est intéressant de lire les positions des candidats à la candidature LREM pour les municipales à Paris, en particulier celle de Cédric Villani....

Citation :
Municipales à Paris : les six candidats LREM à la mairie au banc d’essai

Par Julien Duffé
Le 19 juin 2019 à 19h21

---/----

BENJAMIN GRIVEAUX, 41 ANS

Député de la 5e circonscription de Paris (IIIe - Xe), ex-porte-parole du gouvernement d'Édouard Philippe (2017-2109), directeur de la communication et des affaires publiques d'Unibail Rodamco (2014-2016), élu socialiste de Saône-et-Loire entre 2008 et 2015. Collaborateur de Dominique Strauss-Kahn (2003-2007). Marié et père de trois enfants.

Une mesure forte : Interdire les 2 000 cars de tourisme roulant au diesel qui pénètrent chaque jour dans la capitale sauf les hybrides et les électriques.

La petite phrase : « Il faut en finir avec la gestion clanique de Paris ».
Sa campagne : Le 5 juin, Journée mondiale de l'environnement, il écrit une lettre aux enfants de Paris leur promettant un « Paris plus vert, un Paris plus sain ».
Son point fort : en précampagne depuis deux ans, il a engrangé les soutiens au sein d'En Marche.
Son point faible : sa personnalité clivante, son ton un peu « cassant ».


MOUNIR MAHJOUBI, 35 ANS

Député de la 16e circonscription de Paris (XIXe). Ex-secrétaire d'Etat au Numérique (2017-2019). Cofondateur de start-up dont La Ruche qui dit oui (2010). Président du Conseil national du Numérique. Soutien de Ségolène Royal en 2007 et de François Hollande en 2012. Pacsé avec son compagnon.

Une mesure forte : Installer 20 000 boutons bleus d'urgence dans Paris pour appeler les forces de l'ordre en cas de problème et équiper les policiers municipaux de drones caméras.
La petite phrase : « Paris doit être une chance pour tous ».
Sa campagne : Le 28 mai, il organise à la Bellevilloise devant 200 personnes un grand meeting de lancement de campagne où il détaille son projet une heure durant.
Son point fort : son parcours exemplaire de fils d'immigrés marocains devenu créateur de start-up, député puis secrétaire d'Etat.
Son point faible : son profil plus « social » peut dissuader l'aile droite d'En Marche.


CÉDRIC VILLANI, 45 ANS

Député de la 5e circonscription de l'Essonne, mathématicien (médaille Fields en 2010), Directeur de l'institut Henri-Poincaré (2009 à 2017). Président du comité de soutien à Anne Hidalgo en 2014. Marié et père de deux enfants.

Une mesure forte : agrandir Paris en intégrant petit à petit les communes limitrophes en tant que nouveaux arrondissements.
La petite phrase : « Le futur maire devra forcément voir Paris en grand ».
Sa campagne : Tous les mois, il organise une opération « 24 heures » où il multiplie les rendez-vous dans Paris de 5 heures du matin au bout de la nuit. La prochaine aura lieu ce vendredi.
Son point fort : son profil atypique de mathématicien devenu homme politique.
Son point faible : député de l'Essonne, on peut lui reprocher sa faible implantation à Paris.


HUGUES RENSON, 41 ANS

Député de la 13e circonscription de Paris (XVe), vice-président de l'Assemblée nationale. Délégué général de la fondation EDF (2013-2017). Collaborateur de Jacques Chirac pendant 9 ans. Marié et père de trois enfants.

Une mesure forte : supprimer les arrondissements et redonner du pouvoir aux conseils de quartier.
La petite phrase : « La capitale mérite mieux qu'un Hidalgo bashing ».
Sa campagne : Sur son site etsiparis.fr, il demande à des personnalités de donner leur vision de Paris. David Ginola, Jean-Louis Debré ou encore Laura Flessel se sont prêtés à l'exercice.
Son point fort : rassembleur, il a déjà tendu la main aux candidats Gaspard Gantzer et Pierre-Yves Bournazel.
Son point faible : son manque de notoriété.


ANNE LEBRETON, 57 ANS

Adjointe chargée des solidarités du maire (PS) du IVe depuis 2014 après avoir été candidate indépendante à la mairie du IVe. Mariée et mère de quatre enfants.

Une mesure forte : inciter au retour des gardiens d'immeuble pour favorise le maintien à domicile des personnes âgées.
La petite phrase : « Paris a besoin d'un maire à la tâche, moins politique, plus discret, qui ne cherche pas autre chose ».


ANTONIO DUARTE, 48 ANS

Dirigeant d'une foncière solidaire et durable. Fondateur de l'Association Grand Paris (2006) et des think tanks Planète Verte (2007) et Les Progressistes (2012). Membre de l'Union des Démocrates et des Écologistes (UDE).

Une mesure forte : enterrer le périphérique de bout en bout pour y aménager de grands parcs verts en surface.
La petite phrase : « Je veux être le premier maire écologiste de Paris ».
http://www.leparisien.fr/paris-75/municipales-a-paris-les-six-candidats-lrem-a-la-mairie-au-banc-d-essai-19-06-2019-8097066.php
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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 16:30

Cedric Villani a écrit:
Une mesure forte : agrandir Paris en intégrant petit à petit les communes limitrophes en tant que nouveaux arrondissements.

Un tout petit calcul de maths élémentaires (source données : Wikipédia)
Londres, superficie : 1 572 km2 et population : 8,8 millions
Métropole « Grand Paris », superficie : 814 km2 et population : 7 millions. Comparable.
Paris, superficie : 105,4 km2 (soit 6% de Londres) et population : 2,2 millions

Bref, y’a pas photo : même avec les « communes limitrophes » petit Paris est trop petit pour décider seul  ce qui impacte en banlieue (transport, logement, emploi, etc…).
Est-il besoin de préciser qu'à Londres les transports en commun sont bien plus judicieusement répartis, et pas seulement en faveur du nombril central
Bref, il va falloir se décider à partager vraiment le pouvoir, plus exactement le répartir (selon les sujets) au niveau adéquat, et pas juste bricoler des arrondissements supplémentaires avec ce scrutin tordu (par arrondissement) qui permet d’être maire de petit Paris avec moins de voix que la concurrence.


Benjamin Griveaux a écrit:
Une mesure forte : Interdire les 2 000 cars de tourisme roulant au diesel qui pénètrent chaque jour dans la capitale
En voila du vrai parisien, même d'adoption récente. Il semble ne pas voir d'inconvénient à ce que les cars circulent en banlieue, et stationnent aux portes de Paris (avec métro)...
Et pour les camions-poubelles diesel (de Paris) qui se baladent assez loin en banlieue, il propose quoi, au juste ?
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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 16:49

Mounir Mahjoubi a écrit:
Une mesure forte : Installer 20 000 boutons bleus d'urgence dans Paris pour appeler les forces de l'ordre en cas de problème et équiper les policiers municipaux de drones caméras.

Encore faudrait-il avoir une idée de la proportion de faux appels via les boutons bleus.
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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 17:06

Après avoir fait travailler un bureau d'études, une agence de design et quelques consultants, je propose ceci pour répondre à l'idée originale de Mounir Mahjoubi (dont par ailleurs j'estime la compétence réelle sur le numérique)...

La mention "Police" en haut pourrait être lumineuse pour être vue la nuit et le bouton sur la face avant pourrait être protégé par une glace à briser en cas d'urgence...

Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" P1470310
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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 17:18

Et puis un petit clavier, aussi :
pour éviter les faux appels, chaque personne serait munie d'un code personnel et confidentiel, facile à se rappeler même les jours de panique ...
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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyJeu 20 Juin 2019, 17:37

Les faux appels ont largement contribué à la disparition des "bornes police secours" noires et blanches et des "bornes pompiers" rouges qui ont été remplacé d'abord par les cabines téléphoniques puis par les téléphones portables...
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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyMar 09 Juil 2019, 22:22

Citation :
Paris : l’inquiétante flambée des actes de délinquance

Par Benoit Hasse (avec Jean-Michel Decugis)
Le 9 juillet 2019

Les pourcentages de hausse (à deux chiffres pour la plupart) donnent le tournis. Les bilans de la délinquance, dressés par la Préfecture de police de Paris sur les 5 premiers mois de l'année pour chaque arrondissement de la capitale mettent en lumière de fortes augmentations du nombre de délits constatés par rapport à la même période en 2018. Et ces documents — que le Canard Enchaîné a évoqués dans sa dernière édition — montrent que presque tous les secteurs de la capitale sont concernés par le phénomène. Seul le XXe arrondissement a enregistré une baisse de 5,18 % du nombre de faits commis, tous types de délits confondus.

Paris, encore capitale des cambriolages. 2018 s'était achevée sur un mauvais résultat avec une augmentation de 16 % des cambriolages d'habitation par rapport à 2017. La tendance s'est accentuée début 2019. Avec de fortes disparités selon les quartiers. Si dans les XIVe, XIXe ou XVe arrondissement on enregistre une baisse (respectivement de 31, 16 et 8 %), le VIIIe, lui, a connu une hausse des cambriolages de 49 %. Le riche arrondissement de la rive droite n'est pourtant que deuxième au palmarès des cambrioleurs ; loin derrière le XIIe et ses 52 % de progression. Pas moins de 605 cambriolages y ont été recensés en 5 mois… soit en moyenne 4 par jour.

Les plaintes pour violences sexuelles toujours en hausse. Ce n'est pas une spécificité parisienne. Mais la libération de la parole et la meilleure prise en compte des plaintes en matière d'agressions sexuelles continuent à tirer les statistiques de l'ensemble des « atteintes volontaires à l'intégrité physique » (+ 10,7 % en cinq mois) vers le haut… C'est le VIIe arrondissement qui a enregistré la plus forte progression de ce type de violence (avec 40 % de hausse et 21 faits recensés). Le XVIIIe arrondissement est en 2e position de ce triste palmarès avec 32,9 % de hausse et 113 plaintes enregistrées.

Davantage de « tranquillité publique » dans 2 arrondissements sur 3. C'est l'un des seuls motifs de satisfaction du bilan de la délinquance sur les 5 premiers mois de 2019 : le nombre de faits « portant atteinte à la tranquillité publique » (vandalisme, rixes dans les lieux publics, troubles de voisinage, ventes à la sauvette…) a baissé dans 14 des 20 arrondissements. De - 29 % dans le VIIe à - 1,34 % dans le XIVe. Mais il s'agit de baisse en trompe l'œil. Ainsi, dans le très festif IIIe arrondissement, le nombre « d'atteintes à la tranquillité » a baissé globalement mais celui des plaintes pour tapages nocturnes ou diurnes (compris dans cette catégorie de faits) a, lui, bondit de 91 % !

L'effet Gilets jaunes ? Difficile d'expliquer par un seul facteur cette inquiétante hausse continue de la délinquance parisienne. Mais les différents observateurs de la sécurité dans la capitale évoquent l'influence du mouvement des Gilets jaunes. Il a eu des conséquences directes sur la hausse de certains types de faits… comme la hausse de 173 % des « destructions, dégradations et incendies volontaires » enregistrées dans le VIIIe, l'arrondissement des Champs-Élysées. Mais il pourrait également avoir eu un effet indirect sur d'autres indicateurs en raison de la très forte mobilisation des fonctionnaires sur les manifestations… au détriment de leurs missions de police de proximité dans les quartiers.

La Ville demande des renforts policiers à l'Etat. Le sujet avait donné lieu à une passe d'arme entre la maire de la capitale, Anne Hidalgo, et le Préfet de police, Didier Lallement, il y a un mois au Conseil de Paris. « Notre coup de colère a porté ses fruits pour ce qui est des statistiques que la Préfecture de police a recommencé depuis à nous transmettre », note Colombe Brossel, l'adjointe à la maire chargée de la sécurité qui avait envoyé une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur pour réclamer des renforts de police. « Le nouveau préfet refuse en revanche toujours de nous communiquer les vrais effectifs des commissariats », ajoute l'élue qui redoute les vagues de départs et les mutations policières qui vont intervenir durant l'été.
INFOGRAPHIE http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-l-inquietante-flambee-des-actes-de-delinquance-09-07-2019-8113239.php
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct"   Délinquance à Paris - La fin du "politiquement correct" EmptyMer 31 Juil 2019, 07:22

Délinquance : forte hausse des cambriolages en 2019

valeursactuelles.com
/ Mardi 30 juillet 2019 à 08:25 32536

S’ils avaient connu une baisse en 2018, les cambriolages reviennent en force au premier semestre 2019.
Un chiffre inquiétant. Si les cambriolages d’habitations principales et secondaires avaient connu une baisse de 6,79% au cours de l’année 2018, ils reviennent en force au premier semestre 2019, avec une hausse de 1,15% depuis le 1er janvier, comme le rapporte Le Figaro. Les vols avec effraction sont ainsi passés de 114 917 à 116 237, soit 645 par jours en moyenne.

La faute aux migrants ?
Le département le plus touché par cette résurgence est Paris, avec 6 679 faits signalés au parquet. Suivent ensuite le Nord (5 274), la Gironde (3 588) et le Val-d’Oise (2 434). C’est la Haute-Marne qui accuse le plus gros taux de hausse sur six mois, avec 36%, suivie de l’Aube, avec 34%, et de la Marne, avec 26%. Dans la grande couronne parisienne, la Seine-et-Marne et les Yvelines s’en tirent bien, avec une baisse de 12%. A contrario, la situation se dégrade dans les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis.
                                                                           
Une hausse dont la maire de Paris Anne Hidalgo n’a pas hésité à se défausser, en mettant en cause le gouvernement. Elle a même estimé, le 21 juin dernier, que l’explosion des crimes et délits dans la capitale était due à la police, qui laissait filer la délinquance dans le but de la fragiliser. De son côté, le sénateur LR de Paris Pierre Charon, a accusé Mme Hidalgo de jouer « au pompier-pyromane par son appel de bienvenue aux migrants en 2015 ». Il rappelle ainsi que « 45% des personnes mises en cause dans ces nouvelles délinquances sont des migrants ».            

La police dépassée
En tout cas, cette augmentation des cambriolages est source d’une réelle inquiétude pour la police. Pour le secrétaire général de Synergie-officiers Patrice Ribeiro, « les policiers ont vu le nombre de leurs missions se multiplier au fil des ans, ce qui disperse les efforts et laisse moins de temps pour enquêter ». Le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) dénonce, lui, « la complexité croissante des procédures qui oblige à passer plus de temps sur des affaires simples, ce qui signifie moins de dossiers traités chaque semaine et moins de délinquants d’habitude mis en cause ».

Cette hausse effraie également beaucoup les Français, qui sont 53% à craindre fortement d’être victimes d’un cambriolage, selon un sondage OpinionWay pour Covéa, Verisure et Saretec, relayé par Le Figaro. De plus, ils sont 28% à avoir déjà subi un vol avec effraction.

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Continue à se poser la raison de l'interdiction des statistiques sur les spécificités des auteurs d'infractions…
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