L'ONU exige des Etats le rapatriement des familles de l'Etat islamique

L'ONU exige des Etats le rapatriement des familles de l'Etat islamique
Lundi 24 juin 2019 à 13:3314


La Haut-Commissaire de l’organisation a mis la pression aux pays d’origine des djihadistes.
Alors que plusieurs pays européens, dont la France, ont déjà rapatrié plusieurs enfants de djihadistes, Michelle Bachelet, Haut-Commissaire de l’ONU, a demandé que cette pratique s’étende à tous les Etats concernés, selon Le Figaro. En ouverture de la 41e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, elle a exigé un rapatriement des membres de familles de djihadistes à condition « qu’ils ne soient pas poursuivis pour des crimes ».
29 000 enfants de combattants étrangers détenus en Syrie
« Les enfants, en particulier, ont subi de graves violations de leurs droits – y compris ceux qui ont pu être endoctrinés ou recrutés […] pour commettre des actes violents. La considération première doit être leur réadaptation, leur protection », a insisté Michelle Bachelet. Selon elle, plus de 11 000 membres présumés de familles de combattants de Daech sont détenus au camp d’Al-Hol en Syrie, camp administré par les autorités kurdes. Le Fonds onusien pour l’enfance (Unicef) a d’ailleurs estimé qu’il y avait 29 000 enfants de combattants étrangers en Syrie, dont 20 000 d’Irak, toujours, selon le Haut-Commissaire qui précise que la plupart ont moins de 12 ans.

Eviter le statut d’apatride
« Le maintien en détention de personnes qui ne sont pas soupçonnées de crimes, en l’absence de fondement légal et d’un contrôle judiciaire indépendant régulier, n’est pas acceptable », a par ailleurs jugé l’ancienne présidente de la République du Chili, qui a aussi lancé un appel auprès des Etats pour qu’ils accordent la nationalité « aux enfants nés de leurs ressortissants », dans les zones de conflits, estimant qu’infliger un statut d’apatride à ces enfants était un « acte de cruauté ». « Les enfants apatrides sont souvent privés d’éducation, d’accès aux soins de santé et d’autres éléments fondamentaux de la dignité », a-t-elle argué.

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l'humaniste bachelet a flanqué par terre le pays d'amérique du sud dont elle était la présidente... maintenant elle est au "machin" et donne des ordres au reste du monde.

Droits de l'homme à l'ONU : la déchéance

Cynisme et géopolitique: le Venezuela au Conseil des Droits de l’Homme
21 novembre 2019
Le 17 octobre, le Venezuela a gagné un siège au Conseil des Droits de l’Homme de l’Assemblée générale des Nations unies. 105 pays ont soutenu ce ce choix, ce qui reflète un changement de position du Conseil en faveur de la Chine, de l’Inde, de la Russie et d’autres puissances émergentes qui dominent l’AG des Nations unies. Cette décision a confirmé une fois de plus la politisation d’une institution dont les membres donnent plus d’importance à l’anti-américanisme qu’à sa raison d’être.
(source: telos-eu.com)