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 Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique

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tonton christobal

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MessageSujet: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 11:47

Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique

15 juillet 2019 | Polémia


Par Philippe Bilger, Magistrat honoraire ♦ Bien sûr, l’effet est facile qui consiste à coaguler tout ce qui s’est passé de gravement transgressif durant la nuit du 14 juillet. Mais la réalité ne ment pas qui notamment à Paris, à Lyon et à Marseille montre que l’Etat ne fait plus peur parce que son autorité est non seulement défaillante mais, pire, absente (Morandini).


Certes ce ne sont pas les déclarations qui manquent et on peut être assuré sur ce plan que le verbe politique largement entendu dénoncera le présent et fera espérer pour l’avenir une France enfin apaisée, qui saura se tenir, comme on peut le dire d’un enfant bien éduqué.

La pire des attitudes serait une résignation citoyenne s’habituant à cet état de choses et l’expression d’une lassitude à force d’interpeller l’Etat pour rien.

J’ose cette banalité : il n’est pas normal qu’à Paris on frappe et dégrade, qu’à Lyon on incendie des voitures et qu’à Marseille on s’en prenne aux CRS.

Ou bien doit-on admettre le triste constat d’un pouvoir qui a accepté que dans notre pays il y ait un niveau inévitable et irrésistible de désordres et d’atteintes aussi bien humaines que matérielles et que donc il se laverait les mains face à cette prétendue inéluctabilité ?

Faudra-t-il finir par penser que nos gouvernants ne sont pas capables de mener de front dans notre République une double démarche : faire respecter la morale publique et en tirer les conséquences, faire respecter l’ordre sans cesse perturbé par une minorité de nos concitoyens ici ou là, quelle que soit leur origine, et par des étrangers sans droit ni titre.

Christophe Castaner est un bouc émissaire commode. On ne peut plus se voiler la face. Quand tout va mal sur le plan de la sécurité, il ne s’agit plus seulement d’incriminer la police, le ministre mais le Premier ministre et le président de la République. Quand un chaînon a durablement craqué, c’est à eux qu’on doit demander des comptes et de l’action.

Pour avoir l’honneur de se faire passer pour Jupiter, il convient au moins de pacifier notre quotidien. Sauf à considérer que les échecs sont pour les uns et l’impunité pour les autres. Je ne vois pas au nom de quoi, sinon par une révérence de principe absurde à l’égard de ce petit monde qui dirige et administre, on arrêterait notre indignation au milieu du gué au lieu de la laisser aller plus haut.

Nulle part l’incompétence, l’impéritie ne seraient ainsi tolérées.

J’ai évoqué Christophe Castaner. Quand il y a eu récemment “la dérive violente de certains supporteurs algériens” se comportant chez nous comme pas une seconde ils n’auraient pu le faire chez eux, tout ce qu’a su proposer l’intéressé a été un tweet : “Ceux qui se sont livrés à cela méprisent à la fois…les valeurs du football mais aussi le pays dont ils ont célébré la victoire”.

Je devine les fauteurs de troubles terrorisés après une telle analyse qui n’est qu’un commentaire, une réaction molle et explicative alors que la France attendait une réaction forte !

Et cela naturellement a recommencé dans la soirée du 14 juillet après la victoire de l’équipe algérienne contre le Nigeria. Ce qui est prévisible n’est jamais étouffé dans l’œuf.

On ne peut pas à la fois donner à la France des leçons de morale républicaine répétitives : contre le clivage et l’exclusion, pour la générosité à l’égard des migrants de moins en moins politiques, de plus en plus économiques, pour l’Europe qui nous protège, bref le discours habituel contre le RN et tout laisser faire pour que celui-ci monte, monte…

Avec le risque de voir une France exaspérée. Au procès de Génération identitaire, le procureur s’est exclamé, pour fustiger les prévenus : De quel droit peut-on faire le boulot de l’Etat ? (Le Monde).

Précisément quand il ne le fait pas !

Ce dessein, ce cynisme seraient scandaleux mais je ne suis même pas sûr qu’il y ait une telle intelligence perverse derrière ce “foutoir” et ces débordements, juste une lamentable habitude, une déplorable impuissance.

S’il y avait seulement de l’incurie, un amateurisme qui valide passivement ce qu’il n’a plus envie d’empêcher, ce qu’il ne sait plus réprimer ?

Philippe Bilger
15/07/2019

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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 11:49

Le tweet l'arme fatale du ministre de l'intérieur… on rêve !
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 13:34

Récits des évènements successifs par le Parisien

Citation :
Désordres sur les Champs-Elysées après le défilé
Jugé à risques par les autorités, le 14 Juillet a été marqué par plusieurs incidents et des heurts sur les Champs-Élysées.
Par Émilie Garcia et Vincent Gautronneau, avec Nicolas Maviel
Le 14 juillet 2019, modifié le 15 juillet 2019

Des barrières lancées au milieu de l'avenue des Champs-Elysées, des incendies, des charges de CRS et des gaz lacrymogènes. Des scènes devenues presque ordinaires ces derniers mois sur la plus belle avenue du monde. Quelques heures plus tôt pourtant, la même artère parisienne livrait un tout autre spectacle, survolée par des avions de chasse et accueillant des militaires. En quelques heures ce dimanche, les Champs-Élysées ont montré deux visages très différents. « C'est encore une journée noire pour les Champs-Élysées et encore un dispositif raté pour le ministre de l'Intérieur », estimait même à 17 heures Philippe Goujon, maire (ex LR) du XVe arrondissement.
En fin d'après-midi, les Champs avaient retrouvé leur calme. Les forces de l'ordre, elles, se préparaient au reste de la nuit. Une soirée redoutée, entre la sécurisation du concert et du feu d'artifice au Champs de Mars et la crainte de débordements – comme jeudi soir – à la suite du match entre l'Algérie et la Côte-d'Ivoire en Coupe d'Afrique des nations. « Nous serons prêts », promettait, Didier Lallement, le préfet de police de Paris en fin de journée. Un préfet sous pression après les images de la journée, même si après le défilé « les heurts ont quand même été contenus, estimait Rocco Contento, du syndicat policier Unité SGP. Il n'y a pas eu de casse majeure comme lors des rassemblements précédents. Les effectifs étaient mobilisés au maximum possible. » « La police a plutôt bien et vite réagi », tempère aussi Emmanuel Grégoire, 1er adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

Macron sifflé
Pourtant, malgré la forte présence de policiers qui ont procédé à 175 interpellations, malgré les interdictions de manifester, une grosse centaine de Gilets jaunes – sans gilets mais certains avec des ballons – a réussi à accéder au défilé, durant lequel ils ont sifflé au passage du Président de la République. Ils ont scandé différents slogans sous le regard étonné, voire parfois excédé, du public : « Macron démission », « Nous aussi on veut du homard ». Des chants contre la police ont également retenti.
De nombreux protestataires – à l'image de Maxime Nicolle et de Jérôme Rodrigues placés en garde à vue pour organisation de manifestation illicite avant d'être libérés sans poursuites – avaient même été interpellés avant leur arrivée sur l'avenue. Autre figure du mouvement, Eric Drouet a lui été arrêté dans la foule. Il a passé une partie de la journée de dimanche en garde à vue pour rébellion. Ce n'était encore que le début d'une journée émaillée d'incidents.

«Un mélange de black bloc, de militants anarchistes»
Très rapidement après la fin du défilé et le départ des officiels, plusieurs dizaines de militants radicaux ont pris possession des Champs-Élysées par petit groupes mobiles. Environ 300 personnes, selon une source sécuritaire qui évoque « un mélange de black bloc, de militants anarchistes venus le visage masqué et d'ultra-jaunes qui n'avait pas forcément été identifiés au moment du défilé ».
Malgré l'importance du dispositif policier, les protestataires ont alors investi les Champs-Élysées et les rues environnantes, utilisant notamment les barrières installées pour le défilé pour monter des barricades au milieu des touristes. « On ne comprend pas par où s'échapper, raconte par exemple une jeune canadienne venue à Paris avec une amie. On voulait juste voir les Champs-Élysées… »

http://www.leparisien.fr/faits-divers/desordres-sur-les-champs-elysees-apres-le-defile-14-07-2019-8116704.php

Citation :
L’Algérie en finale de la CAN : après la liesse, de nombreux incidents et 282 interpellations
Les Fennecs se sont imposés face au Nigeria (2-1) en demi-finale de la CAN, dimanche. L’explosion de joie de milliers de supporteurs a laissé place à de nombreux incidents à Marseille, Paris et Lyon.
Victor Fortunato avec J.M. Dé.
Le 14 juillet 2019, modifié le 15 juillet 2019

Un but arraché dans les dernières secondes des arrêts de jeu et des milliers de supporteurs ont explosé de joie. Des scènes de liesse ont éclaté partout en France, dimanche soir, au coup de sifflet final de la demi-finale de la CAN remportée par l’Algérie.
Cette euphorie dans les rues a ensuite laissé la place à de vives tensions avec les forces de l'ordre. Des incidents ont été enregistrés principalement à Marseille, Paris et Lyon. 25 personnes ont été interpellées dans la capitale, 147 autres dans le département du Rhône. Au total, 282 interpellations ont été effectuées sur l'ensemble du territoire dans la nuit de dimanche à lundi. Menant à 249 gardes à vue.
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Dernière édition par Salamandre le Mar 16 Juil 2019, 13:37, édité 1 fois
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 13:35

Citation :
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À Marseille, Bd de la Canebière, où les fans des « Fennecs » ont suivi le match sur les téléviseurs sortis par les bars du quartier sur les trottoirs, le deuxième but algérien a déclenché un vent de folie. Pétards et fumigènes ont été lancés pour fêter la victoire et des milliers de personnes ont entamé la descente vers le Vieux-Port, où le feu d'artifice du 14 juillet venait à peine de s'achever.
Comme prévu, les forces de l'ordre leur ont interdit l'accès du Vieux-Port. Plusieurs personnes ont été interpellées après avoir allumé des feux et jeté des projectiles.
Les échauffourées se sont poursuivies aux premières heures de la journée ce lundi. Des dizaines de jeunes à scooters ou à motos improvisaient encore des concours de « wheeling », des rodéos ou faisaient brûler la gomme de leurs pneus sur le haut de la Canebière. D'autres, vers la porte d'Aix, ont entrepris de démolir méthodiquement tous les abris-bus de la place. Alors que plusieurs feux de poubelles étaient traités par les marins pompiers, les forces de l'ordre ont été bombardées de projectiles, bouteilles et pierres notamment, à proximité du bâtiment du conseil régional.
Pour se fournir en munitions, de jeunes manifestants ont été vus brisant ces blocs en béton utilisés pour tenir les barrières de chantiers. La préfecture de police faisait état lundi matin de 12 interpellations, et 8 policiers et gendarmes légèrement blessés.

À Paris, le quartier populaire de la Goutte-d'Or (XVIIIe) a brillé aux couleurs de fumigènes allumés dans la rue, au milieu des vivats de centaines de supporteurs, certains drapés des couleurs de l'Algérie.
Des vidéos postées sur les réseaux ont montré quelques feux d'artifice tirés depuis la chaussée, couvrant tant bien que mal les klaxons des automobiles alentour.
Selon un journaliste du Parisien présent sur place, un cortège de plusieurs centaines de personnes a tenté de se diriger vers Pigalle. Il a été stoppé à l'angle de la rue de Clignancourt par des policiers en faction qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et de tirs de flashball.

À Paris, sur les Champs-Élysées, les automobilistes ont fait, là aussi, hurler leurs klaxons. Des supporteurs, euphoriques, s'enlaçaient. « On va gagner, c'est historique, tahya (vive) l'Algérie ! », lançait Wassim, drapeau algérien sur le dos.
Vers 1 h du matin, la fête battait son plein. Des milliers de supporteurs avaient envahi le haut de la célèbre avenue. Ils côtoyaient des touristes, venus pour beaucoup assister aux feux d'artifice du 14 juillet.
La situation s'est alors tendue. À plusieurs reprises, les forces de l'ordre, mobilisées en nombre, ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Les policiers ont été la cible de quelques jets de pétards et de projectiles. Peu après 2 h du matin, alors que les Champs-Élysées et la place de l'Étoile se vidaient peu à peu et étaient réinvesties par les forces de l'ordre, l'avenue était tapissée de vélos et trottinettes cassés, quelques poubelles incendiées.
50 personnes ont été interpellées dans le cadre des incidents entre supporteurs et forces de l'ordre qui se sont déroulés notamment sur les Champs-Elysées, et 202 ont fait l'objet de vidéoverbalisation pour des conduites dangereuses de véhicules, a indiqué la préfecture de police de Paris.
Jeudi dernier, après la qualification de l'Algérie pour la demi-finale, des incidents avaient déjà éclaté dans le secteur des Champs-Élysées, avec notamment des commerces pillés ou dégradés.

À Lyon (Rhône), la joie des supporteurs a vite fait place à des heurts entre jeunes et forces de l'ordre, et de nombreux véhicules ont été incendiés, selon la préfecture ; les pompiers avaient recensé peu avant 2 h du matin des dizaines de véhicules brûlés à Lyon-centre, ainsi que dans les villes voisines de Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne.
On a dénombré plus de cent feux divers (poubelles, barricades) sur la voie publique. À 2 h du matin, on relevait un total de 147 interventions sur le département.

À Montpellier (Hérault), les festivités avaient été endeuillées jeudi par la mort d'une mère de famille fauchée par un chauffard en marge de la liesse populaire ; sur l'avenue d'Heidelberg, lieu de l'accident, de nombreuses voitures circulaient fenêtres ouvertes, drapeau algérien au vent. Les klaxons ont résonné, les véhicules ont défilé toute la nuit. Une personne a été interpellée pour un rodéo dans le centre-ville.

http://www.leparisien.fr/societe/l-algerie-est-en-finale-de-la-can-des-scenes-de-liesse-a-paris-14-07-2019-8116767.php
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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 13:49

faire des listes et des bilans que le plus souvent on cache… c'est sans doute la solution, a&gir n'est pas au programme !

Silence : le ministre tweete nul doute que la solution est là...
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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 14:26

Ce sujet ayant commencé par un message (article) d'analyse et de commentaires, j'ai simplement rajouté les faits tels que rapportés dans un journal (deux articles).
Il y a longtemps, le regretté (et contesté) Raymond Barre avait trouvé un joli titre pour sa lettre politique : Faits & Arguments.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 15:37

les faits nous les dégustons… pour l'argumentaire c'est un peu juste.

on se prend une mini émeute pour les demi finales et quelques jours après on a droit à un bis. Visiblement nos autorités sont passives.

Ils sont plus énergiques pour s'occuper des gugusses qui en montagne veulent interdire le passage en France aux clandestins.
En revanche pour celui qui dans la vallée au nord de Nice contribue habituellement aux passages de clandestins no problem…

La mascarade devient pénible et j'ai la faiblesse de le penser indispose l'électeur…
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 15:53

La finale CAN 2019 (Algérie-Sénégal) c'est le 19 juillet 21h (source : l’Équipe)
On n'a encore rien vu, si j'ose dire
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyMar 16 Juil 2019, 16:49

Désolé j'ai confusionné les 1/4 et le reste pas grave , d'ici le 19' ils vont faire mieux...

Après deux soirées de rodage tous les espoirs sont permis.

En ce qui concerne nos dirigeants ne doutons pas qu'ils vont trouver une solution "en même temps élégante et efficace" on sera avisé par tweet.
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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyJeu 25 Juil 2019, 22:44

tonton christobal a écrit:
---/
J’ai évoqué Christophe Castaner. Quand il y a eu récemment “la dérive violente de certains supporteurs algériens” se comportant chez nous comme pas une seconde ils n’auraient pu le faire chez eux, tout ce qu’a su proposer l’intéressé a été un tweet : “Ceux qui se sont livrés à cela méprisent à la fois…les valeurs du football mais aussi le pays dont ils ont célébré la victoire”.
---/---

Je ne vois pas comment il peut y avoir dans notre pays des désordres liés à un match de foot car ceux-ci sont très strictement encadrés....

Citation :
Drapeaux israéliens interdits puis autorisés

25/07/2019

Les supporters israéliens venus assister au match de football opposant à la Meinau le Racing Club de Strasbourg et le Maccabi Haïfa FC, jeudi soir ont été très encadrés.

Afin d’éviter des incidents en marge du match entre le Racing Club de Strasbourg Alsace et le club Maccabi Haïfa FC, disputé jeudi soir au stade de la Meinau, la préfecture du Bas-Rhin a interdit aux quelque 600 supporters de l’équipe israélienne venus encourager leur équipe d’accéder au centre-ville, à la gare et aux abords du stade de 10 h à minuit.

Une mesure qui n’a rien d’exceptionnel. « Cet arrêté est conforme aux mesures prises habituellement afin de protéger les supporters des clubs qui se déplacent à Strasbourg. Nous avions fait exactement la même chose lors de la venue de l’Olympique de Marseille, en mai dernier », précise la préfecture.

Par ailleurs, la préfecture a interdit « la possession et le transport de tout emblème ou banderole n’ayant pas de lien avec la compétition ». Une première version de l’arrêté interdisait « la possession et le transport de tout drapeau national » - ce qui est beaucoup moins habituel pour une compétition sportive. Le texte a été modifié en fin d'après-midi « afin d’en clarifier l’interprétation » précise la préfecture. Dans un communiqué diffusé ce jeudi soir, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), s'est félicité de ce revirement, la première version de l'arrêté ayant été jugée «discriminatoire à l'égard des supporters israéliens de l'équipe Maccabi». Le président du BNVCA, Sammy Ghozlan, se réjouit que le nouvel arrêté ait permis «à ces supporters d'arborer leurs couleurs sur le stade et en ville». «Les Israéliens ne sont ni des bandits ni des casseurs», renchérit-il. Thierry Roos, conseiller municipal et vice-président du Consistoire israélite du Bas-Rhin, a également qualifié cette interdiction initiale des drapeaux de «peu amicale, discriminante et incompréhensible dans une manifestation sportive». Il a lui aussi expliqué que des «échanges» avec les autorités avaient permis de faire évoluer l'arrêté: «Les drapeaux pourront être déployés , c’ est la moindre des choses». Mais par ailleurs, M. Roos juge que les autres mesures sont «à la hauteur d’un match de coupe d’Europe », rappelant qu’il s’agit de sport, « un domaine dans lequel la politique ou la religion ne devraient pas avoir droit de cité ». L’arrêté visait à « prévenir toute rencontre, y compris fortuite, entre les supporters des deux équipes »: «La "canalisation" des supporters dans la ville est une mesure habituelle dans ce genre de rencontres». En effet, « des contacts ont été établis entre supporters violents des deux équipes, dont certains sont politisés ou identifiés comme étant à l’origine de manifestations d’antisémitisme, et que des rencontres sont susceptibles d’être organisées pour en découdre », ajoute le vice-président du consistoire israélite du Bas-Rhin. M. Roos a enfin condamné «l’ exploitation de cet arrêté par les mouvements appelant au boycott d'Israël, à relents antisémites et antisionistes: «Toute exploration politique d’ un événement qui se veut sportif et festif est à bannir».
---/---
https://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2019/07/26/le-centre-ville-interdit-aux-supporters-israeliens
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyVen 02 Aoû 2019, 13:07

Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique Image014


tout est dit !


Rappelons que Dilem est un (excellent !) dessinateur de la presse algérienne.

Ceci précisé afin d'éviter les insultes et les procès d'intention...
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MessageSujet: Re: Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique   Violences à Paris, Lyon, Marseille… L’impuissance publique EmptyDim 04 Aoû 2019, 08:48

Finale de la CAN : la liste des violences « bon enfant »
23 juillet 2019 | Polémia
Par Paul Tormenen, juriste ♦ La finale de la coupe d’Afrique des nations vendredi 19 juillet a donné lieu à une couverture médiatique assez lénifiante en France. Pourtant, comme lors de la demi-finale, les violences sur les personnes et les biens ont été nombreuses. Le premier bilan non-exhaustif que l’on peut tirer de ces événements est assez édifiant.

Pour la radio d’Etat France Info au lendemain de la finale, la fête a été « sans incident majeur ». Sans passer sous silence quelques interpellations et dégradations, la radio publique adopte l’argumentaire d’un supporter de l’équipe d’Algérie : il s’agit de minorer les violences et surtout de ne pas faire d’amalgame entre les casseurs et les supporters.
Avec un recul de quelques jours, le recoupement d’informations dans plusieurs médias permet d’avoir une vue plus générale sur les « incidents »et autres « tensions » ayant émaillé la « fête » suite à la victoire de l’Algérie à la coupe d’Afrique des nations.
A Villeneuve d’Ascq, dans le nord, un incendie s’est déclaré dans une station de métro en raison de « fumigènes ».
A Roubaix, on recense des jets de projectiles contre la Police et des voitures brûlées.
A Paris, Maxime Thiebaut, présent sur les Champs Elysées, fait état sur Twitter de bouteilles et de pavés lancés sur les forces de l’ordre. Il entend également des « cris de joie » assez…enthousiastes : « Ici c’est l’#Algérie ! », « Wesh les colons » ou « Les champs sont à nous ! ».
Damien Rieu relaie sur son compte Twitter une photo d’un supporter algérien qu’il a croisé portant un masque de Ben Laden.
A Dammarie Les Lys (77), plusieurs jeunes sont arrêtés après avoir incendié des voitures et des poubelles.
En Essonne, six policiers sont blessés lors de la « fête » des supporters.
A Evreux, c’est une statue du Général de Gaulle qui est vandalisée. Un « incident » parmi d’autres dans cette ville, comme des « heurts » avec les forces de l’ordre et un véhicule de Police embouteillé par des supporters un peu trop enthousiastes….
A Caen, un piéton est grièvement blessé par une voiture après la finale.
A Rouen, ce sont des commerces qui sont vandalisés.
Toujours à Rouen, un universitaire guinéen meurt juste avant le début de la finale sous les coups d’un ressortissant turc, qui lui aurait dit : « vous les nègres, on va vous niquer ce soir ». La garde à vue de l’agresseur présumé est levée « pour raisons médicales ».
Dans le département de la Loire, des CRS sont pris pour cible, notamment à Saint Etienne, et des voitures sont incendiées.
A Monceau les Mines, un jeune en moto cross est heurté mortellement par une voiture en fêtant la victoire de l’Algérie.
A Lyon, des « débordements » entrainent 18 gardes à vue. Une brasserie est vandalisée ainsi que plusieurs commerces. A Vénissieux, un incendie s’est déclaré dans un immeuble d’habitation. La Préfecture de Police refuse d’indiquer le nombre de voitures brûlées. On apprend que parmi les 18 personnes interpellées pour violence, certaines ont été relâchées pour « vice de procédure ».
A Toulon, on recense notamment des tirs à la carabine et une boulangerie incendiée.
A Marseille, un responsable du Rassemblement national diffuse dans l’indifférence médiatique générale une vidéo d‘une scène d’émeute de rue.

On pourrait multiplier les exemples. Au final, des policiers agressés et certains blessés, deux morts, un blessé grave, de nombreux dégâts matériels, 198 interpellations, un décompte de voitures brûlées que le ministère de l’intérieur refuse de communiquer, une image largement dégradée de la France. Un pays où le maintien de l’ordre n’est plus garanti lors de certains « événements ».
Il faut le rappeler, il n’est pas anodin d’agresser des citoyens et des représentants des forces de l’ordre. Tout comme il est grave de dégrader des commerces, des logements et des locaux de transports en commun.
La finale de la coupe d’Afrique des nations a entraîné des heurts nombreux et majeurs. Ces événements démontrent une fois de plus une situation totalement chaotique avec une frange de la population qui s’inscrit non seulement en marge de la société française, mais qui parfois s’y oppose frontalement.
Un peu à l’image de France Info, Pierre Viansson-Ponté affirmait de façon « visionnaire » dans Le Monde en mars 1968 :« La France s’ennuie ». Trois mois plus tard, en mai 1968, la révolte étudiante éclatait.
On peut aujourd’hui affirmer sans risquer de se tromper qu’en 2019, de nombreux français en ont plus qu’assez de la chienlit.

Paul Tormenen
23/07/2019
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