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| L’offensive de Macron sur l’immigration | |
| | Auteur | Message |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: L’offensive de Macron sur l’immigration Jeu 19 Sep 2019, 01:05 | |
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- L’offensive de Macron sur l’immigration
Par Cédric Pietralunga , Alexandre Lemarié et Olivier Faye Publié 18.09.2019
Emmanuel Macron l’a encore répété aux élus de sa majorité qui étaient réunis, lundi 16 septembre, dans les jardins du ministère des relations avec le Parlement : il faut « préparer notre pays aux défis contemporains qui font peur ». Et, à écouter le président de la République depuis plusieurs semaines, l’immigration sera un des principaux enjeux de ce travail politique.
Le locataire de l’Elysée est convaincu de l’importance des sujets dits régaliens – immigration et sécurité en tête – dans l’agenda de la deuxième partie de son quinquennat. Et, donc, de la prochaine élection présidentielle. M. Macron assure en conséquence vouloir « regarder en face » ces questions et ne pas se cantonner aux seuls dossiers de la rentrée que sont les retraites, l’écologie ou la bioéthique. Au risque de froisser sa majorité, et de placer son premier ministre, Edouard Philippe, sur le reculoir.
Remonté contre les « distorsions » du droit d’asile, le chef de l’Etat a revendiqué devant les parlementaires, lundi soir, le fait d’enfourcher le sujet de l’immigration au nom des « classes populaires ». « La question est de savoir si nous voulons être un parti bourgeois ou pas. Les bourgeois n’ont pas de problèmes avec ça : ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec », a-t-il estimé. Des propos qui rejoignent ceux que le président de la République tient, en privé, depuis plusieurs semaines.
« On aurait tort de considérer que parce qu’on parle de social et d’écologie, les questions régaliennes ne seraient pas une préoccupation des Français », avait déjà déclaré le chef de l’Etat, le 4 septembre, devant le gouvernement réuni en séminaire à l’Elysée.
La lutte contre la délinquance, les agressions, les cambriolages ou l’immigration illégale relèveraient même, selon lui, d’un « enjeu social » pour les quartiers défavorisés. « Les bourgeois de centre-ville, eux, ils sont à l’abri ! », a-t-il souligné devant ses ministres, appelant chacun à se défier des « bons sentiments ».
La veille, lors du dîner de la majorité, M. Macron avait déjà manifesté sa volonté de monter au créneau sur l’immigration. Un participant rapporte que le chef de l’Etat aurait notamment émis, en des termes parfois crus, son souhait d’augmenter les expulsions d’Albanais sans papiers. « Le président était très remonté ce soir-là, c’était du Sarkozy qui avait branché le Kärcher ! », témoigne cette source.
Côté sécurité, deux chantiers sont sur la table. Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, doit lancer des consultations, fin septembre, pour rédiger un Livre blanc sur le sujet, dont les conclusions pourraient être rendues début 2020. La ministre de la justice, Nicole Belloubet, a engagé, elle, une réforme du code pénal des mineurs. « La séquence des “gilets jaunes” a installé l’idée que l’Etat régalien pouvait ne pas tenir sur le maintien de l’ordre, donc il faut démontrer le contraire », estime un ministre.
Sur l’immigration, l’exécutif entend surtout se montrer à l’offensive en ce qui concerne l’asile. « Le président a beaucoup évolué depuis 2015 et son soutien à [la chancelière] Angela Merkel dans l’accueil des migrants. A l’époque, il était sur une ligne très humaniste, constate un cadre de la majorité. Lors de la campagne présidentielle, il avait déjà évolué vers une position plus équilibrée. Mais depuis 2018, il s’est refermé, il pense que la société est plus dure que les politiques sur cette question. »
A l’issue du conseil des ministres, le 11 septembre, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a résumé les choses sans ambages. « Nous savons que, dans le futur, l’évolution du monde, l’existence de zones de conflit, le réchauffement climatique conduiront à ce que de nouvelles vagues migratoires aient lieu. Nous devons armer notre pays », a-t-elle clairement indiqué. « L’enjeu est de savoir si la France peut résister à l’afflux d’un million de personnes venues du Maghreb en cas de crise dans l’un des pays de la région. La réponse est non », estime un ministre. La situation algérienne, où une élection présidentielle est prévue, le 12 décembre, se trouve en particulier dans le viseur du chef de l’Etat. ---/---
Dernière édition par a.nonymous le Jeu 19 Sep 2019, 01:11, édité 5 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: L’offensive de Macron sur l’immigration Jeu 19 Sep 2019, 01:06 | |
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Conscient de la sensibilité de sa majorité sur le sujet, déjà échaudée par le projet de loi asile-immigration, voté en 2018, l’exécutif a décidé de mener une « campagne de conviction ». Elle doit commencer avec un débat (sans vote) à l’Assemblée nationale, le 30 septembre, sur « la politique migratoire de la France et de l’Europe », qui sera précédé d’une déclaration du gouvernement. Objectif : « rebâtir un patriotisme inclusif », comme l’avait expliqué Emmanuel Macron à l’issue du grand débat national, en avril. « Tout est ouvert, tous les sujets pourront être abordés », assure une source au sein de l’exécutif à propos de ce débat, qui a vocation à se reproduire chaque année.
Bien que venant de la droite, le premier ministre, Edouard Philippe, montre un enthousiasme mesuré au moment d’entrer dans ce débat. « Dans ce domaine, Edouard considère qu’il faut avoir un verbe mesuré mais des actions fortes », explique un proche du chef du gouvernement, précisant que, « sur ces sujets, il n’est pas de la droite qui a passé son temps à lever le ton sans avoir de résultats ». Contrairement à un certain Nicolas Sarkozy, donc, qui avait enflammé les esprits avec le débat sur l’identité nationale et un discours incandescent sur l’immigration, à Grenoble, en 2010.
M. Macron et M. Philippe s’étaient déjà opposés sur le sujet, en décembre 2018, lors de la préparation du grand débat national. A l’époque, le premier voulait faire de l’immigration un thème à part entière de la consultation ; le locataire de Matignon avait obtenu que le sujet soit inclus dans une thématique plus large, celle de la citoyenneté.
« Je veux que nous mettions d’accord la nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter », avait déclaré le président de la République, lors de son allocution de décembre 2018 pour présenter le grand débat imaginé en réponse à la crise des « gilets jaunes ». « Edouard Philippe, lui, est soucieux de ne pas trop bousculer une petite frange de la majorité traumatisée par le texte asile-immigration. Il est de par sa position plus en prise avec les députés », décrypte un membre de la majorité.
Dans l’entourage même du chef de l’Etat, cela ferraille entre les partisans d’une ligne humaniste et d’une ligne plus dure. « En gros, Philippe Grangeon [conseiller spécial] et l’aile gauche de la majorité freinent, tandis que [le ministre de l’action et des comptes publics] Gérald Darmanin et les sarkozystes poussent », décrypte un familier de l’Elysée. La République en marche (LRM) doit pour sa part consacrer son bureau exécutif du 23 septembre spécialement à cette question.
En menant cette offensive, le pouvoir entend répondre aux attentes de l’électorat de droite, qu’il convoite, et endiguer la poussée de l’extrême droite. « Vous n’avez qu’un opposant sur le terrain : c’est le Front national. Il faut confirmer cette opposition, car ce sont les Français qui l’ont choisie », a défendu M. Macron, lundi soir, devant sa majorité. « Si on n’a pas le courage de traiter ces sujets, c’est porte ouverte au Rassemblement national ! », prévient un député.
Selon l’étude annuelle « Fractures françaises », réalisée pour Le Monde par Ipsos-Sopra Steria, 64 % des Français assurent ne plus « se sentir chez [eux] comme avant » et 66 % estiment que « les immigrés ne font pas d’effort pour s’intégrer en France ». « L’immigration est un sujet majeur pour les Français. C’est comme les rochers en bord de mer : on ne les voit pas à marée haute, mais ils sont toujours là ! », souligne Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion publique à l’IFOP.
Au-delà des municipales, Emmanuel Macron a surtout dans viseur la présidentielle de 2022. Un député qui a ses entrées à l’Elysée renvoie ainsi au souvenir des années Lionel Jospin à Matignon (1997-2002), qui, bien que marquées par une embellie économique, se sont achevées par la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle à l’issue d’une campagne concentrée sur le thème de l’insécurité. « Comme à l’époque, on connaît une période de croissance, de baisse du chômage et d’augmentation du pouvoir d’achat, avec en même temps une hausse des cambriolages », souligne cet élu, qui plaide pour préparer un nouveau temps du quinquennat : « L’emploi, c’est fait, l’environnement, c’est aujourd’hui, et le régalien, c’est demain. » Et déjà un peu aujourd’hui, donc. https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/09/17/emmanuel-macron-veut-faire-de-l-immigration-et-de-la-securite-un-cheval-de-bataille_5511216_823448.html | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: L’offensive de Macron sur l’immigration Lun 07 Oct 2019, 09:05 | |
| - Citation :
- La majorité mal à l’aise avant le débat sur l’immigration
Par Manon Rescan Publié le 05 octobre 2019
Emmanuel Macron en est convaincu. Il l'a dit en dîner de la majorité, en Conseil des ministres : pour ne pas s'adresser à une seule catégorie de la population, celle des gagnants de la mondialisation, pour reconquérir les Français, pour « parler au peuple », dixit un familier de l'Elysée, il faut remettre le sujet de l'immigration sur la table. Quitte à diviser la majorité qui avait déjà tangué lors de l'examen du projet de loi Asile et Immigration en 2018.
D'où le débat organisé ce lundi à l'Assemblée, dont le principe avait été acté à l'issue du Grand débat. « L'idée du président est de dire : on ne peut pas faire comme si ce sujet n'existait pas. Il existe et donc il faut s'en saisir, ne pas l'abandonner à d'autres, dire les choses telles qu'elles sont, dans leur complexité. Le sujet de l'immigration n'appartient pas au Front national. C'est une préoccupation française, un sujet européen », nous confie le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.
ls sont une soixantaine à avoir pris place dans un long salon de l’hôtel de Beauvau ce 23 septembre. Au siège du ministère de l’intérieur, les députés de la majorité (La République en marche et MoDem) ont sorti leurs carnets de notes. Face à eux, plusieurs directeurs d’administration ainsi que le directeur de cabinet et son adjoint de Christophe Castaner. Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès de ce dernier, ouvre la réunion. L’ordre du jour de ce « séminaire » : la préparation du débat sur l’immigration qui doit alors encore avoir lieu sept jours plus tard.
La mort de Jacques Chirac, le 26 septembre, va finalement repousser l’échéance d’une semaine. Le débat parlementaire sur la politique migratoire de la France, annoncé fin avril par le président de la République Emmanuel Macron, aura lieu lundi 7 octobre à partir de 16 heures dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale – et le 9 au Sénat. Un rendez-vous au cours duquel la majorité aura la parole pendant cinquante-cinq minutes, et que ce « séminaire » de Beauvau doit aider à préparer.
Une partie des députés s’y rend clairement à reculons. Il y a « débat sur le débat » dans la majorité qui avance comme sur des œufs sur les thèmes régaliens. Le vote de la loi asile et immigration en avril 2018 s’est révélé l’une des épreuves les plus périlleuses à laquelle La République en marche (LRM) a été confrontée dans sa jeune histoire parlementaire. Pour la première fois depuis le début du quinquennat, un groupe de députés s’était distingué en s’abstenant sur ce texte trop dur à leurs yeux dans la restriction des droits des demandeurs d’asile. Pour embarquer à nouveau les élus sur ce terrain, le gouvernement va devoir convaincre.
Une semaine avant, le débat avait mal démarré dans les murs d’un autre ministère. Le 16 septembre, Marc Fesneau, chargé des relations avec le Parlement, avait accueilli les parlementaires LRM et MoDem pour un cocktail de rentrée avec Emmanuel Macron, en invité d’honneur.
Dans son discours, publié depuis dans son intégralité sur le site de La Chaîne parlementaire, le chef de l’Etat avait martelé une expression : « Regarder en face » le sujet de l’immigration. Il avait posé une équation qui selon lui mérite l’intérêt des députés : « En Europe, les flux d’entrée n’ont jamais été aussi bas depuis cinq ans et en France les demandes d’asile n’ont jamais été aussi hautes, sur cette période », avait-il expliqué. Un an après la promulgation de la loi asile et immigration, il avait lancé à sa majorité qu’« en prétendant être humaniste, on est en fait laxiste. Et qu’en prétendant être dur, on est en fait inefficace ». « Moi je veux des gens qui soient à la fois humains et efficaces », avait-il conclu.
« Le président y est allé un peu frontalement », se souvient un député. « Sa majorité ne le suivra pas, elle refusera tout », prévient d’emblée Christian Jacob, le chef de file des élus Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale. De fait, des réserves s’expriment rapidement. Dès le lendemain, dans la matinée, paraît une tribune signée par quinze députés LRM qui mettent en avant la nécessité d’aborder la question de l’immigration à travers celle de l’intégration. Deux jours plus tard, le 19 septembre, ils sont 29 à signer un appel contre la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME). ---/---
Dernière édition par a.nonymous le Lun 07 Oct 2019, 09:09, édité 1 fois | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: L’offensive de Macron sur l’immigration Lun 07 Oct 2019, 09:07 | |
| - Citation :
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« Vu la réaction, le gouvernement a compris que la coopération allait être nécessaire », observe a posteriori un cadre de LRM. En une semaine, l’exécutif se mobilise auprès du groupe. Dans le salon de Beauvau, les députés assistent à une présentation « très factuelle », résume l’élue apparentée LRM Aina Kuric. Les parlementaires découvrent un PowerPoint intitulé « L’immigration en France et en Europe : 10 faits, 10 mesures engagées, 5 orientations pour des mesures à construire ensemble ». Le moment plaît à des macronistes sourcilleux sur leur ADN « pragmatique », revendiquant de fonder leurs convictions sur des analyses factuelles plutôt que sur des idéaux.
La présentation délimite le champ du futur débat. Le sujet est l’immigration illégale et la demande d’asile. Les députés découvrent des comparaisons entre pays européens sur le traitement de l’asile qui montrent une France généreuse sur les prestations sociales offertes aux nouveaux arrivants. Le document met aussi en avant la politique conduite depuis deux ans, souligne ses impasses mais aussi les efforts en matière d’intégration et l’action de la France pour chercher une solution européenne pour l’accueil des bateaux qui secourent les embarcations de migrants en Méditerrannée.
Le 24 septembre, deux réunions de groupe sont consacrées au sujet. La première, le matin, se fait entre les seuls députés LRM. Des échanges « presque lisses », s’étonne un cadre. Le soir, pas moins de six ministres et le premier ministre répondent aux questions des élus. Les échanges sont sans étincelles. « On a beaucoup parlé d’intégration alors que ce ne sera pas le cœur du vrai débat », s’étonne Sandrine Mörch, députée LRM de Haute-Garonne, l’une des signataires des deux tribunes. L’aile gauche de la majorité est soignée. « Ils nous ont plus écoutés car on a fait nos tribunes », estime Mme Mörch. Dans la journée, les noms de ceux qui prendront la parole pour le groupe lors du débat sont dévoilés. Deux figures de l’aile gauche s’exprimeront : Stella Dupont et Aurélien Taché.
Point d’orgue de la semaine, le 26 septembre, Edouard Philippe reçoit pendant deux heures les parlementaires pour leur exposer en avance les grandes lignes de ce qu’il doit dire dans son discours au Parlement. Dans la majorité, « les tensions sont retombées », assure désormais Gilles Le Gendre, le patron du groupe. « Cette semaine a permis d’associer les députés et de libérer la parole », salue Fabien Gouttefarde, député LRM de l’Eure. « Les députés ont constaté qu’on peut aller au débat sans dénaturer le positionnement initial de LRM, tout en assumant un bilan », renchérit Florent Boudié, vice-président du groupe.
Dans l’intervalle, l’exécutif s’est aussi attelé à déminer les sujets explosifs. Au premier rang, l’AME, qu’il ne sera pas question de supprimer. Emmanuel Macron le redit lui-même au micro d’Europe 1 le 25 septembre. Pas question non plus, affirme-t-on de toute part, de faire une nouvelle loi. Tout passage dans l’hémicycle risquerait d’exposer à nouveau les macronistes à leurs divisions.
Un autre argument fait mouche chez des macronistes dont l’un des plus petits dénominateurs communs est la lutte contre les extrêmes. Loin d’aller chasser sur les terres du Rassemblement national (RN), le débat sur l’immigration doit empêcher la droite et l’extrême droite d’occuper seuls ce terrain et de choisir les termes du débat. L’accent est aussi mis sur l’Europe, d’où l’essentiel des solutions doit venir pour les « marcheurs », mais également sur l’immigration économique.
En parallèle, en coulisses, l’aile gauche est marginalisée dans le groupe, accusée d’avoir « instrumentalisé » les propos d’Emmanuel Macron. Delphine Bagarry, qui avait confié au Figaro avoir eu l’impression d’entendre « un responsable du Front national [devenu Rassemblement national]» lors du discours présidentiel, est forcée de produire un tweet d’excuse.
Au fil de la semaine, une inquiétude surgit néanmoins. « On a été un peu timorés, on a préféré le côté bien-pensance », cingle une députée venue de la droite qui fustige ses collègues « qui ne voient pas comment la réalité [de l’immigration] est perçue dans le pays ». Pour rééquilibrer les prises de parole de lundi, une oratrice a été ajoutée : la députée des Alpes-Maritimes, Alexandra Valetta Ardisson, dont la circonscription frontalière de l’Italie la confronte au quotidien à l’arrivée de clandestins. Elle est aussi une ancienne de LR, à l’aile la plus droitière du groupe, et s’exprimera sur la lutte contre l’immigration irrégulière.
Reste un paradoxe : aucune annonce de mesure concrète ne devrait être faite lors du débat dans l’hémicycle. ---/--- https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/10/05/immigration-comment-le-gouvernement-a-demine-dans-la-majorite_6014341_823448.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: L’offensive de Macron sur l’immigration Lun 07 Oct 2019, 17:08 | |
| - Citation :
- Reste un paradoxe : aucune annonce de mesure concrète ne devrait être faite lors du débat dans l’hémicycle.
dans la même gamme, - Citation :
- A l’Assemblée, un débat épineux sur l’immigration, voulu par Macron
Ce débat sans vote a été lancé ce lundi à 16 heures par le premier ministre, Edouard Philippe, en attendant d’éventuelles décisions de l’exécutif, notamment sur les soins aux migrants. (..) https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/10/07/a-l-assemblee-un-debat-epineux-sur-l-immigration-voulu-par-macron_6014575_823448.html
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| | | joseph1
Messages : 1012 Date d'inscription : 08/09/2014
| Sujet: Re: L’offensive de Macron sur l’immigration Jeu 10 Oct 2019, 10:11 | |
| Le " vivre ensemble " : https://twitter.com/BFMLyon/status/1181097139335815168?ref_src=twsrc%5Etfw | |
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