Un enfant de Fontenay acteur de la Commune.

Cette année est marquée par un double anniversaire, celui des 140 ans de la commune de Paris et du centenaire du décès de Louis-Xavier de Ricard, enfant de notre ville et acteur de ces événements. Un anniversaire qui donnera lieu à une comméoration samedi 19 novembre au matin...

L'association des amis de la Commune de Paris communique cette invitation :

Inauguration de la plaque en l'honneur de Louis-Xavier de Ricard, samedi 19 novembre à 10h30 rue Louis Xavier de Ricard.

par Jean-François Voguet, Maire de Fontenay-sous-Bois
et Jean-Louis Robert, historien, président des Amis de la Commune de Paris

Cette inauguration sera suivie d'un pot de l'amitié à l'ancienne mairie, avec animation musicale et table de littérature.

Le 18 Mars 1871, suite à une insurrection contre le gouvernement de Thiers qui avait capitulé face aux allemands, le peuple de Paris prenait son destin en main en proclamant la Commune de Paris.

En 72 jours, cette première prise de pouvoir par le peuple pour le peuple a ouvert la voie à une œuvre d'une prodigieuse modernité : une démocratie directe avec des élus «révocables et responsables», l’émancipation des femmes, la reconnaissance des étrangers comme citoyens à part entière, les services publics, l'école publique gratuite, laïque et obligatoire pour tous, la séparation de l'église et de l'état, le droit à la culture pour tous, le code du travail, l'interdiction du travail de nuit, la réquisition des logements vacants...

Parmi les hommes et les femmes qui ont animé cette période glorieuse de notre histoire, un fontenaysien a joué un rôle non négligeable : Louis-Xavier de Ricard (1843-1911). Délégué au jardin des plantes de Paris, il est surtout connu en tant que poète et journaliste durant la Commune, et son article intitulé "Une révolution populaire" dans le journal officiel de la Commune restera un hommage fondamental à la première prise de pouvoir par la classe ouvrière.

Dans notre monde si inégalitaire et injuste, l’œuvre sociale de la Commune est plus que jamais d'actualité et nous vous invitons à venir célébrer le 140e anniversaire de la Commune de Paris et le centenaire de la disparition de Louis-Xavier de Ricard.

Une chanson de Jean-Roger Caussimon en hommage aux acteurs de la Commune de Paris...

L'hommage à Louis-Xavier de Ricard, fils du marquis général Ricard, poète, journaliste et écrivain républicain et socialiste c'est aujourd'hui dans la rue qui porte son nom.

Loïc a écrit:

Une chanson de Jean-Roger Caussimon en hommage aux acteurs de la Commune de Paris...

Je ne sais pas qui est cet artiste, mais ce n'est pas Jean-Roger Caussimon, celui-ci est mort en 1985.

Je me souviens surtout de lui en tant que comédiens.
Dans mon souvenir il a beaucoup joué des ecclésiastiques dans des comédies comme dans les films de Jean Yanne, "moi vouloir des sous" et "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", également dans celui de Bertrand Tavernier "que la fête commence" et donc dans "le juge et l'assassin" où il joue un chanteur de rue
Je me souviens aussi de lui dans le rôle de Lord Rasley dans Fantomas contre Scotland Yard etc..
Il a eu aussi donc une petite carrière d'auteur - compositeur - interprète, mais c'est moins connu.

Voici ci-dessous la chanson originale

Cette inauguration a permis aussi de mettre un éclairage sur le rôle d'autres fontenaysiens dans la Commune dont deux ouvriers qui avaient participé à tous les événements de cet épisode révolutionnaire. Et puis il y a Hector Malot, qui sans avoir été communard a aidé ses amis écrivains qui étaient pourchassés. C'est l'exemple de Jules Vales que Malot soutenu financièrement durant son exil de Londres.





Inauguration de la plaque en hommage à Louis-Xavier de Ricard et aux Communards...

On l'a tuée à coups de Chassepot
A coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte

(Refrain, x2)
Tout ça n'empêche pas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !

Comme faucheurs rasant un pré
Comme on abat des pommes
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et les cent mille assassinats
Voyez ce que ça rapporte

(au Refrain, x2)

On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte

(au Refrain, x2)

Ils ont fait acte de bandits
Comptant sur le silence
Achevé les blessés dans leur lit
Dans leur lit d'ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte

(au Refrain, x2)

Les journalistes policiers
Marchands de calomnies
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominie
Les Maxime Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte

(au Refrain, x2)

C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes
A l'enterrement de Vallès
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu'on était un fier tas
A lui servir d'escorte

(x2:)
C'qui prouve en tous cas, Nicolas,
Qu' la Commune n'est pas morte !

Bref, tout ça prouve au combattant
Qu' Marianne a la peau brune
Du chien dans l'ventre et qu'il est temps
D'crier "Vive la Commune !"
Et ça prouve à tous les Judas
Qu' si ça marche de la sorte

(x2:)
Ils sentiront dans peu, nom de Dieu,
Qu'la Commune n'est pas morte !

Il est remarquable de constater avec quelle conviction les communistes qui en principe n'aiment pas la guerre en tout cas c'est ce qu'ils le disent sauf s'ils font en sorte de l'avoir sont heureux de la fêter lorsqu'elle est civile (la guerre) ...

C'est sans doute un reste de ce fantasme récurrent du "grand soir" !

[quote="TE
Je me souviens surtout de lui en tant que comédiens.

[/quote]

NON il a été plus auteur compositeur que comédien :

Citation :

Un chanteur reconnu (1970-1985)[modifier]

En 1967, Pierre Barouh (alors jeune créateur du label indépendant Saravah, et admirateur de l'œuvre de Jean-Roger Caussimon) apprend par José Artur que Jean-Roger a chanté durant sa jeunesse au Lapin Agile4. Suivant les conseils de José Artur, Pierre Barouh rencontre alors Jean-Roger en 1967 chez lui rue Damrémont à Paris, pour lui faire enregistrer un disque de ses chansons. Ce dernier se montre de prime abord très réservé ("tu vas perdre de l'argent", "Je ne sais pas chanter"), mais finira par accepter la proposition. Et à partir de 1970, il enregistre plusieurs 33 tours de ses chansons.

Son 1er album en 1970 (enregistré en six jours1, et Grand Prix de l'Académie Charles Cros) marque le début de sa collaboration avec Eric Robrecht5, qui devient alors le précieux collaborateur, compositeur et arrangeur de Jean-Roger durant une quinzaine d'années. Ils créeront ensemble une quarantaine de chansons (parmi lesquelles Ma mère, Il fait soleil, Le vieux cheval, Mes amis, Les milices, Enfants, Vous n'avez plus de rose, Orly bar, Le gauchisme à la mode, Où irez-vous danser?, Copains de mai, Les cœurs purs, Batelier mon ami, Cueille la fleur, Ubu)6.

S'il est arrivé à jean-Roger Caussimon de mettre en musique ses propres textes, il fait le plus souvent appel à des compositeurs, et Léo Ferré est celui qui joue le rôle plus important. De 1946 à 1985, Léo Ferré a mis en musique une vingtaine de textes de Jean-Roger Caussimon, parmi lesquels :



A la Seine
Avant de te connaître
Comment ça marche ?
Les Drapeaux merveilleux
Les Indifférentes (Éditions Méridian)
J'entends passer le temps

Metaphysic Song
Mon camarade (Éditions Méridian)
Mon Sébasto (Éditions Méridian)
Monsieur William
Ne chantez pas la Mort
Nous deux (Éditions Méridian)

Nuits d'absence
Les Spécialistes
Le Temps du tango (Éditions Méridian)
Les Vieux Chagrins
Bleu... Blanc... Rouge7 (Éditions Chapell)
Comme à Ostende8 (Éditions Méridian)

Pour sa bio complète : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Roger_Caussimon et on ne peut pas dire qu'il n' était pas bien entouré.