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Puis il ne s 'agit plus d 'apprendre aux enfants les possibilités " des sexualités " mais de leur montrer que de changer de sexe, cela ne pose pas de graves problèmes.
Il est pourtant monstrueux d ' apprendre aux enfants d’aujourd’hui, dès leur plus jeune âge, qu’un garçon peut facilement devenir une fille et vice versa, leur proposant des choix censés être disponibles pour tous.
Cela peut être même fait en écartant les parents, en forçant l’enfant à prendre des décisions seul, décisions qui peuvent ruiner sa vie.
Par exemple, dans nos écoles, certains préconisent de faciliter ces changements, en le cachant aux parents.
Pour les enfants transgenres, un syndicat de l 'éducation nationale veut ainsi passer outre l'autorisation parentale pour appeler les élèves par le prénom que ces derniers souhaitent.
Selon ce syndicat, critiquant une circulaire ministérielle : " .... Pourtant en subordonnant le changement de prénom à l’accord de la famille de l’élève, le texte ministériel donne le dernier mot à la famille lorsque celui-ci est en désaccord avec le choix de l’élève. L’ école doit être un espace sécurisant pour les élèves, et les protéger des pressions familiales de tous ordres....."
(cf. sources 5, 6 et 7. )
Ce comportement permissif de certains enseignants sur les problèmes de sexualité est suffisamment diffusé pour qu ' aucun ne proteste devant les interventions du planning familial en milieu scolaire, interventions qui prêtent largement à contestations ( cf. source 1 ).
Dans tous les cas de la mise en place de ce système d 'incertitudes au sujet des genres, que ce soit via la reconnaissance juridique du couple homosexuel ou la politique d ' influence sur les jeunes pour les inciter au changement de sexe, la même méthode est employée vis à vis des contestataires: on les insulte. Vous êtes homophobe, transphobe.... . Ce moyen est utilisé pour mettre en place un nouvel ordre moral qui disqualifie toute personne ne s' y soumettant pas. Il ne reste plus qu ' à donner force de loi à cette morale pour parachever l ' œuvre.
Pour satisfaire une extrême minorité de la population on met en insécurité psychologique tous les autres, en particulier les adolescents.
Les folles idées de notre temps ont pour source des minorités qui, pour leur confort, changent les règles communes. L' éducation nationale utilise la confiance que l 'on met en elle pour apprendre aux enfants à lire, écrire, compter pour, non pas s 'investir dans ces missions, mais pour imprégner les générations futures des idées progressistes. On peut de nouveau donner l ' exemple du planning familial qui bénéficie grâce à l ' éducation nationale d ' un public captif ( cf. source 1 ).
" Tout le génie du progressisme consiste à faire passer pour des bêtises réactionnaires le simple rappel des évidences éternelles " ( Mathieu Bock-Côté ).
Pour le titre de cet article " Tu seras une femme mon fils " j' ai pris le contrepied du titre du poème de Rudyard Kipling " Tu seras un homme mon fils ".
Les wokes ( les éveillés) ne se sont pas rendu compte du caractère, selon leurs critères, homophobe, transphobe, sexiste, et j 'en passe, de ce poème. De ce fait, il n ' a pas encore été cancelled ( effacé).
Espérons qu ' on puisse encore l' étudier dans les écoles.
Le voici :
Tu seras un homme, mon fils
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.