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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général.
Sujet: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Jeu 16 Fév 2012, 17:38
Rappel du premier message :
La candidate communiste à l'élection législative adresse les vrais problèmes de notre ville....
Citation :
Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois
le 16 février 2012 à 15h57 , mis à jour le 16 février 2012 à 16h23
La municipalité communiste du Val-de-Marne a décidé de bannir de ses formulaires administratifs les mentions "mademoiselle" et "nom de jeune fille" qu'elle juge discriminatoires envers les femmes.
Ne m'appelez plus "mademoiselle", désormais c'est "madame"... à Fontenay-sous-Bois. La municipalité communiste a décidé d'enlever de ses formulaires administratifs les mentions "mademoiselle" et "nom de jeune fille", les jugeant discriminatoires. "On est dans le registre du symbolique, mais cela permet de mettre le doigt sur des survivances du passé porteuses de petites discriminations invisibles", explique Nora Saint-Gal, maire-adjointe aux droits des femmes et à l'égalité.
Cette mesure, qui sera adoptée jeudi soir dans le cadre d'un plan local pour l'égalité hommes-femmes, se traduira dans certains actes d'état-civil, dans les formulaires des caisses des écoles (colonie, cantine, etc.) et sur les correspondances avec les administrés.
Une intrusion dans la vie privée
"On ne veut pas faire de diktat mais simplement rappeler aux femmes que le nom de jeune fille n'a aucune valeur juridique. Même quand des femmes prennent le nom de leur mari, c'est leur nom de naissance qui seul compte aux yeux de la loi", a précisé Mme Saint-Gal. "La distinction homme-femme suffit à identifier quelqu'un et on peut demander le statut marié ou célibataire sans utiliser le terme demoiselle. Ou alors on pourrait aussi parler de damoiseau pour les hommes", a-t-elle souligné.
En novembre, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, avait appelé à faire disparaître la mention "mademoiselle" des documents administratifs estimant qu'il s'agissait d'une "intrusion dans la vie privée" au seul détriment des femmes. Plusieurs associations féministes ont également porté ce combat. Le plan d'égalité hommes-femmes adopté par la ville de Fontenay se penche également sur les violences sexistes et sur le rôle de la collectivité-employeur concernant la question des horaires de réunion et des congés parentaux. le 16 février 2012 à 15:57
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Lun 14 Mai 2012, 13:49
Pour Loïc et le maire c'est Venividivici
a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Ven 18 Mai 2012, 13:01
Je suis assez étonné de lire en mai 2012 un article comme celui-là sur Rue89...
La situation des victimes de ces tournantes est pourtant connue de tous depuis des années...
Une "ville à vivre" d'où le terme Mademoiselle a été banni qu'il nous disent...
Citation :
« Reconstruction » 08/05/2012 à 18h30 Tournantes : 14 ans après les viols, un procès mais aucun SAV policier
Delphine Legouté | Journaliste
Stéphanie (le prénom a été modifié) a 15 ans lorsqu’on son petit ami l’entraîne dans une cave. Les deux ados de la cité des Larris, à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) sortent ensemble depuis peu. Dans la cave, ils sont quatre à l’attendre. Ils la violent, chacun leur tour, et recommencent quelque temps plus tard, au même endroit.
Ça commence comme ça. Prise au piège par un type qui va ensuite promouvoir sa réputation de « fille facile », qui baise et suce sur commande. L’histoire judiciaire, elle, pourrait prendre fin le 17 septembre, lorsque son procès aura enfin commencé. Il a fallu quatorze ans pour que la justice programme cette audience.
Se taire, la meilleure solution
Pour comprendre son parcours jusqu’au procès à venir, il faut savoir qu’au départ, Stéphanie n’a pas voulu porter plainte. Durant huit ans, la jeune femme a soigneusement évité de rendre son viol public, d’abord par peur des représailles :
« C’est la loi du silence qui fait qu’on ne dit rien, c’est la peur de ce qu’ils peuvent nous faire. Je les croisais tous les jours, je leur disais bonjour ! Et puis je ne suis pas une oie blanche, j’ai fais des conneries… Je savais qu’ils diraient que j’étais consentante à la police. D’ailleurs, c’est ce qu’ils disent aujourd’hui. »
Ensuite, parce que se taire lui semblait l’option la plus viable pour ne plus y penser :
« J’avais enfoui ça dans un coin de ma tête. Ça revenait tout le temps, mais je ne voulais pas me poser de questions. »
En 2005, pourtant, un évènement la pousse à tout déballer. Une autre jeune fille pousse la porte du commissariat : il s’agit de Elsa (le prénom a été modifié), elles ont le même âge. Ses violeurs l’ont fait tourner dans une cave de Fontenay-sous-Bois durant six mois, plusieurs fois par semaine, ajoutant aux viols des actes de barbarie comme des brûlures de cigarette.
Lors d’une de ces nuits de viol, Elsa a entendu une autre ado dans la cave d’à côté, une ado dont elle connaît le nom. Elle le raconte à la brigade des mineurs, qui contacte aussitôt Stéphanie pour l’encourager à porter plainte, elle aussi. Elle s’y résout. Elles sont deux, elles vont se battre. On va les protéger.
Des arrestations, et puis rien
Après une vague d’interpellations en juin 2006, dix-sept auteurs présumés – âgés de 13 et 17 ans au moment des faits – seront bien renvoyés devant la justice pour les viols des deux adolescentes. Mais les garçons restent en liberté et le procès est repoussé d’année en année.
Stéphanie est envoyée un mois à Grenoble pour s’éloigner du danger, puis plus rien. Elle revient habiter chez sa mère à Fontenay-sous-Bois. Ses violeurs logent à peine à vingt minutes ; c’en est fini du service après-vente policier. Elle qui a choisi de se taire par le passé, ne comprend pas pourquoi on l’a poussée à sortir du bois :
« Pourquoi porter plainte s’ils ne peuvent rien pour moi ? ! C’est quoi leur but ? Ils m’ont promis que j’allais être relogée, qu’il ne m’arriverait rien … Moi, ça fait cinq ans que je me débrouille toute seule. Ma porte est régulièrement fracturée, j’ai retrouvé des insultes dessus, ma mère s’est fait agresser, mon père a reçu une balle de 9 mm dans sa boîte aux lettres… Le dépôt de plainte n’a rien changé, il a même rendu ma vie plus compliquée. »
« Pourquoi j’ai porté plainte ? »
Stéphanie regrette d’avoir parlé. Régulièrement, la jeune femme se détruit pour « ne pas y penser ». En remontant de cette cave en 1998, incapable d’en parler autour d’elle, elle opte pour un mélange de drogue, de sexe et d’alcool :
« J’ai eu un comportement à risque où je me sentais sale, donc j’étais obligée de toujours plus me salir : drogue, alcool, coucher avec n’importe qui tout le temps… A côté de ça, je me lavais frénétiquement plusieurs fois par jours. J’avais des tocs, qui sont partis aujourd’hui. »
Dans ces soirées où tout fout le camp, Stéphanie tente de se suicider à plusieurs reprises. Ses « TS » (tentatives de suicide) l’accompagnent par phase, toujours avec le même rituel :
« Toujours une soirée trop arrosée, trop de drogue, et quand on redescend on repense à tout … On se prend tout en pleine tête. Pourquoi moi ? Comment j’en suis arrivée là ? Pourquoi j’ai porté plainte ? On gamberge pendant une heure et puis on voit les médicaments… On mélange tout. Et voilà. »
La fameuse « reconstruction » qu’on lui prédit
Etre entendue par la police et écoutée par des psychiatres n’arrange pas franchement les choses. Stéphanie est persuadée que remuer son passé ne fait que la propulser dans ses phases de dépression. Elle ne sait pas comment raconter sa vie, elle ne sait pas si les viols l’ont changée.
Elle était tellement jeune à l’époque qu’elle a l’impression d’avoir « perdu le fil » depuis toujours, de n’avoir rien vécu d’autre. Elle ne s’interroge pas sur les conséquences du drame sur sa personnalité ; elle est comme ça, avec ses phases de dépression, avec son envie de remonter quand même.
« J’ai rien foutu de ma vie », glisse-t-elle, comme un constat, sans jamais le mettre sur le dos de ses agresseurs. Pas de formation, pas de job, du temps passé à attendre que justice soit faite et la fameuse « reconstruction » qu’on lui prédit.
« Ça va être un bordel phénoménal au tribunal »
Parmi les choses qui la tenaillent aujourd’hui, il y a le procès. Durant un mois, à partir du 17 septembre, les garçons mis en examen vont passer tour à tour à la barre pour expliquer leur acte et raconter leur nouvelle vie de « bon père de famille réintégré », comme le décrit la jeune femme en un soupir. Leur faire face n’est pas le principal problème. C’est leur réaction qui la terrifie :
« Je suis morte de peur. J’ai peur d’être agressée, qu’ils s’en prennent à ma famille. Ça va être un bordel phénoménal au tribunal, ils seront tous là, entourés de leurs proches… J’ai peur qu’un couteau sorte. »
La jeune femme a encore la possibilité de ne pas venir, de laisser son avocate la représenter. Mais elle veut absolument se « confronter à eux », qu’ils osent dire qu’elle était consentante, qu’ils osent le lui dire droit dans les yeux. Il n’y a pas de vengeance dans la tête de Stéphanie, du moins il n’y en n’a plus. Juste l’envie d’en finir avec le drame de ses 15 ans.
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Ven 25 Avr 2014, 01:41
Loïc a écrit:
J'ai eu hier la confirmation de ce que j'écrivais il y a quelques semaines. Cette année il n'y aura plus d'élection de la Madelon à Fontenay.
Si la fête de la Madelon se poursuit en gardant son nom, l'élection de la miss locale (débutée dans les années 1830 avec la désignation d'une rosière, puis à partir de 1919 d'une Madelon) a vécu.
Dès 2012, des jeunes porteurs de projets de solidarité par exemple seront recompensés chaque année.
C'est une évolution intéressante je trouve que de passer de l'élection d'une jeune fille à la mise en avant de jeunes qui portent des projets...
Nora Saint-Gal et d'autres élus comme Hervé Poirier ont travaillé en ce sens avec le comité des fêtes. Bravo à eux.
Miss Madelon ayant vécu, il reste Miss Képi...
Le Parisien a écrit:
Fontenay-sous-Bois : devenez comme elle une Miss képi
Éléonore Sok-Halkovich | Publié le 24.04.2014, 18h42
Mesdames, vous avez toujours rêvé de défiler en treillis et rangers ? Ce concours est fait pour vous. Le 151e anniversaire de Camerone aura lieu les 30 avril et le 1 er mai au Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE) du Fort de Nogent, à Fontenay-sous-Bois. A cette occasion, sera organisé le concours de Miss képi blanc 2014. Cette épreuve honorera la plastique, mais aussi le courage, la débrouillardise et l’humour de 12 participantes. Les candidates défileront dans trois tenues : robe de soirée, ensemble de plage et la fameuse tenue militaire. La lauréate se verra remettre un chèque de 500€ et des cadeaux de partenaires telle qu’une robe du créateur L’atelier de Sion, offerts aussi à ses deux premières dauphines.
Inscriptions à partir de 18 ans. Tél : 01.49.74.51.22. grle.communication@gmail.com.
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Ven 25 Avr 2014, 07:14
Je vous invite à y aller à cette élection de Miss Képi Blanc qui reste une tradition au sein de la Légion Etrangère : Il y a aussi la commémoration du 151 ème anniversaire de la bataille de Camerone le 30 Avril avec sa prise d'arme et ses festivités qui se dérouleront jusqu'au 1 Mai , par une kermesse ouverte au public
Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Ven 25 Avr 2014, 07:52
Avec en plus la Fête de la Révolution des Oeillets (40e anniversaire) du 25 au 27 Avril, c'est tous les jours la fête à Fontenay ! http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/a-fontenay/actus/revolution-des-oeillets-2014/index.html
tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Ven 25 Avr 2014, 08:33
salamandre a écrit:
Avec en plus la Fête de la Révolution des Oeillets (40e anniversaire) du 25 au 27 Avril, c'est tous les jours la fête à Fontenay ! http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/a-fontenay/actus/revolution-des-oeillets-2014/index.html
A Fontenay on est plus doué et disposé à engager des dépenses pour les fiestas et les couscous partie que pour réparer les trottoirs et nettoyer les rues...
C'est en examinant quels sont les ordres de priorité en matière de dépenses que l'on constate à quoi servent nos impôts.
a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Sam 04 Mar 2017, 19:32
Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois Sam 04 Mar 2017, 19:42
Ces pratiques de mutilation du corps dans telle ou telle religion sont en effet des luttes plus urgentes à mener que l'appellation du titre des femmes ou des hommes.
_________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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Sujet: Re: Plus de "mademoiselle" à Fontenay-sous-Bois