La parentalité

Sujet éminemment privé, je fais le voeu que le sujet de la parentalité sorte de son huis clos et puisse faire ici l'objet d'échanges courtois autant que constructifs.

Que chacun vienne avec ses convictions personnelles, en vue de travailler ensemble l'articulation entre parentalité et société.

Tout comme la parité n'est pas le sujet réservé aux femmes actives, le sujet de la parentalité n'est pas réservé aux mères de famille au foyer.

c'est vrai que les lignes entre public et privé bougent en ce qui concerne la parentalité et je pense que c'est bien d'en parler.

Par exemple ce soir Gilles Saint-Gal avant de lever la séance de la commission sport-travaux a commencé à faire un peu de pub pour sa fille Nora Saint-Gal, c'est sympa de la part d'un papa de faire de la pub pour sa fille, au fond je ne lui en veux pas, mais je me suis tout de même autorisée à partir en arguant du fait que j'étais mère de famille et que j'avais d'autres priorités que d'écouter des hors-sujets aussi familiaux et sympathiques soient-ils.

Evidemment en ce qui concerne le sujet parentalité, chacun pense à nettoyer devant sa porte et personne n'a de leçons à donner à personne.

C'était juste pour illustrer à quel point la question de la parentalité interroge la relation du privé au public.

Nonobstant cette remarque, je suis également tombée, lors de cette commission, sur un "pot-aux-roses" (défense de rire) dont je réserve la primeur à mon groupe en attendant quelques éclaircissements des services de la Ville.

La parentalité : quel beau charabia. Il est vrai que dans certains sphères pour faire pendant à la fraternité bien connue on a inventé la "soeureurité" ou la "soeurorité" on n'arrête pas le progrès !

Surtout que l'on nous foute la paix ! j'ai réussi à élever mes deux enfants, à les préserver des influences néfastes, à leur faire suivre des études d'un bon niveau concrétisées par un emploi convenable... sans être fils ou fille de... c'est moins bien que de faire de la politique en suivant un chemin couvert de pétales de roses.

Alors la question de "parentalité" qui interroge ce n'est pas ma tasse de thé.
Il est vrai qu'exerçant un métier plutôt "prenant" occupant ma progéniture à des activités diverses et surveillant leurs études, mon épouse et moi même disposions d'assez peu de temps pour "gérer la parentalité", nous investir dans des manifestations politiques et nous distinguer par des gesticulations diverses.

Pensant avoir à mon niveau pas trop mal réussi professionnellement, élevé convenablement ma famille et oublié de créer une de ces structures recomposées qui font la joie des séries télé et les difficultés diverses et variées des enfants que l'on s'empresse de fabriquer avec chaque compagnon ou compagne du moment, je suis très mal placé pour débattre de sujets sociaux...

Je ne m'interroge pas sur les rapports entre la parentalité, le privé et le public car plutôt que de compter sur le piston relationnel pour faire mon trou je comptais sur le principe républicain du mérite... qui est régulièrement foulé au pieds au nom de la parité, de la discrimination positive et des représentations obligatoires régentées par le communautarisme... tout ceci y compris les pires déviances justifiées par le principe de "l'égalité des chances" transformée en obligation de promouvoir la médiocrité.
On se fout de ce que vous valez, mais soyez dans le groupe à promouvoir !

L'ancien régime a connu les prébendes nobiliaires, actuellement nous avons le coup de pied au cul protecteur, qu'il soit familial, politique ou communautaire.