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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| On y vient doucement | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: On y vient doucement Ven 02 Nov 2012, 17:03 | |
| On pourrait imaginer des cours de langue française pour les non francophones notamment les parents, ou des cours de langues dites vivantes partagées en Europe. Mais on sélectionne. C'est un choix qui donne à réflechir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: On y vient doucement Ven 02 Nov 2012, 17:51 | |
| J'ai suivi des cours de néerlandais à la Cité Universitaire de Paris, financés par la communauté flamande de Belgique. |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: On y vient doucement Ven 02 Nov 2012, 19:17 | |
| Cela n'a rien à voir avec l'apprentissage de la langue à l'age de la scolarité obligatoire. Il fut un temps, cela existe sans doute toujours, où le gouvernement Portugais missionnait des professeurs de Portugais pour les petits écoliers Portugais scolarisés en France. C'était une bonne chose. J'ai connu cela en particulier à Villiers sur Marne. On se rendait compte que cet enseignement donné en dehors des heures normales était d'un niveau très différent du programme français. Par exemple les élèves niveau CM2 apprenaient (en portugais) à extraire des racines carrées. Pour quoi faire direz-vous? L'accès à certains postes, voire l'obtention du permis de conduire étaient soumis, au Portugal, à un niveau de capacité, genre certificat d'études, qui comportait ces exigences. En cas de retour au pays, il fallait prévoir ces compétences. Il n'est peut être pas inutile de rappeler que l'apprentissage de la langue française au cours de la scolarité ne se fait plus en Algérie notamment.
Dernière édition par Gerard le Ven 02 Nov 2012, 19:53, édité 1 fois | |
| | | papy Mougeot
Messages : 2280 Date d'inscription : 09/12/2010
| Sujet: Re: On y vient doucement Ven 02 Nov 2012, 19:34 | |
| A une époque où les gens qui sont scolarisés en France, et y vivent sont nuls en français il est effectivement urgent d'apprendre à l'école primaire l'arabe. | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: On y vient doucement Ven 02 Nov 2012, 23:02 | |
| - Gerard a écrit:
- Il fut un temps, cela existe sans doute toujours, où le gouvernement Portugais missionnait des professeurs de Portugais pour les petits écoliers Portugais scolarisés en France.
A ma connaissance cela n'existe plus. En effet, le nombre de "petits écoliers portugais" regroupés dans un même secteur a beaucoup diminué. Le bidonville portugais de Champigny a par exemple laissé la place à la cité du Bois l'Abbé. Désormais lorsque des élèves portugais (ou cap-verdiens c'est la même langue) arrivent, ils sont scolarisés en Classe dInitiation Non francophone (CLIN) ou s'ils sont plus âgés en Classe d'Accueil au niveau du collège. Ils y passent en général une année scolaire où ils bénéficient d'un enseignement en Français langue seconde (en collège de 12 à 15h de français par semaine sans compter les autres matières en français aussi) avant d'être intégrés selon leur âge dans une classe du cursus classique en principe dans leur établissement de secteur. J'ai connu un élève qui a fait ce parcours et a été reçu premier au Concours général. Bon c'était le concours général de mathématiques mais tout de même. Bref, tout ça pour dire qu'à cet âge là les enfants néo-arrivants d'où qu'ils viennent, apprennent rapidement notre langue. Bien entendu cela dépend aussi de leur pays d'origine, de leurs conditions de vie, du niveau socio-culturel de leurs familles et de plein d'autres facteurs, mais globalement ils apprennent vite et bien. | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: On y vient doucement Sam 03 Nov 2012, 00:00 | |
| Dans les classes d'initiation non francophones le but est l'apprentissage du Français et l'intégration dans notre société. Dans les cours sponsorisés par les états "maternels" dont je parle ci-dessus le but est différent. Il s'agit de favoriser le bilinguisme et de valoriser les racines culturelles de l'arrivant On comprend bien cette conception si on imagine que les circonstances de la vie vous transfèrent pour peut être 10 ou 12 ans avec vos enfants au Japon loin de toute école française , donc avec accueil de vos bambins au milieu des petits écoliers japonais, avec promesse de retour en France à l'issue de ce séjour Vos enfants auront appris le japonais en 10 ans mais aussi, grâce à un support de l'Etat Français, les fables de la Fontaine et l'accord du participe passé des verbes transitifs directs (je n'ai choisi ni le plus indispensable ni le plus facile comme deuxième exemple).!!! | |
| | | papy Mougeot
Messages : 2280 Date d'inscription : 09/12/2010
| Sujet: Re: On y vient doucement Sam 03 Nov 2012, 04:31 | |
| J'ai la vague impression que l'on confond tout :
Dans un cas il s'agit de personnes vivant en France et arrivant d'un pays étranger à qui pour faciliter leur intégration on apprend le français. La démarche peut sembler assez logique.
Dans le second cas il s'agit de gens d'origine étrangère installés en France à qui on apprend la culture et la langue de leur pays d'origine... ce qu'ils pratiquent à domicile. On rêve. On pourrait sans doute avantageusement leur apprendre la langue et les usages du pays où ils résident ainsi que leur famille. Une question se pose : le souhaitent ils ?
Dans la troisième hypothèse il s'agit de Français vivant en France à qui on apprend une langue et une culture étrangère sans doute pour faciliter la communication avec les étrangers qui installés en France depuis des années refusent de s'intégrer et de s'adapter à notre civilisation. Autre possibilité à ne pas négliger : Il s'agit de faciliter le départ des personnes de culture française vers l'Algérie. A juste titre on s'interroge.
Pendant ce temps on constate que des gens ayant toujours vécu chez nous, scolarisés pendant 15 ans (de 3 ans à 18 ans) ânonnent en lisant, sont incapables de s'exprimer par écrit... utilisent oralement un vocabulaire réduit digne d'un paysan de l'époque de Louis XIV.
Ne rions pas, le patois des cités remplace souvent le patois de nos campagnes du passé. Une brillante initiative qui n'en doutons pas va permettre de lutter efficacement contre le communautarisme...
PS : on se demande d'ailleurs pour quelle raison ce protocole s'arrête à l'arabe et à la culture algérienne. Dans certaines classes comprenant des enfants originaires d'une quinzaine de pays il serait normal de mettre sur un strict pied d'égalité toutes les cultuures... ensuite aux enseignants français de notre éducation dite nationale de s'adapter. Bon courage. | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: On y vient doucement Sam 03 Nov 2012, 07:24 | |
| - Gerard a écrit:
- Dans les classes d'initiation non francophones le but est l'apprentissage du Français et l'intégration dans notre société.
Dans les cours sponsorisés par les états "maternels" dont je parle ci-dessus le but est différent. Il s'agit de favoriser le bilinguisme et de valoriser les racines culturelles de l'arrivant J'entends bien mais ce que faisait il y a quelques décennies l'État portugais et avant lui si ma mémoire est bonne l'Italie dans des conditions similaire ne semble plus se faire car fondamentalement la nature et la forme des migrations ont evolué au sein de l'Union europenne en particulier. Si à cette époque la grande majorité des immigrants portugais qui venaient travailler ici pensaient repartir, pour leur retraite par exemple au même titre que le faisaient nombre de travalleurs venus d'autres contrés, le Maghreb par exemple, en est-il de même si massivement de nos jours ? Je n'en suis pas sûr. La coupure migration de travail - attaches familiales au pays est-elle si prononcée ou venant travailler nombre de ces prrsonnnes ne font elles pas leur vie presque complètement ici sans idée de rentrer même le grand âge venu ? Cela modifie quand même notablement les données de l'équation. Quant à l'apprentissage du français par des adultes qui arrivent de l'étranger il se porte très bien et concerne, pour ne prendre que des exemples locaux des dizaines et des dizaines de personnes par jour dans notre ville. Il est porté par le monde associatif (ce qui n'est pas sans poser question) que ce soit à la Maison du citoyen, rue des Ormes ou au local de Larris au coeur. Ce sont justement les parents, souvent les mères, des enfants scolarisés en CLIN ou en CLA qui y viennent. Et d'après nombre de bénévoles ces dames sont très studieuses et font de gros progrès... | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: On y vient doucement Sam 03 Nov 2012, 08:20 | |
| @Loïc : Il est bien dommage que ses actions aient été abandonnées. À l'heure où l'on veut apprendre l'anglais en primaire (cela commence à dater) ne pas donner les moyens d'apprendre d'autres langues me semble un recul. Pour l'éducation, au français, des adultes étrangers (pourquoi ne parler que des migrants?) nous pourrions voir les méthodes de nos cousins d'outre-Atlantique http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/langue-francaise/apprendre-quebec/index.html
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