A Fontenay comme ailleurs, Pour nos enfants, vive la semaine de 4,5 jours en 2013 !

Rappel du premier message :

Bonsoir

je reproduis la pétition lancée par la députée du 12e arrondissement Sandrine Mazetier et invite chacun à la signer pour qu'à Fontenay aussi les enfants aient droit aux 4,5 jours dès la rentrée 2013


Pétition : Pour nos enfants, vive la semaine de 4,5 jours !
http://www.sandrinemazetier.fr/petition-semaine-4jours-et-demi#wpcf7-f6934-p6936-o1

La semaine de 4 jours d’école est une anomalie française, imposée en 2008, et unanimement critiquée : elle fatigue les enfants, aggrave l’échec scolaire et oblige les enseignants à « courir » après le programme.
A la rentrée 2013, nous pouvons passer à la semaine de 4,5 jours. C’est l’intérêt de nos enfants de mieux répartir les heures de classe dans la semaine, d’alléger les journées d’enseignement et de développer à l’école la pratique d’activités sportives, culturelles et artistiques encadrées par des intervenants qualifiés.
La concertation sur les modalités de la mise en œuvre de la semaine de 4,5 jours est en cours. Il faut dès aujourd’hui nous mobiliser pour qu’elle soit mise en œuvre dès la rentrée 2013, partout où cela est possible.
C’est pourquoi je vous invite à signer dès à présent cette pétition,


Sandrine Mazetier, députée de Paris
Vice-présidente de l’Assemblée nationale http://www.sandrinemazetier.fr/petition-semaine-4jours-et-demi#wpcf7-f6934-p6936-o1

Aujourd'hui c'est la ville de Montpellier qui, sans doute par copinage, a décidé de n'appliquer cette réforme qu'en 2014.

"Le niveau scolaire baisse, cette fois-ci c'est vrai !"
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/20/le-niveau-scolaire-baisse-cette-fois-ci-c-est-vrai_1835461_3232.html

Et pendant ce temps les copains du maire prennent 19 mois pour choisir entre macramé et poterie à la pause de 15h45...


"A force de crier au loup, c'est en vain qu'on appelle au secours s'il surgit... On a tellement dénoncé la baisse du niveau, alors qu'il montait, comme le montraient les évaluations faites à la veille du service militaire, lors des "trois jours", qu'aujourd'hui l'opinion ne s'alarme guère, alors qu'il baisse pour de bon.

Il faut pourtant sonner le tocsin. Tous les indicateurs sont au rouge. Dans les fameuses enquêtes PISA, la France est passée entre 2000 et 2009, pour la compréhension de l'écrit, du 10e rang sur 27 pays au 17e sur 33.

La proportion d'élèves qui ne maîtrisent pas cette compétence a augmenté d'un tiers, passant de 15,2 %, à 19,7 %. En mathématiques, nous reculons également et nous sommes dans la moyenne maintenant, alors que nous faisions partie du peloton de tête.

Ces chiffres gênent : on les conteste. Ce sont des évaluations de compétences à 15 ans, qui mesurent indirectement les acquisitions scolaires...

Et pour ne pas risquer d'être mal jugés, nous nous sommes retirés de l'enquête internationale sur les mathématiques et les sciences. Mieux vaut ne pas prendre sa température que de mesurer sa fièvre.

Mais cela ne l'empêche pas de monter. Les données s'accumulent.

Voici une autre enquête internationale qui, elle, fait référence aux programmes scolaires (Pirls). Elle porte sur les compétences en lecture après quatre années d'école obligatoire, donc à la fin du CM1.

En 2006, sur 21 pays européens, la France se place entre le 14e et le 19e rang selon les types de textes et les compétences évaluées.

Les enquêtes nationales vont dans le même sens. Le ministère a publié une synthèse des évaluations du niveau en CM2 de 1987 à 2007 (note d'information 08 38).

Si le niveau est resté stable de 1987 à 1997, il a en revanche nettement baissé entre 1997 et 2007. Le niveau en lecture qui était celui des 10 % les plus faibles en 1997 est, dix ans plus tard, celui de 21 % des élèves.

ENRAYER CETTE RÉGRESSION

La baisse se constate quelles que soient les compétences. A la même dictée, 46 % des élèves faisaient plus de 15 fautes en 2007, contre 21 % en 1997.

L'évolution en calcul est également négative. Le recul n'épargne que les enfants des cadres supérieurs et des professions intellectuelles, dont les enseignants.

Le dernier numéro (décembre 2012) d'Education et formations, la revue de la direction de l'évaluation du ministère, présente une étude sur le niveau en lecture en 1997 et 2007 : la proportion d'élèves en difficulté est passée de 14,9 %, à 19 %, soit une augmentation d'un tiers.

Un élève sur trois est faible en orthographe, contre un sur quatre dix ans plus tôt.

Il est urgent de réfléchir aux moyens d'enrayer cette régression. Les résultats convergents et accablants qui viennent d'être cités sont tous antérieurs à la semaine de quatre jours.

Qui peut soutenir qu'elle ait amélioré les choses ?

Cela dit, elle n'est pas seule en cause. Si l'on ne trouve pas les moyens de faire travailler plus efficacement les élèves, le déclin est inéluctable.

Le projet de Vincent Peillon donne opportunément la priorité au primaire, mais aucun ministre n'a de prise directe sur ce qui se fait dans les classes.

C'est aux professeurs des écoles et à leurs inspecteurs qu'il revient d'y réfléchir collectivement. Et le temps presse : nous avons un vrai problème de pédagogie qui ne se résoudra pas en un jour.

Antoine Prost, historien de l'éducation"

David Dornbusch a écrit:

Et pendant ce temps les copains du maire* prennent 19 mois

* des maires ou du maire de Lyon, de Marseille, de Montpellier, d'Auxerre, de Chalons, de Nice et de tant d'autres communes grandes et moyennes.

Il paraît même qu'à Lille on pense sérieusement à reporter l'application de cette réforme à 2014.

David Dornbusch a écrit:

pour choisir entre macramé et poterie à la pause de 15h45...

Tiens, sport et culture reléguées au rang de passe temps inutiles. Belle conception. Bientôt peut-être par dépit, lorsqu'on va parler de culture, l'expeeeeeert va nous sortir son révolver...

Comme quoi la mauvaise foi est parfois mauvaise conseillère !

4 semaines au pas de charge quand il s'agit de complaiiiiire au Grrrrand Capital de BNP Real estate

19 mois quand il s'agit de nos enfants

On a compris ou sont les vrais maitres de la ville

Je pense que le temps de l'enfant roi, de la classe récréative , du maître copain en jean que les élèves appellent par son prénom est termine
Au boulot , revenons aux fondamentaux
Oui aux 4 jours 1/2 le plus vite possible, oui pour une revalorisation du métier d'instituteur avec là aussi une parité hommes femmes

A l'école élémentaire je connais plusieurs enseignants inquiets de voir leur matériel pédagogique utilisé par le personnel des centres aérés, assez peu formé, alors qu'ils le sont eux (ou devraientt l'être en 5 ans de formation) pour toutes les activités d’éveil et de culture un peu ludique. Restent à les rémunérer pour ces 4 fois 3/4 d'heure, ce qui ne serait pas négligeable, et ne leur ferait pas perdre de temps sur une méridienne allongée, ni déranger pour si peu de temps du personnel extérieur.

GUIZMO a écrit:

A l'école élémentaire je connais plusieurs enseignants inquiets de voir leur matériel pédagogique utilisé par le personnel des centres aérés, assez peu formé, alors qu'ils le sont eux (ou devrait l'être en 5 ans de formation) pour toutes les activités d’éveil et de culture un peu ludique. Restent à les rémunérer pour ces 4 fois 3/4 d'heure, ce qui ne serait pas négligeable, et ne leur ferait pas perdre de temps sur une méridienne allongée, ni déranger pour si peu de temps du personnel extérieur.

C'est justement le sens de la réunion de concertation avec tous les acteurs (enseignants, agents municipaux, parents...) qui se tient samedi 23 février 2013 à la salle Jacques Brel de 14h à 17h30.

Alors que le gouvernement souhaite une mise en place de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013, certaines grandes villes s’y opposent.

On voit bien que le gouvernement tente de tenir bon face aux réticences de certaines villes.

Malgré les efforts répétés du ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon pour faire appliquer la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013, certains maires ont repoussé l’échéance à 2014. Infligeant un véritable coup dur au ministre en charge de ces questions, le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb a en effet annoncé mardi son intention "d’attendre 2014" pour appliquer ces nouvelles mesures dans le primaire.
Et si Marseille aurait décidé de faire de même, Paris et Lille hésitent encore. "Près de 60% des villes ne se sont pas prononcées", a souligné mardi le ministère avant de rappeler que les maires ont jusqu’au 31 mars pour dire s’ils vont mettre en place la nouvelle semaine scolaire à la rentrée 2013 ou à celle d’après. "Plutôt que de rater la réforme en 2013, on veut la réussir en 2014", a expliqué Gérard Collomb.

Selon lui, "les modes d’organisation et la difficulté à s’organiser de manière rapide" sont les principaux freins à la mise en place de la réforme. Il a par ailleurs souligné "le problème financier extrêmement important" que ces mesures soulèvent.

"Le temps de la réflexion"

Dans la capitale, le maire Bertrand Delanoë a, quant à lui, redit lundi qu'il mettrait en oeuvre la réforme dès 2013 s'il "sent(ait)" que cela était possible. Mais face à des enseignants et des parents très remontés contre le projet initial proposé, il n'a pas exclu de surseoir à 2014.

A Lille, le maire a indiqué vouloir "prendre le temps de la réflexion". D’autres villes, comme Reims et Amiens, ont-elles aussi demandé de pouvoir "prendre le temps du dialogue".

Une question de budget

A droite, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin a décidé d’attendre 2014.

Selon lui, les 250 millions d’euros mis à débloqués par l’Etat pour 2013 et éventuellement 2014 sont insuffisants. "Et au-delà, vous vous brosserez avec un oursin", a-t-il même ironisé. Six mois après le début des discussions, un décret a instauré une demi-journée d’école supplémentaire en primaire. Celle-ci peut avoir lieu le mercredi ou le samedi matin. Les autres journées seront, quant à elles, raccourcies. L’objectif étant de favoriser l’apprentissage des enfants

Cela fait 90€ par an et par enfant, là où l'on sait qu'il en faudrait le triple à budget constant pour les municipalités si l'on ne veut pas que les charges d'animation périscolaires ne deviennent payantes pour les parents.

Vous faites l'opération en sens inverse il en couterait 500 000 000 aux parents et donc 180€ par enfant et par an, hors péréquation de cette somme par le biais des tarifs dégressifs ou des quotients familiaux.

Les rythmes scolaires ne sont qu'une partie visible par le public du problème. Les contenus, les méthodes, l'organisation, la formation, le statut, les salaires, la'agencement même des écoles, tout est à revoir.

Justement, la concertation sur les rythmes scolaires à Fontenay c'est cet après midi :


http://www.fontenay-sous-bois.fr/actualites-videos/actualites/evenements/actualites/rythmes-scolaires/index.html

Aujourd'hui ce sont les villes de Bordeaux et de Strasbourg qui, sans doute par copinage, ont décidé de n'appliquer cette réforme qu'en 2014.

Dans de nombreuses communes, les élus décident de concerter et de ne pas appliquer à la va vite une réforme qui dans son application est complexe...

A Fontenay comme ailleurs !

la note pour Paris est connue 30 millions d'euros... le prix pour peut-être gagner un an... 3 opérations type boucle de l'A86 à Fontenay... mazette...

David Dornbusch a écrit:

La réforme doit s'apliquer des septembre 2013. Il y a tout temps d'ici la d'organiser la concertation et le temps déplacé ou libéré des enfants. Les petits copinages ne doivent pas prendre le pas sur l'interet des enfants.

Aujourd'hui, la maire de Lille, Martine Aubry a décidé de repousser l'application de cette réforme à septembre 2014.

Comme quoi, "les petits copinages" ça se développe dans toute la France !

Il faudrait quand même que quelqu'un ait une idée pour que les réformes soient profitables à tous sans qu'elles coûtent des sommes folles, augmentant systématiquement le déficit de l'état, des régions ....
Jusqu'à présent le monsieur qui a égrené le Moi président je ferai mieux que les autres n'a pas émis d'idée hormis de créer plus d'impôts, plus de taxes, plus de misère, plus de chômage, plus d'insécurité ,plus de tout ce qui pénalise le citoyen.

D.dornbusch parle des copains. Il a raison cela existe, le problème là c'est qu'ils ne sont pas tous du même avis. A quand le remplaçant de Peillon?

On a beaucoup trop focalisé la réforme scolaire sur le passage à 4,5 jours de classe, au profit du développement du péri-scolaire (la source du surcoût pour les municipalités venant essentiellement de là, même avec les subsides temporaires de l'Etat pour les porteurs du projet dès 2013).

Ce qui, me semble-t-il, a occulté le reste du sujet, alors qu'il revient précisément dans l'actualité, comme en témoigne ce lien que je me suis permis de choisir parmi d'autres pour la clarté de son approche, avec l'envie de le partager avec vous tous vue la question posée sur le devenir ministériel de Peillon.

http://www.terrafemina.com/vie-privee/famille/articles/23733-ecole-ce-que-la-reforme-de-vincent-peillon-va-changer.html

Sinon

Rythmes scolaires : Pourquoi EELV a dit oui à Bertrand Delanoë http://t.co/0y2HRqjDUL #Paris #Delanoë #EELV”

EELV a soutenu le projet pour des raisons de copinage, en vue des municipales. Mais attendons la réaction des enseignants, quand il fera beau.
Mettre l'accent sur les modifications du post et péri scolaire pour valoriser une remise à plat du primaire, est une farce.
Les contenus, les méthodes, les controles d'acquisitions comparés, les valeurs c'est de tout cela qu'il faut parler car c'est aussi dans la réforme, comme la formation des enseignants. Il manque la revalorisation sérieuse, au niveau de ce qui se fait en Europe, de leurs salaires.

Attendons en effet.

Fontenay nous a habitué a tout faire, quitte à braver la loi, pour mettre en échec les réformes pouvant contrarier les professeurs. Quand aux élèves qui ne sont pas encore électeurs, l'on s'en occupera plus tard.

Je crois que ce qui serait bénéfique n'est pas la nature de la semaine mais que l'on s'occupe enfin de faire en sorte que des gens qui ont une scolarité obligatoire de 6 à 16 ans sachent lire, écrire et compter... si en plus ils arrivaient à comprendre ce que certains annone nous aurions fait des progrès.

Comme toujours depuis maintenant pas mal de temps on fait du cosmétique mais surtout pas de travail en profondeur... nous aurons des spécialistes de pâte à sel ce qui ouvre la porte à des métiers valorisants.

+1 avec Papy Mougeot.

si, si pour de vrai.

Encore un mot.

Il semble que dans le Val-de-Marne, sur les 47 commune du département, aucune, je dis bien AUCUNE (pas même Créteil ou Alfortville) ne va appliquer cette réforme en 2013.

A Fontenay comme ailleurs, n'en déplaise à M. Dornbusch, c'est en septembre 2014 seulement que la semaine de 4,5 jours sera mise en place...

Et dans notre ville la concertation se poursuit car la question n'est pas celle de la durée de la semaine mais aussi plus globalement de celle du contenu des enseignements et des missions de l'école.

Loïc a écrit:

la question [...] plus globalement de celle du contenu des enseignements et des missions de l'école.

Mais ça c'est le rôle de la direction générale de l'enseignement scolaire, DGESCO.
http://www.education.gouv.fr/cid978/la-direction-generale-de-l-enseignement-scolaire.html

A Fontenay, nous sommes tellement intelligents que l'on PENSE que l'on peut se substituer à M. Jean-Paul Delahaye et à ses collaborateurs de la DGESCO. On est trop forts !

Vous avez raison JS, on ne voit pas très bien quelle concertation de quartier ou de ville permettrait de définir les contenus des programmes d'une éducation primaire encore nationale.
Voilà bien une idée du hic de la Mirandole comme disent certains, parler de tout, savoir tout et si possible décider de tout.
Tiens demain avec ma concierge et mon boucher (halal évidemment) je vais me concerter pour définir les méthodes et les contenus de cette matière délicate, l'histoire, qu'enseigne cet élu frappé de la grâce du savoir divin.

JS a écrit:

Loïc a écrit:

la question [...] plus globalement de celle du contenu des enseignements et des missions de l'école.

Mais ça c'est le rôle de la direction générale de l'enseignement scolaire, DGESCO.
http://www.education.gouv.fr/cid978/la-direction-generale-de-l-enseignement-scolaire.html

A Fontenay, nous sommes tellement intelligents que l'on PENSE que l'on peut se substituer à M. Jean-Paul Delahaye et à ses collaborateurs de la DGESCO. On est trop forts !

A Fontenay oui, on pense et on réfléchi avec les parents et les enseignants à la refondation de l'école. C'est le sens de la loi non ?

Alors oui il y a une concertation, des réunions, des réflexions, des échanges pour faire en sorte que l'école de demain soit celle de la réussite pour tous, plus que celle d'aujourd'hui...

http://www.coci-fsb.fr/?p=2126

C'est vous qui tenez la plume des coci cocorico locaux?

Loïc a écrit:

A Fontenay oui, on pense et on réfléchi avec les parents et les enseignants à la refondation de l'école. C'est le sens de la loi non ?

Alors oui il y a une concertation, des réunions, des réflexions, des échanges pour faire en sorte que l'école de demain soit celle de la réussite pour tous, plus que celle d'aujourd'hui...

Bien sûr ! Et au final c'est le Directeur des services départementaux de l'Éducation nationale, M. Pierre Moya, qui vous dira quoi faire.

Pas sur le projet éducatif local qui entre aussi dans cette réflexion...

Péri scolaire... Pas éducatif.
Sauf à faire un abus de langage.

JS a écrit:

Loïc a écrit:

A Fontenay oui, on pense et on réfléchi avec les parents et les enseignants à la refondation de l'école. C'est le sens de la loi non ?

Alors oui il y a une concertation, des réunions, des réflexions, des échanges pour faire en sorte que l'école de demain soit celle de la réussite pour tous, plus que celle d'aujourd'hui...

Bien sûr ! Et au final c'est le Directeur des services départementaux de l'Éducation nationale, M. Pierre Moya, qui vous dira quoi faire.

Ah bon, je croyais qu'il était devenu Inspecteur général. Mais on s'en fout complètement.

Libellule a écrit:

Péri scolaire... Pas éducatif.
Sauf à faire un abus de langage.

Non, non, je parle bien de projet éducatif local. C'est un peu plus large comme réflexion que la simple question du périscolaire...


http://www.villesamiesdesenfants.com/vae/tour-de-france/ile-de-france/fontenay-sous-bois/var/lang/FR/rub/790/articles/2949.html

Bande de nuls ! vous avez tous une vision étroite de la vie et de l'éducation !

Loic lui va vous guider car lui seul à la vision périphérique (comme les mouches)

Les enseignants ont à plusieurs reprises répondu à de vastes enquêtes pour refondre le système. Darcos, Chatel s'y étaient attelés. On imagine mal que les parents, non professionnels, peu informés des contenus pédagogiques dans les différents pays de l'Union, peu informés des structures de l'EN et de la formation des enseignants, pourraient avoir un avis éclairé et surtout éclairant sur le sujet.
A quand un débat à Romain Rolland sur le traitement de la sclérose en plaques, ou aux larris sur l'indépendance du parquet?

Loic.j'ai lu votre dernier lien. On est bien dans le periscolaire
. Il y à cela dans toutes les villes, mais avec un vocabulaire différent, de type semaine du goût. Conseil des enfants, etc...

Isnogood a écrit:

Les enseignants ont à plusieurs reprises répondu à de vastes enquêtes pour refondre le système. Darcos, Chatel s'y étaient attelés. On imagine mal que les parents, non professionnels, peu informés des contenus pédagogiques dans les différents pays de l'Union, peu informés des structures de l'EN et de la formation des enseignants, pourraient avoir un avis éclairé et surtout éclairant sur le sujet.
A quand un débat à Romain Rolland sur le traitement de la sclérose en plaques, ou aux larris sur l'indépendance du parquet?

Au vu des résultats actuels, on ne peut pas dire que cela soit concluant. A force de se regarder le nombril ces hauts dignitaires de l' éducation se coupent des réalités, se prennent pour ce qu'il ne sont pas.
Les "non professionnels" sont tout aussi capable de réfléchir et d' apporter certaines idées, pointer des incohérences. L' éducation nationale reproche souvent (et certaines fois a juste titre) le manque d' implication des parents et là vous leur dites "circulez vous n' y connaissez rien. Quelle serait votre réaction si, trouvant votre baguette pas assez cuite, le boulanger vous répondez : avez vous un avis éclairé sur la cuisson du pain ?
Se croire au dessus des autres est la pire des solutions car en finale de compétant on passe au "con pédant" et l'on perd toute crédibilité.

Nous en sommes arrivés à avoir des enfants scolarisés de 6 à 16 ans incapables de lire et qui lorsqu'ils lisent voire ânonnent ne comprennent pas le sens du texte, qui sont nuls en calcul et qui ne savent pas rédiger un texte simple...

Mais il faut continuer à faire confiance aux mêmes "sachants" pour faire des progrès.
L'éducation nationale française dégringole dans le classement européen mais on continue sur la même voie.

Mon grand père titulaire du "certif" à 11 ans se débrouillait mieux pour s'exprimer par écrit que des ados de 15 ou 16 ans.
Par pitié nous n'évoquerons pas l'expression orale, je me demande parfois s'ils peuvent aligner quelques mots en français convenable.

Dornbusch exagère en parlant de génération sacrifiée pour une question d'organisation de la semaine. Il ferait mieux de s'interroger sur les dizaines de talents gâchés de puis des lustres par une éducation nationale sclérosée par des syndicats bloqués, par une administration passive, par des ministres incompétents et surtout par un peuple indifférent aux contenus et aux acquisitions réelles et plus soucieux de la qualité de la cantine, de la garderie en cas d'absence ou de grève ou de manipulations de marionnettes ou de la technique du papier mâché.

Garder la tête sur les épaules évite bien souvent des déconvenues.
Certains feraient bien de relire la fable « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ».

Je ne comprends pas votre message JS

Lire écrire compter.
Et non en faire plus?

si apprendre à penser, à respecter la vie, à vivre en société, à aimer l'effort, à avoir et pratiquer une morale laïque, à avoir l'esprit critique, à s'impliquer, à avoir des vertus comme l'honnêteté, le courage, l'aide aux faibles, la tolérance, ça fait beaucoup de choses pour des enseignants moins payés qu'un agent de bureau à EDF.

ah bon il n'y avait plus école le samedi, je débarque.

Merci JS pour ce magnifique tableau.
On peut constater l' immense changement entre avant et après. C' est vraiment une grande avancée .
Au lieu de faire une réforme globale des temps scolaire on nous fait du saupoudrage puis on nous parlera de la réforme du trimestre scolaire et quelques temps plu tard sur l' année scolaire.
Mais pour cela il faut un peu plus de courage et un peu moins de nombrilisme (ce qui manque à nos politiques). Pensons au bien être des élèves et non à apposer son nom à une réforme, aux intérêts partisans des parents et des enseignants.

Il est aussi important de se pencher sur le contenu, ou plus exactement le but à atteindre par chaque élève afin de poursuivre les études du niveau supérieur. Sans oublier la formation des enseignants, mais différente de l' ancienne (un peu plus ouverte au monde extérieur).

mamiea a écrit:

Merci JS pour ce magnifique tableau.

La source du tableau est www.figaro.fr . Ce sont des infos factuelles et non orientées.

Libellule a écrit:

Lire écrire compter.
Et non en faire plus?

J'aurai même tendance à dire en faire moins, ou du moins en faire différemment.

En début de scolarité, plutôt que « lire, écrire, compter », j'aurais tendance à dire :
- calligraphier (dessiner beaucoup, écrire correctement)
- lire et chanter (acquérir des bases solides notamment en terme de conscience phonologique)
- argumenter (expression orale et réflexion)

Pour ce qui est du calcul et de la géométrie, ces notions assez « techniques » peuvent être abordées au travers de jeux de logique (avec des règles simples et claires) dans le cadre du temps périscolaire. En revanche, tout ce qui relève de la maîtrise de la langue française d'un niveau soutenu nécessite l'intervention d'instituteurs aguerris et l'étude de grands textes classiques.

Bref, en début de scolarité (GS, CP, CE1) j'aurais tendance à dire que le paquet dois être mis sur l’apprentissage de la langue française et notamment sur l'élargissement du champ lexical. A partir du CE2, il reste encore suffisamment d'années pour aborder le reste. A vouloir faire tout de front, on envoie certains élèves au casse-pipe.

Ceci est votre impression, votre opinion et je la respecte. Mais sur quelles expériencces vous appuyez vous, quelle est votre connaissance de l'évolution des étapes de l'apprentissage chez l'être humain?
Si vous pensez que la géométrie peut s'acquérir ainsi que la rigueur qui va avec, la déduction, l'hypohèse, le développement, la démonstration, la vision de l'espace, uniquement en jouant au jeu du foulard, ou à saute-mouton, cela se saurait. On a longtemps parlé du 1/3 temps pédagogique ou des activités d'éveil, des renforts croisés entre les activités cérébrales et physiques, artistiques oucollectives. Il y avait sans doute du vrai. Mais ces longues discussions n'ont guère modifié le fondement de la pédagogie française.
Pour ce qui concerne le langage renseignez vous sur ce qu'est l'échelle Dubois Buyse.

@Viva,

Le débat est ouvert et me semble intéressant. Tout d'abord, pour bien recadrer, je souhaite préciser que je ne prétends pas avoir la science infuse et réponse à tout. Pour autant, j'ai une opinion et des convictions bien ancrées.

Vous me demandez sur quelle expérience je m'appuie. Eh bien très simplement, pendant deux années consécutives j'ai donné des cours de soutien scolaire à des collégiens d'un quartier populaire de Bagnolet à deux ps de mon lieu de travail. Ce fût deux années assez intéressantes et instructives. Nous étions censés avoir la crème des collégiens du secteur (... dans un collège où le taux de réussite au DNB atteint les 30 % ). Je me suis rendu compte que, même parmi la « crème », une bonne partie des élèves ne maîtrisaient pas les consignes et avaient un champ lexical plus que supperficiel.

Ensuite, il n'est pas nécessaire d'avoir fait Saint-Cyr, où même d'avoir donné des cours de soutien scolaire comme je l'ai fait, pour se rendre compte que bien souvent les difficultés scolaires sont corrélées avec l'incompréhension du sujet pris dans sa globalité et de la spécificité de la consigne.

Je me suis longtemps interrogé sur l'existence d'un système de mesure du champs lexical. Je suis alors tombé par hasard sur cette fameuse échelle dite Dubois Buyse (que vous évoquez) qui date des années 1940, du temps ou Marcel Aymé publiait ses fameux Contes du chat perché. Je suis d'ailleurs convaincu que c'est dans les années 1930-1940 que la démocratisation d'un champ lexical étendu a atteint son apogée. Et puis il y eut la guerre et il a peut-être semblé nécessaire de bannir ces défenseurs exigeants de la langue française pour tous.

Pour en revenir à cette fameuse échelle de Dubois Buyse, je serais partisan que celle-ci soit rétablie et que des évaluations du champ lexical soient mises en place. En effet, trop d'élèves lisent (... ou déchiffrent c'est selon) des textes sans en comprendre le sens. On les fait passer à l'ancienneté car chaque année il faut faire de la place à la promotion suivante ... Et au final on se retrouve avec des élèves au collège à peine capable de lire un roman de niveau CM2. Il y a tout de même un problème.

Pour ce qui est de la déduction, l'hypothèse, le raisonnement, cela peut-être étudié de bien des manières, par exemple avec de la philosophie ou des échanges à l'oral sur des questions d'ordre sociétal.

Enfin, pour ce qui est de l'étude des mathématiques (calcul, géométrie, ...), je ne dis pas que cela ne dois pas être abordé à l'école élémentaire, mais je dis que les notions un peu sérieuses (additions à deux chiffres, multiplications, géométrie, ...) pourraient être abordées seulement à compter du CE2. Cela laisserait plus de temps pour travailler la richesse de la langue française.

cet article a l'avantage de resituer le sujet dans un contexte historique.
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/02/28/rythmes-scolaires-tout-comprendre-de-la-reforme_1840576_1473688.html

23/04/2013     Vincent Peillon et George Pau-Langevin installent le comité de suivi de la réforme des rythmes à l'école primaire

Ce comité a ainsi vocation à :
- suivre la mise en place de la réforme des rythmes à la rentrée 2013
- en identifier les réussites et les points d'amélioration
- diffuser les meilleures pratiques et les solutions les plus efficaces
- accompagner, en lien avec les rectorats, les municipalités qui préparent la réforme pour la rentrée 2014

source,
http://www.education.gouv.fr/cid71615/vincent-peillon-et-george-pau-langevin-installent-le-comite-de-suivi-de-la-reforme-des-rythmes.html

ah si le comité est installé l'éducation nationale est sauvée et nous allons remonter sans aucun doute dans l'échelle des pays développés.

une usine à gaz ! UNE !

Un comité Théodule ! UN ! Quel nouveau montant de crédit faut il ?

et la supercherie perdure... personne n'envisage d'affirmer que pour savoir il faut apprendre et qu'apprendre ce n'est pas une partie de plaisir...

Alors on arrête de tripoter, de bidouiller et de tergiverser et on bosse ! Généralement en faisant ainsi ça fonctionne... ça va d'ailleurs mieux lorsque l'on ne fout pas le feu à l'école, que l'on assiste au cours et que l'on écoute les profs.

Je sais ce sont des idées de facho.