Les renégats du 5 mars

Rappel du premier message :

Un certain nombre de renégats menés par le PCF et le FdG ont donc décidé de manifester le 5 mars contre l'accord pour l'emploi et donc contre les intérêts des travailleurs du privé subissant de plein fouet les problèmes de compétitivité de nos entreprises...

Alors que cet accord pour l'emploi souhaité par le gouvernement socialiste apporte plus de souplesse aux entreprises et plus de sécurité aux salariés, les renégats appelant à le refuser défendent uniquement des intérêts corporatistes...

Le jour proche où tous nos emplois auront été délocalisés dans l'est de l'Union, dans des pays n'appartenant pas à la zone Euro et dons sans ses contraintes mais bénéficiant néanmoins de tous les avantages du marché unique, il sera hélas trop tard pour pleurer...

Aujourd'hui l'intérêt des salariés du privé et des chômeurs est que cet accord soit adopté et appliqué dans les meilleurs délais...

Dire que sarko clivait (sic) les Français, je crois que flamby a fait aussi bien en moins de temps.

Conclusion : pour foutre la B....l flanby est meilleur que sarko.

"Le Nouvel Observateur". 36% des Français ont une opinion positive du chef de l'Etat - soit le niveau le plus bas enregistré depuis son élection en mai 2012. 60% des sondés ont une opinion négative, 4% ne se prononcent pas.
Le président de la République imite en cela son prédécesseur. En mars 2008, dix mois après son élection, Nicolas Sarkozy avait lui aussi dégringolé à 36% dans ce baromètre.

A part cela je ne vois pas l'intérêt de prétendre que l'un fait pire que l'autre. Coluche dirait c'est quoi plus pire que pire...

Les sondages on s'en fout, et les rendez-vous électoraux, ne vous inquiétez pas, rendront leurs verdicts le moment venu.

Si chacun continue à dénigrer comme cela à tout va, c'est toute la classe politique qui va trinquer, et le peuple derrière. Et vous direz quoi ?

Que c'était mieux avant sous Hollande ou Sarkozy. Et là peut-être enfin aurez-vous raison.

D'ailleurs savez vous que pendant que vous vous polarisez sur les 36% des deux derniers présidents au même temps de leur mandat, 35% des Français ont une bonne image de Marine Le Pen et qu'elle devance Jean-François Copé ou Nathalie Kosciusko-Morizet.... Des bateleurs du dénigrement, eux aussi. Mais eux bien sûr ne seraient pas des fouteurs de bordel (on peut se passer des pointillés entre nous), ben voyons!

Mélenchon en est un, Copé en est un autre et comme l'a dit un jour Lepen, in fine, les gens préfèrent plutôt que de voter pour des pâles copies, mettre un bulletin dans l'Urne pour l'original. Pas besoin d'être un expert en politique, ou un saint auréolé de je ne sais quelle couronne étriquée sur la tête, pour constater que c'est comme cela que cela marche et pas autrement.

Mélenchon est le meilleur porte-voix que les Lepen n'ont jamais eu ; ce matin il se plaignait que l'on ne parle pas assez de son programme écosocialiste, et que l'on ignore ses propositions, rien de plus normal ; son discours arrogant, méprisant, provocateur, tout comme celui de Copé ne font qu'alimenter le discours original ; de pâles copies je vous dis. On a sur ce forum un anonymous qui le dénonce et il a bien raison, mais dans le même temps, il ne veut plus laisser d'espace à la gauche du PS pour que des amendements utiles à la défense des salariés du privé soient portés, il est aussi diviseur et porteur du discours de Lepen que ceux que je viens de citer, qu'il l'accepte ou non de le voir, cela n'y changera rien, c'est ainsi.

1929-1933 / 2009 - 2013. Il y a des similitudes, tous ceux et celles qui ne les voient pas se trompent. Tous ceux et celles qui le voient, mais qui ne font rien pour apaiser le climat de tension extrème actuel font le lit de la montée du national socialisme.

Pour ma part je n'ai plus du tout envie de plaisanter, malgré mon post sur Coluche par ailleurs.

Libellule a écrit:

"Mélenchon est le meilleur porte-voix que les Lepen n'ont jamais eu ; ce matin il se plaignait que l'on ne parle pas assez de son programme écosociliste, et que l'on ignore ses propositions, rien de plus normal ; son discours arrogant, méprisant, provocateur, tout comme celui de Copé ne font qu'alimenter le discours original ; de pâles copies je vous dis.

Alors, pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'écosocialisme, je vous renvoi à cet article : http://partidegauche.94nord.over-blog.com/article-18-theses-pour-l-ecosocialisme-116539165.html
Pour essayer de résumer, l’écosocialisme est le mélange détonant entre un socialisme débarrassé de la logique productiviste et une écologie farouchement anticapitaliste. Loin d’un modèle abstrait, il propose une alternative concrète pour affronter la crise écologique qui menace l’humanité. En défendant l’intérêt général humain, il renouvelle la pensée républicaine en proposant aux peuples souverains de remettre le système productif et l’économie au service du progrès humain et des besoins réels. Il est une alternative pour sortir de la crise et imposer l’intérêt général humain : partager les richesses sans attendre, fonder une nouvelle économie des besoins et de la sobriété, préserver le climat, l’écosystème et sa biodiversité.
L’écosocialisme est également un nouveau projet politique réalisant la synthèse d’une écologie nécessairement anticapitaliste et d’un socialisme débarrassé des logiques du productivisme. Cela part du principe que l’être humain est partie intégrante de l’écosystème dans lequel il vit. Ils ne peuvent être dissociés. En conséquence, le paradigme écologiste appelle donc la démocratie, l’égalité sociale, la laïcité et le féminisme. Tel est le lien raisonné qui unit l’écologie politique et la République sociale universelle. C’est cette théorie politique globale que nous nommons écosocialisme. Il s’agit d’un humanisme et d’un universalisme socialiste et concret.
Il faut donc combattre les deux moteurs du système actuel : le capitalisme et le productivisme.
Ses méthodes sont la radicalité concrète, la planification écologique et la révolution citoyenne.
L'écosocialisme rejette la mystification représentée par une certaine vision de l’écologie qui se veut compatible avec le libéralisme. Nous dénonçons le « capitalisme vert », qui sous couvert de développement durable offre un nouvel espace à la mainmise de la recherche du profit maximal, alimente la dynamique impérialiste et le court-termisme. Il refuse le discours écologiste qui se contente de culpabiliser les individus. C'est une écologie qui aborde les questions d’environnement en faisant systématiquement le lien avec la critique du système économique et avec les luttes sociales, en y impliquant l’ensemble des citoyens. Il n'attend ni la reprise de la croissance ni les effets bénéfiques de l’austérité : il ne croit ni à l’une ni aux autres.
L’écosocialisme veut mettre l’économie et le système productif au service des besoins humains. En cela, il s’oppose à la « politique de l’offre » défendue par les libéraux.
L’écosocialisme remet en cause la dictature des intérêts particuliers et de la propriété privée des moyens de production. Il prône l’appropriation sociale des moyens de production et les propositions alternatives de l’économie sociale et solidaire en termes d’autogestion et de coopératives. Nous défendons la souveraineté budgétaire et la nationalisation comme outil de politique publique.
L'écosocialisme repose sur les « 4 R » : relocalisation de l’activité, réindustrialisation écologique, reconversion de l’outil industriel et redistribution du travail.
Pour l'écosocialisme, La « règle verte » est l'indicateur central de pilotage de l’économie. Elle remplace « la règle d’or » des politiques d’austérité et « d’ajustement structurel ». Cette règle verte associe la nécessaire réduction de certaines consommations matérielles et la nécessaire relance de certaines activités avec la prise en compte systématique de l’empreinte écologique générée. En plus des dégâts déjà commis à rattraper en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de perte de biodiversité, nous adoptons comme moyen d’évaluation des politiques publiques, de retarder chaque année le « jour du dépassement global». Il s’agit de la date où nous avons prélevé à l’échelle mondiale le volume de ressources renouvelables égal à ce que la planète est en mesure de régénérer et où nous avons produit les déchets qu’elle est capable de digérer. L'objectif est de la repousser au 31 décembre, c’est-à-dire de neutraliser notre empreinte écologique.
La révolution écosocialiste combine propositions programmatiques et présence dans les luttes sociales et environnementales, aux côtés de toutes celles et ceux qui résistent.
L'écoscialisme vise à mettre en œuvre la planification écologique, qui impose la prise en compte du temps long et la maîtrise publique, le tout placé sous contrôle des citoyens, travailleurs et usagers. Le problème n’est pas l’industrie, la recherche ou la technique en soi, mais bien l’absence de choix et de contrôle citoyen. Une révolution citoyenne est nécessaire pour conquérir cette capacité de contrôle.
Le projet écosocialiste réaffirme le rôle de l’État, de la collectivité et des services publics, indispensables pour planifier la rupture, construire une société émancipatrice et garantir l’égalité d’accès aux droits fondamentaux pour tous, partout.
L'écosocialisme refuse la marchandisation du vivant et les OGM, ainsi que la financiarisation des biens communs comme l’eau, l’énergie et le savoir, et la privatisation des services publics. Il combat les bras armés du productivisme que sont la publicité, avec son cortège de marchandisation des corps et de sexisme, la mode et les médias, relayés par les organismes de crédit, qui nous conditionnent et nous soumettent à une injonction d’achat et de gaspillage permanents. A l’échelle mondiale, il dénonce les accords promus par l’Organisation mondiale du commerce, accords de libre échange et accords de partenariat économique qui contribuent à l’épuisement des ressources naturelles, à l’exploitation des peuples du Sud et au dumping social dans les pays dits développés.
Le projet écosocialiste implique la reconnaissance de la responsabilité des pays dits du Nord, de l’Organisation mondiale du commerce, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale vis à vis des peuples dits du Sud. Il dénonce la compétition organisée en lieu et place de la coopération, le productivisme et ses effets sur le climat mondial, le pillage des ressources naturelles, l’accaparement des terres arables, ou encore l’austérité imposée par la Troïka.
Enfin, il s'agit de mener la révolution citoyenne pour l’écosocialisme, imposant une refonte radicale des institutions incluant scrutins à la proportionnelle, parité et non cumul des mandats permettant au peuple d’être effectivement représenté dans toutes ses caractéristiques en changeant les formes de la propriété, le système institutionnel et la hiérarchie des normes juridiques, sociales et environnementales qui organisent la société et l’économie.

Désolé mais dans certains sondages flamby n'est pas à 36% mais à 31... ce qui n'a qu'une importance très relative, plus ça va moins ça va !

Lorsque pendant 5 ans on a tout fait pour déglinguer l'ancien président pas de raison que ça s'arrête avec le nouveau d'autant que les motifs de satisfaction ne me semble pas nombreux et qu'il n'est pas plus grand que le précédent.
Je parle de sa taille, ce qui peut sembler peu intéressant (et c'est vrai) mais puisque pendant 5 ans c'était un sujet important de la politique française pourquoi ne pas continuer.

DSK avait aussi l'échappement près du gazon mais en plus il était plus gros... et avec lui et ses nanas on aurait rigolé. A voir si avec la première favorite nous n'allons pas nous esbaudir non plus.

De toute manière la crise étant une vue de l'esprit mise en scène par le grand capital tout va bien ! vous avez un échantillon des sujets importants n'oublions pas le mariage homo des actions et des mesures à prendre qui vont rétablir la situation.

Dumez, vous voyez que lorsqu'il n'y a pas d'invective inutile on peut présenter ce qu'est l'éco-socialisme. Soufflez-en un mot à Mélenchon, il est encore temps qu'il change, mais ce n'est pas gagné d'avance. Sinon il arrivera ce dont je parle un peu plus haut.. Si, si.

Papy on est bien d'accord il y a beaucoup d'hommes et de femmes qui présentent des défauts et abîment l'image de ce que devrait, ou aurait dû être la politique ; mais entre nous deux on va s'en tenir aux sujets importants, j'en suis sûr.. sans entretenir ce climat délétère, hein c'est d'accord? et sans qu'il soit besoin de polémiquer outre mesure, juste un peu pour cacher notre sérieux naturel, .. allez, c'est vendu.