Un texte de TESSON qui fait réfléchir...

Hollande, le stratège de l'illusion

Immobile face aux réformes, le président joue les illusionnistes avec la réforme du collège et celle du mariage pour tous. Trois ans pour rien.
C’est un sentiment mêlé d’écoeurement et de lassitude qu’on éprouve au lendemain de la fièvre qui a saisi le pays à propos de la réforme des collèges. Non seulement le président de la République et le Premier ministre ont cautionné une décision culturellement désastreuse, mais ils ont géré la crise qu’elle a engendrée dans des conditions inadmissibles, au mépris de la plus élémentaire concertation. Ce coup de force, dont la brutalité traduit la faiblesse de ceux qui l’ont commis, n’ira pas sans conséquences. Il met en effet au jour une fracture qui intéresse la morale et la culture, bien au-delà des engagements politiques. À la faveur de cet accident, la gauche elle-même, traversée depuis trois ans par des doutes et des inquiétudes portant sur les vertus de l’homme qu’elle a installé au pouvoir, prend une conscience plus aiguë de l’ambiguïté de celui-ci et de celle de son entourage.
Cette fois, c’est une partie précieuse d’elle-même, et qui dans sa majorité lui était historiquement acquise, on veut parler des élites intellectuelles, qui se sent atteinte voire insultée par un acte régressif et une méthode irrespectueuse.
Au fait, où en est le pacte de responsabilité ?
Et se pose ici de nouveau la question de la légitimité, non pas juridique évidemment, mais politique et morale d’un président au pouvoir depuis trois ans et qui, de son propre aveu, ambitionne de s’y maintenir au-delà de son mandat en dépit du désaveu qu’il n’a cessé de subir de la part de l’opinion. Comprendra-t-on enfin qu’il n’a cessé de gouverner en donnant le change de son incapacité à le faire que par une stratégie de l’illusion dont la "réforme" est le maître mot qui le tient quitte de tout résultat ? Aurait-il réformé et réformerait-il dans le sens de l’intérêt commun et sur des enjeux essentiels qu’on lui en ferait crédit, même s’il l’avait fait dans des directions idéologiques qu’on réprouverait. Au moins saluerait-on alors son énergie et son courage. Mais quelle réussite peut-il porter à son actif en regard des engagements majeurs qu’il avait pris ? Et auxquels de ceux-ci a-t-il donné priorité, à commencer par l’emploi, la croissance, la compétitivité, la fiscalité, la justice sociale, la jeunesse, tous domaines dont il avait juré de résoudre les problèmes ? Et lorsque priorité fut donnée, à quel prix ce fut, au prix de quelles hésitations et de quels louvoiements ? Au fait, où en est le pacte de responsabilité ? Quels authentiques succès peut-il revendiquer, sinon en matière de politique militaire, terrain sur lequel il a efficacement agi, mais qui, serviraient-ils l’honneur de la France, ne servent pas les conditions de vie matérielle des Français ?
La stratégie de l'artifice jusqu'à la caricature
Que de prolixité, en revanche, que d’annonces s’agissant de réformes catégorielles sur les chapitres les plus divers ! Que d’intentions exprimées ! C’est la société qu’on allait transformer. Faisons aujourd’hui le bilan de la réforme : combien d’avortements, combien d’ajournements, et pour si peu d’authentiques mises en chantier, la caricature de cette stratégie de l’artifice restant le fameux mariage pour tous ?
Alors est apparue la réforme des collèges. Celle-ci avait un sens. Elle s’attaquait à un problème essentiel : le savoir, son apprentissage et l’avenir des enfants, un problème qu’aucun gouvernement n’a réussi à résoudre depuis plus d’un demi-siècle. Un terrain de choix pour la gauche, l’occasion d’un rachat après trois années d’approximations et de faux-semblants dans sa politique de réforme.
Or cette occasion, elle vient de la manquer. Le pire est qu’elle disposait pour la saisir du matériel humain le plus acquis pour réaliser ce projet, le plus capable de s’y associer et le plus intéressé à son succès. Imposée par décret sans que les représentants du peuple aient été consultés et dans le mépris absolu des praticiens de l’enseignement, cette réforme a d’ores et déjà échoué. Sous le couvert d’une double volonté d’excellence et d’égalité, deux ambitions illusoires, elle a essentiellement répondu à un souci idéologique. Nourrie par le sectarisme haineux de ses auteurs, elle a été encouragée par la lâcheté d’un pouvoir préoccupé par ses seuls calculs politiques.
Cette histoire illustre et résume celle de l’actuel mandat présidentiel. Un mystificateur rusé aura gouverné durant trois ans la France au moyen de trois procédés : la tromperie sur la marchandise, la fuite devant la réalité et l’arrogance joviale.

Oui il pose beaucoup de questions, le Tesson, il a beaucoup de bouteille pour le faire plutôt à sens unique pour souligner qu'il est devenu un homme aigri. Du haut de ses 86 ans, il se veut donneur de leçons, de morale, lui qui a dérapé, il n'y a pas si longtemps avec les musulmans. Il rejoint en cela les discours de Jean Marie Lepéniste son co-generationnel qui en vient à répudier sa fille comme d'autre voudraient mettre fin à notre démocratie en voulant fermer le bec aux insolants on ne sait à quel degré d'humour quitte à employer là aussi trois procédés qu'il ne faut pas décrire comme de nature identitaire : le mépris des avis contraires, et de tout ce qui porte atteinte à son zemmour propre, la caricature de plus en plus malveillante, et le goût inné de la provocation. Ce qui compte, chacun le comprenant depuis peu etant de trouver un moyen de balancer sans se trouver la moindre excuse pour le faire.

Faisons donc le procès de TESSON au lieu de réfléchir à ce qu'il écrit... il est vieux donc has been...

Dommage que ceux qui il y a quelques années étaient portés aux nues par la gauche (pas TESSON il est vrai) comme des "nouveaux philosophes" et des intellectuels de valeur soient devenus en bloc et en quelques jours des pseudos intellos cloués au pilori du socialisme resplendissant.

Il s'agit pourtant des gens adoubés par la gauche bien pensante durant des dizaines d'années qui par la grâce de barjot Bécassine, de flanbi ou du toréador se sont transformés en adversaires "pseudos intellos" dont la parole est devenue aussi dévaluée que le franc avec Mitterrand... on se demande si les accusateurs en sont de vrais (intellos)...

Si le modèle éducatif est deux bouses reçu à l'Elysée ou Joe l'étoile convive recherché qui se biture dans les mêmes lieux, doit on avoir confiance dans l'avenir... à noter le dernier ne dérape pas il cogne... et que l'autre en matière de conduite semble avoir éprouvé quelques difficultés...

ça dérape ! expression qui s'adapte à toute personne exprimant un avis contraire à la pensée gouvernementale dominante à croire qu'il y a du verglas chez nous fin mai.
Vous ne pensez pas conformément à vos dirigeants : vous dérapez !

Eux font n'importe quoi mais il sont stables comme la traction avant de Citroën... dommage que ce soit dans l'erreur.

Le conquistador préfère suivre l'exemple de ses maitres :
"se tromper avec Sartre plutôt qu'avoir raison avec Aron..."

Reste à savoir où ces gens vont nous conduire sans déraper, il est vrai qu'au point où nous en sommes agrippés au pédalo en perdition nous sommes rodés... encore deux ans !

Je commente les écrits de Tesson puisque je dis qu'il a un certain art pour poser des questions à charge. Sans vraiment se fatiguer à développer des réponses. Il est vieux donc dispose d'un certain vécu. Rien à voir avec le fait d'être bas been. Mais qu'il fasse partie des aigris, comme peut l'être le papi Lepen on peut le relever. Zemmour est bien plus jeune et relaye un discours dit dans l'air du temps. Or chacun le sait l'air est de plus en plus pollué. Dans deux ans on verra si oui ou non une brise marine aura sa place dans un ciel devenu, plus bleu... À moins que ce soit plus brun ou gris.

Libellule a écrit:

Oui il pose beaucoup de questions, le Tesson, il a beaucoup de bouteille pour le faire plutôt à sens unique pour souligner qu'il est devenu un homme aigri. Du haut de ses 86 ans, il se veut donneur de leçons, de morale, lui qui a dérapé, il n'y a pas si longtemps avec les musulmans. Il rejoint en cela les discours de Jean Marie Lepéniste son co-generationnel qui en vient à répudier sa fille comme d'autre voudraient mettre fin à notre démocratie en voulant fermer le bec aux insolants on ne sait à quel degré d'humour quitte à employer là aussi trois procédés qu'il ne faut pas décrire comme de nature identitaire : le mépris des avis contraires, et de tout ce qui porte atteinte à son zemmour propre, la caricature de plus en plus malveillante, et le goût inné de la provocation. Ce qui compte, chacun le comprenant depuis peu etant de trouver un moyen de balancer sans se trouver la moindre excuse pour le faire.

Remarque très juste que l' on peut appliquer aussi bien a droite qu' a gauche (si l' on est pas sectaire).

Je crois que la vie publique nous montre des aigris bien plus jeunes que TESSON... et surtout qui étant aux manettes sont bien plus nocifs.
Actuellement les décisions qui posent problème ne sont pas celles prises par les gens écartés du pouvoir... chacun ses responsabilités !
TESSON sauf erreur n'est pas et n'a pas été au gouvernement, es qualité de journaliste il s'exprime et n'est pas comptable d'une action politique.

Pour ce qu'il en est des couleurs sous le vert se cache souvent pour ne pas dire toujours le rouge...

En ce qui concerne le rose il est souvent une déviance du rouge (parfois violent) qui avec le temps se camouffle en évoluant superficiellement afin d'être plus acceptable; encore que certains soient passés sans faire frémir les consciences de gauche qui le vénèrent (avec les bénéfices tirés c'est la moindre des choses) de la francisque à la rose...

L'arc en ciel compte 7 couleurs. C'est important que cela reste ainsi, pour notre démocratie. Le prisme de la lumière c'est quand même mieux que le spectre de l'obscurantisme. Aucune déviance n'est souhaitable. Gare à ne pas se blesser avec des tessons de bouteille.

Pour le côté second degré : tesson /te.sɔ̃/ masculin

1. Autre nom du blaireau européen.

À cet instant j'ai une pensée pour le roman d'Alphone Allais qui a donné le sens qu'on lui connaît en politique.


http://gallica.bnf.fr/m/ark:/12148/bpt6k405761s ah ces journalistes qui parlent de politique.
cliquez et vous verrez que j'ai choisi la cinquième édition tirée sur Hollande.

Spring a écrit:

@ Libellule
Même pas du niveau de l'almanach Vermot votre humour à 4 sous. Resaisissez-vous

Chacun fait ce qu'il peut avec ses moyens... soyez charitable !

Aujourd'hui c'est fête nos élus nous dévoilent toutes leurs qualités... c'est boulversifiant !!!

Si maintenant dire des vérités c'est faire de l'humour. Ce doit être que ces vérités dérangent un peu. La remarque de mamiea me paraît bien plus frappée de bon sens. Et cela ne ferait pas de mal à certains de la relire. Au premier ou au second degré. À chacun sa notion de charité. Il faut juste bien l'ordonner nous dit un célèbre adage.

la vérité... chacun la sienne au moins en politique !

Pour ce qu'il en est de l'humour tous les gouts sont dans la nature et souvent le mauvais domine.

Les tessons de bouteille sont dangereux. Ne pas mélanger humour et paraboles imagées merci. Le danger des écrits excessifs existe. Ce n'est pas nouveau. Tesson est ces derniers temps plutôt en verve de ce côté, comme son alter ego plus jeune que j'ai qualifié de zemmour propre. Moins populaire que flanbi, ou que naboleon ou balamou, soit
Sur ce forum ce type de parabole est légion. Je ne vois pas pourquoi elles devraient être réservées à quelques forumeurs patentés. Merci.

temps perdu on range la baballe !

Les réflexions se suivant mais ne se ressemblant pas il faut vite ranger les accessoires.

Libellule a écrit:

Les réflexions se suivant mais ne se ressemblant pas il faut vite ranger les accessoires.

Il faut surtout sortir du jeu les incompétents !