Interdiction des voitures d'avant 1997 et fermeture des voies sur berge dans Paris

Rappel du premier message :

Le sujet de cette discussion a déjà été abordé en partie dans la discussion http://www.plateaufontenay.net/t766p250-laurence-abeille-et-les-vehicules-diesel consacrée aux véhicules diésel....

La décision qui vient d'être prise interdit elle tous les véhicules d'avant 1997 dans Paris à partir du 1er juillet... L'étape suivante est l'interdiction de tous les véhicules d'avant 2010 toujours dans Paris à partir de 2020 mais avant cette étape il y aura la présidentielle en 2017...

On le voit, en attendant cette présidentielle, la gentrification de Paris commencée sous Bertrand Delanoë se poursuit sous Anne Hidalgo... De son coté notre ville de Fontenay continue à accueillir dans ses hôtels sociaux ceux dont Paris ne veut pas...


"Dès juillet donc, l’interdiction de circulation s’appliquera, durant la semaine, aux véhicules particuliers de classe 1 (antérieur à 1997) – qui représentent encore 10 % du parc de voitures circulant à Paris – ainsi qu’aux deux-roues motorisés antérieurs au 31 mai 2000. Puis en 2020, ce seront les véhicules antérieurs à 2010 qui seront bannis. "

http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/05/30/les-voitures-d-avant-1997-interdites-de-circulation-dans-paris-a-partir-du-1er-juillet_4929269_1652666.html a écrit:

Les voitures d’avant 1997, interdites de circulation dans Paris à partir du 1er juillet

LE MONDE | 30.05.2016 à 22h17

Finalement, les véhicules les plus polluants seront mis à l’index à Paris. Les voitures immatriculées avant 1997 seront bien interdites de circulation à partir du 1er juillet, annonce le journal Les Echos lundi 30 mai. La mairie de Paris et le Groupement des autorités de transport (GART), qui représente de nombreux élus locaux, sont arrivés à un accord avec la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, qui a accepté de publier rapidement les six vignettes classant la pollution des véhicules.

Ces « certificats sur la qualité de l’air », ces fameuses pastilles de couleur qui classeront les véhicules en fonction de leur niveau de pollution, permettront de contrôler plus efficacement la circulation des véhicules polluants.



Six vignettes au lieu de quatre

Le nouveau classement des véhicules polluant se fera donc sur la base de six vignettes, et non quatre, plus strictes, un temps évoqué. Il fera l’objet d’un prochain arrêté. Selon la mairie de Paris, ces nouvelles vignettes pourront entrer en service le 1er juillet et servir à filtrer les véhicules autorisés à rentrer dans la capitale en journée la semaine.

« Nous avons obtenu gain de cause avec le retour aux six vignettes annoncées il y a un an. Seules quelques adaptations concernent les utilitaires et les poids lourds », se réjouit Yann Mongaburu, président du Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise et négociateur pour le GART, dans le quotidien.

Dès juillet donc, l’interdiction de circulation s’appliquera, durant la semaine, aux véhicules particuliers de classe 1 (antérieur à 1997) – qui représentent encore 10 % du parc de voitures circulant à Paris – ainsi qu’aux deux-roues motorisés antérieurs au 31 mai 2000. Puis en 2020, ce seront les véhicules antérieurs à 2010 qui seront bannis.

Source: http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/05/30/les-voitures-d-avant-1997-interdites-de-circulation-dans-paris-a-partir-du-1er-juillet_4929269_1652666.html

C'est précisément ce qui se fait actuellement on veut limiter la pollution en s'attaquant à ceux qui ne sont pas les plus pollueurs, en omettant de dire la vérité car le principal coupable est intouchable et de plus se trouve être prisonnier d'une idéologie pénalisante que l'on veut faire oublier.

J'aime quand on compare la conduite aux USA avec la conduite en France....

Déjà une majorité d'américains roule avec des boites automatiques ce qui change le style de la conduite, les feux fonctionnent en séquence "vert-orange-rouge-orange-vert" et dans de nombreuses villes il est possible de tourner à droite au rouge...

http://actu.orange.fr a écrit:

Paris : certains carrefours bientôt privés de feux tricolores

Orange avec AFP, publié le mercredi 01 février 2017 à 14h29

TRANSPORTS - Le Conseil de Paris a voté l'expérimentation de l'abandon de feux tricolores dans la capitale. Une mesure qui devrait intervenir dès 2018 et qui a pour objectif de renforcer la vigilance des automobilistes.

Paris se passera-t-elle un jour de feux tricolores ? Sur proposition des écologistes, le Conseil de Paris a en tout cas voté lundi 30 janvier pour une expérimentation de l'abandon des feux de signalisation.

Il ne s'agit pas de démonter les feux rouges équipant les quelque 1.800 carrefours de la capitale, d'en supprimer certains situés en zone 30 d'ici à 2018.

Le groupe écologiste du Conseil de Paris, qui s'appuie sur une étude du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology), assure que les feux tricolores pourraient être dangereux. "Il est avéré que les conducteurs sont moins attentifs aux piétons, aux vélos ou aux autres automobilistes quand des feux banalisent leur trajet", avance auprès de BFM-Paris David Belliard, co-président du groupe écologiste. Les élus verts assurent que 14% des accidents de la route ont lieu sur des carrefours à feux de signalisation tricolores. Par ailleurs, cette mesure permettrait de faire des économies d'énergie et budgétaires, en l'absence d'entretien.

Pour remplacer les feux rouges supprimés, des panneaux "cédez le passage", "stop", qui n'existent pas dans la capitale actuellement, seraient installés. Des priorités à droite seraient également mises en place.

Source: http://actu.orange.fr/france/paris-certains-carrefours-bientot-prives-de-feux-tricolores-magic-CNT000000CiG2y.html

http://www.ouest-france.fr a écrit:

Vignette anti-pollution. « Inquiétudes » pour certains salariés
Modifié le 20/03/2017 à 19:29 | Publié le 20/03/2017 à 19:29

L’application à Paris de la vignette anti-pollution suscite des « inquiétudes » chez les salariés dont les véhicules sont interdits et qui n’ont pas de solution de transport collectif car ils travaillent en horaires décalés, a souligné ce lundi la CFDT Transports environnement.

Dans un communiqué, la fédération dénonce l’absence de réponse de la mairie de Paris, interpellée sur le sujet il y a deux mois, « laissant dans l’inquiétude de nombreux salariés franciliens socialement fragilisés ».

Depuis le 16 janvier, dans Paris intramuros, motos, voitures ou utilitaires doivent arborer la vignette ronde Crit’air, qui les identifie selon leurs émissions (oxydes d’azote, particules) et permet d’interdire certaines catégories les jours de pics.



Une « tolérance » exceptionnelle

Les véhicules les plus polluants, non classés, ne peuvent obtenir la vignette et n’ont plus le droit de rouler dans Paris en semaine entre 8 h et 20 h, comme depuis le 1er juillet 2016 les voiturent immatriculées avant 1997.

Sans remettre en cause le bien-fondé de la mesure, la CFDT Transports observe que « logeant en banlieue éloignée et ne bénéficiant pas d’offres de transports publics leur permettant d’arriver à l’heure du début de leur service, de nombreux salariés se retrouvent contraints à l’utilisation d’une voiture personnelle interdite à la circulation dans Paris ».

Souhaitant qu’une réflexion s’engage entre la mairie et les entreprises, un porte-parole de la fédération évoque quelques « pistes », comme une « tolérance » exceptionnelle ou encore la mise en place de « parkings relais » aux portes de Paris avec ensuite des « navettes » pour acheminer les salariés concernés jusqu’au lieu de leur prise de poste.



« Augmenter l’offre de transport la nuit »

La ville de Paris a indiqué « avoir conscience » de cette problématique, mais rappelle « sa responsabilité en matière de santé publique » et exclut des dérogations.

Promettant de « répondre » à la CFDT, la municipalité précise « travailler » avec le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) pour « augmenter l’offre de transport la nuit ».

Elle évoque aussi « des solutions d’accompagnement pour laisser sa voiture particulière », telles que le « prêt de véhicules partagés » du lieu de travail au domicile, Autolib ou Vélib.

Source: http://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/vignette-anti-pollution-inquietudes-pour-certains-salaries-4872290

Un autre article tout aussi intéressant. Quand la maire de Paris fait encore parler d'elle.

https://www.40millionsdautomobilistes.com/flash-actu/voies-sur-berge-anne-hidalgo-reserve-de-nouvelles-surprises-aux-automobilistes/

Tant que les détracteurs d'Hidalgo ne prendront pas en compte que nous sommes géologiquement dans un bassin avec une très forte densité de population se déplaçant, Il est probable que la prise de conscience de cette problématique strictement locale sera laissée de côté. Il se passe le même phénomène à Lyon et à chaque carrefour citadin majeur des bassins fluviaux.

Libellule a écrit:

Tant que les détracteurs d'Hidalgo ne prendront pas en compte que nous sommes géologiquement dans un bassin avec une très forte densité de population se déplaçant, Il est probable que la prise de conscience de cette problématique strictement locale sera laissée de côté. Il se passe le même phénomène à Lyon  et à chaque carrefour citadin majeur des bassins fluviaux.

Tant que le problème ne sera pas pris en compte pour la région, la Mairie de Paris se comportera de façon autoritaire et abusive.

Il est déjà pris en compte au delà des bisbilles qu'enretiennent Hidalgo et Pécresse.

Pour lutter contre la pollution de l'air, les voies sur berges rive droite au centre de la capitale sont depuis le 21 octobre interdites aux voitures sur 3,3 km du quai bas le long de la Seine, de l'entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV (IVe). Cette « autoroute urbaine » dénoncée par la maire était fermée de fait depuis le début de l'été 2016 avec l'opération Paris Plages.

Pour Anne Hidalgo, il y avait « urgence climatique ». Mais il s'agissait aussi de redonner aux piétons et vélos l'usage de berges de Seine qui longent l'île Saint-Louis et de la Cité, classées à l'Unesco. Cette piétonnisation avait suscité une levée de boucliers des élus de droite à Paris, des élus pour la plupart de droite en banlieue, dont la présidente Les Républicains de la région Île-de-France Valérie Pécresse avait pris la tête.

Côté vignette, La nouvelle barrière n'est plus le périphérique, l'A86. A terme ce sera certainement la Francilienne.

Le comité de suivi de la préfecture, qui s'est réuni cinq fois, mais aussi par la région et la métropole du Grand Paris avec leurs propres instances, avec force polémiques sur les chiffres.

Dans une réaction à l'AFP, la région IDF a finalement indiqué « attendre des mesures compensatoires fortes dès maintenant », en « s'étonnant » qu'aucune décision immédiate ne soit prise à la vue d'un « bilan aussi contrasté ». Elle a à nouveau proposé des mesures d'accompagnement (parking-relais, bus électrique, etc.) et d'ouvrir une voie aux voitures propres.

Au niveau régional, le comité de suivi estime qu'aucune « tendance franche ne se dégage à l'issue des huit mois d'observation, mise à part l'augmentation avérée du trafic sur l'A86 Sud », un report « limité et absorbable par la capacité de l'infrastructure ».

Alors certes on assiste à un déplacement de pollution mais la démarche démarrée s'inscrit dans un temps long.

À long terme, le comité de suivi se veut cependant optimiste en raison de « la diminution de la circulation automobile », de la « politique de reconquête de la qualité de l'air, avec les possibilités ouvertes par la création des vignettes Crit'Air dont l'obligation débute le 1er juillet, des zones de circulation restreinte », et enfin de « l'évolution des caractéristiques du parc roulant ».

Le préfet de police de Paris Michel Delpuech recommande cependant « des initiatives rapides » sur la question du bruit sur les quais hauts, en conseillant d'investir dans des revêtements dits silencieux. La « PP » suggère enfin la poursuite du « travail partenarial » avec la mairie de Paris, « pendant une durée n'excédant pas deux ans ».

La maire de Paris a indiqué « adhérer » avec son équipe à ces « recommandations très constructives » en matière de bruit et de fluidité des carrefours.

En finir avec la gouvernance émiettée et in fine inefficace passera de mon point de vue par l'accomplissement des réformes des strates d'abord. Ceci dit, en attendant, si l'on veut vraiment que les automobilistes changent de comportement, on ne peut que conseiller à Anne Hidalgo et à Valérie Pécresse d'aller l'une vers l'autre à la recherche des meilleures convergences possibles. l'enjeu en vaut le coup.

Ce que disait déjà le rapport Concorde en 2015 :

Au lieu d’un organisme se réunissant moins de 10 fois par an, où siègent 29 personnes représentant la région Ile-de-France, la mairie de Paris, les sept autres départements franciliens, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris ainsi que les intercommunalités, le Stif pourrait ainsi utilement être transformé en autorité des transports du Grand Paris pilotée par une ou deux collectivités (région et, dans une moindre mesure métropole), chargée de définir la stratégie des déplacements dans leur ensemble, en lien avec les opérateurs tels que la Société du Grand Paris, la RATP et la SNCF.

Reste dans ce cas à ne pas oublier de prendre l'avis des territoires, Paris, Et les EPT donc. Difficile à l'instant de développer la notion d'intercommunalité, quand on se chamaille encore sur l'intégration des plu en plui.

Et plutôt que de prendre systématiquement les automobilistes pour des poires en leur faisant porter tous les maux de la pollution, on prenait la pollution dans son global en y incluant les industries, l'agriculture et tout se qui pollue, je pense que l'on ferait un grand pas vers un monde meilleur, mais il est tellement facile de s'en prendre à une minorité.

Je répète nous sommes dans un bassin  de pollution dense. Qui est loin d'être une minorité en terme de concentration. Rien  n'empêche de parler des sources de pollution plus globalement en France. Un nouveau sujet à ouvrir?

Rappel : l’importance du phénomène urbain pour la France métropolitaine, se définit par  un chef lieu qui concentre une grande partie de la population : plus de 4 Français sur 5 habitent en ville.. C'est une moyenne.

Composée de la commune-département de Paris et de ses banlieues, l’agglomération parisienne est une mégapole de plus de 10 millions d’habitants qui regroupe 18 % de la population française sur un territoire finalement tout petit à l'échelle de la France. Si c'est cela votre définition d'une minorité, libre à vous.

Vous savez quand vous ne voulez rien comprendre et que vous restez sur vos positions, il n'y a aucun débat possible, je vous laisse donc à vos aprioris, heureusement que d'autres que vous savent lire et ne restent pas figés sur leur position.

Les restrictions de circulation sont-elles utiles ?
A la lumière de ces constatations, on peut se demander à quoi servent les mesures de restriction de circulation mises alors en place lors des pics de pollution aux particules ? La réponse de Jean-Paul Morin, chercheur à l’Inserm, est claire : “Elles ne servent à rien. Du reste, le site PREV’AIR avait prévu la baisse de la pollution enregistrée le 23 mars dès le… 20 mars ! La circulation alternée a donc été mise en place alors qu’on savait que la pollution allait diminuer.”
Un autre haut responsable, qui souhaite rester anonyme, ajoute : “On aurait pu couper la circulation pendant une semaine, ça n’aurait eu aucun effet ! La circulation alternée avec un vent de secteur ouest, comme c’était le cas le lundi 23 mars, a profité aux Autrichiens…”
Comment expliquer, alors, cet acharnement contre l’automobile si elle n’est pas la principale responsable ? La réponse est budgétaire. Chaque fois que les seuils d’alerte sont dépassés, l’Europe impose une amende à la France. Les mesures d’urgence contre l’automobile visent donc à montrer à Bruxelles que l’État est actif, dans l’espoir de voir lever les sanctions…

Rester sur mes propositions? Je dis que chacun a intérêt à rapprocher ses points de vue. Vu l'enjeu.

Et indique qu'on peut parler des pollutions agricoles et industrielles sans détour dans un sujet dédié.

A aucun moment je ne dis qu'il ne faut pas lever les contradictions actuelles des décisions prises. Je dis plus que c'est un début et qu'il faut que cela se fasse avec une meilleure transversalité entre acteurs.

LE Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA) créé en 1961 par des industriels désirant mesurer leur impact sur la qualité de l'air, est depuis devenu l'organe de référence et l'opérateur d'Etat pour fournir des données objectives sur les quantités de polluants rejetés et leur origine. Son rapport annuel permet ainsi de connaître précisément la situation du pays, ses progrès pour atteindre les objectifs fixés par les organismes internationaux (Europe pour les polluants locaux, Convention de l'ONU sur le climat pour les gaz à effet de serre), et les efforts qu'il faudra fournir pour améliorer encore la qualité de l'air.

La France est régie par un "plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques" (PREPA). Celui couvrant la période 1990-2015 que vient d’évaluer le CITEPA montre de réels progrès sur les émissions des 5 polluants ayant le plus d’effets néfastes sur la santé humaine et les écosystèmes, à savoir le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatils (COVNM), l’ammoniac (NH3) et les particules fines (PM2,5). Ces progrès s’accompagnent d’un sérieux bémol. Les "valeurs limites de concentration" de ces polluants sont régulièrement dépassées dans la plupart des grandes agglomérations françaises ainsi que l’ont montré les épisodes de pollution de l’hiver dernier. L’Union européenne a ainsi notifié deux "avis motivés" à la France, l’un pour non-respect des valeurs limites en dioxydes d’azote et particules fines, l’autre pour insuffisance des plans d’action de réduction de la pollution.

L'évolution des principaux polluants en France entre 1990 et 2015. Les barres vertes figurent les objectifs à atteindre pour 2030 selon le PREPA.

Le nouveau PREPA qui a été publié au JO le 17 mai dernier est destiné à faire enfin respecter la réglementation. Couvrant la période 2017-2030, il décline des actions à mettre en œuvre : renforcement de la réglementation et des contrôles sur les industries, convergence de la fiscalité entre essence et gazole, mise en œuvre de zones de circulation restreinte, développement des certificats Crit’Air, aide aux achats de véhicule propre, incitation à l’usage du vélo.

Le CO2 a été émis à 37% par le secteur des transports, 23% par le secteur résidentiel et tertiaire et 22% par les transports. Le méthane est principalement produit par l’agriculture. Les gaz fluorés (climatisation, froid) proviennent du secteur résidentiel et tertiaire.

Le CO2 représente 74% des émissions nationales, contre 11% pour le méthane, 10% pour le dioxyde d'azote, 5% pour les gaz fluorés. © CITEPA

Tous les secteurs voient les émissions baisser sauf… les transports routiers. La France voit ses puits de carbone être de plus en plus efficaces puisque les forêts absorbent 10 millions de tonnes de CO2 supplémentaires tous les ans. Cela est dû à la déprise agricole et à une exploitation du bois inférieure à la croissance annuelle des arbres

et le bla bla continue pour endormir le bon peuple en lui racontant des fadaises... on casse, on vole, on pille !

Je ne peux rapprocher mes positions avec des gens qui piétinent la loi d'autant que ce sont des élus... on ne débat pas avec des voyous !

Ah vivement qu'une super météorite de quelques km de diamètre soit annoncée en ligne directe vers la planète bleue.

On peut toujours attendre et ne rien faire pendant ce temps là.

Quoique :http://www.lci.fr/sciences/video-espace-comme-dans-un-film-la-nasa-veut-devier-un-asteroide-potentiellement-dangereux-pour-la-terre-2057552.html

Si on confond agir efficacement dans l'intéret géneral et gesticuler dans le vide pour faire du buzz et monopoliser les planques juteuses effectivement les gauchos écolos peuvent sembler efficaces...

Ce ne sont pas les derniers "reclassements" qui infirment ces constatations...

Il est vrai qu'il fait fort notre Hulot :
On supprime les véhicule à moteur thermique pour les remplacer par des voitures électriques et "en même temps" (merci macron) on ferme les centrales nucléaires qui produisent le courant...

Je vois comme une difficulté poindre à l'horizon.

Le Conseil d’Etat enjoint au gouvernement de prendre des mesures urgentes contre la pollution

Un arrêt rendu mercredi condamne l’Etat pour dépassements répétés des normes européennes d’émissions de particules fines et de dioxyde d’azote.
Par STÉPHANE MANDARD

« C’est immense. » Louis Cofflard ne cache pas sa satisfaction. « C’est la première fois qu’une ONG parvient à faire condamner l’Etat à respecter une directive européenne qu’il viole depuis des années », déclare au Monde l’avocat de l’association Les Amis de la Terre qui est aussi le président de sa section parisienne.

Dans un arrêt rendu mercredi 12 juillet, le Conseil d’Etat – la plus haute juridiction administrative française – lui a donné raison en « enjoignant au premier ministre et au ministre chargé de l’environnement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que soit élaboré et mis en œuvre (…) un plan relatif à la qualité de l’air permettant de ramener les concentrations en dioxyde d’azote [NO2] et en particules fines PM10 sous les valeurs limites (...) dans le délai le plus court possible ». Et il ordonne au gouvernement de « le transmettre à la Commission européenne avant le 31 mars 2018 ».

Depuis 2009, la France est dans le collimateur de Bruxelles pour non-respect de la directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air. Elle fait aujourd’hui l’objet d’un avis motivé –s’agissant des PM10 – et d’une mise en demeure – pour le NO2 – de la Cour de justice de l’Union européenne pour dépassements réguliers des valeurs limites de ces deux polluants.

Pour les particules fines, le seuil d’exposition n’est pas respecté dans dix zones dont les agglomérations parisienne, lyonnaise, marseillaise. Dix-neuf zones dont l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes sont concernées par les excès d’émission de dioxyde d’azote.

Pour l’ONG, cet arrêt va « obliger l’Etat à adopter des plans beaucoup plus ambitieux ». En cours de révision, le PPA d’Ile-de-France a déjà fait l’objet d’un avis défavorable de la région Ile-de-France, vendredi 7 juillet, estimant que les moyens mis à disposition par l’Etat étaient insuffisants.

« Des améliorations insuffisantes » pour Louis Cofflard, qui espère que l’arrêt du Conseil d’Etat forcera les pouvoirs publics à « prendre des vraies mesures en agissant essentiellement sur le trafic routier mais aussi sur l’industrie et le secteur agricole ».

Jusqu’ici, les préfets, qui sont chargés d’élaborer et d’appliquer les PPA, ont souvent un temps de retard dans la bataille contre la pollution. Lors du dernier pic d’ozone en région parisienne, le préfet a ainsi encore attendu trois jours, malgré les demandes répétées de la Mairie de Paris et les alertes d’Airparif, pour ordonner la circulation différenciée qui interdit aux véhicules les plus polluants de pouvoir rouler.

L'article complet
http://mobile.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/12/le-conseil-d-etat-enjoint-au-gouvernement-de-prendre-des-mesures-urgentes-contre-la-pollution_5159568_1652666.html

Une solution pour nos véhicules pour moins polluer et moins consommer.

Après plusieurs années consécutives consacrées à des messages de sécurité routière, c’est cette fois-ci sur fond de thématique environnementale que l’association "40 millions d’automobilistes" entame un tour de France de sensibilisation afin de proposer des démonstrations de l’efficacité des dispositifs de dépollution.
Comment lutter efficacement contre la pollution de l’habitacle ? Comment réduire ces émissions polluantes tout en évitant les pannes et en réalisant des économies de carburant ?
Dans un contexte où la chasse à la voiture est la solution privilégiée par certaines grandes villes afin d'améliorer la qualité de l'air (interdictions de circulation, vignette Crit'Air, fermetures de voies...), "40 millions d’automobilistes" souhaite démontrer qu'il existe des solutions non pénalisantes pour réduire efficacement la pollution automobile. Tel est l’objectif du tour de France "Opération Dépollution" que l'association commence aujourd'hui.
Connaissez-vous le décalaminage par injection d’hydrogène ?
La calamine, ce dépôt de suies, encrasse toutes les pièces du moteur et vient provoquer des pannes et des changements de pièces comme celui du turbo ou encore des injecteurs à remplacer. Encrassées, les pièces empêchent le moteur de fonctionner correctement. Si la calamine n’est pas éliminée régulièrement, les pannes se manifestent et l’addition peut vite grimper. Le décalaminage par hydrogène nettoie les moteurs encrassés par l’injection de gaz (hydrogène et oxygène) : ce procédé est efficace et non agressif puisqu’il n’introduit aucun produit chimique et corrosif dans le moteur. La calamine est tout simplement dissoute dans le moteur, et s’évacue naturellement avec les gaz d’échappement où elle est collectée dans un filtre prévu à cet effet.
Le décalaminage par injection d’hydrogène assure ainsi une économie de carburant de 10 à 12% ainsi qu'une diminution des émissions polluantes de près de 40%, tout en retrouvant de la puissance sur le véhicule et en préservant les pièces mécaniques.

Pour voir notre test du décalaminage par injection d'hydrogène, cliquez ICI.

Une piste intéressante. Ffed a aujourd'hui 200 agences et en vise 4000 en 2019. Seuil minimum de rentabilité. Et encore si les vannes sont changées et les filtres entretenus. Au de-là de la prestation raisonnable à moins de 100euros, Un investissement d'au moins 1000 euros est à prévoir.

http://www.decisionatelier.com/Flexfuel-Energy-Development-rejoint-le-CNPA,9910

Libellule a écrit:

Une piste intéressante. Ffed a aujourd'hui 200 agences et en vise 4000 en 2019. Seuil minimum de rentabilité. Et encore si les vannes sont changées et les filtres entretenus. Au de-là de la prestation raisonnable à moins de 100euros, Un investissement d'au moins 1000 euros est à prévoir.

http://www.decisionatelier.com/Flexfuel-Energy-Development-rejoint-le-CNPA,9910

C'est de ça que parle le lien que j'ai mis !!!!

Comme quoi on peut faire des choses sans tomber dans les interdictions, comme la maire de Paris et ses amis verts veulent imposer à Paris.

http://www.flexfuel-company.com/

C'est effectivement une alternative qui doit devenir mature. À suivre ...

C'est bien, pour une fois on est d'accord, comme quoi tout peut arriver.

https://www.lendopolis.com/project/depollution-moteur-innovante

C'est toujours avec le même procédé. D'ailleurs à l'époque quand je travaillais chez Renault, pour désencrassé des voitures essence qui était bien calaminé, on leurs faisaient avaler de l'eau en versant directement dans le carburateur (pas possible avec les injections) ensuite on les passaient au banc anti pollution et je peux vous dire que le résultat était spectaculaire.

Pendant que la danseuse de flamenco s'acharne à compliquer la circulation dans Paris on constate quelques faits intéressants.

De grandes entreprises internationales installées à Londres ouvrent des sièges annexes dans les pays européens afin de continuer à bénéficier des facilités de  l'Europe...

En lisant la liste des entreprises concernées et la liste des pays d'accueil on constate que ça ne se bouscule pas au portillon pour venir à Paris...
Devrait on envisager que la brillante politique de la mairesse y est pour quelque chose ? C'est en tout cas ce que me disent certains amis installés dans des postes de responsabilités qui réfléchissent à déménager leur boutique.

Entre l'insécurité qui devient impossible à cacher, les règles fiscales désavantageuses et l'impossibilité pour leurs clients de circuler en ville ils trouvent que la situation devient pénalisantes.
Un autre élément devient perturbateur pour les employeurs : la difficulté pour leurs personnels de se rendre au travail en voiture (parfois la maudite voiture est un instrument de travail)  ou dans des transports en commun au fonctionnement aléatoire. Les retards et les absences se multiplient.

Mais tout va bien hidalgo va faire monter la pression et interdire de nouvelles voies à moins que touchée par la grace divine elle retombe sur terre.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/07/21/01016-20170721ARTFIG00290-paris-poursuit-sa-guerre-contre-les-voitures.php

Pour réduire la pollution de tous ces moteurs de banlieusards qui vont travailler à Paris, le plus efficace en effet est de mettre les emplois en banlieue, en province ou ailleurs. Où la vie est moins chère,en plus.

Bon, ça se complique un peu quand, pour cause de libération de la femme ou de salaire limité, les deux parents travaillent. Optimiser le lieu du domicile dépend de l'emplacement des 2 lieux de travail.
De plus, pour un moment encore les lignes de transport convergent sur Paris.

Quand aucun banlieusard n'ira plus travailler à Paris, enfin l'air y sera aussi pur qu'au sommet des montagnes. Mais les impôts locaux aussi attendront des sommets. Vouloir le beurre et l'argent du beurre, tant va la cruche à etc...

Juste pour relativiser.
http://www.lefigaro.fr/impots/2017/05/19/05003-20170519ARTFIG00359-impots-locaux-le-classement-2017-des-villes-francaises.php

Titre du post " Interdiction des voitures d'avant 1997 et fermeture des voies sur berge dans Paris " et libellule nous met un lien sur " Impôts locaux : le classement 2017 des villes françaises " on voit bien le rapport avec le sujet du post ou comment encore une fois pourrir un sujet.

Je réponds à Salamandre qui aborde cet aspect dans le cadre d'un dialogue ouvert. Restez fermé à celui là, si cela vous sied

On peut dialoguer mais avec des bouchés de la comprenette surtout lorsque c'est volontaire on s'engage dans un dialogue de sourds.

Le sauvetage : on ne perd pas de temps en échanges stériles...

Conséquence : pour vous discrediter on vous reprochera de refuser le "débat" vous serez donc des fachots voire pire des populistes, mais en revanche vous ne perdrez plus votre temps !

Sur ce forum comme on connaît les intervenants vous ne perdrez rien en crédibilité.
Être en permanence attaqué par le méme agité peut devenir une référence personnelle de crédibilité !

Hors sujet ou pas ? Je sais bien que les impôts locaux (TF, TH) sont plus bas à Paris. Grâce à de massives recettes et taxes sur entreprises locales.

Le rapport avec trajets domicile-travail, c'est que de nombreux banlieusards viennent travailler à Paris créer la valeur ajoutée qui finance les recettes et dépenses de la mairie de Paris.

Quand les difficultés de circulation et autres brimades auront convaincu assez d'entreprises à partir, et beaucoup de banlieusards à travailler ailleurs qu'à Paris, les recettes vont y fondre. Un jour, un jour viendra pas si lointain.

Salamandre a écrit:

Hors sujet ou pas ? Je sais bien que les impôts locaux (TF, TH) sont plus bas à Paris. Grâce à de massives recettes et taxes sur entreprises locales.

Le rapport avec trajets domicile-travail, c'est que de nombreux banlieusards viennent travailler à Paris créer la valeur ajoutée qui finance les recettes et dépenses de la mairie de Paris.

Quand les difficultés de circulation et autres brigades auront convaincu assez d'entreprises à partir, et beaucoup de banlieusards à travailler ailleurs qu'à Paris, les recettes vont y fondre. Un jour, un jour viendra pas si lointain.

Ce genre de constatation devient de plus en plus fréquent sans compter les investisseurs qui commencent à renâcler sur l'idée de mettre un siège social à Paris.
Entre la fiscalité franchouillarde, les tracasseries administratives, la difficulté de trouver un personnel compétent et disponible... l'impossibilité pour les clients internationaux de se déplacer entre le centre ville et les aéroports... tout est réuni pour faire fuir les "gens à pognon" que l'on méprise mais dont on a besoin.
On ajoutera les problèmes induits par un immobilier cher...

Dans cette affaire Fontenay ville élégante, sécurisée, disposant d'hôtels de top niveau, d'accès privilégiés au centre ville... dont la restauration haut de gamme est renommée tout comme la vie nocturne réputée a une carte à jouer.

Pour les prochain JO nul doute que le comité olympique va loger ses membres les plus éminents dans nos établissements justement renommés.
Les compétiteurs les plus réputés viendront se mettre au vert et s'entrainer dans les installations sportives de la ville...

Pour le reste tout va bien, les deals de drogues ne sont pas perturbés.

Paris se félicite donc d'avoir interdit l'accès de la ville aux trublions et la danseuse de flamenco peut continuer à pénaliser un maximum de travailleurs.

Salamandre  Paris ville musée ce n'est pas encore pour demain. Les automobilistes vont faire comme ailleurs, Ils vont s'adapter.

La voiture ne sera bientôt plus la bienvenue dans les centres-villes européens. Dernière capitale en date à annoncer leur exclusion prochaine : Oslo. La nouvelle coalition qui s’apprête à diriger la capitale norvégienne a annoncé qu’elle bannira les voitures de son centre-ville d’ici à 2019.

Le chemin dans lequel s’engage la capitale norvégienne et la capitale française a déjà été emprunté par plusieurs villes d’Europe et de France. Toutes tendances politiques confondues.

Voir les pages précédentes de ce fil pour éviter les redites.

On peut vérifier que cela n'a pas eu d'impact entraînant une réelle fuite des entreprises. Un grigri agité depuis des lustres par certains. Alors oui, peut-etre un jour mais pas tout de suite. En attendant la fiscalité de Paris restera basse.

En termes de trajet domicile-travail, pour réduire la place de la voiture il est nécessaire de disposer d'alternatives viables. Pas en dégradant considérablement le trajet auto, mais d'abord en améliorant ou créant des alternatives. Or la rocade Grand Paris Express, ou l'extension RER E à l'ouest, c'est pour bien plus tard que la fermeture des quais de Seine à Paris.

Surtout, ces trajets domicile-travail, et d'autres, ont lieu massivement à l''échelle de l'agglomération au moins, pas de Paris Ville-centre. Alors que chaque maire bricole dans son coin.

Celui de Fontenay laisse construire d'immenses bureaux pour 5000 salariés et plus, puis fait semblant de s'apercevoir que la gare du Val est archi-saturee aux heures de pointe...

Qui a la vision à l'échelle des besoins de déplacement ? Quelques urbanistes ici ou là, ont une idée. Qui se préoccupe de recenser précisément les besoins de chacun, des 7 millions ou plus d'entre nous ?
Qui est légitime pour définir les besoins prioritaires, et donc les décisions d'intérêt général ? Je l'ignore. Démocratie 0, Anarchie 1.

Le développement rapide et anarchique de la métropole a aggravé les conséquences de sa fragmentation en petits fiefs locaux, et pourtant interdependants. Et nous, on trinque.
Population Île-de-France : 6 millions d'habitants en 1946, 12 millions d'habitants en 2016...

Tandis que Paris est passée de 2,7 millions d'habitants en 1946 (près de la moitié de la population IdF, alors) à 2,2 millions d'habitants.
Pourtant les lignes et stations de métro sont toujours concentrées dans Paris, mis à part quelques prolongements en proche banlieue, qui elle compte maintenant 4,5 millions d'habitants.
Cherchez l'erreur...

La logique écolo socialo est : pénalisons l'automobiliste et il n'utilisera pas sa bagnole... comment se déplacera t il ce n'est pas la question.
Plus tard "ça ira mieux" !

Ensuite on dit n'importe quoi pour faire tenir debout une logique imbécile mais cela ne dérange pas un écolo... ils sont rodés à la connerie environnementale permanente c'est leur univers.

Vive Bordeaux!

Bordeaux peut-être (mais ailleurs que sur la rocade alors) mais pas Nantes !
Malgré ses tramways et ses bus, Nantes reste saturée
(le Figaro)
Les habitants des banlieues alentour continuent de prendre la voiture pour se rendre en centre-ville.
"Quand un Parisien s'installe à Nantes, s'il y a bien une chose qui ne le dépayse pas, ce sont les embouteillages..."

Encore une métropole qui grandit trop vite ?

Incantation...

Citation :

Anne Hidalgo : «Un jour, le périphérique ne sera plus une autoroute»
Entretien coordonné par Muriel Pleynet, Nicolas Maviel, Christine Henry et Aline Gérard|01 octobre 2017, 8h35

http://www.leparisien.fr/paris-75/anne-hidalgo-un-jour-le-peripherique-ne-sera-plus-une-autoroute-01-10-2017-7299159.php

Elle a vraiment perdu la boule (de cristal)

mamiea a écrit:

Et si on parlait de la pollution maritime :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/22/la-pollution-du-transport-maritime-plus-dangereuse-que-celle-du-transport-automobile_4694015_3244.html#8Ts70rPhsifEgUkf.99
La pollution du transport maritime plus dangereuse que celle du transport automobile

Les navires marchands comme les bateaux de croisière utilisent essentiellement comme carburant un fioul lourd, sous-produit du pétrole, qui émet en grandes quantités de particules fines, des oxydes d’azotes, et surtout, des oxydes de soufre. Ce polluant est l’un des principaux facteurs à l’origine du problème d’acidification des pluies et se révèle très toxique pour la santé humaine.

Suite...

Citation :

Pollution : les bateaux de croisière n’amusent plus
Aline Gérard| 09 avril 2018

« Boat ! » ou « beurk » ? Après Marseille, c’est au tour de Bordeaux de s’inquiéter de l’impact de la pollution de l’air des bateaux de croisière. Le Corinthian, le Nautica, L’Ocean Dream, le Prinsedam, le Silver Wind, le Seven Seas Explorer… En 2017, ils ont été 53 paquebots touristiques à accoster sur les quais de la Garonne. Un record !

Ces navires apportent la promesse de grands horizons et d’air pur mais les riverains en doutent. Alors face aux interrogations, l’ATMO Nouvelle Aquitaine, l’agence chargée de surveiller la qualité de l’air va mesurer leur pollution à quai jusqu’au 1er juin. Car même à l’escale, ces navires, comme à Marseille, ne stoppent jamais leurs énormes moteurs diesel !

Piscine, restaurants, sorties balcons, bars… à quai, ils doivent pouvoir continuer à couvrir leurs besoins en électricité à bord : « Or un paquebot pollue autant qu’un million de voitures, en termes d’émissions de particules fines et de dioxyde d’azote », explique Michel Bromel de France Nature Environnement (FNE). C’est ce qu’avait mesuré cette association, il y a trois ans, à Marseille.

Pollution en mer, à l’approche des côtes et au stationnement que la brise marine repousse le plus souvent à l’intérieur des terres, ces petites villes flottantes portent finalement bien leur nom.

En cause, la très mauvaise qualité du carburant qu’ils utilisent souvent : « C’est du fioul lourd, peu cher, très chargé en soufre qui expose directement la population des villes », peste Michel Bromel. La FNE demande une réglementation européenne. « Pourtant, souligne le patron de l’association, les alternatives existent : « Il y a le gaz naturel liquéfié, ils pourraient aussi se raccorder à quai à l’électricité. »

http://www.leparisien.fr/societe/pollution-les-bateaux-de-croisiere-n-amusent-plus-09-04-2018-7654515.php