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 Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions

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tonton christobal

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MessageSujet: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyVen 12 Jan 2018, 19:44

AFP, publié le vendredi 12 janvier 2018 à 18h55


Les gardiens de prison durcissent le ton: portés par une importante journée de mobilisation, deux syndicats appellent à un "blocage total" des prisons lundi pour protester contre l'agression de surveillants à Vendin-le-Vieil, où la ministre de la Justice se rendra mardi.

Mise sous pression, Nicole Belloubet tentera de calmer la colère des personnels dans cette prison du Pas-de-Calais et recevra les syndicats "dans les prochains jours", selon son ministère. La garde des Sceaux a également "diligenté une inspection pour faire la lumière sur les conditions et les circonstances ayant conduit à cette agression".  

Dans un tract commun, le syndicat majoritaire de la profession, l'Ufap-Unsa Justice, et la CGT Pénitentiaire ont dénoncé le "laxisme" des gouvernements successifs face au traitement des détenus radicalisés les plus violents, et appelé "l'ensemble des personnels pénitentiaires (...) à participer aux actions de blocage total des structures".

Les syndicats critiquent en particulier le récent allègement des conditions de détention de l'agresseur, Christian Ganczarski, un islamiste allemand considéré comme l'un des instigateurs de l'attentat contre la synagogue de Djerba (Tunisie), qui avait fait 21 morts en avril 2002.

Cet ancien cadre d'Al-Qaïda, condamné à 18 ans de réclusion criminelle, effectuait la fin de sa peine dans cette prison ultra-sécurisée qui doit accueillir prochainement Salah Abdeslam, dernier survivant des commandos des attentats du 13 novembre 2015, lors de son procès en Belgique en février.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyVen 12 Jan 2018, 19:45

L'Ufap-Unsa Justice avait appelé vendredi à cesser temporairement le travail dans toutes les prisons dès l'aube en solidarité avec les surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, blessés à l'arme blanche.

"Plus d'un tiers" des 188 établissements pénitentiaires français ont été touchés par des débrayages de 15 à 20 minutes en général, a indiqué à l'AFP en fin de journée la Direction de l'administration pénitentiaire, qui reconnaît "un mouvement important".

- Visite de Marine Le Pen -

A Vendin-le-Vieil, une centaine de fonctionnaires "ont refusé de prendre leur service ou l'ont pris tardivement", a déclaré le responsable local de FO pénitentiaire, Wilfried Szala. Ils ont reçu la visite dans la matinée de la présidente du FN Marine Le Pen, qui a dénoncé "une incroyable irresponsabilité" et un "laxisme structurel".

Devant la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), la plus grande d'Europe, une soixantaine d'agents ont retardé d'un quart d'heure la relève de l'après-midi. L'UFAP-Unsa et la CGT ont d'ores et déjà appelé à poursuivre le mouvement en bloquant l'établissement lundi à partir de 18H30.

Dans le Grand Est, "environ 35 agents" à Metz, "une cinquantaine" à Nancy et "entre 30 et 40" à Strasbourg ont pris leurs fonctions avec quinze minutes de retard, selon Fadila Doukhi, déléguée régionale FO.

En Auvergne-Rhône-Alpes, des débrayages ont eu lieu à Riom (Puy-de-Dôme), Moulins (Allier), Valence (Drôme) et Bourg-en-Bresse (Ain), et une heure à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, selon une source syndicale.

En Provence-Alpes-Côte d'Azur, des arrêts de travail ont eu lieu entre 06H30 et 07H30 à Marseille (Les Baumettes), Aix-Luynes, Salon, Arles, mais aussi dans le Var à Toulon et Grasse et dans les Alpes-maritimes à Nice, selon le syndicat FO.

En Aquitaine, le mouvement a touché les centres pénitentiaires de Neuvic (Dordogne), Uzerche (Corrèze) et Gradignan (Gironde), provoquant "des retards d'un quart d'heure ce matin" dans la prise de service des personnels, selon la direction interrégionale des services pénitentiaires de Bordeaux.

En région Centre-Val de Loire, des retards similaires ont été constatés dans les prisons de Saint-Maur (Indre), Bourges, Saran (Loiret), Blois et Tours, selon FO.

Dans l'Ouest, quelques débrayages ont eu lieu à 06H45 dans les prisons de Nantes et Rennes, selon la CGT.

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Même dans les prisons les gardiens ont un "sentiment d'insécurité" devait on se poser des questions sur le fonctionnement de l'institution judiciaire ?
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyVen 12 Jan 2018, 20:44

Pas-de-calais: trois gardiens de prison agressés par un détenu islamiste
Par  Le Figaro.fr avec AFP   Mis à jour le 11/01/2018 à 18:02  Publié le 11/01/2018 à 17:27

Trois gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) ont été légèrement blessés, ce jeudi, au cours d'une agression commise par l'Allemand Christian Gantzarski, considéré comme le cerveau des attentats de Djerba en 2002. Le parquet antiterroriste a annoncé se saisir de l'enquête, ouverte du chef de tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste, précise le parquet de Paris.

"Un détenu, qui finit de purger une longue peine et qui risque de faire l'objet d'une extradition vers les États-Unis, a agressé légèrement trois agents à l'arme blanche", a déclaré  Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires.


De source syndicale, non démentie par l'administration pénitentiaire, l'agresseur est l'islamiste Christian Gantzarski, condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour des faits de complicité dans l'attentat de la synagogue de Djerba qui avait fait 21 mots en avril 2002.

Converti à l'islam dès 1986 dans son atelier de soudeur, Allemand d'origine polonaise, Christian Ganczarski était féru d'informatique et de télé­­com­munications. Il avait délibérément choisi le camp des talibans, en se rendant à six reprises dans la zone pakistano-afghane, dès 1999. Là, il a rencontré le chef d'al-Qaida, mais aussi Khalid Cheikh Mohamed, qui allait devenir le planificateur des vagues d'attentats contre le World Trade Center et le Pentagone le 11 septembre

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pas de problème avec des psy machin des "déracaliseurs professionnels" et des bonnes paroles on va sans aucun doute faire de ces gentils garçons des voisins agréables bien disposés pour le "vivre ensemble" qu'il convient de conserver chez nous puisque les autorités européennes vont nous interdire de les expulser
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Gérard

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 13 Jan 2018, 04:42

Il voulait abdolument éviter l'extradition vers les États-Unis.
Doit on le priver de ce voyage en le gardant aux frais de la Princesse pendant des années ?

_________________
« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
(Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 13 Jan 2018, 05:19

Gérard a écrit:
Il voulait abdolument éviter l'extradition vers les États-Unis.
Doit on le priver de ce voyage en le gardant aux frais de la Princesse pendant des années ?

Lorsqu'il aura achevé sa peine s'il n'est pas extradé on le gardera en "résidence surveillé" c'est à dire à l'hotel à la charge des électeurs contribuables français comme bien d'autres terroristes à qui en plus on verse de l'argent.

A noter : prison ultra sécurisée 3 gardiens blessés... merci à la ministre qui a par circulaire modifié les méthodes de contrôle des détenus.

Choupinet pourrait peut être faire en sorte que l'on revienne sur ces initiatives aussi contestables que dangereuses.
On attend tout comme la simplification du code de procédure pénale, la remise à plat de la législation concernant les étrangers, celle régissant les mineurs.... pas grave on s'occupe de créer des impôts, du statut de la première dame et des costars du président... sans oublier les mesures écolos qui pourrissent la vie quotidienne du bon peuple.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 13 Jan 2018, 13:23

Je ne doute pas que le fonctionnement des prisons va être revu.

Nous avons une magistrate contrôleuse des lieux de privation de liberté qui est en charge les prisons Mme HAZAN

Pour le CV lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adeline_Hazan

Cette même personne apolitique est l'ancienne secrétaire générale du syndicat de la magistrature , organisme syndical indépendant qui avait mis le place le "mur des cons" symbole de l'impartialité et de la neutralité politique de la justice...
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joseph1




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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 13 Jan 2018, 14:19

tonton christobal a écrit:
Je ne doute pas que le fonctionnement des prisons va être revu.

Nous avons une magistrate contrôleuse des lieux de privation de liberté qui est en charge les prisons Mme HAZAN

Pour le CV lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Adeline_Hazan

Cette même personne apolitique est l'ancienne secrétaire générale du syndicat de la magistrature , organisme syndical indépendant qui avait mis le place le "mur des cons" symbole de l'impartialité et de la neutralité politique de la justice...

Un des exploits de ce syndicat : une couverture de livre avec un policier montré sous les traits d 'un cochon agressif, et idiot :

http://www.syndicat-magistrature.org/Vos-papiers-Que-faire-face-a-la.html
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyLun 15 Jan 2018, 09:07

Prison de Vendin-le-Vieil: le directeur a demandé à quitter son poste

Le directeur de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) a demandé à être "relevé de son commandement" après l'agression à l'arme blanche jeudi de trois gardiens par l'islamiste allemand Christian Ganczarski, a-t-on appris lundi auprès de la direction interrégionale de l'amdinistration pénitentiaire.

"Il m'a indiqué que compte tenu de la situation, les conditions ne lui paraissaient plus réunies pour qu'il puisse diriger l'établissement avec sérénité. En conséquent, il (Richard Bauer) demandait à être relevé de son commandement sur Vendin-le-Vieil", a indiqué Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires, alors que des opérations de blocage des prisons à l'appel de syndicats de surveillants, dont celle de Vendin, étaient en cours.

"Il reviendra à l'administration pénitentiaire (à Paris) de donner suite ou pas" à sa demande, a-t-il ajouté, précisant que le directeur se trouvait toujours au centre pénitentiaire lundi matin et "assurait ses fonctions".

La décision pourrait intervenir dans la journée.

Les premières opérations de "blocage total" des prisons ont débuté lundi à l'aube à l'appel de syndicats de surveillants qui réclament plus de sécurité après l'agression de la semaine dernière à Vendin-le-Viel.

Plus d'une centaine de surveillants bloquaient "quasi totalement" la prison de Vendin-le-Vieil, a constaté une journaliste de l'AFP. Un barrage constitué de palettes, pneus et de divers encombrants, érigé devant la prison, était en feu vers 08h30.

Jeudi vers 16H00, le cerveau des attentats de Djerba de 2002, l'islamiste allemand Christian Ganczarski, avait agressé et légèrement blessé trois surveillants de cette prison de haute sécurité qui doit accueillir en février Salah Abdeslam pendant la tenue de son procès à Bruxelles.

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Une équipe gouvernementale cohérente et s'occupant d'autre chose que de "faire du médiatique" devrait s'interroger sur le nécessité de revoir certaines circulaires et instructions assez récentes toujours en vigueur émanant de l'autorité judiciaire.
Aménagements judicieux du règlement qui débouchent sur les incidents et dysfonctionnements de plus en plus fréquents et de plus en plus graves pour ne pas dire plus que nous connaissons.

Nul doute que la responsable du contrôle des prisons dont l'objectivité et l'indépendance à l'égard de la politique sont exemplaires va prendre les décisions propres à remettre un peu d'ordre dans nos établissements pénitentiaires.


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Comme d'habitude lorsque les politicards conduisent à la catastrophe on fait sauter un fusible administratif...  le ministre ou la ministresse (j'cause moderne) impose des règles de fonctionnement stupides dictées par des visions doctrinaires bien aidé par les instances européennes et le patron de la prison saute... logique !
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyMar 16 Jan 2018, 08:30

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/16/97001-20180116FILWWW00038-france-7-surveillants-agresses-par-un-detenu.php

France: 7 surveillants agressés par un détenu

Hier après midi, au moins sept surveillants ont été agressés au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan dans les Landes rapporte France bleu. La fouille d'un détenu aurait dégénéré, entrainant une agression, explique l'administration pénitentiaire.

Il sont sept sureveillants à avoir été agressés au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan aux alentours de 17h30 hier. Cinq sont blessés et trois ont dû être hospitalisés. Touchée au plexus, la responsable du bâtiment est la plus gravement blessée. Un surveillant a le nez cassé et un autre le doigt cassé. Deux autres surveillants ont reçu des coups de poing au visage et au tibia. "Le bilan est lourd"résume le syndicat national sur tweeter.

Hier après-midi, le détenu se rendait au sport avec un sac qui a déclenché le portique de sécurité. C'est pourquoi les personnels ont procédé à la fouille, comme le veut la procédure. Le détenu s'est alors énervé et a blessé plusieurs personnes. Depuis, l'homme a été placé en garde à vue. Il sera jugé en comparution immédiate aujourd'hui.

A Mont-de-Marsan, le centre pénitentiaire Pémégnan, pourtant le problème de surpopulation carcérale ne se pose pas, ni celui du manque de moyens. Il y a 199 agents pour environ 650 détenus. En 2015, deux unités "respect" ont été ouvertes. Cela signifie que dans deux bâtiments, 199 détenus circulent librement, de cellules en cellules, d'étages en étages. Aucune porte fermée, aucune grille verrouillée de 7h du matin à 19h. Un dispositif unique en France, inspiré des centres pénitentiaires espagnols.
Le personel du centre de pénitentiaire s'est mobilisé hier à l'appel des trois syndicats FO, CGT et UFAP en soutien à leurs collègues de la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais


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Les gens du ministère de la justice ne sont visiblement pas pressés de traiter ces dossiers... sans doute est ce moins passionnant que de faire de la politique.
Voire de réécrire l'histoire de notre pays.

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyMar 16 Jan 2018, 09:20

Prison de Mont-de-Marsan: sept surveillants agressés par un détenu "radicalisé"  (comme c'est curieux, on avait oublié de le préciser)

Agression de surveillants par un détenu jihadiste: mobilisation "importante" dans les prisons

AFP, publié le mardi 16 janvier 2018 à 08h46


Sept surveillants ont été agressés et blessés à coups de poing par un détenu "radicalisé", au centre pénitentiaire Pémégnan, à Mont-de-Marsan (Landes), lundi vers 15H30, a indiqué la CGT à l'AFP, confirmant une information de franceinfo.

Il aura fallu neuf agents au total pour maîtriser le détenu qui "refusait de se soumettre à une fouille" et qui "a été placé en garde à vue" après l'agression. "Trois agents souffrent de fractures et quatre autres de contusions multiples", a précisé à l'AFP Ludovic Motheron, délégué CGT au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan.

-------------------

On rêve !

Les policiers et gendarmes se font renverser sur les routes, les gardiens de prison se font tabasser, on agresse les pompiers... ne parlons plus des rues ou les bandes s'écharpent, on poignarde, on flingue pour un oui ou un non ne parlons pas des établissements scolaires où la pagaille est reine et notre président se balade dans le monde pour dispenser ses conseils pendant que son staff nous colle des impôts.
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyMar 16 Jan 2018, 14:16

Bouches-du-Rhône: un détenu suivi pour radicalisation agresse une surveillante

Agression de surveillants : Vendin-le-Vieil, l'une des prisons les plus sécurisées de France


AFP, publié le mardi 16 janvier 2018 à 13h44


Une surveillante de la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a été agressée mardi matin par un détenu, suivi pour radicalisation, qui lui a porté un coup de poing au visage, a-t-on appris de sources concordantes.

Le détenu de 28 ans, incarcéré pour une affaire de vol, était "suivi au niveau local au titre de la radicalisation et présentait des troubles du comportement", a précisé une source de l'administration pénitentiaire.

La surveillante a été conduite à l'hôpital, où elle devait être examinée, et le personnel de l'établissement, en plein mouvement national de protestation, a lancé une opération "prison morte", ont précisé des sources syndicales.

L'agression a eu lieu vers 11H00, au niveau des portiques de sécurité, alors que le détenu remontait de promenade, ont indiqué des représentants des syndicats FO et UFAP-UNSA. Il s'agit d'un "acte totalement gratuit, de la part d'un détenu qui n'obtient pas son transfert" réclamé dans un autre établissement, a précisé un responsable sur place de ce dernier syndicat.

Le détenu "s'est approché" de cette surveillante et lui a porté "de façon totalement gratuite un coup d'une extrême violence", a précisé à l'AFP le procureur de la République de Tarascon, Patrick Desjardin, qui se rendait sur les lieux.

Après l'agression, le détenu a été placé en quartier disciplinaire, et des reponsables interrégionaux de l'administration pénitentiaire ont été dépêchés depuis Marseille auprès des fonctionnaires de la prison.

Une enquête judiciaire a été ouverte et le détenu placé en garde à vue.

Cette agression intervient en plein mouvement de colère des surveillants de prison, après l'agression jeudi de trois gardiens par un détenu islamiste à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) puis celui de sept autres gardiens au centre pénitentiaire Pémégnan, à Mont-de-Marsan (Landes) mardi.

La garde des Sceaux Nicole Belloubet s'est rendu mardi à Vendin-le-Vieil pour tenter d'apaiser la tension.


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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyJeu 18 Jan 2018, 15:10

Prisons: incident à Fleury-Mérogis, les surveillants toujours mobilisés

AFP, publié le jeudi 18 janvier 2018 à 14h40


La mobilisation des surveillants de prison a repris jeudi dans toute la France avec de nombreux établissements bloqués dans l'attente d'"arbitrages" gouvernementaux sur leurs revendications pour de meilleures conditions de sécurité.

Dans ce contexte de désorganisation, 123 détenus de Fleury-Mérogis (Essonne) refusaient de regagner leurs cellules après la promenade dans cette prison, plus grand centre pénitentiaire d'Europe, dont des surveillants avaient bloqué l'accès dans la matinée.

"Il n'y a pas de revendications, pas de violence", a précisé l'administration pénitentiaire (DAP) qui a dépêché sur place des équipes de sécurité pour mettre un terme à l'incident.

Pour la troisième fois depuis le début de la semaine, les accès aux prisons ont été totalement ou partiellement bloqués partout en France jeudi matin par des piquets de grève, parfois avec des barricades de palettes en bois et de pneus enflammés.

Selon la DAP, 87 établissements, soit 46% du parc pénitentiaire, ont été affectés "à des degrés divers" par cette mobilisation, lancée après l'agression il y a une semaine de trois gardiens par un détenu jihadiste dans la prison de Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais).

Le syndicat Ufap-Unsa (majoritaire) revendiquait, lui, "140 à 150 établissement bloqués et 6.000 à 7.000 personnels mobilisés", a déclaré à l'AFP le secrétaire national Wilfried Fonck. "C'est très suivi, on ne sent pas d'essoufflement", a assuré Christopher Dorangeville, secrétaire général de la CGT-Pénitentitaire.

L'Ufap-Unsa et la CGT-Pénitentiaire avaient appelé dès mercredi soir à reprendre le "blocage général" des prisons entamé lundi, mais qui avait été suspendu mercredi durant des discussions avec l'administration pénitentiaire.

FO-Pénitentiaire, qui voudrait voir les discussions sur les questions de sécurité élargies aux questions statutaires, ne prend pas part aux négociations mais participe toutefois à la mobilisation.

Un document a été envoyé "à l'arbitrage" du gouvernement et, "une fois les arbitrages rendus, les discussions reprendront afin de faire un point et finaliser ou pas un document que nous soumettrons aux personnels", avaient expliqué l'Ufap et la CGT dans un communiqué commun mercredi.

"Ce document regroupe plusieurs axes et propositions, portant sur la sécurité des agents, la prise en charge de la radicalisation, une meilleure reconnaissance du métier de surveillant et les effectifs", a-t-on précisé à la DAP.

Ce texte était entre les mains de la ministre de la Justice Nicole Belloubet et sera soumis à l'arbitrage de Matignon, a-t-on indiqué dans son entourage, sans préciser quand d'éventuelles décisions pourraient être prises.

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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyJeu 18 Jan 2018, 15:11

La ministre a annulé un déplacement prévu jeudi après-midi dans les Bouches-du-Rhône, sans en préciser les motifs.

Face à la colère des personnels, Emmanuel Macron avait annoncé lundi un "plan pénitentiaire global" d'ici fin février et, en visite à Vendin-le-Vieil le lendemain, la garde des Sceaux avait annoncé avoir fait "dix propositions" au personnel de la prison, portant notamment sur les effectifs et la prise en charge des détenus radicalisés.

La mobilisation était assez largement suivie dans toutes les régions, les surveillants clamant leur "détermination".

A Nice, le blocage de la prison a notamment empêché durant quelques heures le transfert vers le tribunal de la "Veuve noire" de la Côte d'Azur, Patricia Dagorn, qui est actuellement jugée aux assises pour l'assassinat de deux retraités.

"Sauvez-nous avant qu'il ne soit trop tard", "De belles promesses c'est bien, des promesses tenues c'est mieux", clamaient des pancartes devant la maison d'arrêt d'Elsau à Strasbourg, où 80 surveillants étaient rassemblés jeudi.


"Ce qu'il faut, c'est que le mouvement se durcisse. Il faut que les choses changent. On sait que cela va engendrer des incidents pour les coursives, que cela va être dur pour les familles, mais il faut que chacun comprenne (...). On risque notre vie tous les jours", a lancé à l'AFP un surveillant sous couvert d'anonymat.
Le syndicat FO-Direction, majoritaire chez les directeurs de services pénitentiaires, a apporté son soutien au mouvement, assurant notamment que les tâches demandées aux gardiens étaient "irréalisables ou antagonistes à moyen constant".
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyDim 21 Jan 2018, 20:40

Prisons : tensions avec des détenus à Maubeuge et Sequedin


Dimanche après-midi, plusieurs dizaines de détenus ont refusé de regagner leur cellule à la fin de la promenade dans ces deux prisons du Nord. L'intervention d'équipes spécialisées a été nécessaire.

La situation est revenue à la normale dimanche 21 janvier en fin de journée dans les prisons de Maubeuge et Sequedin (Nord), alors que des détenus avaient refusé de regagner leur cellule.

À Sequedin, "tout est rentré dans l'ordre, l'intervention des Eris (Equipes régionales d'intervention et de sécurité, ndlr) s'est bien passée", a déclaré à l'AFP vers 18h Guillaume Pottier, secrétaire Ufap-Unsa pour les Hauts-de-France.  "Les détenus voulaient être solidaires du mouvement des surveillants, on ne sait pas trop si c'est vrai ou si c'est une blague", a-t-il ajouté.

Environ 160 détenus avaient refusé dans l'après-midi de rejoindre leur cellule après la promenade. Le même phénomène, concernant une quarantaine de prisonniers, s'était produit à la prison de Maubeuge. Dans cet établissement, "les détenus sont remontés vers 17h15, ils sont restés deux heures de plus dans la cour de la promenade", a expliqué à l'AFP Christophe Loyer, du syndicat Ufap-Unsa Justice.

Une source à l'administration pénitentiaire avait confirmé que 50 détenus à Maubeuge et 85 à Sequedin avaient refusé de retrouver leur chambre.

La veille, des Eris avaient été dépêchées à la prison de Maubeuge à la suite d'un "mouvement d'excitation" d'une vingtaine de détenus, selon l'administration régionale pénitentiaire. "C'était chaud : il y a eu pas mal de dégâts, des serrures bouchées, des carreaux cassées dans une aile. Cinq détenus ont été placés au quartier disciplinaire", a expliqué dimanche Christophe Loyer à propos des incidents de samedi dont il a été témoin.

"Les Eris, qui sont des grands professionnels et qui étaient une vingtaine, ont quand même dû faire usage de gaz lacrymogène et d'une DBD (grenade de désencerclement, ndlr)", a ajouté M. Loyer.

Ces incidents surviennent dans un contexte tendu. Pour dénoncer les récentes agressions de gardiens, les syndicats appellent à un "blocage total" des 188 établissements en France à partir de 6h lundi, un mouvement reconductible "jusqu'à ce que le gouvernement entende (leurs) revendications", ont prévenu les responsables de la CGT et de FO.
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MessageSujet: Prisons - Conditions de détention - Surveillants    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 14 Avr 2018, 10:16

Une étude réalisée par l'Ifop et révélée par franceinfo lundi matin montre un net durcissement de la population vis-à-vis des conditions d'incarcération des détenus.

Ils estiment que les détenus sont "trop bien traités" en prison en France. Une étude de la Fondation Jean-Jaurès menée en partenariat avec l'Ifop* révèle que 50% des Français jugent que les détenus bénéficient de trop bonnes conditions de détention. C'est 32 points de plus qu'un sondage CSA qui avait été réalisé pour le journal Libération en 2000. Ils sont 17% à penser que les détenus ne sont "pas assez bien traités" et 21% jugent qu'ils sont "traités comme il faut".

Cette enquête, que révèle franceinfo lundi 9 avril, montre un durcissement des Français vis-à-vis des conditions de détention des prisonniers. A un peu plus d'une semaine de la présentation de la loi de programmation sur la justice en Conseil des ministres, elle permet de dresser un état des lieux des connaissances de la population française sur le monde pénitentiaire.
Pour une grande partie de la population, la prison est vue comme un lieu qui doit être synonyme de souffrance et de punition.Chloé Morin, directrice de l'Observatoire de l'opinion à la Fondation Jean Jaurèsà franceinfo
"Une large part de l'opinion considère qu'il ne faut pas seulement que les détenus soient mis à part de la société : il faut, en plus, que leur quotidien soit dur", commente Chloé Morin qui a pilotée l'étude avec Adrien Taquet, député LREM des Hauts-de-Seine.

La prison vue d'abord comme lieu d'enfermement
Pour 49% des Français, la prison doit avant tout "priver de liberté" - ils n'étaient que 21% à partager cet avis en 2000 - alors que 45% jugent que la prison doit prioritairement préparer la réinsertion des détenus dans la société. Si ce chiffre paraît conséquent, il est bien moins élevé qu'en 2000 où ils étaient 72% à placer la réinsertion en priorité.
Dans l'imaginaire des Français, la prison doit être un lieu éloigné de l'extérieur, où la souffrance participe légitimement de la peine.Chloé Morinà franceinfo
Un chiffre de l'enquête traduit cette vision punitive de la prison : seuls 37% des Français soutiennent l'idée d'offrir un droit de visite plus large aux détenus. Ils étaient 77% en 2000 en faveur de cette mesure, soit un écart de 40 points.

Autre évolution notable depuis le sondage CSA mené il y a dix-huit ans : si la majorité des Français attribuent l'essentiel des difficultés dans les prisons à la surpopulation (79%), ils placent "l'attitude des détenus" en seconde position, soit 41% de répondants au total, contre 24% des personnes interrogées en 2000. L'état des locaux arrivait alors en seconde position.

Si la population française est plutôt sévère à l'égard des conditions de détention, elle n'est pas moins réaliste sur la dégradation des prisons et notamment sur la surpopulation carcérale, puisque la France comptait au 1er janvier 2018, 68 974 prisonniers pour 59 765 places d'après l'Observatoire International des Prisons (OIP).

Les Français se montrent réalistes sur les conditions de détention
Parmi les personnes interrogées, 58% pensent que les détenus ont accès à de la drogue et 50% à un téléphone portable. Chloé Morin constate :"A chaque fois qu'il y a une polémique, où on se rend compte par exemple que de la drogue circule dans les prisons ou que des détenus se sont photographiés avec leur portable, c'est enregistré par les Français et ça participe à la création d'une image de la prison qui ne serait pas suffisamment dure". Concernant le quotidien des détenus, 66% des personnes interrogées déclarent qu'ils ne devraient pas avoir accès à un ordinateur et 79% se disent opposés à un accès internet.
Toutefois, la grande majorité des personnes interrogées se dit consciente des difficultés engendrées par la surpopulation carcérale, que l'OIP qualifie de "mal chronique des prisons françaises". L'opinion est bien informée de l'étroitesse des cellules : 64% des Français estiment que la superficie d'une cellule individuelle en prison est de 5 à 9 m2 et 14% de moins de 5 m2. Une minorité imagine des cellules de plus de 10 m2 (10%).

Parmi les personnes interrogées, très peu croient qu'il n'y a qu'un seul détenu par cellule (5%) : la majorité estime qu'ils sont en moyenne 2 (40%) ou 3 détenus (31%). La Cour européenne des droits de l’homme a statué dans un arrêt du 20 octobre 2016 que chaque détenu doit avoir au minimum 3 m² de surface au sol. Les conditions de détention des prisonniers s'avèrent parfois bien plus précaires, notamment dans les maisons d'arrêt, comme le note un rapport sénatorial sur "les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires en France" qui parle de "deux détenus, voire trois ou quatre, dans 9 m2".

Pas de volonté d'amélioration des conditions de vie des détenus
Malgré le constat largement partagé de la surpopulation carcérale, seuls 47% des Français souhaitent voir diminuer le nombre de personnes en détention provisoire, contre 64% en 2000.

Il y a un glissement évident de l'opinion en faveur des mesures sécuritaires. Et même si les experts clament que la prison n'est pas la solution à tout, les Français restent très attachés à l'enfermement.Chloé Morinà franceinfo
Sur les dépenses en faveur des détenus, la population se montre également plutôt réticente. Seules 40% des personnes interrogées (contre 68% en 2000) défendent une hausse du budget des prisons pour améliorer les conditions de vie des détenus. "La plupart des Français considèrent qu'ils font déjà énormément d'efforts financiers et ne trouvent pas légitimes d'en faire pour les détenus",  analyse Chloé Morin.
Signe, selon Chloé Morin, des "crispations sur le religieux", une majorité des sondés (53%) juge que l'intervention de représentants religieux en prison n'est pas justifiée. "Aucune religion n'est mentionnée en particulier, mais j'émets l'hypothèse que si on avait parlé d'islam, il y aurait eu encore moins de soutien de la population" pressent-elle.

* L’enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne, les 27 et 28 mars, auprès d’un échantillon de 1 013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.

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Pas de commentaire... ou il y aurait trop à dire.
Ce qui est certain en revanche c'est qu'une fois de plus nos politicards ont de forte chance d'être à coté de la plaque.
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MessageSujet: Ils abattent les murs de 7 cellules de prison successives pour tabasser un détenu   Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyMer 16 Mai 2018, 15:05

Ils abattent les murs de 7 cellules de prison successives pour tabasser un détenu

PAR G. L Mis à jour le 16/05/2018 à 14:36 Publié le 16/05/2018 à 14:26

Des détenus mineurs ont réussi à abattre le mur de leurs cellules respectives, au nez et à la barbe des gardiens, pour aller régler son compte en pleine nuit à un jeune de 17 ans, à la maison d'arrêt de Grasse.
Incroyable et spectaculaire règlement de comptes à la maison d'arrêt de Grasse !

La procureur de la République Fabienne Atzori, a confirmé ainsi l'information livrée par nos confrères de France Bleu Azur.

Selon elle, les faits se sont déroulés la semaine dernière dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Les détenus, dont le plus âgé avait un peu moins que 18 ans, n'ont pas creusé de galerie, a-telle précisé. Un premier mineur a abattu un morceau du mur de sa cellule constitué de parpaings, il est ensuite passé par un trou dans celle d'à côté. Puis, aidé de ce détenu, ils sont passés dans la troisième cellule, et ainsi de suite jusqu'à la huitième".
Certains auraient refusé de participer à l'opération, selon les informations de France Bleu Azur.

Dans la huitième geôle, ils s'en sont pris à un jeune de 17 ans. Selon le procureur, ce dernier a été blessé, mais serait déjà sorti de l'hôpital.
Selon le parquet, il n'a pas déposé plainte.
Rien de surprenant dans le contexte d'une maison d'arrêt où les menaces sont fréquentes.

Selon Fabienne Atzori, les responsables de ces violences ont été dispatchés dans différentes maisons d'arrêt, leurs cellules étant inhabitables.
Plusieurs parquets pourraient être saisis de cette affaire selon le parquet, la justice des mineurs privilégiant la résidence habituelle.

La dispersion des protagonistes rend l'enquête plus longue, mais les auditions sont déjà en cours.

La procureur de la République s'interroge notamment sur la facilité avec laquelle les détenus ont pu creuser des trous dans les murs de leurs cellules.
Une enquête a été ouverte par l'administration pénitentiaire.

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Une enquête est en cours et les auteurs seront sévèrement punis... comme d'habitude ! Casser les murs de 7 cellules en une nuit dans une prison c'est en tous points remarquable !

Nul doute que si en tôle on casse 7 murs en une nuit (avec quels outils ?) vous qui pensez être tranquille dans votre appartement vous devriez réfléchir... et ce sont des mineurs, ils ont l'avenir devant eux.

Si un élu demande des comptes il sera sans doute accusé d'affaiblir les institutions
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyVen 01 Juin 2018, 12:15

Citation :
Prison de Fresnes : un mystérieux commando incendie plusieurs véhicules de surveillants
Denis Courtine| 31 mai 2018

Un règlement de comptes visant des matons ? Une diversion ? Un acte de vandalisme gratuit ? Difficile pour l’heure de connaître les raisons d’un étrange incendie survenu dans la nuit de mercredi à jeudi devant la prison de Fresnes.

Selon les témoignages recueillis par les policiers de l’Haÿ-les-Roses auprès des surveillants pénitentiaires et du voisinage, une dizaine d’hommes encagoulés ont fait irruption vers minuit et ont mis le feu à une Peugeot 307 et un scooter. Les véhicules étaient stationnés devant un mirador de la prison. Les incendiaires ont ensuite pris la fuite en courant.

Les sapeurs-pompiers sont arrivés rapidement sur les lieux et sont parvenus à maîtriser assez facilement le sinistre sous les cris des prisonniers. Les véhicules en question ont complètement brûlé. Deux autres ont été endommagés par propagation.

Plusieurs équipages de la brigade anticriminalité ont patrouillé dans le secteur pour essayer dans un premier temps d’en savoir plus. Mais les incendiaires étaient introuvables.

Selon nos informations, les véhicules brûlés appartiendraient à des surveillants. Les techniciens du laboratoire central de la police scientifique se sont rendus sur place pour effectuer des relevés.

Le commissariat de L’Haÿ-les-Roses est saisi de l’enquête.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/prison-de-fresnes-un-mysterieux-commando-incendie-plusieurs-vehicules-de-surveillants-31-05-2018-7745376.php


Citation :
Prison de Fresnes : la colère des surveillants après l’opération commando
Denis Courtine| 31 mai 2018

Le top départ de l’opération commando est donné à minuit dans la nuit de mercredi à jeudi. Une dizaine d’hommes encagoulés pénètrent à pied par l’un des deux accès au domaine de la prison de Fresnes. Face au mirador 2, ils incendient une première voiture appartenant à un surveillant. Le feu se propage à deux autres véhicules. La vitre arrière d’une quatrième est également brisée sans doute pour allumer le feu à nouveau. Mais l’équipe choisit d’en rester là et prend la fuite.

Cette opération nocturne, une première semble-t-il dans les annales de la prison de Fresnes, a rendu furieux les surveillants. Non pas pour les dégâts matériels puisque quatre véhicules ont finalement été incendiés ou endommagés, mais pour l’audace des incendiaires. « Une provocation », s’étrangle un maton. « C’est le personnel de la prison qui est visé ».

Si l’émotion est si forte, c’est aussi que les témoins de cette attaque se sont posé des questions sur les intentions des membres du commando. « Une dizaine d’hommes encagoulés qui foncent vers la prison, on imagine forcément autre chose », soupire une source proche du dossier.

Parmi les riverains aussi, on a craint le pire. « J’ai été d’abord alertée par les cris des prisonniers, témoigne une voisine. D’habitude, on ne les entend que pendant les matchs de football. Mais après, il y a eu plusieurs détonations. Je me suis demandé ce qui se passait. » Les pompiers sont parvenus néanmoins à éteindre rapidement l’incendie des véhicules sous les cris des prisonniers.

Le domaine de la prison, qui se trouve devant les murs, est protégé par une enceinte à laquelle on accède à deux endroits. Ces barrières ne se lèvent que lorsqu’un automobiliste appose un badge. Mais personne n’est là pour vérifier. Surtout, les piétons voire les motocyclistes peuvent contourner la barrière.

« Le domaine de la prison n’est pas sécurisé, dénonce Cédric Boyer, du syndicat FO pénitentiaire. Il y a eu un projet avec des herses hautes et basses. Il faut absolument repenser ce secteur. » Les policiers de l’Haÿ-les-Roses patrouillent certes régulièrement dans la zone. « Mais, observe un fonctionnaire, une telle opération se fait en quelques minutes, et il faudrait un coup de chance pour du flagrant délit. » Un problème insoluble ? «Nous entendons la colère des surveillants. Mais pour l’heure, nous travaillons à la prise en charge des victimes de cet incendie », a fait savoir ce jeudi soir l’administration pénitentiaire.

Reste le mobile de cette attaque nocturne… L’enquête, confiée au commissariat, débute à peine. Evidemment, le secteur est sous vidéosurveillance mais les membres de l’équipe avaient tous le visage dissimulé. Y a-t-il eu récemment une altercation qui sort de l’ordinaire ente des surveillants et des prisonniers ? « On a beau chercher, il n’y a rien qui nous revient », assure l’un d’entre eux.

Toujours est-il que les matons sont bien remontés. « On attend une réponse ferme parce que la tension va crescendo, observe Cédric Boyer. Certains d’entre nous veulent assurer eux-mêmes leur sécurité ».
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/prison-de-fresnes-la-colere-des-surveillants-apres-l-operation-commando-31-05-2018-7746327.php
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyJeu 21 Juin 2018, 10:45

Citation :
Les surveillants de Fresnes à nouveau victimes d’un incendie criminel
Denis Courtine| 21 juin 2018,

C’est la deuxième fois en trois semaines. Quatre véhicules appartenant à des surveillants de la prison de Fresnes ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi.

C’est un fonctionnaire se trouvant dans un mirador qui a été alerté vers 0h20 par une explosion. Trois voitures étaient en train de brûler devant les murs du centre pénitentiaire mais dans l’enceinte. Un quatrième le sera par propagation.

Le 31 mai dernier, devant un autre mirador, un commando d’une dizaine de personnes avaient déjà incendié une dizaine de véhicules. L’enquête est à nouveau confiée au commissariat de l’Haÿ-les-Roses.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/les-surveillants-de-fresnes-a-nouveau-victimes-d-un-incendie-criminel-21-06-2018-7785249.php
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptyJeu 02 Aoû 2018, 01:36

Citation :
Fresnes : nouvel incendie de véhicules de gardiens à la prison
L.P. avec D.C.| 01 août 2018

Les deux premières nuits d’incendie avaient déjà profondément ému les gardiens de la prison de Fresnes. Dans la nuit de mardi à mercredi, de nouveau, le feu a été mis à quatre véhicules sur le parking de l’établissement pénitentiaire. Une cinquième voiture a été dégradée dans une rue toute proche. Une bouteille contenant de l’essence a été retrouvée juste à côté de celle-ci. Pour la première fois, quatre jeunes ont été interpellés juste après les faits, mais ils ont été relâchés dans la journée faute d’éléments probants.

Déjà, dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, vers minuit, une dizaine d’hommes encagoulés pénètrent à pied par l’un des deux accès au domaine de la prison de Fresnes. Face au mirador 2, ils incendient une première voiture appartenant à un surveillant. Le feu se propage à deux autres véhicules. La vitre arrière d’une quatrième est également brisée sans doute pour allumer le feu à nouveau. L’équipe d’incendiaires prend alors la fuite.

Trois semaines plus tard, dans la nuit du 18 au 19 juin, quatre véhicules appartenant à des surveillants de la prison avaient été incendiés.

Reste désormais à la police judiciaire du Val-de-Marne à poursuivre son enquête pour savoir qui a décidé de s’en prendre de cette façon, et si régulièrement, aux véhicules des surveillants de la prison.

« Trois fois en si peu de temps, c’est trop, tempête Cédric Boyer, secrétaire local SNP-FO de la prison de Fresnes. Nous avons écrit à notre direction et à la direction interrégionale de Paris. On ne peut pas laisser qui que ce soit s’en prendre aux biens personnels des agents. »

« Les surveillants pénitentiaires ne peuvent pas travailler sereinement et faire respecter la discipline en détention, si leurs biens sont brûlés pendant leurs heures de travail », insiste le syndicat dans un communiqué, où il « exige que des caméras soient dissimulées sur tous les abords du centre pénitentiaire. »
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fresnes-nouvel-incendie-de-vehicules-de-gardiens-a-la-prison-01-08-2018-7840536.php
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 05:33

Prison de Grasse: un détenu casse à deux reprises les murs de sa cellule
AFP, publié le lundi 06 août 2018 à 14h41
Un détenu placé en quartier disciplinaire à la maison d'arrêt de Grasse (Alpes-Maritimes) a cassé à deux reprises, la semaine dernière, les murs de sa cellule pour passer dans la cellule voisine, selon des syndicats pénitentiaires qui dénoncent un défaut de construction.
En mai, dans le quartier des mineurs de la même prison, sept jeunes détenus avaient traversé successivement les murs de huit cellules pour aller passer à tabac un autre détenu.
"Cela traduit un défaut de construction, les murs sont en carton", a souligné Hervé Segaud, délégué régional pénitentiaire FO pour le Sud-Est, confirmant une information de France 3 Côte d'Azur. La direction de la prison, sollicitée par l'AFP, n'a pas réagi.
Ce défaut de construction ne concerne que les murs mitoyens des cellules, et non ceux qui donnent sur l'extérieur, a indiqué M. Segaud qui a précisé que la prison de Grasse, ouverte en 1992, faisait partie du programme "13.000" qui avaient vu la construction de 13.000 places dans de nouveaux établissements.
"Il ne s'agit pas d'une tentative d'évasion mais de la volonté de quelqu'un de protester contre sa présence à Grasse alors qu'il aurait voulu être transféré à la prison de Nice", a précisé le syndicaliste. Le détenu, présentant un profil psychiatrique problématique, a en outre dans la même semaine cassé à deux reprises le mobilier de sa cellule, aussi bien en quartier disciplinaire qu'en quartier de détention, et endommagé le grillage de la cour de promenade. Il a été transféré dès vendredi dans une unité spécialisée à Marseille.
M. Segaud souligne que FO a demandé au niveau national un "fléchage" adapté des détenus, pour éviter que les individus dangereux ne se retrouvent dans des établissements non prévus pour eux, rappelant l'évasion début juillet de Redoine Faïd de la prison de Réau (Seine-et-Marne) non adaptée, selon lui, au profil de ce repris de justice.

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doit on en rire ?
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 05:34

Nîmes : un surveillant de prison égorgé par un détenu
Par 6medias2 / Lundi 6 août 2018 à 13:1337

Agression. Le surveillant, qui n'est pas mort, a été attaqué par un détenu alors qu'il lui avait ouvert la porte de sa cellule.

Voilà qui ne devrait pas apaiser les tensions dans les prisons françaises. Un détenu de la maison d'arrêt de Nîmes a tranché la gorge du surveillant qui lui ouvrait la porte de sa cellule, dimanche 5 juin, vers midi, rapporte France 3 Occitanie. L'arme, un objet tranchant artisanal, a été confectionnée à l'aide d'une lame de rasoir. Le surveillant a été ouvert sur huit centimètres au niveau de la gorge. Une veine a été touchée, mais son pronostic vital n’est pas engagé, malgré onze points de suture.
Nicole Belloubet sur place
L'agresseur est connu pour ses troubles psychiatriques et a été hospitalisé d'urgence après sa garde à vue a précisé France 3 Occitanie. Selon Midi libre,le détenu était connu pour des faits de violences, de vol et d'escroquerie, et purgeait une peine jusqu'en 2020. En soutien à leur collègue particulièrement choqué après l'agression qu’il a subie, le personnel de l'établissement pénitentiaire s'est mis en grève lundi 6 août.
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, devrait se rendre ce lundi après-midi dans le Gard où elle rencontrera le personnel de la prison indique Midi libre, qui précise que la prison de Nîmes connaît une surpopulation carcérale de très haut niveau qui rend les conditions de détention particulièrement difficiles, notamment sur fond de canicule.

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que dire ?






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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 05:37

Moselle: un homme s'évade par la fenêtre du tribunal de Sarreguemines

AFP, publié le mercredi 08 août 2018 à 15h07
Un homme âgé de 21 ans s'est évadé mercredi du tribunal correctionnel de Sarreguemines (Moselle), qui venait de le condamner à trois ans de prison, en passant par une fenêtre ouverte, a-t-on appris auprès du parquet.
Le prévenu, qui purge depuis avril une peine de 7 mois de prison pour des violences aggravées à la maison d'arrêt de Strasbourg, comparaissait mercredi matin devant le tribunal correctionnel pour une tentative de vol de voiture avec violence commise en novembre 2017 à Meisenthal.
Au moment de l'énoncé de sa condamnation à quatre ans de prison dont un avec sursis, "il a couru en direction d'une fenêtre ouverte à cause de la chaleur et il est descendu le long du mur, le dos appuyé contre le mur et les pieds contre une colonne", a relaté à l'AFP le procureur, Jean-Luc Jaeg.
Arrivé sur le parvis, "il est parti en courant en direction de la ville. Il est activement recherché", a-t-il ajouté.
La salle d'audience n'est pas équipée de box, mais le jeune homme, "comme il était détenu, était escorté par trois agents pénitentiaires", a indiqué M. Jaeg.
"Tout s'est passé en un quart de temps, il a surpris tout le monde", a-t-il commenté.
"L'utilisation du pistolet à impulsion électrique réclamée par le #SNPFO permettrait d'éviter ce type d'évasion", a réagi le syndicat national pénitentiaire Force ouvrière sur les réseaux sociaux.

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IL n'a blessé ou tué personne et pas cassé de mur on progresse !


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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 05:44

Blocage des prisons : «Les détenus ne nous respectent plus car on ne leur fait plus peur»
• Par  Edouard de Mareschal

• Mis à jour le 24/01/2018 à 17:12

• Publié le 23/01/2018 à 14:24


REPORTAGE - Les surveillants du centre pénitentiaire de Moulins (Allier) ont une nouvelle fois bloqué les accès de leur prison ce matin, avant d'être évacués par les CRS. Témoignages de grévistes excédés par les violences, agressions et humiliations qu'ils ne veulent plus subir.
Des histoires d'agressions, d'humiliations ou de remise en cause de leur autorité, chaque gardien du centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure a les siennes à raconter. Philippe*, surveillant principal à la maison centrale de la prison, garde de l'attaque qu'il a subie l'été dernier une grande cicatrice sur la tête qu'il montre volontiers. Un détenu «en cours de radicalisation» l'a frappé à la tête avec un gourdin au moment de la promenade. «Sans l'intervention d'un collègue, j'étais mort», assure-t-il. Il s'en est sorti avec douze agrafes et un mois et demi d'arrêt de travail. Le détenu, lui, a pris 18 mois de prison. Une sanction jugée bien clémente par les surveillants, compte tenu de son profil: 28 condamnations, dont une tentative de meurtre sur un dépositaire de l'autorité publique. «Le pire, ça a été la réaction de la direction, se souvient Philippe. Avant même de demander comment j'allais, ils voulaient s'assurer que j'avais bien respecté les consignes de sécurité pour se couvrir.» Malmenés par les détenus qui «ne respectent plus l'uniforme», «lâchés» par leur hiérarchie, les surveillants se sentent bien seuls pour faire respecter l'ordre dans cette prison de près de 300 détenus située dans le département de l'Allier.

Ce mardi matin, la nuit a été courte pour la centaine de surveillants postés devant les entrées du centre. Les plus matinaux sont là depuis 6 heures. Les élus syndicaux prennent soin des troupes: ils ont dressé une table avec quelques viennoiseries et du café en thermos. Sûrs du soutien de leur base, ils durcissent le mouvement en maintenant le blocage total du site sur l'ensemble de la journée. Comme la veille, les CRS interviennent dans la matinée pour les déloger des entrées. Mais la mobilisation ne faiblit pas à Moulins, neuf jours après le début du mouvement national commencé le 11 janvier après l'agression de trois surveillants par Christian Ganczarski, à la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais. Le djihadiste devait être extradé vers les États-Unis dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Un détenu bien connu des gardiens de Moulins, où il était enfermé avant son transfert dans le nord de la France.

«Nous savons depuis longtemps que Ganczarski est un homme très dangereux, explique Alain, surveillant à la maison centrale depuis plus de 15 ans. En 2010, il passait ses sorties dans la cour à prendre des cours de close-combat avec un ancien militaire lui aussi radicalisé. On avait rédigé un rapport pour remonter l'information mais la hiérarchie n'a jamais donné suite.» Les surveillants dénoncent une forme de laxisme qui va parfois jusqu'à inverser les rapports de force entre les détenus et eux. «Ils ne nous respectent plus car on ne leur fait pas peur, assure Karim, surveillant au quartier disciplinaire depuis plus de dix ans. Si on fait une remarque à un détenu dans la cour, il y en a dix qui rappliquent. Et comme vous êtes seul, vous ne pouvez rien faire.» Même les sanctions disciplinaires sont régulièrement vidées de leur substance. «Le médical prend le dessus sur le pénitentiaire, poursuit Karim. Régulièrement, le médecin de garde préfère sortir un détenu en quartier disciplinaire car il ne veut pas être appelé vingt fois dans la nuit… Le détenu fanfaronne et, nous, on perd toute crédibilité.»

Les grévistes veulent des mesures concrètes pour restaurer le respect des détenus à leur encontre. «Dans la prison, on est livrés à nous-mêmes avec un sifflet, un stylo et un Talkie-Walkie, résume Patrick. On n'a même pas un tonfa pour se défendre.» Le régime des fouilles les met aussi en colère, estimant qu'il crée une présomption de culpabilité à leur encontre. «Depuis la loi de 2009, on ne peut plus procéder à une fouille ou une palpation sans accord de la hiérarchie ni explication écrite de son motif. Et, derrière, le détenu peut nous attaquer en justice pour demander des dommages et intérêts s'il la juge abusive. Avec un tel régime, il n'a jamais été aussi facile de rentrer un téléphone ou du stupéfiant en prison…»
Le malaise est tellement profond chez les surveillants que les premières annonces de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, sont jugées largement insuffisantes. «Elle propose 1.100 créations de postes sur quatre ans. Mais ce n'est que du vent, tant qu'ils n'auront pas revalorisé les salaires pour attirer de nouvelles recrues», estime Bruno Pena, représentant FO au centre pénitentiaire de Moulins. En début de carrière, un surveillant gagne 1.400 euros par mois. Après 15 ans d'ancienneté, la moyenne se situe autour de 1.750 euros, selon des témoignages recueillis sur place. «J'espère qu'ils ont bien bossé cette nuit, ajoute Mathieu Perdrizet, délégué Unsa. Parce que tant que la ministre ne donnera pas de réponse acceptable à nos représentants nationaux, on poursuivra le blocage à Moulins.»
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 05:47

Prisons : plus de 40.000 téléphones et accessoires saisis en 2017

Mardi 21 août 2018 à 14:193

Sidérant. Les téléphones clandestins et leurs accessoires fleurissent dans les prisons. Les agents de l’ordre en avaient trouvé 5.000 en 2007, et plus de 40.000 dix ans plus tard.
En 2017, c’est plus de 40.000 téléphones et accessoires (chargeurs, cartes SIM…) qui ont été saisis dans les prisons françaises. Un chiffre énorme, et surtout en hausse constante depuis maintenant dix ans, rapporte Le Figaro.

En 2016, « seulement » 33.000 téléphones avaient été découverts (pour environ 70.000 détenus, même chiffre environ qu’en 2017). En 2007, les agents pénitentiaires avaient saisi 5.000 téléphones et accessoires.

Plus de téléphones fixes pour lutter contre la prolifération des portables clandestins

Les sources syndicales pénitentiaires indiquent que les appareils « de plus en plus petits » ou « contentant très peu de métal donc pratiquement indétectable » rentrent fatalement de plus en plus facilement dans les prisons.
Pour lutter contre cette prolifération, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé en janvier 2018 le lancement de deux projets ambitieux. Premièrement, elle compte débloquer dès cette année une enveloppe de 15 millions d'euros pour « garantir un brouillage effectif » des portables. Actuellement, il y en a seulement 804 dont uniquement 10% sont effectifs. Et d'autre part, elle compte sur l'installation de 50.000 téléphones fixes en cellule, pour ne pas couper les détenus de leurs proches et favoriser la réinsertion.

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Les prescriptions conjugués des règles "européennes" et des circulaires nationales portent tout à fait logiquement leurs fruits...



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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 05:52

Caen : un détenu angolais agresse sexuellement sa visiteuse de prison

/ Jeudi 23 août 2018 à 18:509


Agression. L’individu de 39 ans a été jugé pour avoir agressé sexuellement sa visiteuse de prison à Caen. Il a été condamné à trois ans de prison supplémentaires.

En 2002, il avait écopé de huit ans de prison pour viol par la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine. Comme le rappelle Ouest France ce jeudi 23 août, Pablo Tambo, un Angolais de 39 ans, purge depuis plusieurs années des peines très lourdes dans différents établissements pénitentiaires. En mars 2007, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis l’a condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour des faits d'agressions sexuelles.

« Je l’ai supplié de me laisser sortir »
Selon les informations du quotidien régional, une visiteuse de prison, qui avait l'habitude de discuter avec lui, est rentrée le 16 août dernier dans sa cellule. Au moment de s’assoir sur le lit, la situation a alors dégénéré. « Il m’a ceinturée au niveau du buste, a déclaré la victime durant son audition racontée par Ouest France. Je l’ai supplié de me laisser sortir. » Agressée sexuellement et menacée, la femme de 68 ans sortira choquée de ce face-à-face. Après avoir reconnu les faits, Pablo Tambo a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Caen.





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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 06:10

Fresnes : un selfie de Kaaris en cellule provoque l'ire des surveillants
• Par Le Figaro.fr

• Mis à jour le 18/08/2018 à 11:15

• Publié le 18/08/2018 à 10:31

La photo circule depuis 24 heures sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram : le rappeur Kaaris, en détention provisoire depuis le 3 août après une bagarre avec Booba à l'aéroport d'Orly, apparaît sur un selfie pris dans «une cellule ou une salle d'activité» de Fresnes, en compagnie d'un autre détenu.
Mais si le cliché amuse les internautes, il a profondément agacé les surveillants pénitentiaires. «On ne va pas caricaturer parce que cela concerne Kaaris, mais les téléphones, il y en a énormément en détention, a affirmé Cédric Boyer, surveillant pénitentiaire de Force ouvrière à France Info. C'est aussi un problème de sécurité, car on sait que les évasions, les pressions sur les victimes les trafics, c'est fait grâce aux téléphones portables qui sont en détention.»

Plus de fouilles générales
«Il faut que les moyens soient mis en place afin de pouvoir lutter contre les téléphones portables en détention [...] Il y a un problème par rapport aux fouilles [...] Fresnes est un établissement qui n'a pas connu de fouille générale depuis les années 2000. Pourquoi ne pas engager une fouille générale sur le site pénitentiaire ?» a-t-il-lancé.

Une enquête a été mise en place par l'administration pénitentiaire, après que des fouilles ont permis de retrouver des téléphones portables dans les cellules de Kaaris et du second détenu présent sur la photo.a et Kaaris : Pas de remise en liberté, les deux rappeurs restent en prison
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MessageSujet: Re: Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions    Prisons - Conditions de détention - Surveillants - Agressions  EmptySam 25 Aoû 2018, 06:21

Évasions, agressions : l'été noir des prisons françaises
• Par hugo wintrebert

• Publié le 20/08/2018 à 18:32


En moins de deux mois, les établissements pénitentiaires ont connu une accumulation de défaillances.
La scène n'a duré que dix minutes. Un hélicoptère se pose dans la cour d'honneur d'une prison. Deux individus cagoulés en sortent, armés de kalachnikovs. Ils découpent plusieurs portes à l'aide de disqueuses et atteignent le parloir. Un détenu les attend. Face au commando, des gardiens penauds regardent impuissants l'un des prisonniers les plus surveillés de France s'échapper par les airs. L'évasion hollywoodienne de Redoine Faïd, célèbre braqueur multirécidiviste, de la maison d'arrêt de Réau (Seine-et-Marne) le 1er juillet, n'était en fait que le premier épisode du mauvais feuilleton de l'été.

Un mois après, deux frères s'évaporent de la maison d'arrêt de Colmar (Haut-Rhin). Retrouvés deux jours plus tard, ils étaient parvenus à se faire la belle par le toit de leur prison, connue pour son délabrement. Le même jour, une infirmière est retenue en otage pendant trois heures par un homme incarcéré au centre pénitentiaire de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).


Le 5 août, un détenu armé d'une lame de rasoir se jette sur un surveillant qui vient d'ouvrir la porte de sa cellule, à la maison d'arrêt de Nîmes. Une veine du cou est touchée mais le gardien s'en tire avec «seulement» onze points de suture. Cinq jours plus tard, un détenu de la prison de Liancourt (Oise), muni d'un bout tranchant découpé dans une canette, se jette au cou d'un surveillant qui parvient à esquiver le geste de justesse.

Surpopulation carcérale
Évasions, agressions de surveillants à répétition: en moins de deux mois, les prisons ont connu une suite de défaillances, qui mettent une nouvelle fois en lumière les problèmes structurels du système pénitentiaire français. Sans compter les suicides. Le 18 août, la prison de Fleury-Mérogis connaît son onzième suicide de détenus de l'année. Un record. «Ces événements ne sont pas surprenants, regrette François Bès, coordinateur du pôle enquête à l'Observatoire international des prisons (OIP). Le climat s'aggrave d'année en année.» Et rien ne laisse présager que la série noire de cet été s'interrompe de sitôt.

L'état des prisons est d'abord pointé du doigt. Des lieux de détention ne sont pas adaptés à la dangerosité de détenus particulièrement signalés (DPS), comme à Réau, où la cour d'honneur n'est pas couverte d'un filin antiaérien. La vétusté de certaines prisons rend également incompatible le respect des exigences de sécurité comme à Colmar. Et dans de nombreux centres pénitentiaires, le délabrement entraîne des conditions d'incarcération régulièrement dénoncées par la Cour européenne des droits de l'homme.

Autre source de mécontentement: le déficit de surveillants. Ces agents sont souvent débordés, voire pas formés pour s'occuper de détenus suicidaires, radicalisés ou au profil «psy», particulièrement agressifs. Avec un surveillant pour 2,46 détenus en 2017, la France conserve l'un des pires taux d'encadrement d'Europe.

Mais le nœud du problème demeure la surpopulation. Au 1er juillet, 70.710 personnes étaient détenues dans les prisons françaises, un record historique depuis la Libération. C'est 48 % de plus qu'en 2001. Une augmentation qui s'explique d'abord par un recours croissant à la comparution immédiate (près de 50.000 en 2016 contre 30.000 en 2000), qui envoie 8,4 fois plus en prison qu'une procédure pénale classique, selon une étude de deux chercheurs en droit, qui ont observé pendant cinq mois l'activité du tribunal de grande instance de Marseille. Autre explication: le renvoi accru en détention provisoire. Aujourd'hui, 30 % des détenus sont en attente d'être jugés ou ont fait appel, alors qu'ils n'étaient que 25 % en 2015.
Résultat, le taux d'occupation des prisons atteint plus de 120 %. À la maison d'arrêt de Nîmes s'entassent 400 détenus alors que le bâtiment est prévu pour en accueillir moitié moins. En juillet, l'Administration pénitentiaire annonçait que 1667 personnes dormaient sur un matelas au sol. Il n'est pas rare que trois détenus s'entassent 22 heures par jour dans une cellule de 9 m2. Une promiscuité qui entraîne forcément de la tension, surtout en période estivale.

 «Les gardiens sont désabusés, complètement démotivés»
Stéphane Touil, secrétaire général adjoint de FO pénitentiaire
Pour endiguer ce problème structurel de la surpopulation, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, doit présenter cet automne son projet de loi de programmation et de réforme pour la justice. Un texte dont la logique s'articule autour de la création de 7000 places de prisons d'ici à 2022, de la suppression des peines les plus courtes et qui vise à encourager les magistrats à prononcer des peines alternatives à la prison (travaux d'intérêt général, bracelet électronique…).
Mais ces mesures demandent du temps pour être mises en application et il y a urgence. Le moral des surveillants reste très dégradé. «Les gardiens sont désabusés, complètement démotivés», rapporte Stéphane Touil, secrétaire général adjoint de FO pénitentiaire.

Un ras-le-bol général, qui intervient seulement six mois après le mouvement social des gardiens de prison, d'une ampleur inédite. En janvier dernier, une agression de trois surveillants à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), par un détenu radicalisé, avait déclenché une mobilisation importante. Plusieurs mesures à destination des agents pénitentiaires avaient été annoncées par le ministère de la Justice, parmi lesquelles une légère augmentation des indemnités du personnel pénitentiaire, le recrutement de mille cent personnes supplémentaires et l'acquisition de matériel (ouverture pour passer les menottes, gilets pare-balles, alarmes individuelles…). Des annonces qui peinent à se concrétiser. «La prime de fidélisation sera effective dès la fin de l'année, assure le porte-parole du ministère de la Justice, Youssef Badr. Le matériel a été commandé et la livraison aura lieu cet automne.»


«Il faut du temps», veut croire Stéphane Barrault, secrétaire général adjoint de l'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire chez les gardiens de prison et seul signataire de l'accord avec la Chancellerie. «Le compromis de janvier a au moins permis qu'on parle vraiment du problème des surveillants. Avant janvier, on parlait de droit des détenus à avoir un téléphone portable. Avec la mobilisation, le gouvernement a pris conscience des revendications des surveillants.»
Pour les autres syndicats, les mesures annoncées en janvier ne sont pas à la hauteur des défis auxquels fait face le système pénitentiaire. «Le mouvement du début de l'année a permis de mettre un couvercle sur une marmite qui reste en ébullition», regrette Stéphane Touil de FO. Le syndicaliste conclut: «Si rien n'est fait, nous reprendrons à la rentrée le mouvement social de janvier.»
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