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 « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »

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tonton christobal

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MessageSujet: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMar 22 Mai 2018, 17:30

« Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »
J’ai souvent entendu cette maxime qui rapproche nos deux peuples. Mais ces temps-ci, les Italiens ne sont pas de la meilleure humeur possible !

Ils viennent de porter au pouvoir une coalition hétéroclite entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et La Ligue, le mariage de la carpe et du lapin presque comme si Marine Le Pen faisait alliance avec Jean-Luc Mélenchon !

Outre le danger (ou la chance ?) que fait courir à l’Europe cette coalition anti-système, on peut se demander si ce qui arrive aujourd’hui à l’Italie, n’est pas le futur de la France … Car en France, également, la faille entre le peuple et ses élites ne cesse de s’élargir.

C’est le grand danger de l’expérience Macron : si un jour, les Français la rejettent, donc avec elle, le ni droite, ni gauche, il ne restera que le choix des extrêmes !

Ce matin, Eric Zemmour a dédié sa chronique à ce qui se passe de l’autre côté des Alpes :

Yves Calvi : la nouvelle coalition au pouvoir en Italie entre les deux partis qualifiés de populistes, la Ligue et le M5S effraye les capitales européennes et tous les milieux économiques …

Eric Zemmour : C’est un échange de mots aigres-doux qui en dit long, sur l’Italie, sur l’Europe, et sur l’état de nos régimes démocratiques. Il y a quelques jours, le Financial Times, le grand journal britannique des milieux d’affaires et de la finance internationale, a dénoncé le nouveau pouvoir qui s’installe en Italie en le qualifiant de « nouveaux barbares » ! Le patron de la Ligue, Matteo Salvini, a sèchement répondu, du tac au tac : « Je préfère être un barbare qu’un serf ! » Ah … Salvini connait le sens des mots et des symboles politiques. Un serf, au Moyen-Age, ce n’est pas tout-à-fait un esclave, mais ça n’est sûrement pas un citoyen. Un serf au Moyen-Age, a contacté des liens d’allégeance avec son seigneur qui lui permettent de vivre mais sent qu’il n’est pas une homme libre. Le régime s’appelle la féodalité et les seigneurs sont des féodaux.

Salvini a employé le mot juste. Officiellement, le peuple italien est un peuple libre, puisqu’il vote et choisit ses dirigeants. Mais on se souvient du mot du président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, qui avait dit aux Grecs, il y a quelques années : « les élections ne peuvent pas remettre en cause les traités. » Une autre façon de dire la même chose que Salvini !

Yves Calvi : Alors, Eric, qui sont ces nouveaux féodaux ?

Eric Zemmour : Les nouveaux féodaux sont assez simples à définir : C’est une oligarchie judiciaire, technocratique, financière qui règle la vie de l’Europe au nom des grands principes et des grands sentiments. Ceux-ci sont l’exacte anti-thèse du programme de la coalition qui a gagné les élections en Italie !

Si le gouvernement italien renvoie, comme promis, 500 000 étrangers clandestins, le juge européen lui dira que ces méthodes musclées ne respectent pas l’état de droit !
S’il verrouille le regroupement familial, il lui dira qu’il y a, dans les traités, un droit à une vie familial normale !
S’il veut soumettre toute construction de mosquée à un référendum local, comme c’est prévu dans le programme de la coalition au pouvoir, il lui parlera de la liberté religieuse !
S’il veut repousser les migrants venus de Lybie, il obligera la marine italienne à continuer de les sauver et de les ramener sur les plages italiennes !
Si, par ailleurs, le gouvernement italien relance son économie par des relances budgétaires, la Commission européenne lui rappela les obligations du traité de Maastricht !
S’il s’affranchit des principes de l’ordo-libéralisme, imposés par l’Allemagne à toute l’Europe, au nom de la bonne gestion, la Banque centrale européenne l’accusera de mettre en danger l’euro et fera pression sur des banques déjà fragiles !
Economiquement, c’est la Grèce ! Sur l’immigration, c’est la Hongrie et la Pologne ! L’Italie nouvelle est un mélange de Grèce, de Hongrie et de Pologne, un mélange explosif !

L’Italie est la troisième puissance de l’Europe après l’Allemagne et la France mais sur le plan économique et surtout industriel, l’Italie est même la deuxième puissance de l’Union !

Le Commission de Bruxelles ne pourra pas traiter l’Italie comme une vulgaire Grèce ! Les Allemands ne pourront pas lui dire de vendre ses îles et ses ports ! L’Allemagne de Merkel est cernée ! Après l’est, le sud ! Bientôt il ne restera comme allié à la Chancelière, que les Pays-Bas et la Finlande !

La France de Macron devra alors choisir son camp !

----------------


Il semble tout de même qu'en Europe nombre de pays (doit on les lister ?)commencent à trouver les élucubrations des dirigeants tronches molles assez désagréables.

Doit on attendre que la boutique explose avant de remettre un peu de cohérence ?



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Salamandre

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMer 23 Mai 2018, 13:57

Ça démarre très fort pour le professeur Giuseppe Conte, premier ministre pressenti : suite à la publication de son CV,
Citation :
Dès mardi matin, on apprenait par le New York Times que l’université de New York, dont le professeur prétendait avoir suivi des cours d’été, n’avait pas trace de lui dans ses archives.
( )
Dans les heures qui suivent parviennent d’autres démentis, de l’université Duquesne de Pittsburgh, de l’université de Malte, de l’Internationales Kulturinstitut de Vienne.
( )
Poursuivant la lecture de son CV, on apprend que l’universitaire aurait été désigné comme expert au sein d’un « Social Justice Group » de l’Union européenne qui n’existe tout simplement pas.

https://lemonde.fr/europe/article/2018/05/23/en-italie-la-coalition-antisysteme-a-la-merci-d-un-cv-bidonne_5303150_3214.html

Une commedia dell'arte (et du pouvoir) qui nous promet de nombreux rebondissements, en Italie... et ailleurs à venir en Europe, et en moins amusant.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMer 23 Mai 2018, 14:53

En matière de dirigeants on a fait très fort et pas uniquement en Italie.
Un artilleur a fini empereur
Un caporal autrichien a dirigé la moitié de l'Europe
Un séminariste est devenu patron du PC soviétique et maitre de l'URSS
Je n'ose même pas évoquer les chefs d'états africains...
Le big boss de l'Europe commémore les deux cents ans de la naissance de Marx (il a flanqué une pagaille de taille celui là) et ça perdure...

Un politicard bidon en ritalie muni de peaux d'ânes en carton.. broutille ! ils se sont bien fait refiler un journaliste socialiste comme duce...
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Salamandre

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMer 23 Mai 2018, 17:01

« Le programme économique des deux partis (italiens) propose rien moins qu'un vaste plan de relance passant par une explosion des déficits et de l'endettement du pays. » (les Echos)
En bref, Ligue et M5S comptent baisser les impôts, augmenter les dépenses, massivement, et baisser les déficits par la relance de l'économie...

Pour la relance dans un seul pays, voir Mitterrand France 1981. Résultat imparable. Et en mai 1981, la France était beaucoup moins endettée que l’Italie 2018…
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMer 23 Mai 2018, 17:35

Étant un incurable franchouillard je suis plus inquiet et impliqué par les errances de mon pays que par les potentielles erreurs des Italiens.

Il se trouve que n'ayant pas voté en Italie et n'y allant qu'épisodiquement, je ne suis ni responsable ni impacté par ce qui se passe dans ce pays... alors que je déguste depuis un an la mise en pratique des élucubrations macroniesques.

Je ne sais pas s'il fait "remonter" la France mais il est certain qu'il fait diminuer mes revenus... pour se qui concerne le reste : Sécurité, terrorisme, chômage.. . Je ne vois pas de progrès et en revanche la je suis impliqué...

Si l'Europe barre en vrille c'est un autre problème et je ne suis pas certain que les Italiens soient les premiers responsables.


Dernière édition par tonton christobal le Mer 23 Mai 2018, 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMer 23 Mai 2018, 17:59

On pourrait aussi s'interroger sur les raisons qui font que l'Italie choisisse de tels leaders...

Doit on rappeler les "recevoir" "répartir" la manière dont on a traité ceux qui tiraient le signal d'alarme, les positions de "l'Europe" et des irresponsables de tous bords.
De la manière dont on a empêché les fonctionnaires italiens de gérer la question des migrants chez eux, de la police européenne qui devait remplacer les services nationaux, des "hots spots" que l'on attend toujours et des réglementation à venir...

Ils n'ont tellement rien compris que les mêmes irresponsables veulent sanctionner les pays qui refusent de les suivre dans leurs errements.
Le départ de la Grande Bretagne, les prises de position de la Pologne, de la Hongrie, de l'Autriche et de pays de moindre importance on s'en fout... et bien maintenant on va aux résultats.

En 2019 il est à craindre que la branlée soit encore plus sanglante et ce sera mérité !

Pour ce qu'il en est de notre gendre idéal national j'ai la faiblesse de penser que malgré les manipulations médiatiques et l'imposture généralisée le capital confiance est bien obéré.
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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyJeu 24 Mai 2018, 08:42

Economie et immigration : l’Italie est un défi majeur pour la France
22 mai 2018 Le Politique

.
Pour résumer, l’Italie est un concentré de la situation qui prévaut actuellement en France: incompétence des gouvernements, chômage endémique, précarité généralisée, invasion migratoire et insécurité augmentée.

Outre que les relations d’Emmanuel Macron avec le nouveau gouvernement italien commencent mal après les « leçons » peu diplomatiques du ministre de l’économie Bruno Le Maire, la majorité italienne M5S-La Ligue présente déjà deux défis majeurs pour la France.

Le programme de 58 pages adopté massivement par les militants italiens souhaite mettre fin à l’austérité dont il est vrai que les résultats ont été très décevants voire nuls en comparaison de son coût économique et social.

Avec une dette publique évaluée à 131% du PIB (2.300 milliards d’euros), l’Italie accuse 1 point de pourcentage de retard en matière de croissance économique par rapport au reste de la zone euro (1,5% contre 2,5%) et souffre d’un taux de chômage de 10,8% en hausse constante depuis 2008.

« Avant d’accuser un gouvernement qui n’a même pas commencé à travailler, M. Le Maire aurait été bien inspiré de constater les échecs des gouvernements italiens précédents dont entre autres le très coûteux et prévisible fiasco du fonds Atlas supposé soutenir le secteur bancaire du pays, » explique un correspondant italien de Le Politique.

… l’intégralité de cet article est réservée aux Abonnés : http://www.lepolitique.fr/2018/05/22/economie-et-immigration-litalie-est-un-defi-majeur-pour-la-france/


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Nos ministres merveilleusement drivé par le super président, hyper compétents  pour gérer le reste du monde sont moins brillants pour donner satisfaction aux Français...

on peut le déplorer...
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Salamandre

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyDim 27 Mai 2018, 18:16

L’incertitude politique restait totale dimanche 27 mai en Italie.
Les populistes italiens d’un côté et le président, Sergio Mattarella, de l’autre restent arc-boutés sur leurs positions. Objet de ce bras de fer : le refus du président de nommer Paolo Savona, 81 ans et eurosceptique déclaré, à la tête du ministère des finances. En Italie, le chef de l’Etat nomme le président du Conseil et les ministres sur proposition de ce dernier.

Giuseppe Conte doit être reçu à Rome par le président italien dimanche à 19 heures pour lui présenter sa liste de ministres. Si elle devait comporter le nom de M. Savona, M. Mattarella devrait confirmer son refus, selon la plupart des commentateurs italiens, obligeant ainsi M. Conte à renoncer.

Ce refus scandalise la Ligue (extrême droite), qui, avec le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), a porté M. Conte à la présidence du Conseil. Matteo Salvini, le patron de la Ligue, assure ne pas vouloir céder, quitte à « tout faire sauter » et à retourner devant les électeurs, fort de son ascension dans les sondages. « Soit le gouvernement commence à travailler dans les prochaines heures, soit il vaut mieux retourner voter et prendre la majorité absolue », a-t-il lancé samedi soir, devant ses partisans près de Bergame, dans le nord de l’Italie.

Cette détermination ne semble pas toutefois ébranler le chef de l’État, pour qui il en va de la défense de la Constitution et des prérogatives du président.
S’il refusait la liste des ministres présentée par le chef du gouvernement désigné, le président devrait alors désigner un nouveau président du Conseil mais, cette fois, sans chercher l’aval des vainqueurs des législatives du 4 mars, pour former un « gouvernement du président ». Un gouvernement technique qui n’obtiendrait sûrement pas la majorité au Parlement, où dominent le M5S et la Ligue. Cet exécutif serait alors chargé de gérer les affaires courantes jusqu’à l’organisation des élections, probablement à l’automne.

https://lemonde.fr/europe/article/2018/05/27/italie-le-president-sergio-mattarella-recoit-giuseppe-conte-pour-discuter-d-un-nouveau-gouvernement_5305433_3214.html

à suivre...
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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyDim 27 Mai 2018, 18:49

L’Europe des “barbares”
Par François d'Orcival / Dimanche 27 mai 2018 à 13:325

Notre opinion. En trois ans, sous l’assaut des migrants, l’Europe a changé de visage. C’est maintenant l’Allemagne de la chancelière qui est isolée.

C’était tellement improbable que c’est arrivé. Pour la première fois de leur histoire d’après-guerre, les Italiens ont porté au pouvoir une coalition des contraires dont le seul et vrai point commun est leur détestation des institutions européennes. Au pays du traité de Rome (1957) ! Des fondateurs du Marché commun, de la zone euro et de l’Union européenne… Mais pourquoi ? Parce qu’ils accusent l’Union de n’être plus que l’outil de ces “élites mondialisées”, de cette “bureaucratie”, de l’“oligarchie” qui se sont révélées incapables de faire face à une crise qui touche aux racines mêmes de la civilisation et du mode de vie des Européens : le choc des migrants.

L’Allemagne d’Angela Merkel (arrivée au pouvoir en novembre 2005, six mois après le “non” français à la Constitution européenne) incarnait déjà la coercition budgétaire à l’égard de ses partenaires européens, notamment du Sud, quand elle a provoqué de son seul fait le gigantesque appel d’air de septembre 2015 que toute l’Europe allait subir de plein fouet. “Nous vous accueillons les bras ouverts”, dit la chancelière aux migrants, en parlant pour elle — mais aussi pour ses voisins qui n’avaient rien demandé et allaient devoir gérer cela tout seuls. De sorte que la vague des migrants musulmans entraîne bientôt une déferlante politique.

Cela commence par la Pologne catholique, dès le 25 octobre 2015 : elle se donne un gouvernement national populiste plus radical que le précédent, avant que n’arrive à sa tête un jeune banquier inconnu, Mateusz Morawiecki, qui fait du patriotisme économique sa ligne de conduite, malgré les objections européennes.

Suit la Slovaquie, aux élections du 5 mars 2016 ; puis c’est le séisme du Brexit, au référendum du 23 juin 2016 — dont on ne dit pas assez combien la vague migratoire a pesé sur le choix des électeurs.

En 2017, les élections régionales allemandes annoncent ce qui se passe aux élections générales du 24 septembre. La gauche s’effondre, la droite de la chancelière trébuche, et surgit “l’alternative” radicale de l’AfD qui envoie 92 députés au Bundestag, obligeant les deux partis sanctionnés, chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates, à former une alliance défensive, condamnée au surplace.

La punition continue. Le 15 octobre 2017, les Autrichiens se mobilisent, 80 % de participation au vote, pour élire une coalition entre droite conservatrice et extrême droite populaire.

Le 27 janvier 2018, et contrairement aux pronostics, c’est bien un président de la République lui aussi populiste, Milos Zeman, qui est nettement réélu au suffrage universel en République tchèque, sur un programme de résistance à l’immigration et à l’islam.

Ce n’est donc pas fini puisque, le 4 mars dernier, les Italiens chassent la gauche proeuropéenne de tout espoir de conserver le pouvoir en plaçant en tête les “5 étoiles” de Di Maio et l’alliance de droite de Salvini — qui représentent à eux deux 70 % des suffrages exprimés et vont devoir négocier.

Entretemps, le 8 avril, le Hongrois Viktor Orbán, vilipendé de toutes parts pour avoir fermé ses frontières aux migrants et renforcé ses pouvoirs, gagne triomphalement les législatives.

On a seulement oublié dans ce tour d’horizon l’élection de Donald Trump aux États-Unis et l’arrivée de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle française…

Quand, à l’annonce du programme de gouvernement type Mélenchon-Le Pen que vont former les Italiens du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue, le Financial Times les a qualifiés de « nouveaux barbares », il a fidèlement traduit la pensée de l’establishment européen. Mais cela explique aussi le vote italien. Car c’est bien contre le mépris dans lequel sont tenus tous les “sceptiques” qu’ils ont réagi. À ceci près que l’on ne pourra pas traiter l’Italie, troisième économie du continent, comme si c’était la Grèce.
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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyDim 27 Mai 2018, 21:15

Italie : en désaccord avec le président, Giuseppe Conte renonce à être chef du gouvernement

L’Italie plonge de nouveau dans l’incertitude la plus totale, dimanche 27 mai. Giuseppe Conte, le chef du gouvernement désigné après de longues tractations entre le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite), a annoncé qu’il renonçait à être président du Conseil.

Il sortait d’une rencontre avec le président de la République, Sergio Mattarella, avec qui les discussions achoppaient sur le nom du futur ministre des finances. Giuseppe Conte souhaitait nommer Paolo Savona, 81 ans et eurosceptique déclaré, ce que refusait catégoriquement M. Mattarella. Or, en Italie, c’est le chef de l’Etat qui doit accepter la liste des ministres que le président du Conseil lui présente.

La Ligue appelle à de nouvelles élections

Le chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, a affirmé que la seule solution désormais était la tenue de nouvelles élections législatives, probablement cette année. « Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire », a-t-il déclaré devant des partisans rassemblés dans le centre de l’Italie.

Après avoir refusé la liste des ministres présentée par le chef du gouvernement désigné, Sergio Mattarella doit désormais désigner un nouveau président du Conseil mais, cette fois, sans chercher l’aval des vainqueurs des législatives du 4 mars, pour former un « gouvernement du président ». Un gouvernement technique qui n’obtiendrait sûrement pas la majorité au Parlement, où dominent le M5S et la Ligue. Cet exécutif serait alors chargé de gérer les affaires courantes jusqu’à l’organisation des élections, probablement à l’automne.

https://lemonde.fr/europe/article/2018/05/27/italie-le-president-sergio-mattarella-recoit-giuseppe-conte-pour-discuter-d-un-nouveau-gouvernement_5305433_3214.html

Note : le blocage n'est pas sur l'immigration (le chef de la Ligue, Salvini, était prévu ministre de l'intérieur) mais sur les finances et le budget.
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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyLun 28 Mai 2018, 08:01

Politiquement on nous balance l'explication "finances et budget" alors qu'en fait le président (vieux cheval de retour de la politique) qui en Italie est l'égal de ceux de la 4e république française à savoir une potiche tente de verrouiller le système.
Il faut être un ignare intégral ou un manipulateur de la pire espèce pour croire et vouloir faire croire qu'un simple ministre des finances peut par sa seule volonté sortir un pays de l'euro...

Petit détail qui a son importance, entre ce que veulent nous faire croire les politicards et ce que pensent et désirent les électeurs il y a une certaine marge.

Résultat : on retarde l'échéance et on jour la montre...
Si dans quelques mois la situation se dégradant un peu plus ceux qui ont été écartés reviennent en force après de nouvelles élections que fera notre fin stratège ?

Pour que la manoeuvre ait son utilité il faudrait que les verrouillés du bulbe européens et quelques autres se remettent en question et changent la donne sont ils dans cette disposition d'esprit ? Visiblement pas.

Comment les électeurs pris pour quantité négligeable vont ils réagir ? bonne question.

Alors la prochaine fois qu'attendre ? Un coup d'état contre les résultats des élections si les mêmes gagnent ou la démission du président ?

L'Europe telle l'URSS à Prague à l'époque de sa splendeur envoyant les chars rétablir l'ordre en Italie ? certains doivent en rêver.

A défaut de protéger les frontières casser la figure à ceux qui contestent l'autorité de juncker et de la teutonne quel programme !
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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyLun 28 Mai 2018, 08:48

Italie: Giuseppe Conte renonce à être Premier ministre
l’Opinion
28 mai 2018 à 07h20

Sa décision est la conséquence du refus opposé par le président de la République Sergio Mattarella à la nomination de l’eurosceptique Paolo Savona à la tête du ministère de l’Économie.
 

L’Italie bascule à nouveau dans une nouvelle crise politique. Le Premier ministre Giuseppe Conte, choisi par le Mouvement 5 Étoiles (M5S, populiste) et la Ligue (extrême droite), a renoncé dimanche 27 mai à former leur gouvernement de coalition. Sa décision est la conséquence du refus opposé par le président de la République Sergio Mattarella à la nomination de l’économiste Paolo Savona à la tête du ministère de l’Économie en raison de son hostilité envers l’euro et les institutions européennes. Le chef de l’État a parallèlement convoqué lundi matin au Quirinal un ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), Carlo Cottarelli. Mattarella pourrait lui demander de former un gouvernement de transition composé de techniciens.

Mais le départ de Conte a déclenché une crise constitutionnelle et semble rendre inévitable la tenue de nouvelles élections législatives cette année. Mattarella a été aussitôt accusé par les dirigeants du M5S et de la Ligue d’avoir trahi la Constitution et de répondre aux ordres des puissances européennes. Luigi Di Maio, chef de file du M5S, a demandé sa destitution. « Ce soir, il est vraiment difficile de croire en nos institutions et aux lois de l’État », a dit le dirigeant du parti arrivé en tête des élections du 4 mars dernier. Matteo Salvini, le dirigeant de la Ligue, a estimé quant à lui que l’Italie venait d’entrer dans un « conflit institutionnel sans précédent » et que le refus de Mattarella d’accepter la nomination de Savona était un déni de démocratie dicté par les partenaires européens de l’Italie. « Si Berlin, Paris ou Bruxelles ne donnent pas leur accord, aucun gouvernement ne peut être formé en Italie », a-t-il dit. « C’est une absurdité, et je demande au peuple italien de nous soutenir parce que je veux ramener la démocratie dans ce pays. »

Vers de nouvelles élections ? Dans une allocution télévisée au ton grave, Matterella s’était justifié en début de soirée : « J’ai accepté toutes les nominations, sauf celle de ministre de l’Économie. Pour ce ministère, j’ai demandé aux partis de la coalition une personnalité politique autoritaire n’étant pas considérée comme partisane d’une ligne qui pourrait provoquer la sortie de l’Italie de la zone euro. » Et d’ajouter : « L’incertitude a alarmé les investisseurs et les épargnants en Italie comme à l’étranger (...) L’appartenance à l’euro est un choix fondamental. Si nous voulons en débattre, il faut le faire de façon sérieuse. » La convocation de Cottarelli, qui dirige l’Observatoire des comptes publics, pourrait signifier que Mattarella envisage de lui confier la formation d’un gouvernement de transition composé de techniciens chargés d’élaborer avant la fin décembre le budget 2019, notamment pour éviter une hausse automatique de la TVA en cas de creusement du déficit.

Les marchés, inquiétés par la constitution d’un gouvernement eurosceptique dont la politique menacerait les fragiles finances publiques italiennes, pourraient être rassurés par l’éventuelle nomination de Cottarelli. En Asie, l’euro, qui avait touché la semaine dernière son niveau le plus bas face au dollar, s’est repris lundi matin. Si un gouvernement Cottarelli n’obtenait pas, comme c’est probable, le soutien du Parlement, il resterait en place pour expédier les affaires courantes et de nouvelles élections seraient organisées en septembre ou octobre, un scénario inédit dans l’Italie de l’après-guerre.
D’après les derniers sondages, de nouvelles élections pourraient profiter à la Ligue, qui a remporté 17 % des voix en mars, tandis que le M5S consoliderait sa base, mais ne permettraient pas de sortir de l’impasse.

Avant même la fin de la réunion au Quirinal qui a scellé dimanche soir le sort de l’option Conte, Salvini avait estimé que la seule solution désormais était la tenue de nouvelles élections législatives. « Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire », a-t-il dit devant des partisans rassemblés dans le centre de l’Italie.

Avant l’annonce du retrait de Giuseppe Conte, Paolo Savona avait tenté de répondre aux inquiétudes liées à ses positions. « Je veux une Europe différente, plus forte, mais plus équitable », avait déclaré l’économiste de 81 ans dans ses premiers commentaires publics.
(Avec Reuters)

----------------

et oula !

pas certain que les péripéties actuelles fassent remonter la cote des institutions européennes chez ceux qui vont aller voter.... y compris dans les autres pays européens
Les uns ne tirant pas de leçon de l'affaire et continuant comme d'habitude et les autres s'opposant de plus en plus radicalement.
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Salamandre

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyLun 28 Mai 2018, 17:17

Citation :
D’après les derniers sondages, de nouvelles élections pourraient profiter à la Ligue, qui a remporté 17 % des voix en mars
C'est bien pourquoi Salvini (Ligue) a été intraitable sur le nom du ministre de l'économie ou des finances : pour profiter de nouvelles élections.
Il y a des précédents de refus d'un ministre par un président, sauf qu'on changeait le ministre et c'est tout.
Le président a refusé, hier, de nommer un ministre notoirement anti-euro. Or,

"Si l’Italie était hors de la zone euro : si un gouvernement ruinait l’État et les épargnants de son pays, cela resterait une affaire strictement intérieure. Et c’est en cela qu’on en revient au point de départ de la crise : pour mettre en œuvre leur politique, la Ligue et les 5 Etoiles doivent sortir de l’euro. Cette question n’a pas été posée aux électeurs, et ce simple fait constitue une véritable escroquerie démocratique."
"Au moins la crise des derniers jours aura-t-elle le mérite de poser au grand jour cette question, qui n’engage pas que l’avenir de l’Italie."
J. Gautheret (le Monde)

On pourra rappeler qu'en Grèce, Tsipras a renoncé à la fois à son programme et à sortir de l'euro... Ingérence de l'UE ? En fait, bien des pays européens étaient prêts à laisser partir la Grèce.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyLun 28 Mai 2018, 17:27

Pour faire bref :
la volonté des électeurs est acceptable si elle est conforme à la direction autocratique de l'Europe.

J'avoue que c'est une notion de la démocratie qui m'avait échappée.. .

Le plus fort étant lorsque ce genre d'énormité est proférée par des gens qui se disent démocrates.
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Salamandre

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyLun 28 Mai 2018, 19:10

tonton christobal a écrit:
la volonté des électeurs est acceptable si elle est conforme à la direction autocratique de l'Europe.

J'avoue que c'est une notion de la démocratie qui m'avait échappée.. .
Le plus fort étant lorsque ce genre d'énormité est proférée par des gens qui se disent démocrates.

Pour que la volonté des électeurs italiens soit respectée, encore faut-il commencer par leur poser la question avant l'élection : voulez-vous sortir de l'euro ?
Pour l'immigration, c'était clair, Ligue et M5S ont annoncé vouloir sortir les immigrés
Pour l'euro, c'était pas clair du tout : de sources concordantes le flou a régné - et quand c'est flou ...
revoir notamment "C dans l'air" d'aujourd'hui, et aussi :

Y a-t-il un risque que l’Italie organise un référendum sur l’euro et sorte de l’Union européenne ? Et quelles conséquences pour l’Europe et la France ?
Jérôme Gautheret (correspondant à Rome du journal le Monde) : Peut-être… "En tout cas, la Ligue comme les 5 étoiles n’avaient pas fait campagne sur cette question (euro) lors des élections législatives de mars, donc il est très aventureux de présenter le résultat du 4 mars comme une victoire des eurosceptiques. En février, j’ai interrogé personnellement Luigi Di Maio, qui m’a assuré qu’il était « proeuropéen » et soutenait les projets de réforme d’Emmanuel Macron. Autrement dit : il y a trois mois, l’heure n’était vraiment pas aux discours anti-euro."
https://lemonde.fr/europe/article/2018/05/28/en-italie-la-culture-du-compromis-a-disparu-au-profit-d-une-culture-de-l-affrontement_5306025_3214.html

Peut-être existe-t-il des connaisseurs de l'Italie (et de l'italien) capables d'affirmer le contraire, je ne les connais pas
Mais de toute façon, les italiens vont pouvoir revoter en toute connaissance de cause (cette fois) à l'automne
Un petit détail : je lis que les emprunts immobiliers, en Italie, sont surtout à taux variable. Et la montée des taux italiens (spread) y est bien ressentie, non seulement par les nouveaux emprunteurs, mais aussi par tous ceux qui remboursent un emprunt à taux variable. Un nouvel élément de réflexion parmi d'autres, pour le prochain vote.
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyLun 28 Mai 2018, 19:49

Finalement les Italiens sont des demeurés qui ne savent pas pour qui ils votent...

Il importe donc que des gens "raisonnables" en poste et qui veulent y rester puissent leur indiquer comment "bien voter"

Dommage tout de même que les incohérents qui flanquent la boutique par terre se retrouvent en Autriche, en Pologne... et dans quelques autres pays.

Qui peut raisonnablement prétendre que la sortie de l'euro puisse se faire par la seule décision d'un ministre ? C'est une stupidité avérée.

J'attends avec impatience celui qui va m'expliquer de manière cohérente (textes à l'appui) la maniere pratique phase par phase comment sortir un pays européen de l'euro sur la simple decision d'un ministre.

Ce qui prouve la manipulation du président italien...

Les  débateurs au petit pied seront bien en peine de justifier leurs argumentaires.

A moins que le fait de ne pas être un européen convaincu et prêt à toutes les compromissions ne soit pas politiquement acceptable...
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! »   « Un Italien … C’est un Français de bonne humeur ! » EmptyMar 29 Mai 2018, 10:12

Dans la rubrique concours de stupidités mention spéciale à notre ministre LEMAIRE :

S'exprimant au sujet de l'Italie il a affirmé que le gouvernement italien ne peut remettre en cause les accords européens.

Il ne sait sans doute pas que la Grande Bretagne négocie sa sortie de l'Europe... dommage qu'il soit ministre. et encore plus Français.
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