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 Échappons au « politiquement correct » !

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tonton christobal

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MessageSujet: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyJeu 30 Aoû 2018, 13:02

Échappons au « politiquement correct » !

LAMBERT CHRISTIAN
POSTÉ LE 21 AOÛT , 2018, 1:53

Le « politiquement correct », c’est penser, et surtout dire, que tout va bien – et notamment subir sans soupir le racket fiscal. Pour ma part, aujourd’hui encore, je serai politiquement incorrect, c’est-à-dire (je crois pouvoir l’écrire) intellectuellement honnête.

En premier lieu, je mentionnerai quelques pays modèles qui viennent d’être cités. Selon les statistiques mondiales et officielles récemment publiées, Singapour se place au 1er rang pour la sécurité qui y règne et pour sa propreté. Aussitôt après, on trouve le Japon et la Corée du Sud et, en Europe, un tout petit pays, le Luxembourg. La France, elle, se situe au 25e rang !

Il est vrai, hélas, que l’insécurité y est générale et la saleté sur la voie publique, évidente. Partout, on peut recevoir un mauvais coup, pas seulement autour des campements d’immigrés arabo-africains qui, à Paris, ne désemplissent pas. Chaque jour ou presque, la presse nous apprend qu’un Français a poignardé un autre Français, sans que jamais ce « Français » ne soit décrit. C’est que la nationalité française est devenue universelle, si bien que le Français poignardeur et celui qui est poignardé peuvent être, en réalité, des Maghrébins, des Congolais ou des Chinois !
Il est tout aussi vrai que, dans une rue déserte, vous pouvez être dévalisé sans recours possible, à moins d’utiliser rapidement un 6.35 soigneusement chargé dans votre poche, mais, alors, c’est vous le coupable avec des mois, voire des années, de procédure. C’est la menace judiciaire et l’obligation de faire appel à un avocat qui tentera d’expliquer que la légitime défense n’est ni un délit ni un crime.

Il convient aussi de faire attention au harcèlement sexuel et au viol par le regard (parce que, paraît-il, il y a des regards violeurs, donc soyez prudents). À la belle saison, sortez avec d’épaisses lunettes de soleil.
Plus courante est la menace fiscale. Chaque matin, le courrier peut vous apporter un « redressement fiscal », sauf s’il y a grève de la Poste. Vous passez alors des journées entières à dialoguer avec l’administration fiscale mais, en fin de compte, vous serez perdants. Vous devrez payer et peut-être avec des pénalités.

À ce propos, je dirai un mot de la « croissance ». « Elle est là, la croissance », nous racontait François Hollande. Elle court, elle court la croissance, la croissance du bois-joli, comme le furet, mais on n’arrive pas à l’attraper, d’où des recettes fiscales inférieures à celles qui étaient attendues et une seule solution : augmenter les prélèvements obligatoires. La chanson est bien connue !

Quant à la saleté sur la voie publique, on ose à peine en parler. Sur tous les trottoirs, on se heurte aux « encombrants » avec souvent vue imprenable sur la cuvette cassée des toilettes du voisin et le contenu des poubelles renversées par de pauvres gens qui fouillent les poubelles dans l’espoir de trouver quelque chose d’intéressant.
Nulle part au monde, je n’ai vu un pareil spectacle désolant. On a honte. Il ne faut donc pas s’étonner du classement de la France, pays jugé mal gouverné et mal entretenu. Dans plusieurs pays, d’Extrême-Orient notamment, j’ai constaté que celui qui laissait tomber un mégot sur la chaussée était aussitôt verbalisé par la police. Imposer une telle rigueur en France, ce serait instaurer le fascisme.

Mais l’on m’assure que la police, en fait, commence à verbaliser. Rien que d’y penser, on en meurt d’effroi !
Ce laisser-aller, cette négligence en toutes choses sont-ils dus à la gauche ? Ce n’est pas si simple. Cela est dû à la mentalité française ; la gauche au pouvoir est une conséquence et non une cause. Or nul n’ignore que la mentalité est un phénomène psychologique de masse qui est durable. On ne change pas la mentalité d’un peuple du jour au lendemain ni même de « siècle en siècle ». On en voit les effets en France depuis 229 ans. Vous voyez ce que je veux dire.

Autre constatation : les abus de la presse renforcés par les petites boîtes magiques que tout le monde a dans sa poche, des petites boîtes qui peuvent prendre des photos rétribuées et ainsi vous faire devenir « partenaires de grands événements ». Les paparazzis, eux, sont à l’affût jour et nuit avec leurs téléobjectifs surpuissants dans l’espoir de photographier le chef de l’État en pyjama, ou mieux encore en slip et en couleur, ce qui a évidemment le plus grand intérêt !


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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyJeu 30 Aoû 2018, 13:07

Le monokini, c’est fini
Les Françaises ne savent plus à quel sein se vouer

par
Nesrine Briki
- 29 août 2018

Un demi-siècle après sa création, le monokini – ou le topless – tend à disparaître des plages françaises. Simple effet de mode ou signe manifeste d’une profonde évolution sociétale ?
________________________________________

Je suis arrivée en France à la fin du dernier millénaire. J’ai eu la chance de m’installer à Nice, à deux pas de la célèbre Promenade des Anglais et de ses fameuses plages à galets.

Au début, l’Algérienne fraîchement débarquée que j’étais, trouvait la pratique du monokini un peu surprenante et troublante. Moi, qui venais d’une société où la tendance allait plutôt vers davantage de tissu, j’étais mi-embarrassée mi-fascinée de voir ces femmes aux seins nus. Elles se baignaient, bronzaient, lisaient, discutaient sans le haut du maillot, et elles semblaient parfaitement à l’aise, sans que personne n’y trouve rien à en dire.

Et bien que j’eusse fait le choix de garder le mien, j’ai fini par considérer la poitrine comme une quelconque partie de l’anatomie féminine, « décemment montrable à la plage », au même titre que les cuisses ou le ventre.

Sociologie du téton
Il fallait dire que le monokini était à l’époque une pratique socialement bien installée ; une femme sur deux se montrait seins nus à la plage, et toutes les tranches d’âges étaient concernées, y compris les personnes âgées à la peau desséchée par le soleil. Le monokini à Nice, c’était comme la socca ou l’artiste Ben, une carte postale de vacances, kitsch mais sympa !

Ainsi, sur la Côte d’Azur, les débuts houleux de ce « costume de bain » semblaient bien loin de l’an 2000. Pour la petite histoire, introduit en 1964 par le styliste américain Rudi Gernreich, le monokini devient rapidement le symbole de l’émancipation féminine.

Dans la France des années soixante, exposer publiquement sa poitrine pour une femme était passible d’une peine d’emprisonnement, allant de trois mois à deux ans, et jusqu’à 15 000 francs d’amende. Le monokini tombait sous l’article 330 de l’ancien Code pénal, il faudra attendre 1994 pour que ce dernier soit abrogé.
Dans la vidéo de l’Ina ci-dessous, il est clair que l’apparition de cette pratique était plutôt controversée dans la France pré-Mai 68. Ce n’est que plus tard qu’elle sera normalisée.

Cependant, ces dernières années, on observe en France un net recul du monokini. Cela est d’autant plus frappant sur les plages niçoises. D’ailleurs, selon une étude réalisée l’été dernier par l’agence Statista, c’est dans le « Sud est » que les femmes pratiqueraient le plus le topless. Elles seraient 43 % contre 22 % pour la zone « Nord-ouest ».

« Terrorisme esthétique »
J’ai voulu savoir pourquoi les Niçoises avaient remis le haut. J’ai interrogé quelques copines anciennes pratiquantes, les réponses qui revenaient le plus souvent étaient celles-ci :
« C’est passé de mode… Ça ne se fait plus… Ce n’est plus de notre âge… Ce n’est pas bon pour la santé… Je ne veux pas me retrouver sur Internet… »
Les raisons évoquées par mes amies se rejoignaient d’une certaine manière, il est surtout question de représentations et de nouveaux standards sociaux.

D’après une enquête réalisée en août 2017 par l’IFOP, le nombre de Françaises qui pratiquaient le topless a été divisé par deux au cours de ces 30 dernières années. Pour François Kraus, directeur du pôle Politique/Actualités de l’IFOP, cette tendance relève du « terrorisme esthétique », celle-ci est selon lui fortement liée au diktat du corps parfait :
« C’est autant le regard des autres que le regard qu’elles portent sur elles-mêmes qui poussent les Françaises à moins se dévoiler aujourd’hui qu’hier. Dans un contexte plus que jamais marqué par le culte de l’apparence et le déferlement d’images de corps parfaits, la crainte de ne pas répondre aux canons de beauté en vogue constitue sans doute un frein important pour toutes celles qui ont intériorisé l’idée qu’il fallait un corps « irréprochable » pour se permettre de le montrer en public », déclare-t-il sur le site de l’institut.

Baignade interdite à Toulouse
C’est probablement le cas, mais je trouve que cela fait plutôt partie d’un tout, d’une tendance générale : la pudeur est dans l’air, dans les mentalités, dans l’inconscient.
Pas plus tard que le mois dernier, La Depêche rapportait que la plus grande piscine extérieure toulousaine interdisait désormais les poitrines qui oseraient prendre un bain de soleil. Si dans les années 1980 et 1990 le corps était dévoilé à outrance, y compris pour vendre du coton-tige, force est de constater que le phénomène s’est aujourd’hui bien inversé ; les seins se font plutôt rares à l’écran.

En outre, la censure fait rage sur les réseaux sociaux, certaines restrictions, portant sur des œuvres d’art connues, ou encore sur des images de femmes allaitantes, frôlent souvent l’absurde.
« Le fond de l’air est puritain », écrivait Sophie Bachat dans un article paru ici-même. Elle y évoquait la célébration de la Fête de la Vertu à Salancy, pointant du doigt le retour du concept de virginité.

La jeune fille aux deux perles
Cette tendance vers plus de pudeur n’épargne pas les plages niçoises. J’ai passé une bonne partie de l’été à guetter l’apparition d’une baigneuse sans le haut. J’étais sur le point de désespérer, et lorsque je m’y attendais le moins, par une fin d’après-midi caniculaire, je les avais enfin vus ; de petits seins fermes en forme de pomme, se dressant fièrement face à la mer. Leur propriétaire, la trentaine bien sonnée, se tenait debout, les mains sur les hanches, comme dans un geste de défi.
Je n’étais pas la seule à l’avoir remarquée, j’avais l’impression que la plage s’était figée, il y avait comme de l’électricité dans l’air, la tension était très palpable, les regards était tous dirigés vers la jeune femme aux seins nus.

J’observais les réactions, certains affichaient leur désaccord par des grimaces et des mouvements de tête désapprobateurs, d’autres avaient détourné leurs yeux outrés, j’ai même vu un homme adulte enfouir son visage dans ses bras, comme le ferait un enfant, pour ne plus la voir. À côté de cela, certains avaient dégainé leurs téléphones pour immortaliser ce moment.
La scène n’avait duré que 3 minutes, mais j’avais l’impression qu’une éternité s’était écoulée, la jeune fille avait fini par remettre son haut, et les estivants spectateurs semblaient soulagés.

Hier encore, il y a 20 ans…
Je me suis demandé comment se faisait-il que la même posture, au même endroit, soit perçue si différemment en moins de 20 ans ? Comment un acte aussi banal et anodin en l’an 2000, pouvait-il devenir si négatif et transgressif en 2018 ?
À cet instant, j’ai eu une révélation : la disparition du monokini en France est principalement due à une sorte de pression sociale, tacite, mais bien tangible. C’est une boucle qui s’auto-alimente : on ne tolère plus le topless parce qu’on n’a plus l’habitude de le voir, et on ne le voit plus, parce qu’il n’est plus toléré.

Quoi qu’il en soit, je déplore la disparition du monokini, j’y vois la perte d’un droit acquis par nos ainées. Ma mère et moi avions le choix de nous trouver sur une plage seins nus, ma fille ne l’aura probablement pas.
J’entends déjà certains d’entre vous objecter que la liberté des femmes ne se résume pas à la nudité corporelle, que le topless est aussi interdit chez les Américaines et les Canadiennes, dont la condition compte parmi les meilleures au monde.
Je vous répondrai que, certes, si vous pensez que la question se résume au fait de montrer ses seins ou non, c’est que vous n’avez rien compris ! Mais réfléchissez un peu… Si 20 ans auparavant les femmes étaient libres ou non de se baigner seins nus, qui nous garantit que ce qui est la norme aujourd’hui, à savoir le bikini, le reste les vingt prochaines années ?

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MessageSujet: Re: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyJeu 30 Aoû 2018, 13:09

Etats-Unis: trop blanche, la mayonnaise monte au nez des progressistes
Les "condiments identitaires" prennent la relève des sauces traditionnelles

par
Gabrielle Périer
- 17 août 2018

Une journaliste américaine a regretté, dans un article, le recul des sauces traditionnelles comme la mayonnaise devant le développement des « condiments identitaires ». C’est assez pour piquer la susceptibilité des « cuisiniers » du nouveau monde…
________________________________________
Un article du Philadelphia Magazine, intitulé « Comment la génération Y a tué la mayonnaise » (« How Millenials Killed Mayonnaise »), a suscité, samedi 11 août, un tollé dans les médias américains ; tollé particulièrement insolite pour un texte publié dans la catégorie « Gastronomie ». En cause : la création du concept astucieux d’« identity condiments », ou condiments identitaires, calqué sur la notion anglo-saxonne d’« identity politics », la théorie politique qui repose sur l’identité et l’appartenance à une minorité.
Le grand remplacement des condiments
A l’origine du papier : le constat douloureux de l’esquive, de moins en moins dissimulée, des pique-niques familiaux par les jeunes générations. C’est que, selon l’auteur, la mère de famille Sandy Hingston, la bonne vieille cuisine américaine, copieusement agrémentée de mayonnaise, n’est plus assez exotique pour correspondre aux goûts mondialisés des jeunes de l’âge de ses enfants. Désormais, la place de la mayonnaise se réduit dans les rayons des supermarchés, remplacée par « quatre sortes de moutarde, trois ketchups (dont un fabriqué à partir de bananes), sept sortes de sauce salsa, du kimchi, du wasabi, et des saveurs de toutes les couleurs ».
Mais ce plaidoyer pour la sauce de nos aïeux n’aurait pas tant déplu si l’auteur s’en était tenu à la déploration nostalgique du temps qui passe. Les revendications identitaires passent aussi par les préférences alimentaires : voilà ce qu’exprime, d’un ton léger, l’article publié dans le Philadelphia Magazine.
Si elle fait de l’adoption de la mayonnaise, par l’immigré fraîchement arrivé sur le sol des Etats-Unis, le symbole de l’assimilation et de l’adoption du rêve américain, comme ce fut le cas pour ses grands-parents, l’auteur observe, avec une certaine mélancolie, qu’aujourd’hui « les jeunes générations refusent de rentrer dans le rang sans broncher en adoptant un héritage culinaire qui n’a jamais été le leur. Au contraire, ils engloutissent de nouveau kefir, afjar, chimichurri et gochujang ». En outre, l’enracinement dans les traditions familiales ne fait bien sûr recette que pour ceux qui peuvent se revendiquer, ethniquement ou culturellement, minoritaires ; et les pauvres Américains qui n’ont pas cette chance trouvent, à travers la nourriture, un moyen de s’inventer des racines plus dignes. « Je ne fais pas partie des masses de vieux qui mangent de la mayo ; je suis turque et suisse, je mange de la dinde sur de la ciabatta, avec du tzatziki, du chipotle et un peu de pesto au basilic », pastiche-t-elle.
Et la journaliste de conclure, avec une note d’humour : « Quelque chose de vieux et blanc n’est pas nécessairement obsolète. Regardez Shakespeare. Regardez-moi. »
Touchez pas au chili !
Éloge du fumet des plats d’antan, célébration des arômes traditionnels : voilà qui ne pouvait manquer de contrarier les zélateurs de la société nouvelle. C’est ainsi que, entre autres, The Guardian (version américaine) a publié deux articles furieux, l’un réfutant le fait que la génération Y ait « tué la mayonnaise », l’autre insistant sur le caractère nauséabond du texte du Philadelphia Magazine. Utilisant les ficelles les plus grosses , ce dernier tente de faire passer l’auteur pour une timorée de l’ancien monde inquiète de l’avènement du nouveau, convoquant les migrants, les gays (?!) et le politiquement correct. Et l’amusant, et nuancé, article sur la mayonnaise suscite en retour une défense ardente des minorités. « Si nous voulons progresser, nous dit-on, nous ne devons pas nous laisser distraire par nos différences, mais nous rassembler. Même si cela implique d’ignorer des choses gênantes, comme le racisme et le sexisme systémiques, au profit du bien commun ». Eh oui, la vie est une longue suite de choses gênantes…
En attendant, laissons les défenseurs des opprimé-e-s réciter leur sermon, et délectons-nous d’oeufs mimosa.
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MessageSujet: Re: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyJeu 30 Aoû 2018, 13:12

Les pansements sont racistes…
dans Société — par Francesca de Villasmundo — 15 mai 2018

Il y eut le watergate, le Monicagate, l’Irangate, le Penelepogate… Maintenant, passons aux choses sérieuses : il y a le sparadragate !

C’est la journaliste Rokhaya Diallo, militante anti-raciste, qui organise des ateliers non-mixtes uniquement réservés aux femmes noires, qui a découvert un nouveau scandale qui s’apparente à un crime raciste : les pansements sont racistes ! Jugez-en : ils sont blancs et font tâches sur les peaux noires :

« Je n’ignore pas que c’est la nécessité d’observer les émanations purulentes ou de sang d’une plaie infectée qui justifie la couleur blanche de la compresse. Je souligne juste le fait qu’on a choisi de penser à limiter la visibilité de cette compresse sur une peau blanche en créant un adhésif rose pâle, sans penser à faire la même chose sur une peau noire. »

Et de continuer :

«C’est un souci permanent, de vivre dans un pays qui nous donne le sentiment qu’on n’existe pas parce que rien n’est pensé pour nous, ni les pansements… »

Décidément le racisme se cache partout. Il nous en Europe des veilleurs de la trempe de Rokhaya Diallo pour dénoncer sans relâche le Whitesplainning, cette condescendance particulière des blancs sur les noirs qui culmine dans le pansement…

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MessageSujet: Re: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyJeu 30 Aoû 2018, 13:17

Le néo-révisionnisme frappe l’Amérique de plein fouet
Les multiculturalistes ont désormais décidé d'épurer l'espace public

par
Jérôme Blanchet-Gravel
- 16 août 2018

________________________________________

Au Canada, la statue de John A. MacDonald à Victoria a été déboulonnée. Au XIXe siècle, le pauvre MacDonald n’avait probablement pas pensé finir ainsi, humilié, dans le pays qu’il a contribué à fonder. Son crime : avoir été hostile aux peuples autochtones. Quand le multiculturalisme règne sans partages, le présent juge le passé.
________________________________________

Après les États-Unis, la fièvre révisionniste a aussi gagné le Canada, grand eldorado de la tolérance multiculturelle. La semaine dernière, la statue d’un des pères fondateurs de la Confédération canadienne de 1867, John A. MacDonald, était déboulonnée à Victoria, la capitale de la Colombie-Britannique. La nouvelle vague antiraciste a déferlé partout, elle a imposé son ordre au-delà des frontières de l’empire. Même la France subit actuellement l’impact de ce tsunami moral, malgré un océan de distance.
Comme celles des pires dictateurs déchus, la statue de MacDonald a été jetée par terre, pour repartir ficelée, en position horizontale, à l’arrière d’une camionnette de la ville. Au XIXe siècle, le pauvre MacDonald n’avait probablement pas pensé finir ainsi, humilié, dans le pays qu’il a contribué à fonder. Le crime de John A. MacDonald : avoir été hostile aux peuples autochtones, ce qui est effectivement une vérité historique. Mais surtout : avoir été un homme blanc de son temps, qui n’avait pas entrevu l’avènement du paradis diversitaire.

Quand le monde devient un safe space
Pour les nouveaux antiracistes, un safe space est un endroit où les minorités (culturelles et sexuelles) peuvent se sentir en sécurité physiquement, psychologiquement et idéologiquement. Les safe spaces sont des endroits où certains débats de société doivent être censurés pour ne pas heurter les sentiments de certaines personnes. Dans une université, un safe space est un séminaire où tous les gens sont d’accord pour accuser l’Occident de racisme, de sexisme, de colonialisme, d’impérialisme et d’islamophobie. Ce sont donc des lieux très neutres destinés à promouvoir l’objectivité scientifique…
Avec le triomphe du multiculturalisme, la logique du safe space est en train d’être appliquée partout, à commencer par l’espace public. Il faudrait épurer les parcs des références à l’histoire, débaptiser les rues et démolir les arcs de triomphe. Il faudrait reconstruire la virginité morale des méchantes sociétés capitalistes.

Le déboulonnage de statues s’inscrit dans une autre tentative de rééducation du peuple, dans une volonté de faire table rase de l’héritage occidental. Il faudrait remplacer le roman national par un roman postnational. Il ne s’agit plus seulement de respecter la diversité culturelle, mais de réécrire l’histoire selon ses exigences. En divinisant les minorités, le multiculturalisme a transformé les livres d’histoire en programmes politiques. Il veut maintenant transformer le paysage.

Faut-il éradiquer l’Homme blanc des Amériques ?
En Amérique du Nord, le néo-révisionnisme s’avère particulièrement violent, car c’est l’existence même de ce continent qui est remise en question. On se souvient qu’en octobre 2017, le maire démocrate de New-York, Bill de Blasio, avait envisagé de faire retirer la statue de Christophe Colomb du célèbre Columbus Circle. Pour certains, le découvreur de l’Amérique incarnait une Europe hostile aux Amérindiens, un passé qu’il fallait camoufler, ou au mieux abolir. La statue ne sera pas retirée, mais le mal était fait.

En attaquant Christophe Colomb au nom du respect des minorités, c’est l’Amérique entière, telle qu’elle existe aujourd’hui, que le mouvement antiraciste attaquait. Ce sont tous les descendants des Européens, y compris les métisses et ceux qui ont adopté leur culture, que le mouvement antiraciste insultait. Si Christophe Colomb incarne le Mal, alors tous ceux qui sont nés de sa découverte l’incarnent aussi. En Amérique, le déboulonnage de statues participe au projet d’éradiquer l’Homme blanc des anciens territoires autochtones. Les « Euro-descendants » devraient retourner dans le pays de leurs ancêtres.

La défaite du libéralisme
Ainsi, malgré son hégémonie apparente, le libéralisme est tranquillement en train de s’éroder. Les tabous et les interdits se multiplient sous la pression de l’antiracisme raciste. Il est de plus en plus difficile de parler librement dans ce monde où des armées de « trolls » vous attendent à chaque intersection numérique. Le multiculturalisme nous entraîne dans une révolution douce. Mais une révolution quand même.

L’empire de la susceptibilité est sur le point de gagner. Pour chaque statue qui tombe, c’est un point de plus pour le camp de la repentance. Pour chaque grand personnage de l’histoire qui est dénigré, ce sont des mètres de terrain que l’Occident perd. Dans le paradis des puritains, le néo-révisionnisme et le multiculturalisme marchent main dans la main.
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MessageSujet: Re: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyMar 04 Sep 2018, 21:06

Menaces de vandalisme et d'agressions : le dessinateur Marsault annule son exposition
Lundi 3 septembre 2018 à 14:06 16

Censure. Dans un message publié sur Facebook, dimanche, l'artiste explique comment et pourquoi sa dernière exposition a dû être annulée.

Comme le disait si bien Voltaire, « c'est le propre de la censure violente d'accréditer les opinions qu'elle attaque. » Les attaques, le dessinateur Marsault en a justement fait l'amère expérience, ce weekend, alors que devait se tenir à Paris l'exposition de ses dernières œuvres, du 13 au 22 septembre. À force de « menaces de vandalisme [et] menaces d'agressions physiques », l'artiste doit finalement renoncer, tel qu'il l'a expliqué sur Facebook, ce dimanche.

« Menaces de vandalisme, menaces d'agressions physiques »
« L'expo-vente prévue à la galerie Art Maniak est annulée, d'un commun accord entre le galeriste et moi-même », explique-t-il d'abord, avant d'ajouter : « Ce galeriste ne partage absolument pas mes idées politiques, comme le prouve la diversité des œuvres qu'il expose, œuvres de tous horizons et de toutes natures. Il a simplement apprécié certaines de mes planches, et a donc voulu les exposer. Résultat: menaces de vandalisme, menaces d'agressions physiques. Donc on annule, la mort dans l'âme. »

Marsault détaille ensuite comment Tanxxx, une artiste punk, « a déployé sur Twitter beaucoup d'énergie pour alimenter le harcèlement de la galerie Art Maniak ». Selon nos informations, le dessinateur a même été inondé de courriels menaçants, qui évoquaient d’éventuelles attaques ou contre-manifestations contre sa maison d’édition Ring.

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La liberté totale et tous les excès pour les uns et la censure pour les autres... on menace mais on est dans son droit...
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MessageSujet: Re: Échappons au « politiquement correct » !   Échappons au « politiquement correct » ! EmptyMar 04 Sep 2018, 21:10

Aymeric Caron ne condamne pas les dégradations d’une boucherie
Lundi 3 septembre 2018 à 21:00 31

Polémique. Interrogé sur des actes de vandalisme sur une boucherie, Aymeric Caron, journaliste et militant vegan, a refusé de condamner ces actes, cherchant plutôt à les expliquer.

Questionné plusieurs fois pour savoir s’il condamnait ou non l’attaque d’une boucherie dans l’Essonne par des militants antispécistes (les défenseurs des droits des animaux) , Aymeric Caron a répondu « qu’il regrettait ces actes, mais qu’il fallait chercher à comprendre ce qui les amène », sans prononcer une seule fois le mot « condamnation », sur Europe 1.

« La raison de ces actes, c’est le désespoir »
La radio l’avait invité suite au vandalisme d’une boucherie, avec un tag « Stop spécisme » laissé sur les lieux. Une attaque que le journaliste a tenu à expliquer. « La raison, c'est le désespoir. Certaines personnes sont amenées à faire des choses spectaculaires pour que l'on mène ce débat. Et les responsables, ce sont ceux qui nous dirigent. On a une équipe gouvernementale qui ne fait absolument rien pour le bien-être animal, et qui ne suit pas les voies démocratiques », a-t-il dit, souvent coupé dans sa logorrhée verbale par le journaliste.

Depuis quelques mois, les actes de violence de la part des militants antispécistes se multiplient, et la tension monte entre commerçants de la viande et défenseurs des animaux. Un festival vegan avait même été annulé à Calais en août car la mairie avait reçu des menaces de chasseurs et d’éleveurs.

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si la situation dérape le même caron jouera les victimes...
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