Tous des menteurs

La TVA

Le nouveau clivage entre la gauche et la droite se trouve dans la méthode plus que dans les objectifs. A l'opposé de la réforme douce privilégiée par François Hollande, l'UMP assure vouloir appliquer au pays un traitement de choc pour enrayer « la spirale du déclin ».

Derrière le bruit suscité par les propos de François Fillon sur le Front national, il y a un grand silence. Depuis plusieurs mois, l'ancien Premier ministre tente de casser son image « lisse », comme il dit. Il égrène les mesures, propose un traitement de choc pour l'économie malade. Fin des 35 heures, fin de l'ISF, TVA sociale, hausse des seuils sociaux, nouveau contrat de travail, fonctionnaires moins nombreux, évaluation des élèves en 6e… Tout ce que le pays compte de mesures inflammables, il les met sur la table. Sauf qu'il ne se passe rien. Aucune polémique, aucun débat, on ne l'entend pas. Et la conclusion s'impose. Pour casser son image, il faut parler du FN.

François Fillon n'est pas le seul. La difficulté gagne ses compétiteurs à l'UMP, elle gagne le PS au pouvoir. La cantonale de Brignoles dit cela. Leurs électorats restent chez eux, sourds et boudeurs. Celui du Front national n'est pas forcément plus important qu'avant, mais il se déplace. Dans les urnes, cela fait toute la différence.

Comme partout en Europe, les partis de gouvernement sont en proie au « déclin », analyse le politologue Pierre Martin dans la revue « Commentaire ». La crise économique les tue, à petit feu. Trop de promesses non tenues et trop d'échecs. Les électeurs n'écoutent plus car ils ne les croient plus. UMP et PS à la même enseigne. Ils se sont partagé le pouvoir. « On peine à comprendre en quoi consiste l'alternance », analyse au même moment Erwan Lecoeur dans la revue « Esprit ». « C'est l'ère de la défiance généralisée. »

Dès lors, comment être à nouveau audible ? Dans ce temps d'opposition propice à la réflexion, l'UMP cherche. Et trouve la méthode forte. Pour recréer le lien, il faut moins s'attacher au faire qu'au « comment faire ». Montrer ses muscles pour être à nouveau crédible. François Fillon travaille « sur 10 réformes, une feuille de route simple qu'appliquerait un commando de 15 ministres » (« Le Journal du dimanche »). Faire court et martial pour signifier qu'on le fera vraiment.

Avant même de détailler son programme de « libertés », Jean-François Copé donne des gages de gouvernance. Il faut généraliser le recours aux ordonnances (qui permettent d'aller vite en évitant la voie parlementaire), préconise-t-il, et multiplier les référendums. Alain Juppé plaide lui aussi pour les ordonnances. Tandis que Xavier Bertrand promet un mandat présidentiel de sept ans non renouvelable. « Se débarrasser du poison de la réélection », dit-il, pour montrer que, cette fois, promis juré, les promesses seront tenues. Le président n'aura plus rien à perdre.

Le tout sonne comme un aveu d'échec après dix ans d'UMP au pouvoir. Un inventaire indirect mais sévère. S'il y a besoin de prouver ainsi sa capacité à faire, n'est-ce pas qu'on a failli dans le passé ? C'est aussi un constat d'impuissance. «  On se dit que si même Nicolas Sarkozy n'y est pas arrivé, c'est qu'il y a une impossibilité à réformer le pays, trop de blocages », soulève un conseiller. Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs lui-même amorcé le processus lors de sa campagne - perdue - pour la présidentielle de 2012. Il avait promis un recours accru au référendum. Aller directement « au peuple », pour déjouer les blocages. Renforcer le pouvoir présidentiel pour contourner les responsables de ces blocages : « les corps intermédiaires ». A savoir, dans son esprit et dans celui de son conseiller Patrick Buisson, les syndicats et les assemblées d'élus.

Ses compétiteurs d'aujourd'hui ne vont pas aussi loin dans la remise en question du système institutionnel. Ils n'attaquent pas directement les corps intermédiaires ni ne remettent en cause la légitimité parlementaire. Mais l'idée y est. Ils tentent de redorer la fonction présidentielle en trouvant prise sur eux. De forcer un passage. François Fillon comme Xavier Bertrand préconisent d'agir sitôt l'élection passée, en profitant du court état de grâce des premières semaines.

Alors que le PS se convertit à la social-démocratie, le nouveau clivage entre la gauche et la droite se trouve là : dans la méthode plus que dans les objectifs. A les entendre, PS et UMP ont les mêmes ambitions. Réduire la dette, améliorer la compétitivité des entreprises, adapter le pays aux nouvelles règles de la mondialisation. Mais les chemins pour y parvenir sont à l'opposé. François Hollande veut entraîner les corps intermédiaires, les associer au « redressement ». Il construit son agenda lors de conférences sociales annuelles, réhabilite le dialogue, construit les réformes avec les partenaires sociaux. L'essentiel est que tous participent. Et tant pis si le temps s'écoule sans que grand-chose aboutisse et s'il doit, comme sur la retraite, aboutir à des compromis décevants.

A l'inverse, l'UMP assume le conflit, les mots durs, la « vaisselle cassée ». « On se fera engueuler pendant six mois. Mais c'est le seul moyen pour en finir avec la spirale du déclin », explique François Fillon. Le discrédit de la politique aux yeux des Français est trop profond. Il faut une « vraie rupture », clame-t-il, en visant Nicolas Sarkozy, son possible adversaire pour 2017, mais aussi des décennies de pratiques qui ont tué la crédibilité des partis de gouvernement.

Ce discours résistera-t-il à mesure que l'on s'approchera des élections ? Là serait la nouveauté. Jusqu'à présent, les anciens présidents ont tous buté sur le même « syndrome », dénonce Valérie Pécresse dans son dernier livre. Le syndrome du « je sais ce qu'il faut faire, mais je ne peux pas le dire et être élu ».

Cécile Cornudet

Editorialiste aux « Echos »

PS1 : sur la TVA Copé préconise de l'augmenter de 3% sans autre nuance.

PS2 : On comprend mieux le silence radio du chef de cabinet de la ville voisine. Il suit les conseils de Valérie Pécresse qu'elle n'a certainement pas manqué de lui prodiguer lors de l'inauguration de sa permanence.

+1 sur les blocages, quant à le dire et être élu, certains pays l'ont fait et réussi!! La TVA reste l’impôt le plus efficace car assis sur un socle de consommation imposable important ...

mais en baisse (la base de la valeur ajoutée ayant tendance à se réduire, les vases communicants font qu'il faut augmenter le taux pour dégager la même enveloppe budgétaire) . Cette spirale n'est pourtant pas la solution. D'autant que personne ne dit que 3% d'augmentation du taux, ce n'est pas trois pour cent de hausse des rentrées fiscales mais bien 15% (le rapport de hausse qui fait passer de 20% à 23%... devant s'analyser comme suit 3/20 = 15/100 de hausse réelle quel que soit sont statut social). on pique 3 sous de plus à tout le monde que l'on en ait 10 ou 10 000 dans sa poche. D'où l'injustice "indolore" de cet impôt... quand c'est la droite qui en parle en la qualifiant de sociale (mon oeil) ou qui n'en parle pas version faux cul à la Pécresse. Et la condamnation de la gauche d'y avoir recours comme seul levier, compte tenu de la douloureuse que cela représente pour les plus pauvres.

De la même façon que 3% (référence qu PIB) de déficit de l'Etat représente environ 17%  du budget de l'Etat : A chaque fois que l'Etat reçoit 100, il dépense 117.

La référence au PIB est un autre leurre, dont personne ne parle. Le PIB n'est pas le budget de l'Etat, mais bien la valeur ajoutée par toute l'économie française, Public et privé additionnée.

La TVA impôt sur la consommation... Or qui sont les consommateurs? Les contribuables et eux seuls (effet de la tva déductibles pour les intermédiaires)

Moi ce qui m'amuse c'est de constater que la gauche fait en étant au pouvoir ce qu'elle critiquait et ce à quoi elle s'opposait lorsqu'elle était dans l'opposition.

Pour ce qu'il en est du verbiage et de tourner autour du pot, on triture, on sort du sujet mais le résultat est là : flambi a menti lors de sa campagne électorale.  

Après avoir déglingué la droite, fait une campagne sur le "tout sauf sarko" la gauche est au tapis, les électeurs aux abonnés absents et le FN n'a même pas à s'agiter il lui suffit d'attendre que le fruit soit mur.

Analyser, triturer, bricoler... les Français en on raz la cafetière et ce n'est pas en les inondant de promesses que l'on ne tiendra pas et de discours creux que l'on va les mobiliser

Heureusement le président nous éclaire sur sa stratégie fiscale : https://www.facebook.com/video/embed?video_id=10151576426352030

C'est clair, équitable et judicieux.

Bien vue la relance du sujet version vote FN en attente d'un fruit mûr....

Bien vu aussi, la manière de procéder à l'évitement du sujet tout simple... tel que posé par Eole.

TVA. Qui joue au poker menteur?

Moi je dis que Valérie Pécresse a donné le mode d'emploi à un homme politique local qui du coup avance masqué.

Je cause "local", "TVA" et interpelle "les menteurs par omission de communication".

Libellule a écrit:

Bien vue la relance du sujet version vote FN en attente d'un fruit mûr....

Bien vu aussi, la manière de procéder à l'évitement du sujet tout simple... tel que posé par Eole.

TVA. Qui joue au poker menteur?

Moi je dis que Valérie Pécresse a donné le mode d'emploi à un homme politique local qui du coup avance masqué.

Je cause "local", "TVA" et interpelle "les menteurs par omission de communication".

Je ne comprends toujours pas ces attaques incessantes de la part de l'insecte vis à vis de Gildas Lecoq, vous fait il peur à ce point la que vous cherchez n'importe quoi pour essayer de le décrédibiliser aux yeux des lecteurs de ce forum.

Je cause "local", "TVA" et interpelle "les menteurs par omission de communication". La franchement je ne comprends pas cette phrase, le post parle de la TVA et vous voulez inclure la TVA dans le débat local, si quelque chose a changé et que maintenant c'est le maire qui choisi le montant de la TVA il serait bien de nous fournir vos sources.

Mais vos élucubrations et vos délires permanent commencent sérieusement à lasser énormément de monde, vous postez n'importe quoi, vous détournez à loisir et à dessein les sujets des posts, vous êtes vraiment de plus en plus pénible et franchement vous répondre ne sert strictement à rien car aucun dialogue censé n'est possible avec vous. Je pense qu'il faudrait penser sérieusement à arrêter de fumer l'herbe qui rend "joyeux" et que vous retombiez les deux pieds sur terre.

Sur ce, je ne répondrai plus à vos délires car c'est perdre du temps et cela ne sert à rien.

La qualité du débat plonge, nous touchons à la grossièreté. Situation normale lorsque le dossier devient moins solide et la position moins assurée...

Libellule a écrit:

mais en baisse (la base de la valeur ajoutée ayant tendance à se réduire, les vases communicants font qu'il faut augmenter le taux pour dégager la même enveloppe budgétaire) . Cette spirale n'est pourtant pas la solution. D'autant que personne ne dit que 3% d'augmentation du taux, ce n'est pas trois pour cent de hausse des rentrées fiscales mais bien 15% (le rapport de hausse qui fait passer de 20% à 23%... devant s'analyser comme suit 3/20 = 15/100 de hausse réelle quel que soit sont statut social). on pique 3 sous de plus à tout le monde que l'on en ait 10 ou 10 000 dans sa poche. D'où l'injustice "indolore" de cet impôt... quand c'est la droite qui en parle en la qualifiant de sociale (mon oeil) ou qui n'en parle pas version faux cul à la Pécresse. Et la condamnation de la gauche d'y avoir recours comme seul levier, compte tenu de la douloureuse que cela représente pour les plus pauvres.

De la même façon que 3% (référence qu PIB) de déficit de l'Etat représente environ 17%  du budget de l'Etat : A chaque fois que l'Etat reçoit 100, il dépense 117.

La référence au PIB est un autre leurre, dont personne ne parle. Le PIB n'est pas le budget de l'Etat, mais bien la valeur ajoutée par toute l'économie française, Public et privé additionnée.

La TVA impôt sur la consommation... Or qui sont les consommateurs? Les contribuables et eux seuls (effet de la tva déductibles pour les intermédiaires)

Don pour ma part, j'en étais là.

Ce que je constate c'est que le gouvernement qui a critiqué les initiative de l'équipe précédente et s'est empressé de "détricoter", fait avec quelques mois de réflexion la même chose en accentuant la pression fiscale.
Était il nécessaire d'être aussi systématiquement en opposition pour lorsque l'on est en situation de gouverner faire ce que faisait ceux que l'on remplace ?

Soyons étonné que nos électeurs contribuables lassés par une droite systématiquement déglinguée dans les médias, fatigués de la gauche qui ne tient pas ses promesses et  n'améliore en rien la situation générale restent chez eux au moment de voter ouvrant un boulevard au FN.

Je sais, faire cette constatation et surtout l'écrire ce n'est pas bien... mais n'est ce pas ce qui se passe ?

Je souhaite un peu moins de discours, de débats verrouillés, un peu moins de projets ou de surenchères médiatiques et un peu plus de gestion efficace des crises, de réalisations concrètes.

On se paye de mots, de promesses, de prédictions-incantations sur l'avenir radieux et comme le résultat n'est pas là on va le payer cash dans les urnes !

Je ne sais pas si m'insulter changera grand chose à la situation ou aux résultats des élections...

La montée du populisme national et social est un fait. Comme la tva défendue par un parti qui se croît populaire, national et social.
Copé Pecresse font effectivement des surenchères de taux, l'un le dit, la seconde avance masquée. Leur parti c'est lUmp.

Libellule a écrit:

La montée du populisme national et social est un fait. Comme la tva défendue par un parti qui se croît populaire, national et social.
Copé Pecresse font effectivement des surenchères de taux, l'un le dit, la seconde avance masquée. Leur parti c'est lUmp.

le plus fort étant que le PS et ses alliés critiquent mais l'appliquent cette hausse de la TVA. A croire que Pécresse est leur ministre des finances.

Parfois à lire les gens de gauche je me demande si ce n'est pas encore la droite qui gouverne.

3% de hausse de la Tva par ordonnance. C'est du Copé. Et Copé n'est pas de gauche mais membre de la droite decomplexée.
Pécresse de son côté là joue plus complexée et avance masquée sur ces sujets. Reste que localement l'UMP ce parti s'est attelé à un autre parti l'UDI, en se rapprochant d'un candidat qui, tout aussi masqué que Pécresse nous raconte que son parti serait Fontenay. Il faut arrêter de raconter des mensonges en effet.

Libellule a écrit:

3% de hausse de la Tva par ordonnance. C'est du Copé. Et Copé n'est pas de gauche mais membre de la droite decomplexée.

et la gauche ? elle ne détricote pas ? à quoi sert elle si elle avalise ce que fait la droite ?

Pourtant en détricotage ça commençait fort !

La droite s'est gourrée de politique, d'attitude et est retournée dans l'opposition. Là où elle s'est gourrée, il fallait effectivement détricoter, et là où elle a fait preuve d'arrogance, la gauche réinstalle le dialogue.

3% de tva, ce n'est pas la même chose qu'une hausse bien plus réduite.

Et puisque celui dont on ne doit pas parler cite Giscard comme son mentor, faisons brièvement un petit retour en arrière :

Non seulement Giscard a inventé le déficit permanent de l'Etat mais il est un des acteurs de l'évolution de la TVA.

L a T.V.A., une réussite, soixante ans après !
10 avril 1954, la taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A.) devient le grand impôt français sur la consommation finale des ménages. Et cet impôt est neutre, c’est-à-dire que son poids par rapport au prix payé par le consommateur final est toujours le même quels que soient les modes de fabrication ou les circuits de distribution, et quelle que soit l’origine du produit : production nationale ou importation.
Cette neutralité est considérée comme un atout décisif pour la modernisation et le développement de l’économie française.
Pour atteindre ce résultat, Maurice Lauré, l’inventeur de la T.V.A., eut une idée géniale.

On aurait pu prélever la totalité de l’impôt lors de la consommation finale, en pratique la vente au détail. Mais cette solution était dangereuse pour les finances publiques : la quasi-totalité de la collecte d’un impôt représentant une part considérable des finances publiques aurait été confiée à plusieurs millions de petits commerçants, d’artisans et d’agriculteurs, dont le contrôle par le fisc est souvent malaisé.

Là se situe la plus belle invention de Maurice Lauré : au lieu de demander au dernier vendeur de verser à l’État la totalité de cet impôt de consommation, il a prévu que chaque entrepreneur intervenant dans le circuit de production puis de distribution (industriels, grossistes, détaillants, etc.) payerait l’impôt sur la valeur qu’il ajouterait au produit. Sauf que dans les faits c'est le consommateur final qui la paye plein pot.. et ce quelque soit son revenu, 160fr (€) pour tout le monde pour une achat de 1000fr (€). Les pauvres cocufiés.

En pratique, cette quote-part est fixée de façon simple : l’entreprise calcule le montant de la taxe sur le prix des produits qu’elle a vendus, et elle déduit de ce chiffre toutes les taxes qu’elle a elle-même acquittées sur ses achats. Elle verse seulement la différence au Trésor.
La réforme de 1954 ne concernait que les grandes entreprises. Le plus difficile restait à faire : étendre la T.V.A. à des millions de commerçants, artisans, prestataires de service et agriculteurs. Cette généralisation de la T.V.A. fut réalisée, avec succès, par la loi du 6 janvier 1966, adoptée sur proposition de Valéry Giscard d’Estaing. Ce résultat, heureux, fut obtenu grâce à une concertation très poussée entre l’administration fiscale et les représentants professionnels puis à une dynamique campagne d’information auprès de tous les publics.

Et la T.V.A. s’est aussitôt révélée être le meilleur impôt pour harmoniser les fiscalités indirectes dans la Communauté européenne qui venait de naître : en effet, sa neutralité empêche toute manœuvre destinée à fausser les relations commerciales à l’intérieur d’un marché commun. Elle a donc été adoptée par deux directives en février 1967. On peut soutenir que ce n’est pas l’Europe qui a fait la T.V.A., mais la T.V.A. qui a fait l’Europe.

Les qualités de cet impôt n’ont pas échappé aux autres États du monde : aujourd’hui, plusieurs dizaines de pays utilisent ce système pour prélever leurs impôts sur la consommation.

Libellule a écrit:

La droite s'est gourrée de politique, d'attitude et est retournée dans l'opposition. Là où elle s'est gourrée, il fallait effectivement détricoter, et là où elle a fait preuve d'arrogance, la gauche réinstalle le dialogue.

3% de tva, ce n'est pas la même chose qu'une hausse bien plus réduite.

et alors le détricotage il vient oui ou non ? est il nécessaire oui ou non ?

Tout le reste c'est du bla bla habituel.

Pour le candidat masqué je crois que la compagnie est grande (encore qu'il annonce la couleur de son appartenance et celle de ses alliés) peut on en dire autant des listes de gauche ? ça me semble sur le plan local un peu flou...

On peut aussi attendre que nos écolos si actifs sur le forum et prompts à la critique nous disent avec qui ils vont faire liste commune, encore qu'y aller en solo permettrait de voir que peu de gens font beaucoup de bruit pour pas grand chose au résultat...

Votre mépris est tel que ce que vous appelez du bla bla est une simple réalité historique. Je remets des fois que vous n'avez pas tout lu.

Libellule a écrit:

La droite s'est gourrée de politique, d'attitude et est retournée dans l'opposition. Là où elle s'est gourrée, il fallait effectivement détricoter, et là où elle a fait preuve d'arrogance, la gauche réinstalle le dialogue.

3% de tva, ce n'est pas la même chose qu'une hausse bien plus réduite.

Et puisque celui dont on ne doit pas parler cite Giscard comme son mentor, faisons brièvement un petit retour en arrière :

Non seulement Giscard a inventé le déficit permanent de l'Etat mais il est un des acteurs de l'évolution de la TVA.

L a T.V.A., une réussite, soixante ans après !
10 avril 1954, la taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A.) devient le grand impôt français sur la consommation finale des ménages. Et cet impôt est neutre, c’est-à-dire que son poids par rapport au prix payé par le consommateur final est toujours le même quels que soient les modes de fabrication ou les circuits de distribution, et quelle que soit l’origine du produit : production nationale ou importation.
Cette neutralité est considérée comme un atout décisif pour la modernisation et le développement de l’économie française.
Pour atteindre ce résultat, Maurice Lauré, l’inventeur de la T.V.A., eut une idée géniale.

On aurait pu prélever la totalité de l’impôt lors de la consommation finale, en pratique la vente au détail. Mais cette solution était dangereuse pour les finances publiques : la quasi-totalité de la collecte d’un impôt représentant une part considérable des finances publiques aurait été confiée à plusieurs millions de petits commerçants, d’artisans et d’agriculteurs, dont le contrôle par le fisc est souvent malaisé.

Là se situe la plus belle invention de Maurice Lauré : au lieu de demander au dernier vendeur de verser à l’État la totalité de cet impôt de consommation, il a prévu que chaque entrepreneur intervenant dans le circuit de production puis de distribution (industriels, grossistes, détaillants, etc.) payerait l’impôt sur la valeur qu’il ajouterait au produit. Sauf que dans les faits c'est le consommateur final qui la paye plein pot.. et ce quelque soit son revenu, 160fr (€) pour tout le monde pour une achat de 1000fr (€). Les pauvres cocufiés.

En pratique, cette quote-part est fixée de façon simple : l’entreprise calcule le montant de la taxe sur le prix des produits qu’elle a vendus, et elle déduit de ce chiffre toutes les taxes qu’elle a elle-même acquittées sur ses achats. Elle verse seulement la différence au Trésor.
La réforme de 1954 ne concernait que les grandes entreprises. Le plus difficile restait à faire : étendre la T.V.A. à des millions de commerçants, artisans, prestataires de service et agriculteurs. Cette généralisation de la T.V.A. fut réalisée, avec succès, par la loi du 6 janvier 1966, adoptée sur proposition de Valéry Giscard d’Estaing. Ce résultat, heureux, fut obtenu grâce à une concertation très poussée entre l’administration fiscale et les représentants professionnels puis à une dynamique campagne d’information auprès de tous les publics.

Et la T.V.A. s’est aussitôt révélée être le meilleur impôt pour harmoniser les fiscalités indirectes dans la Communauté européenne qui venait de naître : en effet, sa neutralité empêche toute manœuvre destinée à fausser les relations commerciales à l’intérieur d’un marché commun. Elle a donc été adoptée par deux directives en février 1967. On peut soutenir que ce n’est pas l’Europe qui a fait la T.V.A., mais la T.V.A. qui a fait l’Europe.

Les qualités de cet impôt n’ont pas échappé aux autres États du monde : aujourd’hui, plusieurs dizaines de pays utilisent ce système pour prélever leurs impôts sur la consommation.

Libellule vous pensez que les Fontenaysiens établissent un lien direct entre Valérie Pécresse et les problèmes qu'ils rencontrent dans leur quotidien, vous vous trompez
Hier soir j'entendais votre secrétaire EELV encore en place, Pascal Durand, dire avec beaucoup de bon sens, que les écolos doivent avant tout se préoccuper des problèmes de tous les jours, surtout dans la perspective des municipales, que les pourcentages de ceci ou de cela les gens s'en moquent. Il disait qu'il faut dialoguer, ne pas être des punisseurs, et chercher des convergences (ça me rappelle quelqu'un).
Je l'ai trouvé plutot pas mal, c'est sans doute à cause de son discours modéré et réaliste qu'il est viré par son parti et par la firme Placé-Duflot and Co.
Revenez aux sujets terre à terre, il n'y aucune honte à cela, c'est beau la terre quand on s'en occupe, pas seulement dans des discours comme ceux de Brunet, d'Ethic maintenant, et d'autres sur notre forum.

Bon sang mais c'est bien sur !

La gauche est inutile : incapable de réformer ce que Giscard a fait, (il y a plus de 30 ans tout de même)... mais à quoi servent nos énarques ?

Nous n'avons pas de chance : à cause de Giscard les présidents successifs ont été obligés de nous flanquer en déficit. Sans Giscard l'économie française serait au top !
Il était fort le Giscard pour laisser une telle empreinte !

Finalement on devrait rappeler Giscard pour qu'il détricote ! Super Giscard revient ! Giscard au pouvoir !

Eole me surprend il existerait un écolo non doctrinaire et ouvert à autre chose qu'à son propre égo.

En fait les écolos sont des disciples de Giscard car ils sont très forts pour inventer des impôts, des taxes, des participations... en bref pour nous piquer notre fric.

Eole, non je ne le pense pas. Les Fontenaysiens ont effectivement d'autres préoccupations que Eelv prend en compte dans sa refléxion locale. Malgré tout quelque'un d'autre que moi sur ce forum a mis un lien Tva, il s'agit d'une vidéo Ump qui pose la question de qui ment à son propos.
Je suppose que vous avez fait ce choix en pensant que cela interesseraient non pas les Fontenaysiens mais certains forumeurs, c'est mon cas

Eole, mon credo reste et restera la recherche de convergences en effet. N'ayez crainte.

Le crédo écolo c'est :

Avec qui aller aux élections ? comment en tirer le meilleur avantage ?

Si demain les écolos vont seuls aux élections tout le monde va voir que nous ne représentons rien sinon nous mêmes à la recherche d'une planque permettant de bien vivre.

Tout le reste est du verbiage déconnecté des réalités.

Tonton Giscard est le premier mentor de celui dont il ne faut plus parler ; le second c'est donc Lamassoure, ce qui nous permet effectivement de faire un bond de 1966 à 2013 :
La création d'une taxation sur les transactions financières a été décidée et adoptée par 11 pays, et elle devrait rapporter 20 à 30 milliards d'euros. Il est également proposé, a affirmé Alain Lamassoure, d'instaurer un point de TVA au profit de l'Europe commune, ce qui implique la mise en place de la TVA sociale. "Je regrette que l'on soit en retrait sur cette question en France" a-t-il ajouté.

c'est écrit là http://www.paysud.com/Alain-Lamassoure-juge-peu-tenable-le-maintien-du-niveau-de-la-future-PAC-pour-la-France_a2784.html

Donc 3% pour la France ça c'est l'UMP, et 1% en sus pour l'Europe, ça c'est l'UDI.

Libellule a écrit:

Tonton Giscard est le premier mentor de celui dont il ne faut plus parler ; le second c'est donc Lamassoure, ce qui nous permet effectivement de faire un bond de 1966 à 2013 :
La création d'une taxation sur les transactions financières a été décidée et adoptée par 11 pays, et elle devrait rapporter 20 à 30 milliards d'euros. Il est également proposé, a affirmé Alain Lamassoure, d'instaurer un point de TVA au profit de l'Europe commune, ce qui implique la mise en place de la TVA sociale. "Je regrette que l'on soit en retrait sur cette question en France" a-t-il ajouté.

c'est écrit là http://www.paysud.com/Alain-Lamassoure-juge-peu-tenable-le-maintien-du-niveau-de-la-future-PAC-pour-la-France_a2784.html

Donc 3% pour la France ça c'est l'UMP, et 1% en sus pour l'Europe, ça c'est l'UDI.

et que font les gens de l'équipe au pouvoir ? s'ils sont élus ce n'est pas pour geindre sur Giscard mais pour agir ! pour réformer, c'était le programme !

Il est vrai que le concret et l'action ce ne sont pas plus les points forts des écolos que des socialos mais tout de même il y a un moment où les parlottes, les concertations, les commissions... doivent aboutir à l'action !

Si c'était simple il y a deux ans ce ne doit pas être plus compliqué maintenant ! alors au boulot on veut juger sur pièce !

Une décision mauvaise on peut l'annuler si on veut faire autre chose que de se dédouaner de son incompétence sur autrui.

Les gens au pouvoir font leur job comme tous les prédécesseurs.

Les lois se succèdent et les réformes sont menées; Justice, logement, intégration, éducation, et ça des gens comme vous Tonton ne veulent pas l'admettre.

Vous êtes le dédouaneur (encore une idée qui tourne à parler franchise et TVA  ) du passé et de son incompétence, je suis plus que vous dans le présent et la construction de l'avenir.

Ce n'est pas plus simple aujourd'hui que ce ne l'était hier. Cela peut devenir plus sImple demain si les réformes actuelles permettent la relance de l'économie (on va finir par l'avoir la croissance verte, vous verrez).
Et bien sûr, on est bien d'accord, ce n'est pas encore gagné.  

Continuez à vous époumoner pendant que d'autres bossent. Mais attention vous pourriez être taxé d'être pessimiste à force de ne faire que cela.

A quel titre jugez vous autrui sur ses capacités, son implication... vous ne me connaissez pas et ignorez la nature des mes occupations.

Ne me taxez surtout pas ... de quoique ce soit le gouvernement s'en charge !

IL faudrait je crois que pour satisfaire l'insecte que l'on ajoute quelques prescriptions aux règles de ce forum :
1/ lorsque la droite est au pouvoir on se doit de la critiquer ! même si elle ne le mérite pas...
2/ lorsque la gauche est au pouvoir il est interdit de manifester la moindre réserve !
3/ si un gouvernement de gauche ne tient pas ses promesses il est interdit de le mentionner !
4/ tout ce qui va mal est à imputer à Giscard !

Etant entendu que la gauche n'a rien à voir avec les problèmes du pays, le monde de flambi est un monde merveilleux !.

D'autres articles suivront pour régir ce qu'il faut penser de : la délinquance, l'entretien de la ville, l'état de la voirie, l'insécurité, l'absence de commerce, la circulation, les transports en commun, le stationnement...

Ces quelques aménagements superficiels devraient venir à bout des pessimistes ennemis de la gauche, des écolos et des cocos.

Il ne s'agit pas de restriction de pensée mais d'aménagements structurels propres à pacifier les débats et à établir une saine équité sur ce forum.

Tonton, le juge insurrectionnel contre le(s) pouvoir(s) en place, locaux, législatifs, et nationaux, c'est vous, et celui qui voudrait régenter ce forum autrement qu'il ne fonctionne dans la vraie vie c'est encore vous.
Il n'y a aucune restriction de pensée de qui que ce soit envers qui que ce soit. On peut reprendre cette page et la relire depuis son début pour le constater.
Vous voulez faire plonger la qualité du débat, pas moi.
Le sujet restant la TVA et ceux qui nous mentent le plus de par la volonté d'Eole.

Ceux qui mentent ce sont ceux qui après avoir critiqué la TVA de droite en disant qu'il fallait la changer et qui une fois au pouvoir font pire... et oula !

tonton christobal a écrit:

Ceux qui mentent ce sont ceux qui après avoir critiqué la TVA de droite en disant qu'il fallait la changer et qui une fois au pouvoir font pire... et oula !

Menteurs ou utopistes ?

Certains n'ont semble-t-il toujours pas compris que notre pays est économiquement tributaire de l'Union et de l'économie mondiale et qu'il est emberlificoté dans une multitude d'accords et de traités qui ne laissent guère de latitude au gouvernement que celui-ci soit de droite ou de gauche... La marge de manœuvre est extrêmement faible et les gouvernements quels qu'ils soient disposent des mêmes leviers d'ajustement...

Ce que je déplore comme beaucoup dans l'attitude du gouvernement actuel, c'est que celui-ci ne montent pas d'avantage aux créneaux en particulier au niveau de l'Union pour exiger, d'une part, un desserrement de certaines contraintes et, d'autre part, une harmonisation salariale, sociale et fiscale...

Il était possible de penser que parmi les gens de gauche dans l'opposition se trouvaient quelques économistes qui avaient une vision exacte du problème... mais comme nous sommes dans la démagogie et l'ambition personnelle l'important était de gagner les élections à n'importe quel prix. Y compris en racontant n'importe quoi.

Nous allons toucher du doigt sous peu les effets conjugués de la déception et de la colère des électeurs.

Abstention pour certains et vote sanction pour d'autres.

Dans toutes ces affaires il manque une bonne dose de courage politique à la fois pour se manifester sérieusement sur le plan international et pour tenir un langage de vérité aux électeurs sur le plan intérieur.

Tout le monde n'est pas Churchill...

Mais certains seront peut-être Roosevelt.

Libellule a écrit:

Mais certains seront peut-être Roosevelt.

Oui celui qui a pris le train en marche... je préfère celui qui d'entrée avait ses convictions et a tenu bon tout seul...

Les autres ont fait du remplissage lorsqu'ils ont eu la merde au cul :
Staline allié du caporal autrichien qui s'est découvert anti nazi lorsqu'il a pris sur la courge avec barbarossa
Roosevelt qui s'est lancé dans la bataille lorsqu'il s'est fait mettre minable à Pearl Harbour

Le biturin british lui il a tenu tout seul contre Hitler ! et en plus il avait vu juste !

Pearl Harbour >>>> la réplique fut Hiroshima et Nagasaki. Et la capitulation du Japon sans condition.
Quant au plan Roosevelt il a sauvé l'économie mondiale.

Libellule a écrit:

Pearl Harbour >>>> la réplique fut Hiroshima et Nagasaki. Et la capitulation du Japon sans condition.
Quant au plan Roosevelt il a sauvé l'économie mondiale.

avec 4 ans de retard... si avant d'agir il faut se retrouver dans les cordes...

pour ce qui concerne Roosevelt sauveur de l'économie mondiale laissez moi sourire... mais je ne doute pas que vous allez nous sortir un tas de documents tout aussi contestables les uns que les autres qui n'intéresseront pas grand monde.

Les USA se sont bougés pour sauver leur pays ou leur économie... ensuite... on voit !

Libellule a écrit:

Pearl Harbour >>>> la réplique fut Hiroshima et Nagasaki. Et la capitulation du Japon sans condition.

Une raison supplémentaire de ne pas aimer Roosevelt ?