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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? | |
| | Auteur | Message |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Jeu 31 Oct 2013, 00:48 | |
| Sur la Vie, "site de la chrétienté", un article intéressant..... - La Vie a écrit:
- Villes de gauche ou de droite, quelles différences ?
Olivia Elkaim Créé le 29/10/2013 / modifié le 29/10/2013 à 17h26
Les clivages idéologiques sur l’administration des communes ont fait long feu, comme le montre cette analyse tirée de notre nouvel Atlas des villes, co-édité par Le Monde.
C’est la fierté de son mandat. En 2009, Bernard Gérard, maire UMP de Marcq-en-Barœul et député du Nord, a favorisé l’ouverture d’une boutique solidaire dans sa ville. Baptisée Nouvoulook, elle permet à des chômeurs et à des familles défavorisées de s’offrir de petits cadeaux à très bas prix. Les locaux ont été mis à disposition par la municipalité. Les biens proviennent de dons de firmes basées dans la région. « Je ne sais pas si ce type d’action est de droite ou de gauche ! », s’exclame l’édile, qui termine son second mandat.
Si l’on scrute les décisions municipales, il est souvent difficile de deviner la couleur de la majorité en place. Et ce quelle que soit la taille de la ville. « La qualité de la gestion ne dépend pas de l’étiquette politique », confirme Jacques Pélissard, maire UMP de Lons-le-Saunier, député du Jura et président de l’Association des maires de France. Pour Charlotte Halpern, politologue et chercheuse au Centre d’études européennes (CEE) de Sciences Po, l’idéologie partisane joue un rôle marginal dans les politiques publiques. D’autant que « depuis les années 1990, les politiques urbaines se sont particulièrement standardisées ».
Moins d’idéologie, plus de concret
Avant cette date, la gestion des villes était encore bien marquée par l’idéologie. Le communisme municipal, très présent dans la banlieue parisienne, tirait les communes vers la gauche, avec ce credo : l’État devait assumer ses fonctions, notamment en matière de sécurité ou d’insertion. « La gauche défendait une vision segmentée du rôle de l’État et des collectivités, là où les villes de droite avaient une approche plus pragmatique des choses », admet Thierry Mandon, maire PS de Ris-Orangis de 1995 à 2012 et actuel député de l’Essonne.
À partir des années 1990, les élus commencent « à s’inspirer des recettes et bonnes pratiques de villes étrangères, dont ils prennent connaissance au cours des mêmes voyages d’études, voire auprès des mêmes experts et bureaux d’études », explique Charlotte Halpern. Ils ont recours aux mêmes opérateurs dans le cadre de délégations de service public (pour la gestion de l’eau, des déchets, des cantines scolaires…).
Par ailleurs, les lois Chevènement de 2001 sur la coopération intercommunale ont obligé des maires aux étiquettes opposées à négocier entre eux. Cela a accentué la tendance au « lissage » des politiques publiques. Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses villes veulent avoir leur tramway. C’est le cas à Dijon (PS), à Marseille (UMP), à Bordeaux (UMP), à Orléans (UMP) ou encore à Paris (PS). De même, alors que la vidéosurveillance est marquée par une vision sécuritaire de droite, des villes de gauche y ont également recours.
Certes, dans maints petits bourgs, les maires exercent sans étiquette. Mais dans les villes moyennes et les grandes agglomérations, les citoyens continuent de voter pour un candidat investi par un parti. Alors comment justifier que les choix municipaux ne soient ni de droite ni de gauche ? « Le maire est la personnalité politique dont l’électeur se sent le plus proche, pour laquelle il lui reste de la confiance, là où sur le plan national cela s’est dégradé, analyse Jean Chiche, chercheur au CNRS et au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Il peut donc y avoir une déconnexion entre vote local et vote national. »
En clair, le citoyen peut voter pour un député PS et choisir un maire UMP, et inversement. « La perméabilité du clivage droite-gauche est plus importante aux municipales qu’aux scrutins nationaux », confirme Nicolas Sauger, chercheur au CEE. La personnalité du candidat, son implantation locale sont donc capitales dans le choix des électeurs. « Dans une ville moyenne, l’orientation politique n’est pas un marqueur essentiel, insiste Jacques Pélissard. Ce qui compte, c’est la qualité de l’homme ou de la femme. »
Pour autant, le déclin des disparités idéologiques ne doit pas masquer des pratiques sociales et culturelles « différenciantes ». Le logement social ? Les municipalités de droite auront tendance à favoriser l’accession sociale à la propriété. Le quotient familial ? À Ris-Orangis, il est découpé en 11 tranches, là où une mairie de droite n’en proposera que trois. Le poids des services publics ? Il est plus important dans les mairies de gauche, qui ouvrent des antennes municipales, des navettes gratuites, des services de proximité. Selon Thierry Mandon, « une mairie de gauche est davantage préoccupée par le vivre ensemble, veut décloisonner les catégories sociales en proposant des fêtes, en favorisant les comités de quartier, la densité du tissu associatif ».
Actions attendues et contre-exemples
La gestion des finances ? « L’élu de droite est plus attentif à la dépense publique et aux impôts, car son électorat paie des impôts », souligne Bernard Accoyer, maire d’Annecy-le-Vieux et député de Haute-Savoie. Les arrêtés contre la mendicité, les torses nus ou la prostitution ont été majoritairement pris par des maires UMP. Quant aux subventions pour les écoles privées, « elles sont systématiquement rejetées par mes opposants socialistes », regrette Bernard Gérard.
Parfois, c’est plus subtil. Dans l’agglomération de Valenciennes, par exemple, le territoire se partage historiquement entre UDF et PC. La communauté d’agglomération s’est entendue sur le réseau de transport et sur la mise en place d’une autorité unique pour le gérer. Mais si le parking de la gare de Valenciennes (maire UMP) est payant, celui de la gare TER de Saint-Amand-les-Eaux (maire communiste) est gratuit. Ces tendances relèvent souvent du symbolique et trouvent presque toujours des contre-exemples. « Ce qui caractérise la couleur d’une municipalité, ce sont les raisons invoquées pour légitimer une action », nuance Amanda Fléty, de l’Institut français de géopolitique.
À Épinay-sur-Seine (93), ville dirigée par Hervé Chevreau (centre droit), une soixantaine d’agents sont affectés à la police municipale. Des caméras de vidéosurveillance ont été installées. Dans la commune voisine de Saint-Denis, dont le maire est Didier Paillard (PC), on dénombre également une cinquantaine de policiers municipaux et des caméras dans les rues. En 2007, lors de la campagne électorale, le candidat de centre droit portait un discours sécuritaire. À l’inverse, le sortant communiste n’en a pas fait un élément central de son argumentation. Source: http://www.lavie.fr/actualite/l-atlas-des-villes/villes-de-gauche-ou-de-droite-quelles-differences-29-10-2013-45899_544.php | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Jeu 31 Oct 2013, 10:15 | |
| analyse intéressante mais qui, à mon avis ne met pas assez en évidence les influences parasites des idéologies et des partis pris politiques sur la gestion des affaires publiques. |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Jeu 31 Oct 2013, 18:27 | |
| Surtout que la carte qui accompagne cet article dans l'Atlas des villes, montre qu'il y a effectivement des différences notables entre les villes qui ont des maires de couleurs politiques différentes. | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Jeu 31 Oct 2013, 21:44 | |
| Oui, enfin c'est aux électeurs de choisir, et pour le coup j'ai tendance à constater, avec la démonstration qu'à fait Fontenay pour tous autour de Jean-François Voguet le 5 octobre dernier, j'ai l'impression que la dynamique est là… | |
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Ven 01 Nov 2013, 07:05 | |
| - Loïc a écrit:
- Oui, enfin c'est aux électeurs de choisir, et pour le coup j'ai tendance à constater, avec la démonstration qu'à fait Fontenay pour tous autour de Jean-François Voguet le 5 octobre dernier, j'ai l'impression que la dynamique est là…
Depuis qu'ils ont réussi à réunir quelques centaines de personnes, ils se voient déjà en haut de l'affiche, faut arrêter avec ça, avec les moyens que vous avez et que vous avez mis, vous êtes plutôt en perte de vitesse, tout cela n'est qu'un écran de fumée pour cacher la dégringolade du PC fontenaysien. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Ven 01 Nov 2013, 09:18 | |
| Vous avez raison vieux breton 400 copains ce n'est pas grand chose par rapport aux 33000 électeurs inscrits. C'est même peu pour une liste sortante. |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Villes de gauche ou de droite, quelles différences ? Sam 02 Nov 2013, 10:07 | |
| Decicace pour amandine sur la perception des couleurs http://www.mademoiselledimanche.com/coussins/91-coussin-deco-argos-rouge-rose-vert-motif-vintage.html | |
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