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 Désignation du président de la Commission européenne

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matmut
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a.nonymous




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MessageSujet: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMer 28 Mai 2014, 11:55

On se souvient, c'était hier, des affirmations de certains comme quoi suite au traité de Lisbonne les électeurs allaient de fait désigner indirectement le président de la Commission  européenne...

Voir par exemple dans le corps de cette discussion: https://fontenayplateau.forum-actif.eu/t1735p50-meeting-de-lancement-de-la-campagne-des-elections-europeennes

Certains comme Jean-Claude Juncker pour le PPE ou Martin Schulz pour le PSE s'affichaient même comme seul candidat si leur groupe virait en tête...

A l'arrivée, les choses ne semblent plus aussi simples et il se pourrait bien que ceux qui y ont cru se retrouvent une nouvelle fois face à leurs désillusions...


"Il [le mandat] donne aussi pour mission à Herman Van Rompuy d'évaluer la possibilité de rallier une majorité du Parlement sur un candidat pour la présidence de la Commission, mais aussi d'évaluer si ce même candidat aura la majorité qualifiée au Conseil."


Avant c'était simple mais c'était avant....




Reuters a écrit:
Le Conseil européen à Bruxelles s'achève sans nom
ReutersPar par Gregory Blachier | Reuters – il y a 4 heures

par Gregory Blachier

BRUXELLES (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont décidé mardi de ne pas choisir en laissant au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, la tâche de voir qui obtiendrait une majorité pour présider la prochaine Commission.

Les Vingt-Huit, réunis pour un dîner informel à Bruxelles afin de tirer les leçons des élections européennes de dimanche, ont donné un mandat qui, selon le président français, François Hollande, porte surtout sur l'orientation de l'UE pour les cinq années à venir.

Il donne aussi pour mission à Herman Van Rompuy d'évaluer la possibilité de rallier une majorité du Parlement sur un candidat pour la présidence de la Commission, mais aussi d'évaluer si ce même candidat aura la majorité qualifiée au Conseil.

Le dirigeant belge devra dès à présent penser à tous les postes - présidence du Parlement, du Conseil européen et Haut représentant pour la politique étrangère -, et trouver un équilibre politique.

S'il se voit confier cette mission, c'est que les responsables européens n'ont pas su se mettre d'accord sur la personne de Jean-Claude Juncker.

L'ancien Premier ministre luxembourgeois était le mieux placé puisque le Parti populaire européen (PPE) dont il était le chef de file est arrivé en tête du scrutin (213 sièges) devant le Parti socialiste européen (191) et que la campagne électorale a pour la première fois fait émerger des chefs de file pour chaque grand groupe politique.

Mais l'absence de majorité claire au Parlement joue contre l'ancien Premier ministre luxembourgeois, à cause du recul du PPE par rapport à 2009 et de l'hostilité du chef de gouvernement britannique, David Cameron, qui le juge trop fédéraliste.



JUNCKER PAS MÊME NOMMÉ

S'il a été adoubé officiellement mardi par les présidents des groupes politiques du Parlement européen, qui lui ont confié un mandat afin de négocier pour former une majorité, le Conseil lui a donc refusé d'en faire autant.

Après le dîner, aucun participant n'a cité son nom devant la presse, pas même la chancelière allemande Angela Merkel qui l'avait fait avant mais est soucieuse, dit-on à Paris, de trouver un consensus et de ménager David Cameron.

L'absence de choix clair confirme en tous les cas que les négociations seront ardues, parce que le successeur de José Manuel Barroso sera aussi un symbole d'une Europe plus ou moins intégrée, et rien ne dit que la proposition qui sera faite lors du prochain sommet européen, les 26 et 27 juin, aboutira.

Cette prudence tient essentiellement à l'opposition de David Cameron, qui ne veut ni de Jean-Claude Juncker ni des autres postulants possibles, le social-démocrate allemand Martin Schulz ou l'ancien Premier ministre belge le libéral Guy Verhofstadt.

Le Premier ministre britannique, défait dans son pays avec la victoire des europhobes du Ukip et soumis à des pressions pour anticiper un référendum sur le maintien ou la sortie de l'Europe, avait parlé à son arrivée d'un Bruxelles "trop gros, trop autoritaire, qui interfère trop".

L'idée d'une candidature externe pourrait émerger en cas de blocage - la décision est prise à la majorité qualifiée - un scénario qui, en l'absence d'engagement ferme des Vingt-Huit, a pris de l'épaisseur mardi.

Selon Le Monde, la directrice général du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, aurait été sondée par Angela Merkel et elle hésiterait.

François Hollande, en difficulté sur le plan intérieur après avoir vu le Parti socialiste laminé et le Front national triompher, n'a pas l'intention de pousser cette éventuelle candidature française d'autant qu'il faudrait dans ce cas céder la direction du FMI pour rapatrier l'ex-ministre des Finances de Nicolas Sarkozy.



MANDAT SUR LE CONTENU

Si les 28 dirigeants n'ont pas décidé quant au nom, ils ont voulu associer à la recherche du président de la Commission un mandat pour s'attaquer au fond, à savoir le fonctionnement et les missions d'une Europe confrontée à la montée du populisme et du scepticisme, notamment en France.

Peu aujourd'hui s'attachent à défendre une UE qui aurait davantage de pouvoirs, et la mode est plutôt, à Paris notamment, à la concentration des moyens sur la croissance, l'emploi ou l'énergie. C'est ce qu'a rappelé François Hollande.

"Ce que doit faire aujourd'hui Herman Van Rompuy - c'est le mandat qu'il a reçu du Conseil européen -, c'est de travailler autant, même davantage, sur le contenu que sur la seule question de la personne", a-t-il dit en conférence de presse.

"La prochaine étape, c'est la croissance, l'emploi, l'investissement mais aussi les nouvelles technologies, l'industrie, le numérique qui doivent avoir des champions européens", a-t-il ajouté, citant également la transition énergétique et l'Europe de la défense comme priorités.

Le chef de l'Etat français, qui s'est entretenu avant le dîner avec Angela Merkel, souhaite toujours "réorienter" l'Europe et assure que chacun en a convenu, à sa manière et en tirant les leçons de votes qui n'ont pas été les mêmes partout - ainsi la chancelière a-t-elle gagné en Allemagne.

"Quand la France vote comme elle a voté dimanche (...), oui c'est un problème mais pas seulement pour la France. C'est un problème pour l'Europe et l'Europe doit l'entendre", avait-il dit à son arrivée.

"C'était important que la France se fasse entendre, que l'Europe comprenne ce qu'était l'aspiration des Français, d'une grande majorité de Français, de croire en l'Europe à la condition que l'Europe croit en elle-même et son avenir."

Son avenir, à court terme, reste dépendant du visage qui lui sera donné. Et les négociations pourraient durer, alors qu'elles doivent aboutir idéalement d'ici fin juin, afin que le président de la Commission puisse former son équipe pour la rentrée, en vue des auditions et du vote du Parlement.

La Commission devra être opérationnelle au 1er novembre, quand celle de José Manuel Barroso laissera la place.

(Avec le bureau de Bruxelles, édité par Mathilde Gardin)
Source: https://fr.news.yahoo.com/le-conseil-europ%C3%A9en-%C3%A0-bruxelles-sach%C3%A8ve-sans-nom-051646797.html
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyJeu 29 Mai 2014, 14:59

En dehors de son président, la commission européenne ne mérite-t-elle pas mieux comme membre que Jean-Marc Ayrault ?

C'est vraiment la question que l'on peut se poser quand on apprend aujourd'hui que le nom de celui-ci circule pour un poste de commissaire européen à Bruxelles.....


"« Il est exact que l'on parle d'Ayrault, notamment en raison de son meeting remarqué à Nantes avec Martin Schulz pendant la campagne européenne », confie Berès, proche de Laurent Fabius, qui vient d'être réélue après avoir mené la liste socialiste en Ile-de-France."



Le Parisien a écrit:
Commission européenne : Ayrault dans la course pour remplacer Michel Barnier
Europe. L'ancien Premier ministre serait en lice pour succéder à Michel Barnier comme commissaire européen.

Philippe Martinat | Publié le 29.05.2014, 07h28

Depuis quelques jours, le nom de Jean-Marc Ayrault circule pour le poste de commissaire européen français à Bruxelles. Il s'est ajouté à ceux de Pierre Moscovici, Elisabeth Guigou et Pervenche Berès pour remplacer Michel Barnier, l'actuel commissaire européen envoyé par la France dont le mandat s'achèvera le 1 er novembre, date limite pour l'entrée en fonction du nouvel exécutif européen.

« Il est exact que l'on parle d'Ayrault, notamment en raison de son meeting remarqué à Nantes avec Martin Schulz pendant la campagne européenne », confie Berès, proche de Laurent Fabius, qui vient d'être réélue après avoir mené la liste socialiste en Ile-de-France. Le 11 mai, l'ancien Premier ministre, qui faisait son grand retour politique depuis sa sortie du gouvernement, avait prononcé des mots forts à la tribune : « Il y a urgence à sortir des aveuglements de l'actuelle Commission [...] L'austérité n'a jamais fait un avenir. » Ayrault avait aussi exhorté Bruxelles à « construire une nouvelle stratégie contre le chômage de masse ».


Hollande tranchera

Revenu à l'Assemblée nationale comme simple député, le vieux complice de François Hollande se montre prudent lorsqu'on l'interroge sur le poste de commissaire européen : « Je me suis de tout temps intéressé à l'Europe et au dialogue franco-allemand, mais je n'ai pas déposé de candidature. » Une réponse qui fait sourire une de ses amies : « Le connaissant, cela veut dire qu'il en a envie. Il tourne un peu en rond à l'Assemblée, ce qui est normal après tout ce qu'il y a vécu. » « Je crois que ses collaborateurs trouvent que ce serait une bonne idée », indique un député.

Personne, parmi les postulants à Bruxelles, n'a déposé au sens strict sa candidature. Et pour cause : le choix de celui qui ira occuper le poste de commissaire européen réservé à la France relève du président de la République. Hollande a encore du temps pour se décider : le Conseil européen doit d'abord se mettre d'accord pour proposer un nom à la présidence de la Commission avant que les députés européens n'élisent officiellement le successeur de José Manuel Barroso. Toute l'attention se concentre donc sur ce dernier poste, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker ne faisant pas l'unanimité au sein de la droite européenne.

En France, si Pierre Moscovici apparaissait en position de favori pour le poste de commissaire à Bruxelles depuis qu'il a dû abandonner le ministère de l'Economie, il voit maintenant grandir la concurrence. L'ancienne ministre Elisabeth Guigou, qui a été reçue récemment à l'Elysée, s'est entendu dire par Hollande que « rien n'est exclu ». Pervenche Berès compte, elle, faire valoir sa « capacité de négociatrice » et sa connaissance des dossiers européens. Nul doute que l'entrée en lice de Jean-Marc Ayrault va ouvrir encore plus le jeu. Une situation qui n'est pas pour déplaire à François Hollande.

Le Parisien
Source: http://www.leparisien.fr/politique/ayrault-a-bruxelles-29-05-2014-3881039.php
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyJeu 29 Mai 2014, 15:26

??? Qui y mettriez-vous ???
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyJeu 29 Mai 2014, 15:46

Libellule a écrit:
??? Qui y mettriez-vous ???

L'article 17 du Traité dit:

"Les membres de la Commission sont choisis en raison de leur compétence générale et de leur engagement européen et parmi des personnalités offrant toutes garanties d'indépendance."



Article 17 du Traité a écrit:
Article 17

1. La Commission promeut l'intérêt général de l'Union et prend les initiatives appropriées à cette fin. Elle veille à l'application des traités ainsi que des mesures adoptées par les institutions en vertu de ceux-ci. Elle surveille l'application du droit de l'Union sous le contrôle de la Cour de justice de l'Union européenne. Elle exécute le budget et gère les programmes. Elle exerce des fonctions de coordination, d'exécution et de gestion conformément aux conditions prévues par les traités. À l'exception de la politique étrangère et de sécurité commune et des autres cas prévus par les traités, elle assure la représentation extérieure de l'Union. Elle prend les initiatives de la programmation annuelle et pluriannuelle de l'Union pour parvenir à des accords interinstitutionnels.

2. Un acte législatif de l'Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les cas où les traités en disposent autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la Commission lorsque les traités le prévoient.

3. Le mandat de la Commission est de cinq ans.

Les membres de la Commission sont choisis en raison de leur compétence générale et de leur engagement européen et parmi des personnalités offrant toutes garanties d'indépendance.

La Commission exerce ses responsabilités en pleine indépendance. Sans préjudice de l'article 18, paragraphe 2, les membres de la Commission ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun gouvernement, institution, organe ou organisme. Ils s'abstiennent de tout acte incompatible avec leurs fonctions ou l'exécution de leurs tâches.

4. La Commission nommée entre la date d'entrée en vigueur du traité de Lisbonne et le 31 octobre 2014, est composée d'un ressortissant de chaque État membre, y compris son président et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui en est l'un des vice-présidents.

5. À partir du 1er novembre 2014, la Commission est composée d'un nombre de membres, y compris son président et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, correspondant aux deux tiers du nombre d'États membres, à moins que le Conseil européen, statuant à l'unanimité, ne décide de modifier ce nombre.

Les membres de la Commission sont choisis parmi les ressortissants des États membres selon un système de rotation strictement égale entre les États membres permettant de refléter l'éventail démographique et géographique de l'ensemble des États membres. Ce système est établi à l'unanimité par le Conseil européen conformément à l'article 244 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

6. Le président de la Commission:

a) définit les orientations dans le cadre desquelles la Commission exerce sa mission;

b) décide de l'organisation interne de la Commission afin d'assurer la cohérence, l'efficacité et la collégialité de son action;

c) nomme des vice-présidents, autres que le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, parmi les membres de la Commission.

Un membre de la Commission présente sa démission si le président le lui demande. Le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité présente sa démission, conformément à la procédure prévue à l'article 18, paragraphe 1, si le président le lui demande.

7. En tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent. Si ce candidat ne recueille pas la majorité, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose, dans un délai d'un mois, un nouveau candidat, qui est élu par le Parlement européen selon la même procédure.

Le Conseil, d'un commun accord avec le président élu, adopte la liste des autres personnalités qu'il propose de nommer membres de la Commission. Le choix de celles-ci s'effectue, sur la base des suggestions faites par les États membres, conformément aux critères prévus au paragraphe 3, deuxième alinéa, et au paragraphe 5, second alinéa.

Le président, le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et les autres membres de la Commission sont soumis, en tant que collège, à un vote d'approbation du Parlement européen. Sur la base de cette approbation, la Commission est nommée par le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée.

8. La Commission, en tant que collège, est responsable devant le Parlement européen. Le Parlement européen peut adopter une motion de censure de la Commission conformément à l'article 234 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Si une telle motion est adoptée, les membres de la Commission doivent démissionner collectivement de leurs fonctions et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité doit démissionner des fonctions qu'il exerce au sein de la Commission.
Source: https://fr.wikisource.org/wiki/Trait%C3%A9_sur_l%E2%80%99Union_europ%C3%A9enne#Article_17
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyJeu 29 Mai 2014, 16:58

Flambi va bien nous trouver un copain de la promotion "Voltaire" à nous mettre comme commissaire européen.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyVen 30 Mai 2014, 22:33

A quand une fumée blanche ?

Les citoyens qui étaient censé désigner par leur vote le président de la Commission, certains y ont cru, ont fini de voter il y a bientôt une semaine....
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptySam 31 Mai 2014, 13:27

Une prise de position cohérente de Daniel Cohn-Bendit qui recommande de désigner comme président de la Commission celui a été présenté durant la campagne comme le chef de fil du groupe qui a obtenu la majorité des votes des citoyens... C'est bien cela la démocratie...


"Vous savez, je suis critique sur beaucoup de choses chez Juncker, mais dans le cas présent je recommande aux députés européens de se ranger derrière lui.
---/---
Je recommande aux Verts, et pourtant je le répète j'ai beaucoup de critiques à l'égard de Juncker, mais cette fois-ci je conseille aux Verts d'assurer une majorité à Juncker. (...) alors peut-être que nous pourrons faire évoluer la démocratie européenne
".



FranceTVInfo a écrit:
Daniel Cohn-Bendit conseille aux eurodéputés verts de soutenir Jean-Claude Juncker

Contre toute attente, l'ancien député européen estime que la candidature du conservateur à la présidence de la Commission européenne est à même de "faire évoluer la démocratie européenne".

Par Francetv info avec AFP

Mis à jour le 31/05/2014 | 12:13 , publié le 31/05/2014 | 11:57

L'ex-eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a enjoint les élus verts au Parlement européen de soutenir la candidature du conservateur Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne, dans un entretien à la presse allemande publié samedi 31 mai.

"Vous savez, je suis critique sur beaucoup de choses chez Juncker, mais dans le cas présent je recommande aux députés européens de se ranger derrière lui", a dit l'ancien eurodéputé au quotidien de centre gauche Frankfurter Rundschau. Je recommande aux Verts, et pourtant je le répète j'ai beaucoup de critiques à l'égard de Juncker, mais cette fois-ci je conseille aux Verts d'assurer une majorité à Juncker. (...) alors peut-être que nous pourrons faire évoluer la démocratie européenne".

Daniel Cohn-Bendit, de nationalité allemande mais qui a passé le plus clair de sa vie en France, a été une personnalité marquante du Parlement européen pendant de nombreuses années, portant notamment sans relâche le message des écologistes.

Après le scrutin européen du 25 mai, la course est lancée pour trouver un nouveau président de la Commission européenne. Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker paraît bien placé puisque les partis conservateurs qu'il représente constituent la première force de la nouvelle assemblée, mais un certain nombre de dirigeants européens veulent faire barrage à sa nomination.
Source: http://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/daniel-cohn-bendit-conseille-aux-eurodeputes-verts-de-soutenir-jean-claude-juncker_610689.html
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyDim 01 Juin 2014, 13:13

Une tribune de François Hollande publiée dans le Monde le 8 mai, il n'y pas  un mois, à l'occasion de l'anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazi...


"Le 25 mai prochain, chacun sera appelé à se prononcer sur la voie à suivre. Le résultat de ce scrutin déterminera la direction que l'Europe prendra pour les cinq prochaines années, et les responsables qui l'incarneront. Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne. Combien le savent aujourd'hui ?"


François Hollande dans le Monde a écrit:
François Hollande : « L'Europe que je veux »

LE MONDE | 08.05.2014 à 11h44 • Mis à jour le 09.05.2014 à 08h40 | Par François Hollande (président de la République française)

Le 8 mai 1945, au terme de six années d'un conflit sanguinaire et barbare, la paix était proclamée.

Cette victoire fut celle de la liberté. Elle a conjuré l'un des plus grands dangers qui aient jamais menacé l'humanité. A cause des pertes effroyables liées aux combats, aux bombardements et au martyre des civils, qui ont culminé dans la Shoah, les pays européens sortaient de la guerre décimés, leur jeunesse sacrifiée et leur économie ruinée.

Et pourtant, le même continent, les mêmes peuples, les mêmes nations se sont relevés et connaissent depuis lors la plus longue période de paix jamais vue dans leur histoire. Les villes ont été rebâties, le niveau de vie a décuplé, la disparition des frontières a assuré la libre circulation des personnes, et la multiplication des échanges a favorisé le retour à la prospérité.

L'Europe s'est élargie. Elle est devenue le plus vaste ensemble d'Etats démocratiques et la plus grande économie du monde.

A quoi devons-nous cette résurrection inouïe, cette renaissance exceptionnelle ? A l'union ! A l'union des citoyens, à l'union des économies, à l'union des nations.

NOUS DEVONS NOUS SOUVENIR

Cette œuvre – faut-il le rappeler ? – a été voulue par la grande majorité des Français et de nos forces politiques. Elle a été encouragée, développée, consolidée par plusieurs générations d'hommes d'Etat qui ont su réconcilier la France et l'Allemagne autour d'un projet capable de les dépasser. Cette amitié fonde encore notre avenir. Et tous les présidents de la Ve République s'y sont pleinement consacrés.

Nous devons nous souvenir, nous Français, de ce que nous devons à l'Europe. Nous devons nous rappeler l'avertissement solennel de François Mitterrand, dans son dernier discours devant le Parlement européen : « Le nationalisme, c'est la guerre ! » Nous l'avons vu il y a soixante-dix ans, quand la civilisation a failli succomber. Nous l'avons encore vu, hélas, dans l'ex-Yougoslavie déchirée par une guerre ethnique. Nous en observons encore aujourd'hui la menace, aux confins de l'Ukraine et de la Russie. Alors répétons cette évidence fondatrice : l'Europe, c'est la paix !

Pourtant aujourd'hui, cette union est menacée. A la faveur de la crise économique, dans plusieurs pays et en France même, des forces cherchent à la défaire en spéculant sur la déception, en misant sur le découragement, en exhumant les peurs. En désignant l'étranger comme un bouc émissaire. En misant sur la discorde religieuse. En opposant les identités nationales à l'engagement européen. Ces manœuvres pernicieuses prospèrent sur un terreau fertile.

L'Union déçoit. Elle révèle son impuissance face à un chômage qui sévit depuis tant d'années et dont les premières victimes sont les jeunes. Elle est à la peine avec ses institutions et ses règles compliquées. Elle est décalée quand ses injonctions exigent des sacrifices au lieu de renforcer les protections. Les citoyens s'éloignent d'elle quand ils ne s'en séparent pas. Le doute nourrit l'indifférence. L'incompréhension alimente le rejet.

Alors, devons-nous renoncer ? Abdiquer ? Détruire l'œuvre de trois générations, désavouer ceux qui l'ont façonnée ? Et faire à l'envers le chemin parcouru depuis soixante-dix ans ?

Nous, Français, voulons-nous revenir à la guerre commerciale, à l'affrontement monétaire, au repli national ? Je respecte les choix. Il n'est pas interdit de refuser l'Union. Mais dans ce cas, il faut le faire en connaissance de cause, dire ce à quoi on consent, ce vers quoi on retourne.

LE PIÈGE DU DÉCLIN NATIONAL

Certains veulent abandonner l'euro. La dérive de la monnaie, pensent-ils, nous rendra compétitifs sans effort. Mais la dévaluation, c'est d'abord la hausse du prix de tous les produits importés, c'est le retour de l'inflation, c'est la baisse du pouvoir d'achat des plus modestes. La fin de l'euro, c'est une austérité implacable. La fin de l'euro, c'est la disparition de la solidarité financière, c'est une monnaie livrée à la merci des spéculateurs. Croit-on que la force se construit dans l'isolement ? C'est plus qu'une illusion, c'est un piège. Celui du déclin national.

D'autres veulent tout simplement déconstruire l'Europe. Rompre tout ou partie des engagements, déchirer les traités, rétablir les droits de douane et les guérites de la police des frontières. Se couper non pas de l'Europe, mais du monde. Ceux-là, qui se prétendent patriotes, ne croient plus en la France. Sortir de l'Europe, c'est sortir de l'Histoire.

A l'abri derrière ces barrières, disent-ils, nous serons protégés des tempêtes, loin de la mondialisation. Qui peut les croire ? Comment un pays qui exporte plus d'un quart de sa production pourrait-il prendre le risque de l'isolement ? Si nous refusons les produits des autres, pourquoi accepteraient-ils les nôtres ? Si nous ne voulons plus acheter, comment pourrons-nous vendre ?

Oui, il faut réguler le commerce mondial. Oui, il faut défendre nos industries. Oui, il faut lutter contre le dumping social. Mais frapper de taxes nouvelles les produits que nous consommons tous les jours aux prix les plus bas, ce serait le décrochage et, bientôt, l'appauvrissement.

Le monde d'aujourd'hui bascule vers le sud et vers l'est. De nouvelles puissances émergent sans que les anciennes n'aient réduit leur prétention. L'avenir appartient donc aux continents. C'est-à-dire à l'union des nations qui, sans rien perdre de leur singularité, conjuguent leurs forces pour exprimer leur modèle.

L'Europe est le premier ensemble économique du monde. Elle est loin de l'être sur le plan politique. Elle en paie le prix. Notre pays sait prendre ses responsabilités. Quitte à être parfois seul. C'est pourquoi la France a besoin de l'Europe, comme l'Europe a besoin de la France. A court ou à long terme, tout nous commande de nous unir, le réalisme politique, l'idéal démocratique comme notre propre intérêt ! Nous unir pour peser sur le destin du monde.

L'EUROPE DE LA VOLONTÉ

Encore une fois, nous dira-t-on, vous refusez aux peuples la possibilité de choisir. Il faudrait tout accepter ou tout refuser, ce serait l'Europe ou le chaos.

Eh bien, non ! Les Français peuvent décider et imposer souverainement leur préférence. Car il n'y a pas qu'une seule Europe possible. L'Union n'est pas une obligation. Elle laisse les nations libres. Libres de choisir l'Europe ou de la quitter. Et surtout libres de choisir une Europe frileuse ou une Europe volontaire.

Il y a en effet une vision minimale, commerciale, « apolitique » de l'Europe, qui ne voit en elle qu'un marché, qu'un espace monétaire sans gouvernance, qu'une somme de règles et fait de l'Union une entité sans âme et sans autre projet que celui d'accueillir les candidats qui frappent à sa porte. Ses promoteurs veulent bien de l'Europe à condition qu'elle rase les murs, réduise son budget, abaisse ses ambitions politiques. Compliquant ses institutions à force de les brider, ils rendent l'Union illisible et lointaine. Pour eux, l'abstention des citoyens n'est pas un problème, ce sera même une solution pour ne rien changer !

A cette Europe de la dilution, j'oppose l'Europe de la volonté. Celle qui agit là où on l'attend, qui clarifie ses modes de décision, allège ses procédures, avance plus vite avec les pays qui le veulent, se concentre sur les défis à venir.

Cette Europe est celle qui, à partir de la zone euro, redonne de la force à l'économie, met fin à l'austérité aveugle, encadre la finance avec la supervision des banques, fait de son grand marché un atout dans la mondialisation et défend sa monnaie contre les mouvements irrationnels. C'est une Europe qui investit sur de grands projets grâce à de nouveaux instruments financiers. C'est une Europe qui en termine avec la concurrence sociale et fiscale.

C'est une Europe qui protège ses frontières, en préservant la liberté de se déplacer et en garantissant le respect du droit d'asile.

C'est aussi une Europe qui engage la transition énergétique. La crise ukrainienne doit encore accélérer l'Europe de l'énergie pour sécuriser nos approvisionnements, maintenir des prix compétitifs et lutter contre le réchauffement climatique.

J'en fais une priorité majeure pour les prochaines années.

LA SPÉCULATION A ÉTÉ REPOUSSÉE

Cette Europe, nous avons commencé à lui donner une réalité depuis deux ans. La spéculation qui menaçait l'unité de la zone euro a été repoussée, les taux d'intérêt sont à leur plus bas niveau historique.

L'union bancaire a été introduite, évitant tout risque pour les épargnants et les contribuables. La taxe sur les transactions financières vient d'être décidée par dix pays volontaires. L'enjeu de la croissance a été réaffirmé avec l'emploi des jeunes comme priorité. La politique agricole commune a été préservée. Le numérique et l'exception culturelle sont désormais des objectifs communs. La France a pris sa part dans cette réorientation. Mais je suis conscient que l'Europe doit aller beaucoup plus loin pour retrouver la confiance.

Le 25 mai prochain, chacun sera appelé à se prononcer sur la voie à suivre. Le résultat de ce scrutin déterminera la direction que l'Europe prendra pour les cinq prochaines années, et les responsables qui l'incarneront. Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne. Combien le savent aujourd'hui ?

Il s'agit, ni plus ni moins, de décider du sort de notre continent, de son rôle dans le monde, du modèle de société que nous voulons promouvoir. La France veut plus que le progrès de l'Europe. Elle veut l'Europe du progrès.
Source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/08/francois-hollande-l-europe-que-je-veux_4413580_3214.html
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyDim 01 Juin 2014, 19:01

Si le veto de Cameron seul ne suffit pas à empêcher Juncker d'avoir la majorité qualifiée, il (Cameron) pourrait néanmoins trouver assez d'alliés de circonstance.
D'où bras de fer Conseil-Parlement.
Y a-t-il un possible président de la Commission, acceptable par le Parlement européen, si Juncker échoue ? les pronostics sont ouverts

Alors que le Parisien titrait (message plus haut) "Ayrault dans la course pour remplacer Michel Barnier" comme commissaire européen, Le Monde envisage un avenir plus radieux à ce dernier :
Citation :
La candidature de Michel Barnier à la présidence de la Commission européenne est relancée
--
L'actuel commissaire ne figure pas sur la liste des personnalités que M. Cameron se promet de bloquer à tout prix, même s'il a lancé des réformes critiquées par la City. Le directeur général de M. Barnier, un Britannique, a facilité les compromis sur la réglementation des marchés financiers, négociés pour la plupart avec la place financière londonienne.

M. Barnier possède, outre son expérience bruxelloise, un autre atout : il a concouru pour être le champion du PPE – il fut finalement battu 60-40 par M. Juncker. Cela le rendrait acceptable aux yeux des eurodéputés. Davantage, en tout cas, qu'un responsable parachuté par les Etats. François Hollande, affaibli, aurait, lui, du mal à s'opposer à M. Barnier, même s'il est UMP et que plusieurs socialistes (Pierre Moscovici, Elisabeth Guigou ou Jean-Marc Ayrault) se verraient bien rejoindre Bruxelles.

Mme Merkel veut toutefois s'assurer que M. Hollande approuverait l'hypothèse Barnier.
http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/05/29/michel-barnier-comme-president-de-la-commission-l-outsider-remonte-en-force_4428865_4350146.html

Mais le plus difficile serait-il d'éviter le veto de Cameron et ses alliés (contre Juncker), ou bien d'obtenir une réponse claire de Hollande (pour Barnier) ?
Sans oublier, pour le fun, que Merkel a soutenu (victorieusement) Juncker contre Barnier comme candidat du PPE. Elle serait au passage obligée de se dédire.
Je crains que dans tous les cas, ce qui en sortira grandi, c'est la distance entre les électeurs et les dirigeants.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 07:41

Pour ce qui concerne la désignation du président de la commission et sa composition on devrait en toute logique éviter de remettre en place ceux et celles qui ont fait de l'Europe l'usine à gaz que nous connaissons et dont les administrés ne veulent plus.

Lorsque des gens pendant des dizaines d'années ont laissé s'installer et parfois mis en place une administration supra nationale aux pouvoirs incontrôlés dont nous commençons à nous interroger sur son utilité peut être serait il temps de mettre aux manettes des personnalités qui ont une autre vision politique de l'avenir.

On nous ressort de la naphtaline toujours les mêmes seconds couteaux, permanents dans les arcanes de la structure depuis des dizaines d'années si possible effacés et sans grande personnalité qui ne pèseront rien face aux chefs d'états et de gouvernements... passons sur le parlement dont les pouvoirs rognés lui donnent peu de poids.

Les désirs de recadrage des institutions concrétisés numériquement par les abstentions et les votent pour les "vilains pas beaux infréquentables" auront été vains... jusqu'au moment où des pays quitteront la bateau... A terme certains commencent sans doute à se lasser d'être les vaches à lait d'un organisme dont ils ne saisissent plus l'utilité si ce n'est pour les appauvrir au bénéfice des entrants.

Si flambi veut soutenir la candidature d'un socialiste à la présidence de la commission il démontrera une fois de plus le grand respect qu'il a pour les votes exprimés par l'électorat de son pays... ensuite on se plaindra des abstentions et des "votes populistes"  et il se gargarisera lors de la prochaine conférence de presse que plus personne n'écoute en se prétendant au dessus des partis et le président de tous les Français.

Comment des politiques des années 80 toujours aux commandes peuvent ils avec les usages de l'époque dont ils ne dérogent pas traiter les dossiers des années à venir ?

Avec flambi c'est comme à la SNCF : tout est possible surtout les stupidités !


Dernière édition par tonton christobal le Lun 02 Juin 2014, 09:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 07:59

Nous avons la grande chance d''avoir un élu très actif à Fontenay. Il est intéressé par la culture, la photo abstraite, les chameaux, l'écriture des mémoires d'un âne qui ravit les enfants, il aime les voyages, les affaires internationales, il est politiquement toutes cartes, futur ex de tout.
Il serait interessant qu'il pose sa candidature.]
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 09:39

tonton écrit:
Citation :
Si flambi veut soutenir la candidature d'un socialiste à la présidence de la commission il démontrera une fois de plus le grand respect qu'il a pour les votes exprimés par l'électorat de son pays... ensuite on se plaindra des abstentions et des "votes populistes" et il se gargarisera lors de la prochaine conférence de presse que plus personne n'écoute en se prétendant au dessus des partis et le président de tous les Français.
Tonton ne semble pas avoir bien compris la règle éditée avant les élections à savoir que le président de la commission serait issu du parti européen ayant obtenu le plus de députés en occurrence le PPE.
Le président de la République ne fait que respecter les règles démocratiques établies.
Tonton se place dans le système binaire de la politique française qui nous a conduit ou nous sommes actuellement.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 09:52

Tonton se place nulle part :

- Sauf erreur de ma part au niveau européen ce sont les listes de droite et du centre droit qui ont le plus d'élus... si flambi soutient un socialiste il est une fois de plus à coté de ses pompes.

- Sur le plan français soutenir un candidat FN (parti en tête chez nous) semble délicat puisque cette mouvance n'a pas pour l'instant ni en France ni en Europe de candidat affiché...

Dans un cas comme dans l'autre soutenir un candidat socialiste est aller contre le vote national d'une part et contre le vote des la majorité des européens d'autre part...

Je ne vois pas en quoi mon raisonnement basé sur la logique de ce qui nous a été annoncé avant les élections est erroné.
Qui plus est ce n'est pas une démarche intellectuelle reposant sur le résultat national d'où viendrait tout le mal...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 10:58

La question est-elle finalement si importante?
http://www.bfmtv.com/economie/europeennes-juncker-schulz-meme-ligne-economique-779489.html

Car quoi que disent ou fassent Juncker ou Schulz la règle du compromis s'appliquera.
Et pas celle du raisonnement binaire. Je crois que matmut a raison de le souligner.
Il ne s'agit pas de se placer quelque part, pour le coup, mais de considérer les lignes économiques comme elles sont tenues et non de porter le débat sur le nom du futur président. Une ligne programmatique est nécessaire ;
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 12:27

Il faut être pragmatique, consensuel et trouver des compromis surtout si c'est la gauche qui en tire profit...

Je vois rarement un tel discours au bénéfice de la droite. Curieux n'est ce pas ?

Lorsque la gauche gagne des élections il faut gouverner à gauche... logique

Lorsque la droite gagne des élections la gauche s'arrange avec les syndicats pour mettre le désordre... logique n'est ce pas ?

Résultat : on ne va plus voter ou on vote mal...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 13:20

Tout repose sur ce qui est écrit en trois phrases dans le Traité:

"En tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission.

Ce candidat est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent.

Si ce candidat ne recueille pas la majorité, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose, dans un délai d'un mois, un nouveau candidat, qui est élu par le Parlement européen selon la même procédure.
"



Parce  que l'expression "en tenant compte" est imprécise et peut être aussi parce qu'ils s'imaginaient que leur parti aurait la majorité absolue au Parlement, certains comme François Hollande ont dit et écrit à l'attention des électeurs que le président de la Commission serait issu du groupe arrivé en tête, allant même jusqu'à dire "pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne"...

Maintenant si l'on regarde les résultats, c'est bel et bien le PPE qui est arrivé en tête avec 214 députés et, si on reprend tout ce qui a été dit et écrit en France, le Conseil devrait bel et bien proposé Jean-Claude Juncker au Parlement pour le poste de président sinon ce serait un grave déni de démocratie...



Alain Lamassour dans la Tribune a écrit:
Seulement voilà, avec le nouveau traité européen, ces élections ont désormais un enjeu politique majeur. Le seul enjeu qui compte en démocratie : la prise de pouvoir par le peuple. L'Union européenne ne sera plus une bureaucratie orientée par les travaux à huis clos du Sommet européen. Le Parlement exerce désormais la plénitude du pouvoir législatif : pas de loi européenne possible sans son accord. Et c'est lui qui va élire le Président de la Commission européenne. A la tête de l'administration de Bruxelles ne sera plus un haut fonctionnaire, mais un élu. Elu par qui ? Par nous toutes et nous tous, à la faveur de l'élection du Parlement. Chaque famille politique a fait connaître quel était son candidat en cas de victoire.

Pour l'UMP et la famille de centre-droit du PPE, il s'agit du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, grand ami de la France, vieux routier de la politique européenne et qui a joué un rôle clef dans le règlement de la crise de la zone euro. Pour la première fois, j'y insiste, ce sont les citoyens qui vont choisir ceux qui ont le dernier mot sur les lois européennes et celui qui sera chargé de proposer les politiques européennes et de veiller à leur application - « M. Europe ».
Source: http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-europeennes/20140521trib000831138/l-ump-seul-vote-utile-pour-la-france-et-pour-l-europe.html

François Hollande dans le Monde a écrit:
"Le 25 mai prochain, chacun sera appelé à se prononcer sur la voie à suivre. Le résultat de ce scrutin déterminera la direction que l'Europe prendra pour les cinq prochaines années, et les responsables qui l'incarneront. Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne. Combien le savent aujourd'hui ?
Source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/08/francois-hollande-l-europe-que-je-veux_4413580_3214.html



Maintenant il faut aussi se rappeler que l'Union au delà des conflits d'intérêts des politiques pour bénéficier de ses prébendes, c'est aussi des traités et des directives qui jouent contre nombre de salariés de droit français en permettant délocalisations et travailleurs détachés...  Aujourd'hui en France ils sont plus de 5 millions (A,B,C) à crever à Pôle emploi et ce chiffre ne fait hélas que croitre...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 13:40

message de Kurt : Je vois rarement un tel discours au bénéfice de la droite. Curieux n'est ce pas ?
Lorsque la gauche gagne des élections il faut gouverner à gauche... logique. Lorsque la droite gagne des élections la gauche s'arrange avec les syndicats pour mettre le désordre... logique n'est ce pas ?



Curieux de vouloir converger? Pas tant que cela je suppose : on a l'impression que la quête de la présidence de l'Ump emprunte un chemin aussi tortueux que celui qui mènera à la présidence de l'UE.

N'avez-vous pas le sentiment que pas mal d'adhérents de ce parti sont des spectateurs exaspérés des combats de leurs chefs : Contre Copé, champion de la droite décomplexée, Fillon incarnait, dans la bataille de l’automne 2012, un centre droit beaucoup plus consensuel, peu enclin à courir derrière le FN en agitant les menaces de l’immigration et de l’islamisation.

N'avez-vous pas le sentiment que pour les courants les plus à droite, la présidence par intérim des trois anciens Premiers ministres ne fait déjà pas tout sauf consensus?

Avec Fillon, à qui ils n’ont jamais pardonné sa rupture avec Sarkozy, les relations sont mauvaises. Raffarin a, lui, défendu avec son projet de «fédération franco-allemande» des positions européennes qu’ils jugent insupportables.

Quant à Alain Juppé, la droite dure dénonce sa dérive «droit-de-l’hommiste» et son manque de combativité sur les questions sociétales, notamment sur le mariage homo.

Adversaire acharné de Copé, l’ancien ministre Laurent Wauquiez a, lui, tenu à souligner ses désaccords avec Juppé : «Attention à ne pas faire un parti de centre droit avec des propositions molles. Les Français attendent un parti aux convictions fortes de droite.» Interrogée sur son éventuelle candidature à la présidence du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet a assuré que la question ne se posait pas, défendant «une ligne de la droite et du centre» qu’elle estime «majoritaire».

Vous imaginez, ils ne sont pas capables d'avoir un point de vue consensuel et on va les laisser faire au niveau de l'Europe sans broncher?

Curieux? Non, il n'y a rien de curieux à cela pour ceux qui ont juste un peu de mémoire : La Droite forte, emmenée par le tandem Guillaume Peltier - Geoffroy Didier, et la Droite populaire, incarnée par l’ultra droitier député du Vaucluse Thierry Mariani, avaient rallié à la précédente élection interne au parti, sur leurs deux motions 39% des militants, prenant ipso facto le pas sur les gaullistes, les humanistes et les libéraux du parti.

Doit-on aussi oublier qu'inconditionnelle de Nicolas Sarkozy et pressée de liquider l’héritage chiraco-gaulliste, cette nouvelle droite «décomplexée» avait imposé, en les durcissant, les thématiques filées par le candidat défait à la présidentielle pour tenter de rallier les électeurs frontistes : le refus de l’immigration, l’apologie de l’identité nationale et l’obsession sécuritaire?

Que leur maître à penser s'appelait Patrick Buisson, politologue biberonné à l’idéologie d’extrême droite et éminence grise de Sarkozy à l’Elysée. Que Peltier, ne s'est pas adouci, lui l'ancien proche de l’extrême droite mégretiste, qui s’est longtemps posé comme son fils spirituel, avant que la disgrâce et les ennuis judiciaires de Buisson dans l’affaire des enregistrements de l’Elysée ne l’incitent à s’en démarquer.

Ah bon, alors comme cela on devrait déjà être aux portes du consensuel... En voilà une drôle d'idée.

Comme si cette ligne «décomplexée» n'était pas honnie par la plupart des barons de l’UMP, son père fondateur Alain Juppé en tête.

Comme si personne n'avait remarqué par ailleurs que la Droite sociale de Laurent Wauquiez, dont la motion avait séduit 22% de la base n'hésite plus désormais à rompre avec la tempérance de son écurie d’origine.

Expert en bons mots comme cocologistes, il y en aurait certains sur ce forum qui seraient suffisamment sourds pour ne pas avoir identifié qu'il y avait des bobos salonards selon la formule du député Jacques Myard au sein de ce parti! Eh ben.

En quoi la gauche est-elle impliquée dans ce désordre interne à l'UMP, sérieusement je n'y crois pas que ce parti soit infiltré par les syndicats....


Mais c'est vrai ça, pourquoi ne pas confier les clefs de la maison Europe les yeux bandés?

Rechercher des convergences peut effectivement être utiles si celles ci se font autour de l anotion de fédéralisme ce que ne permet pas le fait qu'une partie de la droite bloque un glissement vers le centre. Glissement qui suppose de s'atteler au centre gauche ; Et c'est là où l'histoire franco française a son rôle à jouer au niveau de l'Europe.

Elle a fourni au reste de l'Europe l'électrochoc qu'il fallait pour que les idées convergentes intéressent désormais le plus grand nombre.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:05

On ne voir pas ce que l'UMP a à voir avec la désignation des commissaires européens... et pourquoi y mettre ses affaires dans la politique étrangère du pays.

A moins que Copé soit en charge de désigner pour la France le président de la commission... ou que sarko soit encore président de la république...

Il devient urgent que la gauche au pouvoir en France (sauf erreur de ma part) depuis plus de 2 ans assume ses responsabilités... il faut sans doute rappeler que le "big boss" de la France est flambi assisté de ses alliés.
Alliés qui sont un peu désorientés dans doute mais sont les méluche ' s boys, les cocos, les socialos, les cocologistes... et quelques autres.

Ce sont eux qui étant au manche doivent donner le ton à l'Europe alors pourquoi nous mettre l'UMP au milieu de tout cela ?

Il est vrai que lorsque l'on ne sait même plus à quel pourcentage de satisfaits on est tombé il serait préférable de se faire oublier... mais lorsque l'on se veut dans la cour des grands il faut aller au bout de ses convictions.


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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:06

Libellule a écrit:
Curieux de vouloir converger? Pas tant que cela je suppose : on a l'impression que la quête de la présidence de l'Ump emprunte un chemin aussi tortueux que celui qui mènera à la présidence de l'UE.


Le sujet de cette discussion n'est pas les déboires de l'UMP mais bel et bien des engagements pris par les candidats devant les électeurs pendant la campagne des européennes et le respect du choix exprimé par le majorité de ceux-ci lors du scrutin...

Elections européennes à propos desquelles François Hollande, président de la République a écrit:

"Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne."
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:16

a.nonymous a écrit:
Libellule a écrit:
Curieux de vouloir converger? Pas tant que cela je suppose : on a l'impression que la quête de la présidence de l'Ump emprunte un chemin aussi tortueux que celui qui mènera à la présidence de l'UE.


Le sujet de cette discussion n'est pas les déboires de l'UMP mais bel et bien des engagements pris par les candidats devant les électeurs pendant la campagne des européennes et le respect du choix exprimé par le majorité de ceux-ci lors du scrutin...

Elections européennes à propos desquelles François Hollande, président de la République a écrit:

"Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne."

Que l'UMP surnage en l'état, qu'elle se réforme ou qu'elle coule... pas d'importance ! La nature ayant horreur du vide un autre parti viendra la remplacer.

Le problème reste la gouvernance de l'Europe si toutefois l'institution peut encore être sauvée et surtout le vote des européens a t il une importance ou est ce une nouvelle farce ?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:17

C' est avec de telles magouilles que les électeurs se détournent du personnel politique.
Il ne fallait pas être "Madame Soleil" pour deviner le type d' embrouille qu' engendre cette désignation : les députés choisissent un président, les chefs d' états et de gouvernement disent il me plait ou non, et qui a le dernier mot?
On vote pour des députés et ils votent pour un président point final.
Il est plus qu' urgent de revoir le mode de fonctionnement de l' Europe si on ne veut pas qu' elle disparaisse, être pédagogue et expliquer l' Europe (ou les Europe) et pas simplement 3 semaines avant une élection.
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Benoît Calmels




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:32

La composition du Parlement européen suite aux élections du 25 ne permet pas de déterminer une volonté claire des électeurs. Le groupe "socialiste" pro schulz perd des sièges mais relativement moins que le PPE pro Juncker.

Le compromis est souvent de mise au parlement européen. D'autant que le calcul droite pro Juncker et la gauche pro Schulz ne se retrouve pas forcément au final.

Que dire ainsi du soutien de Daniel Cohn Bendit et surtout de Tsipras (l'égérie du front de gauche) à Juncker ?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:54

Benoit Calmels écrit:
Citation :
Que dire ainsi du soutien de Daniel Cohn Bendit et surtout de Tsipras (l'égérie du front de gauche) à Juncker ?
On se dit que ces deux hommes politiques sont respectueux de la règle établie et que si ce Monsieur Juncker semble avoir un profil trop européen pour certains comme Mr.Cameron qui préfèrerait ce qui est un comble pour diriger la commission une personnalité plus tiède envers l'Europe voir hostile.
Il conviendrait que les socialistes se plie au fait des électeurs. Que ne diraient ils pas si leur groupe était arrivé en tête aux européennes et que quelques hurluberlus décidaient de remettre en cause le mode de désignation établi avant l'élection?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 14:58

Benoît Calmels a écrit:
La composition du Parlement européen suite aux élections du 25 ne permet pas de déterminer une volonté claire des électeurs. Le groupe "socialiste" pro schulz perd des sièges mais relativement moins que le PPE pro Juncker.

Le compromis est souvent de mise au parlement européen. D'autant que le calcul droite pro Juncker et la gauche pro Schulz ne se retrouve pas forcément au final.

Que dire ainsi du soutien de Daniel Cohn Bendit et surtout de Tsipras (l'égérie du front de gauche) à Juncker ?


Mais pourtant François Hollande a bel et bien écrit le 8 mai 2014:

"Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne."

Aurait-il trompé une nouvelle fois les électeurs en considérant que les élections sont juste un piège à cons ?


Quand à Daniel Cohn-Bendit et Alexis Tsipras, leurs positions respectives quoi que peuvent ne penser certains sont exemplaires au niveau du respect des règles de la démocratie...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:09

Le paradoxe du déroulé de cette page tient au fait qu'il est possible de parler de la promo Voltaire de l'Ena, puis de Jean Marc Ayrault le Jeudi 29 Mai 2014, histoire de ramener le sujet à un débat Franco Français 14:59, puis d'un élu sur un chameau ce matin vers 7h09, avant d'évoquer le score du FN à 9 h52, en mettant dans la foulée le comportement des socialistes français, et que l'on ne puisse pas poursuivre le sujet en causant un peu d'une des composantes du PPE qu'est l'UMP. Alors qu'on n'arrête pas de parler de l'Europe vue par nos différents prismes politiques nationaux.

 afro afro afro 


Dernière édition par Libellule le Lun 02 Juin 2014, 15:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:10

@matmut c'est que justement chacun aura beau tourner la répartition des sièges dans tous les sens il n'y a pas de groupe majoritaire au parlement européen.

Il pourrait y avoir une majorité de gauche, mais si les anti libéraux proche du Front de gauche décident de voter pour leur ennemi juré (enfin dans les tracts) cela semble compliqué. Il pourrait y avoir une majorité de droite mais cela impliquerait de se rallier nombre de vote de non inscrit (l'un des principaux groupes au parlement) constitué de parti comme le FN, aube doré ou les extrémistes hongrois.

Il y a une différence entre premier groupe et majorité.

Après il y aura certainement des discussions entre les groupes pro européens pour trouver la meilleure solution possible pour l'Europe.

@a.nonymous le respect de la démocratie c'est surtout de ne pas décrier pendant des semaines l'Europe voulue par Juncker pour, une fois être élu, soutenir celui qui était désigné à la vindicte. La démocratie c'est surtout le fait que chacun puisse exprimer et défendre ses opinions.
A prendre votre raisonnement (si je le comprend bien) approuvant les positions de CohnBendit et de Tsipras comme respectant la démocratie nous devrions en ce cas voir le groupe de Gildas Lecoq soutenir le Maire Jean François Voguet et cela u nom du respect de la démocratie.

Ai je bien compris
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:11

Libellule a écrit:
Le paradoxe du déroulé de cette page tient au fait qu'il est possible de parler de la promo Voltaire de l'Ena, puis de Jean Marc Ayrault le Jeudi 29 Mai 2014, histoire de ramener le sujet à un débat Franco Français 14:59, puis d'un élu sur un chameau ce matin vers 7h09, avant d'évoquer le score du FN à 9 h52, en mettant dans la foulée le comportement des socialistes français, et que l'on ne puisse pas poursuivre le sujet en causant un peu d'une des composantes du PPE qu'est l'UMP. Alors qu'on n'arrête pas de parler de l'Europe vue par nos différents prismes politiques nationaux.

 afro afro afro 

+1

D'ailleurs quid de monsieur Lavrilleux ? Démissione ? Ou pas ?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:14

Chiche! GL et JFV même combat. On est bien d'accord. Quand la France n'est pas prise comme modèle pour l'Europe, faisons l'inverse, prenons l'Europe comme modèle pour la France.

je vous rends votre +1 pour cette phrase Benoit

il y aura certainement des discussions entre les groupes pro européens pour trouver la meilleure solution possible pour l'Europe.

Pour ce qui est du bonhomme « C'est une question de bon sens et non un lynchage. Il faut que Jérôme Lavrilleux comprenne qu'il doit lâcher son poste. »

C'est Jean-Paul Gauzès qui l edit et n'en démord pas : le numéro 3 de la liste UMP aux européennes du 25 mai dans le Nord-Ouest, réclame toujours la démission de la tête de liste, Jérôme Lavrilleux, après les « confessions » de ce dernier dans l'affaire Bygmalion.

@.nonymous vous voyez que tout est lié, on parle d'un siège du parlement européen là... TENU PAR UN UMP membre du PPE
 afro  afro  afro 


Alors est ce que sa voix doit peser? Ou celle dU remplaçant putatif?

Car ne l'oublions pas, Gauzès a un intérêt direct dans l'éventuel départ de M. Lavrilleux : cela lui permettrait de retrouver son siège de député européen, perdu lors du scrutin du 25 mai. Menée par M. Lavrilleux, la liste UMP dans le Nord-Ouest n'a gagné que deux sièges en totalisant 18,75 % des voix, contre cinq sièges pour celle du FN, qui a obtenu 33,61 %. Résultat : seuls M. Lavrilleux et sa colistière Tokia Saïfi ont été élus.

M. Gauzès, qui siégeait au Parlement européen depuis 2004, ne digère pas de devoir s'effacer au profit du « bad boy » de M. Copé. « Une exigence d'exemplarité est indispensable. Là, c'est big magouilles et compagnie », peste celui qui a soutenu François Fillon face à Jean-François Copé lors de la guerre interne pour la présidence de l'UMP, fin 2012.

L'échange vaudra-t-il le coup? Bon bien sûr là on ne cause pas Juncker vs Schulz, mais juste dans l'entre soi d'un parti dont il ne faut plus parler parce que...  geek  jocolor 

A Strasbourg, M. Gauzès était porte-parole du groupe PPE à la commission des affaires économiques et monétaires. Cette commission, chargée de réguler la finance, a joué un rôle majeur lors de la crise financière de 2008. « Si Jean-Paul Gauzès n'est pas reconduit, cela va réduire l'influence de notre pays au Parlement européen car sa place à la commission économique va être prise par un élu d'un autre pays », regrette Alain Lamassoure, le doyen des députés européens de l'UMP, qui négocie à ce titre les attributions de postes dans les diverses commissions.

D'autres voix s'élèvent à l'UMP pour demander la démission de M. Lavrilleux, dont celles des ex-ministres Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez. Celui-ci a prévenu : « S'il ne le fait pas, le Parlement européen doit le remettre à la justice. » Le président de la fédération UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, a aussi souhaité son départ, afin de « rétablir la confiance ».

Pour l'instant, le principal intéressé ne veut rien savoir. Il se mure dans le silence, après avoir indiqué qu'il ne comptait pas lâcher son siège. « Je pense que tu dois démissionner », lui a dit M. Gauzès, le 27 mai, dans les couloirs du Parlement européen. « Non, je suis obligé de rester », a rétorqué M. Lavrilleux sans donner plus de précision. Veut-il profiter de l'immunité d'eurodéputé ? L'idée parait saugrenue car le Parlement européen a tendance à lever toute immunité si la mise en cause n'a pas de rapport avec le mandat parlementaire. Ce qui est le cas dans cette affaire.

« Dans l'opinion, l'effet est destructeur car il donne l'impression de vouloir se protéger », s'alarme M. Gauzès. M. Lavrilleux, lui, reste muet depuis sa confession. Tous ceux qui l'ont croisé ces derniers jours décrivent « un homme à bout », « au bord du burn-out ». Pour lui, le compte à rebours est lancé. Il a jusqu'au 1er juillet, jour de l'installation du nouveau Parlement européen, pour trancher.

D'ici là on aura aussi avancer pour savoir qui va présider l'UE.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:41

Benoît Calmels a écrit:
@a.nonymous le respect de la démocratie c'est surtout de ne pas décrier pendant des semaines l'Europe voulue par Juncker pour, une fois être élu, soutenir celui qui était désigné à la vindicte. La démocratie c'est surtout le fait que chacun puisse exprimer et défendre ses opinions.
A prendre votre raisonnement (si je le comprend bien) approuvant les positions de CohnBendit et de Tsipras comme respectant la démocratie nous devrions en ce cas voir le groupe de Gildas Lecoq soutenir le Maire Jean François Voguet et cela u nom du respect de la démocratie.

Ai je bien compris


Il ne s'agit pas de soutenir Jean-Claude Jucker mais d'accepter le verdict des urnes en reconnaissant que c'est bien Jean-Claude Juncker que le Conseil doit proposer, en premier, au Parlement comme président de la Commission...

En ce qui concerne Gildas Lecoq, à ma connaissance bien que celui-ci soit dans l'opposition municipale il a néanmoins reconnu le verdict des urnes et il ne remet pas en question le fait que Jean-François Voguet ait été démocratiquement élu maire (même si l'on peut s'interroger sur certains aspects de la campagne des municipales mais c'est un autre débat... )...


Dernière édition par a.nonymous le Lun 02 Juin 2014, 15:49, édité 1 fois
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Benoît Calmels




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:47

Non mais Gildas Lecoq s'est présenté comme Maire lors du premier conseil municipal, n'a pas voté pour Jean françois Voguet et surtout n'a pas fait d'appel public à voter pour Jean François Voguet.

Et comme je l'évoquais le verdict européen (et non français) des urnes ne permet pas actuellement de dire que le choix des électeurs désigne Juncker. Ni Schulz d'ailleurs
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 15:50

Qui plus est, le verdict des urnes n'est pas en cause. On peut proposer Juncker en premier, puis si il n'a pas de majorité de confirmation Schulz qui lui aussi peut se retrouver sans majorité. Il ne s'agit pas de remettre en cause le verdict des urnes, il s'agit de rendre l'Europe présidentiable.

Contrairement aux municipales qui permettent de dégager même avec une majorité relative un conseil municipal à coup sûr majoritaire, il faut trouver cette majorité au parlement Européen pour rendre la chambre gouvernable.
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 16:01

Benoît Calmels a écrit:
Non mais Gildas Lecoq s'est présenté comme Maire lors du premier conseil municipal, n'a pas voté pour Jean françois Voguet et surtout n'a pas fait d'appel public à voter pour Jean François Voguet.

Et comme je l'évoquais le verdict européen (et non français) des urnes ne permet pas actuellement de dire que le choix des électeurs désigne Juncker. Ni Schulz d'ailleurs


Vous avalisez donc là l'idée que l'Union c'est n'importe quoi puisqu'à l'issue d'un scrutin auquel pouvait participer tous les électeurs européens il est impossible de désigner démocratiquement le président de la Commission contrairement à ce qu'avaient affirmé tous les leaders politiques et le président de la République pendant la campagne...

Pourquoi il y a-t-il autant d'abstentions et de votes extrêmes ?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 16:09

Tout ça pour en arriver avec des raisonnements qui tiennent avec des bouts de ficelles à ne pas tenir compte du résultat d'un vote européen... du moment qu'il n'est pas favorable à la gôôôche bien pensante et à ses alliés...

Même le pauvre Danny l'ex rouge ne sait plus où il habite... pourtant comme embrouilleur c'est un expert.

Si dans quelques années l'affaire se radicalise et que simultanément quelques pays font leurs valises lassés des combines mafieuses on sera étonné...

On bramera alors au fascisme et à l'égoïsme en accusant les vilains mauvais européens qui refusent de soutenir un si beau projet.

On escamotera le système vicié qui depuis 40 ans est un gouffre à fric sans nom, ne profite qu'à ceux qui en vivent et tourne le plus souvent à vide lorsque l'on aborde les problème réels et importants.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 16:09

@a.nonymous à votre question :Parce que le peuple souffre et qu'il est de plus en plus volatile dans ses choix pour exprimer ses souffrances. Que l'on soit Grec ou Français, Hongrois ou Danois, Hollandais ou Norvégien, chacun constate que ce type de scrutin strictement à la proportionnelle aboutit à une chambre difficilement gouvernable. Et malgré tout il va falloir qu'elle soit gouvernée. Car précisément l'Europe ne se construit pas sur du n'importe quoi.

Quant au chant du brâme...  elephant study


Il y a différents brâmes. En voici la description, vous pouvez les écouter en cliquant sur le casque :

le brâme de présence : court et bref, il n'est en fait qu'un rot grave et rauque,
le brâme de langueur : long, isolé et mélancolique (ouh oâh oh oh)
le brâme de défi : provocation au timbre élevée (ho ho ho oâh),
le brâme de poursuite : cri saccadé émis lorsque le cerf court derrière une biche (heu heu heu ...),
le brâme de triomphe : cri puissant du vainqueur d'un combat.
le lien http://cerfs.free.fr/brame.htm


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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 16:14

L'Europe se construira en prenant modèle sur la gouvernance de Fontenay puisque c'est la référence adoptée...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 16:19

Pronostiquer la disparition simultanée de deux partis, est-ce bien raisonnable?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 16:19

a.nonymous a écrit:
Benoît Calmels a écrit:
Non mais Gildas Lecoq s'est présenté comme Maire lors du premier conseil municipal, n'a pas voté pour Jean françois Voguet et surtout n'a pas fait d'appel public à voter pour Jean François Voguet.

Et comme je l'évoquais le verdict européen (et non français) des urnes ne permet pas actuellement de dire que le choix des électeurs désigne Juncker. Ni Schulz d'ailleurs


Vous avalisez donc là l'idée que l'Union c'est n'importe quoi puisqu'à l'issue d'un scrutin auquel pouvait participer tous les électeurs européens il est impossible de désigner démocratiquement le président de la Commission contrairement à ce qu'avaient affirmé tous les leaders politiques et le président de la République pendant la campagne...

Pourquoi il y a-t-il autant d'abstentions et de votes extrêmes ?

Allons @a.nonymous je vous sais intelligent, je suis donc persuadé que vous comprenez le sens de mon intervention (ou remarque).

Je n'avalise en rien le fait que l'Union c'est n'importe quoi. Laissons faire la démocratie. les européens, par leur vote, ne permettent pas de dégager une majorité (ni à droite ni à gôôôche). C'est donc aux représentants élus de déterminer leur choix.

Le sens de ma première remarque était de m'étonner de la position de Tsipras qui a fait campagne en Grèce contre le PPE, contre Juncker, contre la politique qu'il souhaite mener et qui souhaitait d'ailleurs se présenter. Il me semble bien d'ailleurs qu'un membre de Syriza était venu dans les jardins de l'hôtel de ville, le dimanche précédent les élections, pour défendre cette position ferme.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 18:52

@Benoit Calmels
Si il ne peut y avoir qu'une majorité relative, admettez qu'elle ne peut se former qu'a droite autour du PPE et cessez de dire qu'ils auraient besoin du FN ou d'Aube Dorée parce que c'est faux. Maintenant si vous tentez de justifier une majorité relative autour du PSE pro européen c'est vraiment du burlesque puisque vous auriez besoins des voix des formations marxistes, dont vos amis communistes, qui sont anti européens assumés. Quelle Europe vous nous proposez là? Et quelle image vous donnez d'un PS combinard qui sans une profonde refondation est voué comme l'UMP au sort du PCF.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 18:57

Les partis fédéralistes sont majoritaires. Qu'ils s'unissent et mènent leur barque à bon port. Pour ma part je n'en demande pas plus sinon avec le plus de considération pour l'écologie possible. Autrement dit l'essentiel.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyLun 02 Juin 2014, 19:51

@matmut vous me prêtez des idées que je n'ai pas évoqué. J'ai dit qu'en l'état ni le groupe SD ni le PPE ne possédait la majorité.

Il n'y a d'ailleurs aucun groupe au Parlement qui possèdent la majorité, que vous le vouliez ou non l'alliance autour de la droite non extrême ne pourra se faire qu'avec des partis de la droite extrêmes et anti européens. Ce n'est pas une idée c'est un simple constat mathématique prenant en compte les inscriptions dans les groupes au parlement.

Maintenant il est certain que si des partis comme la gauche radicale (type front de gauche) de Grèce appelle à voter pour le candidat du PPE, mon raisonnement ne tient plus. Après tout il n'y a pas si longtemps un parlementaire PCF a fait alliance avec l'UMP en seine saint Denis pour empêcher l'élection du candidat PS EELV.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 01:56

J'avoue qu'au delà du problème de représentativité et de démocratie posé par cette désignation-élection du président de la Commission, je suis de plus en plus dubitatif pour ne pas dire pessimiste sur l'Union...

Je suis pessimiste car, dans sa forme actuelle, l'Union, comme la mondialisation d'ailleurs, est plus source de déboires que d'autres choses pour une majorité de citoyens ce qui se traduit par un rejet matérialisé tant par l'abstention que par le vote extrême...


A mon sens, un des problèmes est que les notions de temps et d'agilité des acteurs politiques et des acteurs économiques ne sont pas du tout les mêmes...

Alors qu'il va falloir des mois voir des années aux acteurs politiques au sens large, élus mais aussi fonctionnaires, pour élaborer ou corriger un texte,  les acteurs économiques qui disposent eux d'une agilité extrême vont quasi instantanément tirer parti de tous les textes et de toutes les failles qui pourront leur permettre de réaliser plus de profits...

Aujourd'hui tout le monde sait par exemple depuis des mois voir des années que, d'une part, les élargissements de 2004 et 2007 ont été mal menés et que, d'autre part, l'absence d'harmonisation salariale, sociale, fiscale, environnementale, .... ouvre la porte à bien des abus qui vont du cabotage des poids lourds lituaniens aux salariés roumains détachés dans le BTP en passant par une multitude d'autres cas de figure dans une multitude d'autres professions...

Face à cette situation catastrophique, regardez les chiffres du chômage,  que font les politiques ?

Ils discutaillent: salaire minimum à venir, harmonisation à venir, réglementation à venir, fédéralisme à venir, ....

Et pendant que les politiques discutaillent de tous ces "à venir", les salariés eux, ici et maintenant, continuent à se faire jeter, et à partir crever sans avenir à Pôle emploi parce que leur emploi part en Roumanie ou ailleurs...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 04:55

Il y a pire que le temps politique c'est le temps technocratique ou le temps administratif.

Dans une situation donnée si une question agite les médias ou l'opinion publique, les politiques par intérêt démagogique sont capables de réagir rapidement.
On pond une loi de circonstance en deux coups de cuillère à pot et le problème est traité... en tout cas on le dit. En résumé : on a fait "le nécessaire" puisqu'il y a une loi...

En revanche c'est après que l'affaire se complique, nombre de lois ne sont pas appliquées parce que les ministères ne rédigent pas les décrets d'application... sans compter les innombrables lois inapplicables ou compliquées à plaisir par des technocrates rédacteurs qui justifient ainsi leurs emplois.

Continuons à laisser l'organisation de la boutique à des "élus fonctionnarisés" depuis les années 80 dans les institutions verrouillées, nul doute qu'ils seront les plus à même de nous tirer d'affaire pour les années futures...

Pour ce qu'il en est de l'organisation administrative de l'usine à gaz tout commentaire est inutile...
Ce ne sont pas ceux qui profitent de la structure qui vont la réformer et se compliquer la vie.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 09:10

a nonymous écrit:
Citation :
l'absence d'harmonisation salariale, sociale, fiscale, environnementale, .... ouvre la porte à bien des abus qui vont du cabotage des poids lourds lituaniens aux salariés roumains détachés dans le BTP en passant par une multitude d'autres cas de figure dans une multitude d'autres professions...

Face à cette situation catastrophique, regardez les chiffres du chômage, que font les politiques ?
Que font les politiques de notre pays devriez vous dire car si je ne me trompe l'Allemagne, les Pays bas et autres pays membres du nord de l'Europe s'en sortent plutôt bien avec les mêmes contraintes européennes que nous. C'est la politique nationale qui dysfonctionne avec son incapacité à réformer.
Nous ne pouvons pas tout attendre de l'Europe en restant, nous, les bras croisés.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 09:14

tonton christobal a écrit:
Il y a pire que le temps politique c'est le temps technocratique ou le temps administratif.

C'est bien pour cela que je parlais "d'acteurs politiques au sens large, élus mais aussi fonctionnaires", en bref de tous ceux qui ne voient ni les entreprises ni les emplois disparaitre tant que cela n'a pas été comptabilisé dans les chiffres de l'INSEE...


matmut a écrit:
Que font les politiques de notre pays devriez vous dire car si je ne me trompe l'Allemagne, les Pays bas et autres pays membres du nord de l'Europe s'en sortent plutôt bien avec les mêmes contraintes européennes que nous. C'est la politique nationale qui dysfonctionne avec son incapacité à réformer.
Nous ne pouvons pas tout attendre de l'Europe en restant, nous, les bras croisés.

Effectivement c'est moins pire au nord et ces pays résistent mieux...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 09:54

Désignation du président de la Commission européenne Code_d13

Le code du travail prend du poids au fil des années.
Le chômage monte avec le temps.

Moralité : Les gens qui nous gouvernent sont plus doués pour gratter du papier que pour faire fonctionner les entreprises...

Question : doit on laisser la situation perdurer ? changer nos élites dirigeantes ? ou attendre que l''Europe évolue en notre faveur ?
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 10:26

Cette infographie est très bien mais elle omet juste un détail qui me semble important...

Si entre 1998 et 2010 le code du travail a pris du poids sans doute "pour mieux protéger les salariés", en 2004 et 2007 l'Union s'est elle élargie pour accueillir de nouveaux pays aux salaires beaucoup moins élevés et aux codes du travail beaucoup plus léger...

On en arrive à une situation dans laquelle les salariés censés être les mieux protégés perdent leurs emplois au profit de salariés nettement moins bien protégés...
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMar 03 Juin 2014, 10:39

L'homme intelligent s'adapte... les espèces qui ne le font pas disparaissent.
Gouverner c'est prévoir...

Lorsque l'on reste bunkérisé dans des certitudes et que l'on prend des décisions sans en mesurer la portée en général ça se termine mal. A qui la faute ?

C'est pourquoi je suis un peu surpris que l'on envisage de repartir dans le même registre puisque se pose très sérieusement la question de la Turquie que certains verraient dans l'Europe ou l'arrivée des pays d'Afrique du Nord associé étroitement à l'UE...

Au nom de théories fumeuses on embrouille l'électeur afin de continuer avec ceux qui n'ont pas été compétents pour gérer l'évolution ou qui ont pratiqué la politique du laisser aller institutionnel avec les conséquences actuelles qui en découlent.

Normalement on ne change pas une équipe qui gagne... alors que l'on veut garder les "loosers" pour rester dans le même système qui aurait besoin d'être repensé en urgence.
Comprenne qui pourra.
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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMer 04 Juin 2014, 17:14

Là en l'occurrence ce serait les femmes qui seraient intelligentes :

Angela Merkel a sorti de sa manche, sa carte maîtresse. Selon Reuters, elle aurait demandé à François Hollande s'il souhaitait soutenir la candidature de Christine Lagarde à la présidence de la Commission européenne. Avec cette proposition, qui suit de quelques jours son soutien « officiel » au candidat officiel du parti populaire européen (PPE) Jean-Claude Juncker, elle prouve une nouvelle fois sa supériorité stratégique vis-à-vis de ses « partenaires » européens. Car le coup est subtil. Pour plusieurs raisons.

Désamorcer l'opposition britannique
Avec Christine Lagarde, la chancelière désamorce l'opposition de David Cameron. Le Tory est un vrai fan de l'ancienne ministre française en qui il voit un « cheval de Troie » du libéralisme anglo-américain. Avec elle, il sent la « subsidiarité » protégée et la position de la City renforcée. Aucun risque, à son sens, de voir la directrice générale du FMI tomber dans la tentation « fédéraliste » d'un Jean-Claude Juncker.

Neutraliser la France
Mais Angela Merkel place également François Hollande dans une position délicate. Choisir Christine Lagarde comme représentante de la France à la Commission, c'est perdre sa capacité de choisir « son » propre candidat. C'est accepter le choix de Berlin. Mais comment refuser ce poste si important pour la France ? Comment ne pas se dire que l'ancienne hôte de Bercy ne fera pas preuve de « compréhension » vis-à-vis d'un gouvernement français qui peine toujours autant à atteindre ses 3 % de PIB de déficit public en 2015 ? En fait, un refus est impensable pour l'hôte de l'Elysée. Peut-on imaginer qu'il refuse le poste de présidente à Christine Lagarde pour permettre à Pierre Moscovici de devenir commissaire ? Il serait une nouvelle fois la risée de la France et de l'Europe. Quant à Angela Merkel, elle évite ainsi de voir un « socialiste » français prendre un poste important à la Commission. Le fait n'est pas secondaire, car à Berlin on ne goûte guère les voix « discordantes » à Bruxelles. Les propositions bancaires de Michel Barnier ont beaucoup agacé et l'on redoute qu'avec un commissaire PS, ce genre de mésaventure se reproduise.

Satisfaire Renzi
Christine Lagarde a également un autre avantage : elle n'a pas une réputation de « forcenée de l'austérité. » A la différence de la Commission, le FMI a reconnu ses erreurs dans les calculs effectués en 2011 sur les « multiplicateurs », autrement dit concernant les effets des politiques de consolidation budgétaire sur la croissance. La directrice générale de l'institution ne manque jamais une occasion de rappeler qu'il faut une politique équilibrée, qu'il faut à tout prix éviter la déflation et que le risque bancaire doit être mieux maîtrisé. Bref, c'est un gage donné aux adeptes du « changement » comme Matteo Renzi. C'est une façon pour la chancelière de donner l'impression d'une légère inflexion à sa politique européenne. Angela Merkel peut laisser faire, elle a suffisamment de garanties, notamment institutionnelles pour assurer la poursuite de la politique actuelle. Il lui suffira d'obtenir un « bon » commissaire aux affaires économiques pour en obtenir une de plus. Et comme Berlin aura l'impression de faire une concession immense en acceptant de donner à la France la présidence de la Commission, on ne pourra lui refuser le choix de certains postes centraux.

Consoler les parlementaires européens
Dernier atout maître : Christine Lagarde est le candidat idéal pour le parlement européen. C'est une femme, de centre-droit, assez consensuelle. C'est le portrait craché du parlement européen. La personne idéale pour faire oublier ce vieux barbon un peu ennuyeux de Jean-Claude Juncker qui porte certes une certaine légitimité « démocratique », mais qui, après tout, n'a guère convaincu les électeurs puisque le PPE a perdu 60 sièges. La directrice générale du FMI a tout pour faire une « très grande coalition » : Verts et socialistes apprécieront de voir une femme modérément critique de l'austérité à la tête de la Commission, conservateurs et libéraux applaudiront au profil anglo-saxon de la Française. Bref, Christine Lagarde pourrait emporter une plus large majorité que l'ancien premier ministre luxembourgeois. Angela Merkel pourrait ainsi avoir nommé « son » président de la Commission tout en se cachant derrière un grand consensus parlementaire ! Elle aura réussi ce tour de force de renforcer son pouvoir (car Christine Lagarde ne pourra oublier de qui elle tient son poste) tout en donnant à chacun des façons de se réjouir. De la grande politique !

Tester l'opinion allemande
Evidemment, sa nomination est loin d'être acquise. Il faudra d'abord convaincre Christine Lagarde elle-même de quitter Washington. Mais on peut imaginer que les discussions ont débuté. Surtout, les députés européens se sont trop avancé dans leur engagement autour des Spitzenkandidaten, les candidats nommés pendant la campagne par les partis européens. Et Jean-Claude Juncker a, de ce point de vue, une certaine légitimité. Sauf que, en réalité, personne n'est vraiment enthousiasmé par l'arrivée à Bruxelles de l'ancien chef du gouvernement grand-ducal. Angela Merkel qui a « fait » le candidat Juncker pourrait, si elle voit que la « sauce » autour de Christine Lagarde prend, notamment en Allemagne, lui demander de se retirer. La grande affaire pour la chancelière est de mettre fin au mouvement d'opinion outre-Rhin en faveur des Spitzenkandidaten. On comprend alors mieux la « fuite » qui a permis à Reuters de publier cette information.


source http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140604trib000833324/christine-lagarde-a-bruxelles-le-coup-de-maitre-d-angela-merkel.html
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matmut

matmut


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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMer 04 Juin 2014, 18:38

Ce ne serait peut être pas si judicieux que ça de mettre à la tête de la commission Christine Lagarde qui ne l'oublions pas est toujours en situation de témoin assisté dans l'affaire Tapie.
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Désignation du président de la Commission européenne   Désignation du président de la Commission européenne EmptyMer 04 Juin 2014, 19:11

Elle sort d'où Lagarde en tant que postulante à la présidence de la Commission ?

Son nom n'a jamais été cité pendant la campagne, les postulants officiels dont les noms ont été ressassés étant:

Jean-Claude Juncker (Parti populaire européen)
Martin Schulz (Parti des socialistes européens)
Guy Verhofstadt (Parti de l'Alliance des libéraux et démocrates pour l'Europe)
le duo José Bové-Ska Keller (Parti vert européen)
Alexis Tsipras (Parti de la gauche européenne).


Le PPE ayant le plus grand nombre de députés, il serait à minima logique que le Conseil tente de sauver une image de démocratie en proposant Jean-Claude Juncker comme première proposition au Parlement, libre à celui-ci de l'accepter ou de le refuser...

Toute autre première proposition du Conseil serait un déni de démocratie...
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