La Française infectée par Ebola va être hospitalisée à Saint-Mandé

"Les établissements comme celui de Saint-Mandé répondent à des critères très précis avec la présence d’un service de maladies infectieuses, d’un service de réanimation doté de chambres d’isolement, d’un service de médecine nucléaire, d’un laboratoire garantissant le confinement total des agents infectieux manipulés et celle d’une aire permettant à un hélicoptère de se poser."

Le Parisien a écrit:

La Française infectée par Ebola va être hospitalisée à Saint-Mandé
Avec A.S. | 18 sept. 2014, 11h37 | MAJ : 12h28

La première française contaminée par le virus Ebola lors d’une mission de volontariat pour Médecins Sans Frontières au Liberia va être hospitalisée à l’hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé (Val-de-Marne). Une information confirmée par une source proche du maire de la ville, Patrick Beaudouin (UMP), qui aurait été informé dès mercredi de ce transfert imminent.

Selon MSF, la volontaire se trouvait toujours ce jeudi midi à Monrovia. «Ca fait déjà plus de 40 heures et c'est trop long», a regretté Bertrand Daguez, directeur médical de l'ONG.

Mercredi soir, les ministères des Affaires étrangères et de la Santé ont assuré que la malade sera rapatriée «dans des conditions de sécurité maximale, dans un avion médicalisé dédié», précisant que «le dispositif prévu par le gouvernement français pour les rapatriements sanitaires de patients atteints d'Ebola a été immédiatement déployé».

L'hôpital de Saint-Mandé fait partie de la liste des neuf hôpitaux français de référence établis au début du mois d'août par le ministère de la Santé. Deux hôpitaux parisiens figurent aussi parmi ces établissements. Les autres hôpitaux de référence se trouvent à Rennes, Lille, Bordeaux, Strasbourg, Marseille et Lyon. Dans ces établissements, des lits en salle d’isolement sont déjà prêts pour la prise en charge de patients infectés par le virus Ebola.

Les établissements comme celui de Saint-Mandé répondent à des critères très précis avec la présence d’un service de maladies infectieuses, d’un service de réanimation doté de chambres d’isolement, d’un service de médecine nucléaire, d’un laboratoire garantissant le confinement total des agents infectieux manipulés et celle d’une aire permettant à un hélicoptère de se poser.

Source: http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/la-francaise-infectee-par-ebola-va-etre-hospitalisee-a-saint-mande-18-09-2014-4145177.php

Pour ma part la seule surprise est que seul un cas existe en France...

Connaissant la perméabilité de nos frontière et la qualité du contrôle sanitaire exercé il est miraculeux que l'épidémie ne soit pas déjà chez nous.

Avant la levée de boucliers je demande à mes contradicteurs de s'informer sur la recrudescence de maladies autrefois disparues et sur leurs origines.

NB : finalement les services médicaux militaires ne seraient pas si mauvais que certains le disent.

Ce que ne dit pas l'article, c'est le nombre total de "lits en salle d'isolement" disponibles.
Vu les difficultés budgétaires de nombreux hôpitaux, ces lits ne doivent pas être si nombreux. Un ou deux par hôpital dit de référence ?
Il se pourrait bien qu'un ministre ou un président viennent sous peu nous parler à la télé de la priorité absolue donnée, par le gouvernement, aux dépenses de santé dans les hôpitaux...

Il n'y a que deux chambres d'isolement à Begin.

tonton christobal a écrit:

Pour ma part la seule surprise est que seul un cas existe en France...

Connaissant la perméabilité de nos frontière et la qualité du contrôle sanitaire exercé il est miraculeux que l'épidémie ne soit pas déjà chez nous.

Et si Tonton, encore une fois, avait raison ?

Reuters a écrit:

Risque élevé que le virus Ebola atteigne la France, selon une étude

Par par Kate Kelland | Reuters – il y a 8 heures

par Kate Kelland

LONDRES (Reuters) - Des chercheurs estiment à 75% le risque de voir le virus de la fièvre Ebola atteindre la France d'ici vingt jours, à 50% pour la Grande-Bretagne, mais les systèmes de santé et les conditions de vie ne devraient pas exposer ces pays à des flambées épidémiques comparables à ce qui se passe en Afrique de l'Ouest.

Ces projections sont fondées sur les données connues de propagation du virus et sur l'hypothèse d'un trafic aérien inchangé. En modifiant cette variable, le risque décroît. Une réduction de 80% du trafic aérien vers les pays d'Afrique de l'Ouest frappés par la maladie réduirait ainsi le risque à 25% pour la France et 15% pour la Grande-Bretagne.

"C'est vraiment une loterie", souligne Derek Gatherer, spécialiste en virologie à l'université britannique de Lancaster.

"Si la situation continue en Afrique de l'Ouest et même s'aggrave, ainsi que certains le prédisent, ce ne sera qu'une question de temps avant qu'un malade se retrouve dans un avion à destination de l'Europe", ajoute-t-il.

Ces calculs de probabilité, publiées pour la première fois par le journal médical PLoS Current Outbreaks, sont régulièrement actualisés en ligne sur le site http://www.mobs-lab.org/ebola.html.

On y apprend que le risque pour la Belgique est aujourd'hui estimé à 40%; il est à 14% pour l'Espagne et la Suisse.

Depuis le mois de mars, l'épidémie de fièvre Ebola, la plus meurtrière depuis la découverte du virus, en 1976, a fait plus de 3.400 morts et infecté 7.200 personnes, dans trois pays essentiellement: le Liberia (2.069 morts selon les dernières données de l'OMS), la Guinée (739 morts) et la Sierra Leone (623 morts).

Mais des cas ont été signalés au Nigeria, au Sénégal de même qu'aux Etats-Unis, où un homme en provenance du Liberia a été diagnostiqué mardi et se trouve à présent dans un état critique.


INCUBATION LONGUE

Dans les projections de propagation du virus, la France et la Grande-Bretagne sont les plus concernées du fait de leurs liens commerciaux et culturels avec l'Afrique de l'Ouest.

Une infirmière française contaminée lors d'une mission de Médecins sans Frontières (MSF) au Liberia a été rapatriée et soignée avec succès à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris. Premier cas de fièvre Ebola sur le territoire français, elle est guérie et a pu quitter l'hôpital samedi.

En Grande-Bretagne aussi, un patient britannique contaminé lors d'une mission humanitaire en Sierra Leone a été soigné après été hospitalisé dix jours dans un hôpital de Londres où il a bénéficié du traitement expérimental ZMapp.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) n'a pas préconisé de restrictions sur le transport aérien et a même incité les compagnies aériennes à maintenir la desserte des pays les plus touchés. Les compagnies British Airways et Emirates ont cependant suspendu certaines liaisons.

Mais les risques changent chaque jour, souligne le Pr Alex Vespignani, du Laboratoire de modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques de la Northeastern University de Boston, qui coordonne le calcul de ces probabilités de propagation du virus.

"Il ne s'agit pas d'une liste déterministe, mais bien de probabilités, des probabilités qui augmentent cependant pour tout le monde", explique-t-il dans une interview accordée par téléphone.

"Le vecteur, c'est le trafic aérien", poursuit-il. "Mais il faut également prendre en compte les différences dans les relations avec les pays affectés (Guinée, Liberia et Sierra Leone), de même que les nombres de cas dans ces trois pays. En fonction de cela, les calculs de probabilité changent."

Les patients contaminés par le virus sont les plus contagieux en phases terminales, quand les hémorragies internes ou externes, les diarrhées et les vomissements exposent leur entourage (le virus se contracte par contact avec les fluides corporels d'un malade).

Mais les modèles doivent aussi intégrer la durée d'incubation qui va jusqu'à 21 jours. Une personne infectée peut être porteuse du virus pendant trois semaines sans en ressentir les symptômes.


"LE VIRUS EBOLA N'EST PAS SEULEMENT UN PROBLÈME AFRICAIN"

Jonathan Ball, qui enseigne la virologie moléculaire à l'université de Nottingham, en Grande-Bretagne, explique par conséquent que même les tests mis en place dans les aéroports pour les passagers au départ des pays touchés par l'épidémie ne suffisent pas.

"Si le risque d'un virus importé reste limité, c'est un risque très réel dont on ne sera pas débarrassé tant que cette épidémie n'aura pas été stoppée", insiste-t-il. "Le virus Ebola n'est pas seulement un problème africain."

Les autorités sanitaires européennes jugent cependant que les capacités de détection sont suffisantes pour stopper rapidement une épidémie en Europe.

Derek Gatherer, de l'université britannique de Lancaster, note à ce sujet que la réaction rapide et complète des autorités sanitaires du Nigeria a été un succès. Au total, le pays le plus peuplé d'Afrique, où l'anarchie urbaine qui règne à Lagos faisait craindre le pire, est considéré comme pratiquement libéré de l'épidémie. Seuls 20 cas de contamination y ont été recensés, dont huit mortels.

"Même si le scénario du pire se produisait, avec un malade ne prenant pas de traitement ou n'étant pas correctement diagnostiqué, ce qui placerait dans un cas de transmission secondaire, il est peu probable que nous entrerions alors dans une chaîne de transmission très longue", poursuit-il.

"En Europe, les conditions de vie ne sont pas les mêmes que dans un bidonville de Monrovia, où les conditions sont idéales pour la propagation du virus. C'est un tout autre environnement dans les villes occidentales modernes."

(Henri-Pierre André pour le service français)

Source: https://fr.news.yahoo.com/risque-%C3%A9lev%C3%A9-que-le-virus-ebola-atteigne-la-125150466--finance.html



A voir: http://www.mobs-lab.org/ebola.html

Il y a quelques dizaines d'années, les voyageurs qui souhaitaient se rendre dans les pays africains pouvaient se faire vacciner contre les maladies locales dans un service spécialisé situé dans les locaux des aéroports français.
Le dit service délivrait d'ailleurs les certificats de vaccinations demandés pour se rendre dans les régions touchées par ces maladies.

Le même personnel était chargé de procéder à des vérifications sur les passagers en provenance de ces régions et disposait de locaux voisins de ceux de la police et de la douane.

Dans l'aéroport français que je fréquentais régulièrement à l'époque et qui est l'un des plus importants du pays, j'ai constaté que depuis plusieurs dizaines d'années ce service sanitaire avait été supprimé.

Constatation qui induit directement mes craintes non apaisées bien au contraire par les arrivées massives d'immigrants non contrôlés...

S'arrêter au problème "ebola" est une vision réductrice lorsque l'on sait d'autre part que des maladies maintenant éradiquées chez nous depuis des années font un retour massif avec des caractéristiques inquiétantes puisque beaucoup des médicaments courants sont sans effet sur les nouvelles souches... Dans ce cas de figure, les pays d'origine ne sont pas africains mais européens.

Certains professionnels qui sont au contact des réalités quotidiennes s'inquiètent mais au ministère de la santé on est plus détendu...

http://actu.orange.fr/france/un-syndicat-d-infirmiers-denonce-l-omerta-sur-ebola-afp_CNT000000524Qu.html

pendant encore combien de temps ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_Ebola a écrit:

le virus Ebola proprement dit (EBOV), de l'espèce ebolavirus Zaïre (autrefois ZEBOV), ou sous-type Ebola Zaïre, identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo, alors appelé Zaïre — c'est le plus virulent des cinq virus, à l'origine de l'épidémie de 2014 en Afrique de l'Ouest;

Que ce virus sorte d' Afrique n' a vraiment rien d 'étonnant, je dirais même que c' est le contraire qui l' aurait été. Par contre que l' on en prenne conscience, que l' on accélère la recherche 38 ans après sa découverte démontre bien le manque de vision des politiques (santé publique mondiale) du désintérêt des laboratoires pour ces maladies frappants les pays à "petit potentiel financier" et (a un degré moindre) des médias.

Nous avons eu le SIDA qui ne touchait (soit disant) que les "PDs", voici EBOLA pour les "petits noirs" sans parler de toutes ces maladies dont on ne s' occupe pas. Il est temps de relancer la recherche fondamentale, financée par l' état et les labos privés (ils en toucherons les dividendes en passant en recherche opérationnelle).

On pourrait aussi faire ce qui se faisait encore au début des années 80 : le contrôle sanitaire aux frontières...

tonton christobal a écrit:

On pourrait aussi faire ce qui se faisait encore au début des années 80 : le contrôle sanitaire aux frontières...

A moins de mettre les arrivants des pays à risque en quarantaine, aucun contrôle n' est efficace.

mamiea a écrit:

A moins de mettre les arrivants des pays à risque en quarantaine, aucun contrôle n' est efficace.

C'est exact mais en ne faisant rien et en ayant même supprimé les moyens de faire quoique ce soit nous ne sommes pas sur la voie de la réussite, mais il est vrai que l'on "stigmatisait" sans doute les passagers en étant attentif à ceux qui arrivaient d'un pays à risques.

Comme d'habitude on veut le résultat sans accepter d'y mettre les moyens... ensuite on a droit selon les circonstances à l'indignation ou à la pitié médiatique organisée.

On s'est moqué voire indigné contre Bachelot avec la grippe aviaire et ses dépenses nous allons avoir une démonstration du savoir faire de gauche en pareil cas.

J'espère seulement que nous pourrons en rire même si le coût est onéreux plutôt que de comptabiliser les victimes.

C'est au mois de novembre 2011 que la dernière dose des 94 millions de vaccins commandés par la France pour lutter contre le virus H1N1 a été détruite. En 2010, 19 millions de doses avaient déjà été incinérées.

Rappel des faits

En 2009, la France commande en pleine pandémie grippale 94 millions de doses de vaccins, estimant qu'il faut deux injections par personne. Quelques mois plus tard, l'épidémie se révèle moins grave que prévue: il ne faut finalement qu'une injection par personne, ce qui entraîne, quatre mois plus tard, une annulation de commande de 50 millions de vaccins. Et malgré ce retour, les stocks sont encore trop importants.

Même si la ministre de la santé de l'époque, Roselyne Bachelot montre l'exemple en se faisant vacciner devant les caméras, la campagne de vaccination n'a pas le succès escompté: seulement six millions de Français se font vacciner..
Près de 400 millions d'euros dépensés pour les vaccins

La France se lance alors dans une opération de revente de vaccins qui se révèle désastreuse: seulement 300 000 doses sont vendues -au Qatar- tandis que 16 millions de doses seront données à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et deux millions iront aux ambassades de France à l'étranger. Au total ce sont près de 400 millions d'euros qui seront dépensés pour les vaccins, achat et destruction compris.

Le ministère de la santé a tiré les leçons de ce gâchis (à l'époque): "Nous sommes dans une phase de discussion avec nos homologues européens. Nous négocions un contrat qui nous permettra dès 2012 de pouvoir acheter ce type de produit de façon concertée, et pas en suivant la logique de l'industrie". CQFD

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/la-france-detruit-ses-vaccins-contre-la-grippe-a_1029142.html#eUvOOetDQweyvBsy.99

Libellule a écrit:

C'est au mois de novembre 2011 que la dernière dose des 94 millions de vaccins commandés par la France pour lutter contre le virus H1N1 a été détruite. En 2010, 19 millions de doses avaient déjà été incinérées.
 
Rappel des faits

En 2009, la France commande en pleine pandémie grippale 94 millions de doses de vaccins, estimant qu'il faut deux injections par personne. Quelques mois plus tard, l'épidémie se révèle moins grave que prévue: il ne faut finalement qu'une injection par personne, ce qui entraîne, quatre mois plus tard, une annulation de commande de 50 millions de vaccins. Et malgré ce retour, les stocks sont encore trop importants.

Même si la ministre de la santé de l'époque, Roselyne Bachelot montre l'exemple en se faisant vacciner devant les caméras, la campagne de vaccination n'a pas le succès escompté: seulement six millions de Français se font vacciner..  
Près de 400 millions d'euros dépensés pour les vaccins

La France se lance alors dans une opération de revente de vaccins qui se révèle désastreuse: seulement 300 000 doses sont vendues -au Qatar- tandis que 16 millions de doses seront données à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et deux millions iront aux ambassades de France à l'étranger. Au total ce sont près de 400 millions d'euros qui seront dépensés pour les vaccins, achat et destruction compris.

Le ministère de la santé a tiré les leçons de ce gâchis (à l'époque): "Nous sommes dans une phase de discussion avec nos homologues européens. Nous négocions un contrat qui nous permettra dès 2012 de pouvoir acheter ce type de produit de façon concertée, et pas en suivant la logique de l'industrie". CQFD

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/la-france-detruit-ses-vaccins-contre-la-grippe-a_1029142.html#eUvOOetDQweyvBsy.99

Où est donc le principe de précaution si cher aux écologistes ?
Oui au principe pour les OGM et le gaz de Schiste, non aux vaccin !!!!! Et combien pour l' écotaxe?

Le principe de précaution à l'échelle européenne avec une politique commune (et donc collective) me semble pour ma part dans le cadre d'une crise épidémique la meilleure solution. - La conclusion de Bachelot-. Quant à l'usage ou non du vaccin, cela peut tenir de considérations individuelles qui n'ont pas trop à voir avec le principe de précaution. Que l'on soit écologiste ou non.

Au fond, l'équation est sensiblement la même à résoudre : j'ai déjà dit que l'extraction du gaz de schiste sans fracturation hydraulique était une voie de recherche, mais pas de mise en exploitation tant que la solution n'est pas trouvée. Pour les vaccins, ce n'est pas en soi le produit voire même le principe qui est éventuellement condamnable, mais qu'il contienne par exemple de l'aluminium. souvenirs d'une campagne de l'époque http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/08/25/1669213_vaccin-h1n1-contient-du-mercure-et-du-squalene-danger.html

La difficulté avec les OGM est différente, on crée des organismes stériles, la plupart du temps, créant une dépendance aux grands groupes qui les promeuvent et qui en même temps sont les grands pourvoyeurs de pesticides.
ce fut l'objet d'un film http://www.franceculture.fr/oeuvre-tous-cobayes-ogm-pesticides-produits-chimiques-de-gilles-eric-seralini

L'écotaxe avait une vertu, permettre le financement de  quelques 120 projets en faveur des transports (améliorations).
http://www.leparisien.fr/economie/transports-120-projets-suspendus-en-l-absence-d-ecotaxe-03-03-2014-3638779.php
Mais on peut considérer que la question n'est plus là : les transporteurs sont d'aussi bons lobbyistes que les les agro chimistes ou les groupes pharmacologiques.

Mme Bachelot, et surtout les directions administratives et scientifiques de son ministère, ont suivi le principe de précaution (mis dans la constitution ) sur les indications des directeurs scientifiques de l'OMS. Pas facile de prendre avant... la bonne décision d'après!!

oui c'est bien ce qui s'est passé : la prévention se voulait mondiale mais là encore on parlait de conflits d'intérêts potentiels. Il est certain que personne n'aurait trouvé rien à redire au choix de Bachelot si la pandémie s'était réellement enclenchée. Je me demande d'ailleurs encore pourquoi il y a eu autant de réticences précisément "a priori". Problème de communication ou combat de lobby contre lobby ?
http://www.who.int/csr/disease/swineflu/frequently_asked_questions/review_committee/fr/

Si dans un "Trou sur Bled" au fin fond d'une province française un citoyen s'était rendu dans un centre de vaccination et n'avait pas trouvé la personne idoine pour lui flanquer la piquouse nécessaire dans l'heure, nous aurions eu n'en doutons pas les vociférations du Monde, du Nouvel Obs et de Médiapart clouant au pilori l'incompétence du gouvernement Sarko ou Chirac peu importe à faire face au péril médical du moment...

L'affaire dégonflée, les dispositifs levés, on donne un bon coup sur la tronche de Bachelot et on l'accuse de toutes les turpitudes possibles y compris d'être malhonnête.

Il est vrai que généralement on juge autrui à son image donc il est tout à fait logique que la gauche soupçonne n'importe qui de truander la communauté...