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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| à votre santé ... | |
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+7thierry tonton christobal Libellule Robin Salamandre Le Plateau a.nonymous 11 participants | Auteur | Message |
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Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: à votre santé ... Dim 09 Nov 2014, 09:44 | |
| "L'Île-de-France premier désert médical français Seine-Saint-Denis, Essonne, Seine-et-Marne et Hauts-de-Seine : c’est le top 4 des départements où il y a le moins de généralistes.
L'Île-de-France connaît une hémorragie de généralistes. Après le Conseil de l'ordre des médecins, qui avait sonné l'alarme au mois de juin en annonçant que la région était confrontée à la plus forte baisse d'effectifs de médecins en France (– 5,6% depuis 2007 pour une population en augmentation de + 4%), le syndicat des médecins généralistes lance, à son tour, un SOS à partir de chiffres obtenus auprès de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) et dévoilés par le JDD.
Quatre départements franciliens connaissent la plus faible densité de généralistes dans l'Hexagone : la Seine-Saint-Denis (58 pour 100.000 habitants), l'Essonne et la Seine-et-Marne (61 pour 100.000) et les Hauts-de-Seine (62 pour 100.000). "La chute est spectaculaire. Jusqu'à présent, le référent en matière de désert médical, c'était la Picardie. On savait que les banlieues modestes étaient en tension mais un département riche comme les Hauts-de-Seine, c'est à peine croyable!", se désole Claude Leicher, le président de MG France.
Le Val-d'Oise, le Val-de-Marne et les Yvelines ne sont guère mieux lotis puisqu'ils figurent parmi les 16 départements les moins bien dotés. Si Paris compte beaucoup plus de praticiens (79 pour 100.000 habitants), cette densité ne permettra pas de soigner les bronchites hivernales de banlieusards privés de blouses blanches.
Pourquoi une telle désertification? À cause de départs en retraite massifs et du prix dissuasif du foncier en Île-de-France, où, selon le responsable syndical, "il est difficile pour un jeune généraliste de monter un cabinet d'exercice collectif avec des confrères". Et d'ajouter : "Il faut d'urgence un plan Marshall pour la médecine générale".
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/L-Ile-de-France-premier-desert-medical-francais-690188 | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 09 Nov 2014, 13:58 | |
| - JDD a écrit:
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Pourquoi une telle désertification? À cause de départs en retraite massifs et du prix dissuasif du foncier en Île-de-France, où, selon le responsable syndical [Claude Leicher, le président de MG France], "il est difficile pour un jeune généraliste de monter un cabinet d'exercice collectif avec des confrères" La question qui vient à l'esprit est pourquoi les jeunes médecins ne s'installent plus en individuel dans les banlieues des grandes métropoles mais ne veulent plus désormais que monter ou s'insérer dans des " cabinet d'exercice collectif avec des confrères" ? Un élément de réponse... - Le Généraliste a écrit:
- Insécurité2013, année record pour les agressions de médecins
01.04.2014
L’Ordre a présenté mardi les chiffres 2013 de son Observatoire de la sécurité. Alarmant ! Le nombre des actes de violence à l’encontre des médecins n’a jamais été aussi élevé. Dans les trois quarts des cas, l’agression est en rapport direct avec l’acte médical.
C’est un record, enregistré cette année, dont on aurait aimé se passer. En 2013, en effet, 925 agressions ont été enregistrées par l’Observatoire pour la sécurité des médecins (ONSM), dont les deniers chiffres ont été présentés mardi. Après deux années consécutives de relative accalmie - on en relevait 798 en 2012 et 822 en 2011 - la violence à l’encontre des professionnels de santé est repartie à la hausse. Bernard Le Douarin, qui coordonne l’ONSM, parle d’une « montée de l’incivilité » et d’une « perte des repères citoyens ».
Parmi les professionnels de santé, ce sont toujours les généralistes qui restent les plus touchés par le phénomène avec 531 déclarations recensées par l’Ordre des médecins, soit 58 % de la totalité, alors qu’ils ne représentent que 46 % du corps médical. Tandis que parmi les spécialistes, les plus touchés par la violence sont, comme par le passé, les ophtalmologues, les psychiatres et les dermatologues.
Trois agressions sur quatre en ville
La médecine de ville semble de plus en plus victime de la violence : 692 déclarations (contre 619 en 2012) ont été enregistrées dans ce cadre qui représente désormais trois agressions sur quatre. La proportion d’agressions à caractère verbal dont, notamment, les injures et les menaces, est en hausse de trois points à 69 %. En revanche, les incidents potentiellement plus graves, comme les agressions physiques (mais aussi les vols ou les tentatives de vol et les actes de vandalisme) sont en légère baisse respectivement à 11 %, 21 % et 11 %.
Quelles sont les causes à l’origine de ces agressions? Si dans un acte de violence sur quatre il s’agit, selon le Dr Le Douarin, d’actes de pure incivilité, dans les trois quarts des cas l’agression est en rapport avec l’acte médical. «Il y a trois principales raisons expliquant ces agressions: le retard (du patient ou du médecin), le refus (d’un arrêt de travail, d’un certificat médical, d’une ordonnance) et le reproche (concernant la prise en charge)» explique le généraliste qui est également président du CDOM du Val-de-Marne. D’ailleurs, le reproche d’une mauvaise prise en charge arrive en tête des raisons d’agressions avec 304 cas en tout. Une proportion en significative augmentation : alors qu’en 2012, elle était à l’origine d’un quart des agressions, en 2013 elle représente une agression sur trois. Parmi les autres motifs sont souvent cités le vol (17 % des déclarations), le refus de prescription d’un médicament ou d’un AT (16 %) et un temps passé dans la salle d’attente jugé excessif (11 %).
Le Nord passe devant la Seine-Saint-Denis
Surprise. La Seine-Saint-Denis n’est plus le département le plus touché par les agressions. Cette année c’est en effet le Nord qui passe en tête en remportant la première place du triste palmarès des départements où les déclarations recensées ont été les plus nombreuses (48).
Le "9-3" enregistre néanmoins, pour sa part, 45 agressions, un chiffre stable par rapport à l’année précédente (46) mais avec une tendance à la baisse par rapport à 2011 quand 67 déclarations avaient été enregistrées. Une bonne nouvelle certes mais à relativiser vu que cette baisse pourrait être due, tout simplement, à un phénomène de désertification des banlieues… Quant à Paris, il reste le troisième département le plus touché par la violence avec un nombre d’agressions qui tend même à augmenter sur les trois dernières années (33 en 2011, 41 en 2012, 40 en 2013).
Enfin, alors que seulement 31 % des médecins victimes de violences recensées par l’ONSM ont déposé plainte en 2013 et à peine 14 % une main courante, on peut se demander combien de victimes sont restées silencieuses. Sous ce jour donc, le record de violence enregistré cette année paraît alors encore plus inquiétant. Les 925 déclarations recensées ne seraient que la pointe de l’iceberg. Même si de plus en plus de médecins se decident à briser la loi du silence, l’instantanée prise par l’Observatoire de l’Ordre reste, encore, malheureusement, bien en déça de la réalité. Source: http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/04/01/2013-annee-record-pour-les-agressions-de-medecins_239146 Rappelons que notre ville n'est hélas pas épargnée par ces agressions... - Le Parisien a écrit:
- Fontenay-sous-Bois : ils attaquent le médecin et lui volent 300 euros
Publié le 14.11.2013
Le médecin n'a été que «très légèrement blessé», selon les policiers. Mercredi soir, vers 18h45, deux hommes cagoulés ont sonné à la porte d'un cabinet médical situé 3 rue Jean Macé à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Armés d'un couteau, ils ont menacé le médecin et lui ont dérobé 300 euros.
L'enquête a été confiée au commissariat de Fontenay-sous-Bois. Source: http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fontenay-sous-bois-ils-attaquent-le-medecin-et-lui-volent-300-euros-14-11-2013-3314683.php Pour fairfe face à cette situation, rappelons qu'il existe à Vincennes le Service d'Accueil Médical Initial - SAMI - qui est une consultation de médecine générale sécurisée permettant la permanence des soins, financée par les 3 communes de Fontenay, Vincennes et Saint-Mandé, qui remplace le service de garde. Il répond à tous les besoins de soins ne nécessitant pas d'aller à l'hôpital. La consultation est en secteur 1 et est prise en charge par l’Assurance maladie... Oui vous avez bien lu, la ville à vivre de Fontenay finance une consultation de médecine générale sécurisée située non pas au Val ou ailleurs dans Fontenay mais à Vincennes, ville dotée d'une vraie police municipale et équipée de caméras de vidéoprotection... Voir: http://www.fontenay-sous-bois.fr/solidarite-sante/sante/urgences-hopitaux-et-pharmacies-de-garde/index.html Pour terminer, rappelons aussi qu'en réponse tant aux souhaits des habitants du quartier qu'à ceux des professionnels de santé, le programme de l'Appel pour Fontenay pour les municipales prévoyait la création d'une maison médicale aux Larris car si l'existence de centres de santé municipaux est une bonne chose, il ne faut pas pour autant négliger les praticiens libéraux.... - Appel pour Fontenay a écrit:
- Le centre commercial des Larris
Malgré tout les efforts qui ont été faits pour le redynamiser, l’actuel centre commercial des Larris se meurt alors qu’il est censé être une commodité importante pour les habitants de ce quartier.
Murielle MICHON et l’Appel pour Fontenay propose de réutiliser l’espace occupé par ce centre commercial pour créer dans le prolongement de la place des Larris de nouveaux équipements répondants aux attentes des habitants:
supérette alimentaire « hard discount » boulangerie, pharmacie, coiffeur, auto-école, tabac-journaux, … maison médicale regroupant médecins et professionnels de santé maison de la prévention
Au niveau commercial, une attention particulière sera portée sur la viabilité des commerces qui s’installeront face à la concurrence exercée par ceux du centre commercial régional AUCHAN situé à proximité. Source: http://www.appelpourfontenay.fr/projets/
Dernière édition par a.nonymous le Dim 09 Nov 2014, 14:27, édité 2 fois | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 09 Nov 2014, 14:24 | |
| - Citation :
- La question qui vient à l'esprit est pourquoi les jeunes médecins ne s'installent plus en individuel dans les banlieues des grandes métropoles mais ne veulent plus désormais que monter ou s'insérer dans des "cabinet d'exercice collectif avec des confrères" ?
Un autre élément de réponse : aux dires de médecins confirmés, les jeunes médecins n'acceptent plus, souvent, les horaires à rallonge fréquents dans cette profession. Concilier vies professionnelle et familiale, un demande croissante là aussi. La proposition de maisons médicales (à plusieurs médecins) peut être une réponse appropriée. | |
| | | Le Plateau
Messages : 361 Date d'inscription : 09/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 09 Nov 2014, 16:21 | |
| Vous avez raison Salamandre, d'ailleurs le prochain départ à la retraite d'un des médecins du groupe du Val inquiète les patients car la succession ne semble pas aller de soi. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Lun 10 Nov 2014, 06:55 | |
| Sans doute pourrait on s'interroger sur les raisons qui motivent des infirmières libérales à ne plus accepter de se déplacer dans certains quartiers...
Peut être devrait on aussi arrêter de se boucher les yeux et les oreilles afin de savoir pourquoi les pompiers qui à priori ne transportent pas d'argent donc ne sont pas des proies de choix pour des voleurs se font escorter par la police pour intervenir dans certains endroits. Certains se sont fait agresser alors qu'ils venaient évacuer un blessé... Dans le même ordre d'idées pour quelles raisons étranges des quartiers sont interdits à la police qui lorsqu'elle s'y aventure revient avec des véhicules percés d'impacts de balles et des carrosseries cabossées...
Pour qu'elles raisons des chauffeurs de bus sont régulièrement molestés et les véhicules incendiés... en passant dans certains endroits ? ils font de la "provocation et parlent mal" à nos petits mignons qui refusent de payer leur ticket sans doute.
Lorsque l'on refuse par endoctrinement idéologique de prendre conscience des réalités est il étonnant que des situations s'aggravent ? Nous avons des réformes en route, elle est longue la route, adaptées à la situation qui vont être mises en place. Décisions qui seront, n'en doutons pas, de nature à remédier à ces dysfonctionnement de nos institutions républicaines (comme disent les politiciens)
Pendant ce temps dans les quartiers on est plié de rire ! mais la riposte de l'état sera terrible : http://actu.orange.fr/faits-divers/herault-un-enfant-de-8-ans-soupconne-d-avoir-incendie-quatre-voitures-afp_CNT0000005GsBn.html
Que nos concitoyens inquiets de la parité homme femme si à la mode en ce moment se rassurent : on constate que les filles elles aussi forment des bandes, qu'elles deviennent aussi sauvages que les garçons et que comme avec eux les problèmes commencent de plus en plus tôt. Pas besoin de cours "d'égalité" dispensés dans les écoles par les spécialistes désignés par le ministère, l'info passe sans eux et les filles sont elles aussi au top.
Alors pour la santé et le médecin à domicile, vous irez aux "urgences" où là aussi lorsque l'on a "les boules" comme ils disent on casse le matériel et de temps en temps la figure au personnel médical... résultat, l'enthousiasme se calment et les vocations se raréfient, le personnel lassé va de plus en plus rapidement dans des structures privées moins agitées. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 17 Juin 2015, 10:43 | |
| Cherchez l'erreur Alors que le numerus clausus, quota maximal de médecins diplômés, reste drastique en France, rejetant du métier des milliers de jeunes chaque année tandis que le nombre de médecins titulaires d’un diplôme obtenu hors de France a augmenté de 42,7% depuis 2007, le Cnom (Conseil national de l’Ordre des médecins) constate que « pas moins de 25% des médecins diplômés d’une faculté française décident de ne pas s’inscrire à l’Ordre pour exercer d’autres professions, dans le journalisme ou l’administration par exemple, au détriment du soin« http://94.citoyens.com/2015/les-gynecos-du-val-de-marne-ont-en-moyenne-60-ans,17-06-2015.html
Pour remplacer les médecins qui partent en retraite, encore faut-il qu'il y en ait assez de nouveaux. Sinon, insécurité ou pas, il n'y en aura pas assez dirait la Palice. Concernant les stomatologues (cités aussi dans l'article) celui que j'ai consulté m'a dit que l'accès à sa profession avait été supprimé. Encore une riche idée administrative. Et l'insécurité dans l'offre de soins vient d'abord de décisions prises (dans l'opacité) par des responsables, politiques et administratifs, qui ont surement sécurisé leur propre accès au soin. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 15 Juin 2016, 11:01 | |
| Se soigner, demande des médecins généralistes (leur forte diminution est signalée dès Nov. 2014 dans ce sujet) mais aussi des médicaments. Or à l'Agence nationale du médicament (ANSM) chargée de les évaluer, la désertification gagne ... On appréciera au passage la considération qu'a Dominique Martin (énarque dirigeant l'ANSM) pour les scientifiques.... " Nous sommes une agence technico-règlementaire, nous n'avons pas besoin de scientifiques de haut niveau" Pour pouvoir raconter n'importe quoi en matière de médicaments, c'est surement plus simple de ne pas tenir compte de l'avis des scientifiques... - Citation :
- Crise majeure à l'Agence du médicament
Sauf en plein cœur de la tempête Mediator, jamais l'Agence du médicament n'avait connu pareille situation. «C'est simple, l'ANSM est décimée, résume un haut responsable. Le navire prend l'eau de partout.» La nouvelle réorganisation mise en place après la crise du Mediator par Dominique Maraninchi, prédécesseur de l'actuel directeur, Dominique Martin, est très largement responsable de cet état de fait.
Aujourd'hui, la liste des postes vacants donne le vertige, non seulement en raison de leur nombre, mais également à cause de leur importance. Ainsi, il n'y a actuellement plus personne au poste pourtant clé de l'évaluation. Cette spécialité permet de dire qu'une molécule chimique est un médicament, qu'elle est plus efficace que dangereuse, à la fois avant et après sa commercialisation. Ce service stratégique n'a donc ni directeur, ni adjoint. Même absence totale de direction au service de la communication. Le dernier directeur, qui venait de l'Institut Curie après avoir passé trois ans chez Novartis, n'est resté que six mois.
Par ailleurs, la représentante de l'agence au Prac, le comité européen de pharmacovigilance (chargé de vérifier les effets secondaires), a elle aussi claqué la porte. Au département de la surveillance - le service qui analyse comment sont utilisés les médicaments -, l'un des deux directeurs adjoints a plié bagage au mois d'avril, et, vendredi, trois personnes de cette même direction ont annoncé en même temps qu'elles présentaient leur démission: le chef du pôle de pharmacovigilance, le référent grossesse et le référent bénéfice risque. L'un des agents de pharmacovigilance quitte l'ANSM pour rejoindre le laboratoire Pierre Fabre. La commission de déontologie de la fonction publique va devoir examiner ce passage du public au privé.
Contexte très tendu «Les gens partent, car il n'y a plus aucune cohérence, plus aucun projet clair», raconte un membre de l'ANSM. Un autre ajoute: «La situation est catastrophique, car la vacance de tous ces postes signifie que la ministre de la Santé ne contrôle plus rien en matière de politique du médicament en France. Elle est incapable de savoir ce qui se passe sur le territoire, tant en termes de sécurité que de contrôle des médicaments disponibles. Or c'est elle, la responsable !» S'il revient à l'Europe de donner les autorisations de mise sur le marché, l'évaluation scientifique des dossiers est encore suivie par les États membres. De son côté, Dominique Martin l'assure: «L'agence est un organisme vivant, les gens bougent, ce n'est pas étonnant.»
Dans ce contexte très tendu, la phrase prononcée mercredi par le patron de l'agence lors de la journée du conseil scientifique n'a pas du tout plu à la quinzaine de participants, c'est le moins que l'on puisse dire. À la fin de la présentation des ressources humaines, Annick Alpérovitch, la présidente du conseil scientifique, interroge le directeur de l'agence. Elle lui demande poliment pourquoi il n'a pas été fait mention du travail des scientifiques. Réponse de Dominique Martin, selon trois témoins: «Nous sommes une agence technico-règlementaire, nous n'avons pas besoin de scientifiques de haut niveau.» Un membre du conseil se demande pourquoi les épidémiologistes Annick Alpérovitch et Mahmoud Zureik, directeur de la direction scientifique, n'ont alors pas présenté sur-le-champ leur démission.
Expertise approfondie Dans les statuts de l'agence, il est pourtant bien écrit qu'elle «a pour objectif de garantir le suivi des produits de santé sur l'ensemble de leur cycle de vie, avant et après commercialisation. Elle vise à maintenir une expertise approfondie qui s'appuie sur les différents métiers (...) que sont l'inspection, le contrôle en laboratoire, l'évaluation, la surveillance, les domaines juridique et réglementaire.» Bref, de faire bien plus que seulement de l'administratif et du réglementaire. Dépité, un membre de l'agence conclut: «Nous ne sommes plus aujourd'hui que la caisse enregistreuse de l'industrie pharmaceutique.» Contacté par Le Figaro, Dominique Martin fait de la sémantique en expliquant que «dans “technico”, il y a “scientifique”».
Créée en 1993, l'agence avait vu le jour après le scandale du sang contaminé. Pour de nombreux observateurs, elle a surtout servi à protéger les hommes politiques des éventuelles futures affaires. En février 2011, entendu par la commission du Sénat à propos du Mediator, Didier Tabuteau, premier directeur de l'agence, avait tenu à rappeler l'ambition de l'agence: «doter notre pays d'un service public de sécurité sanitaire».
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/14/25097-crise-majeure-lagence-medicament
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| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Jeu 23 Juin 2016, 19:54 | |
| " L'une des idées reçues les plus fréquentes en médecine concerne l'inefficacité des antibiotiques sur les infections virales. Une idée obsolète." " Comme souvent les gens n'ayant qu'une connaissance partielle sont devenus les ayatollahs de l'incompatibilité antibiotique-virus. Celle-ci a même fait l'objet d'affiches diffusées dans tous les cabinets médicaux : on ne traite pas les infections virales avec les antibiotiques." "Des outils nouveaux montrent que près de 10 % des enfants qui se présentent aux urgences avec une infection virale respiratoire ont aussi une bactérie pathogène dans le sang ! Chez ces enfants, l'existence d'une forme d'infection sévère avec un virus dans la gorge doit entraîner la recommandation d'un traitement antibiotique ! De la même façon, une partie encore importante des gens qui meurent lors d'une grippe succombent d'une surinfection bactérienne. Il n'y a donc rien de condamnable dans le traitement d'une infection virale par un antibiotique." - Citation :
- Virus et antibiotiques : c'est plus compliqué que ça
L'une des idées reçues les plus fréquentes en médecine concerne l'inefficacité des antibiotiques sur les infections virales. Une idée obsolète.
Les simplifications outrancières des messages de santé véhiculées par les médias amènent à des contresens qui malheureusement commencent à gagner même ceux qui pratiqueront la médecine. L'un des plus spectaculaires est celui de l'activité ou de l'inactivité des antibiotiques sur les virus. L'incompréhension remonte au XIXe siècle quand on a identifié pour la première fois l'antagonisme de microorganismes entre eux. Ainsi, les champignons – que l'on trouve dans le roquefort, le vin et la bière – empêchent la multiplication des bactéries pathogènes. Les Lactobacillus et les bactéries qui fermentent le lait ont une action identique. Elles le font par la sécrétion de produits à activité antibiotique qui, depuis le XXe siècle, ont connu une utilisation massive.
L'efficacité de ces antibiotiques sur les virus qui vivent à l'intérieur des cellules n'avait pas été évaluée, plus encore, la culture des virus au laboratoire se faisait avec l'aide d'un certain nombre d'antibiotiques qui permettaient d'empêcher la contamination artificielle – par souillure – des cultures. Ceci a amené à une dichotomie, bactérie-virus. Comme souvent les gens n'ayant qu'une connaissance partielle sont devenus les ayatollahs de l'incompatibilité antibiotique-virus. Celle-ci a même fait l'objet d'affiches diffusées dans tous les cabinets médicaux : on ne traite pas les infections virales avec les antibiotiques. Or ce n'est pas si simple, d'abord on est en train de se rendre compte que de nombreux antibiotiques ont une activité antivirale. Ainsi, certains d'entre eux (le targocid, l'ivermectine) sont efficaces sur le virus Ebola et la plupart des membres de cette famille, mais ils n'avaient jamais été testés jusqu'à un passé récent !
Surinfections
Par ailleurs, les infections mêlent souvent virus et bactéries. C'est le cas des infections virales respiratoires. La plupart du temps, elles sont associées à des surinfections bactériennes ou à des co-infections, ce qui les rend plus graves. Des outils nouveaux montrent que près de 10 % des enfants qui se présentent aux urgences avec une infection virale respiratoire ont aussi une bactérie pathogène dans le sang ! Chez ces enfants, l'existence d'une forme d'infection sévère avec un virus dans la gorge doit entraîner la recommandation d'un traitement antibiotique ! De la même façon, une partie encore importante des gens qui meurent lors d'une grippe succombent d'une surinfection bactérienne. Il n'y a donc rien de condamnable dans le traitement d'une infection virale par un antibiotique.
Dernier élément, le rôle des microbes qui vivent sur nos muqueuses. Certains nous protègent des virus en sécrétant des molécules antivirales, comme les antibiotiques, d'autres, au contraire, favorisent l'entrée des virus. C'est le cas de ceux responsables d'atteintes digestives et de méningites (Entérovirus) chez lesquelles on a montré que la prescription d'antibiotiques empêchait le virus d'être pathogène (1). Tout ceci amène à avoir une réflexion plus nuancée que celle du discours simpliste : discours « virus = pas d'antibiotique », qui, lui, date du XXe siècle ! (1) Karst S.M. "The influence of commensal bacteria on infection with enteric viruses". Nat. Rev. Microbiol
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-virus-et-antibiotiques-c-est-plus-complique-que-ca-23-06-2016-2049034_445.php
" La plupart du temps, les infections virales respiratoires sont associées à des surinfections bactériennes ou à des co-infections, ce qui les rend plus graves" Et sur un (petit) échantillon, les fumeurs me paraissent très bien placés pour vérifier ces surinfections ... Les publicités gouvernementales pour restreindre l'usage d'antibiotiques auraient-elles des motivations plus comptables que médicales ? Quel est leur poids respectif dans la décision ? On se rappellera que l'énarque dirigeant l'Agence du médicament (ANSM) a déclaré : "Nous sommes une agence technico-règlementaire, nous n'avons pas besoin de scientifiques de haut niveau"... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Ven 24 Juin 2016, 04:03 | |
| Si en France pour diriger une structure de quelque ordre qu'elle soit (surtout si c'est une affaire demandant des spécificités définies) on mettait à sa tête les gens compétents connaissant la mission... que ferions nous de notre fournée d'énarques annuelle ?
Parce que ne l'oublions pas, tous les ans sort de l'ENA une tapée de gens à qui il faut offrir sur un plateau une situation de standing.
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| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mar 20 Déc 2016, 19:23 | |
| Bonne nouvelle : si vous attendez huit ans pour être malade, il y aurait moins de pénurie de médecins. Sachant que le numerus clausus s'applique à la fin de la 1ere année de médecine. Sans oublier qu'il a été instauré il y a plus de 40 ans, et plusieurs fois durci ensuite par divers gouvernements.
Alors que le nombre de généralistes décline, le gouvernement va augmenter sensiblement le numerus clausus dans les facs de médecine (source Sud-Ouest) "L’édifice médical français repose sur eux : les généralistes aiguillent les patients, si besoin, vers un spécialiste ou un établissement hospitalier, ils garantissent une proximité dans l’offre de soins, connaissent les familles parfois depuis des générations. Centraux, donc… mais de moins en moins nombreux, alors que la population vieillit et que les besoins augmentent. 89 000 médecins généralistes sont aujourd’hui recensés dans le pays. Entre 2007 et 2016, leur nombre a plongé : une baisse de 8,4 %, selon les données communiquées cette année par le Conseil national de l’ordre des médecins."
Article de 94.Citoyens (juin 2015) cité plus haut : "Alors que le numerus clausus, quota maximal de médecins diplômés, reste drastique en France, rejetant du métier des milliers de jeunes chaque année.." | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 21 Déc 2016, 06:51 | |
| Le problème étant que les vocations pour exercer la profession de médecin généraliste que l'on appelait médecin de quartier ou de famille sont de plus en plus rares...
Les causes de cette situations sont nombreuses et connues, comme visiblement le contexte ne s'améliore pas il est à craindre que l'affaire ne s'arrange pas.
Les nouveaux médecins se dirigent lorsqu'ils le peuvent vers des spécialisations, ceux qui restent dans la médecine générale sélectionnent leur lieu d'exercice et refusent de remplir certaines tâches... nombre d'entre eux reculent devant les exigences générées par ce type de travail qui d'ailleurs se complique par des obligations administratives de plus en plus nombreuses et complexes.
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| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 21 Déc 2016, 09:32 | |
| Evidemment, il y a plusieurs causes au nombre insuffisant de nouveaux médecins généralistes en libéral : qu'ils soient rebutés par de nouvelles contraintes, ou plus attirés par d'autres formes d'exercices de la médecine. Sans oublier que divers spécialistes viennent aussi à se raréfier. Il n'y a donc pas de décision simple qui soit suffisante à elle seule comme solution.
Une partie de la solution reste que pour avoir un nombre suffisant de médecins (dont généralistes) en fin d'études, encore faut-il qu'il y en ait un nombre suffisant à l'entrée. Or contrairement à d'autres filières, ce n'est pas le nombre (ni même la valeur) des candidats qui est limitant. C'est le numerus clausus (nombre limite d'admis) drastique en fin de 1ere année qui en élimine la plupart.
Et quelle est la motivation rationnelle de ce numerus clausus, au fait ? Il y a longtemps, officiellement "on" voulait limiter le déficit de la Sécu en limitant le nombre de médecins... Chacun peut apprécier le résultat. Réduire le nombre de médecins pour baisser les prix c'est n'avoir rien compris à la loi de l'offre et de la demande. Chacun sait que les professions réglementées et à effectif réduit sont multiples en France (taxis, inspecteurs pour le permis, notaires, etc..). Ce qui combine pénurie et prix élevés ou files d'attente. On notera le raisonnement libéral du jeune ministre Macron, qui a consisté à vouloir faire l'inverse du cas médecins : augmenter le nombre de professionnels. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 21 Déc 2016, 09:40 | |
| Pas de problème ! dans certains domaines on délocalise... en médecine on importe.
UBU est aux manettes ! la manufacture à conneries tourne à plein régime.
La pénurie de généralistes à son avantage : les médecins retraités qui avaient souvent "acheté" la clientèle d'un confrère à leurs débuts dans la profession n'ont rien à vendre puisqu'il suffit d'arriver pour se faire sa clientèle donc on a mis fin à la spéculation ! | |
| | | lorenzaccio
Messages : 284 Date d'inscription : 19/02/2013
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 21 Déc 2016, 16:13 | |
| Le nombre d'admis en 2eme année a augmenté ces dernières année, mais cela nécessite des amphis, des labos, des enseignants, donc aussi des budgets !! De plus 70 % des promotions sont actuellement féminines, comme dans toutes les professions de santé, et il y a pas mal d'abandons professionnels ou de formations de compétences (en plus des spécialités officielles) et de recherches d'activités salariales à la carte. D'où un avenir regroupé des généralistes et une importation d'étudiants formés hors de France, avec des problèmes en stage d'internat!! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 21 Déc 2016, 16:35 | |
| les étrangers peuvent sans limitation faire des études de médecine en France... Les Français vont passer des diplômes de médecin en Roumanie où une fac dispense un enseignement en français...
On notera d'ailleurs avec intérêt que dans bien des pays africains il y a moins de médecins ressortissants du pays sur place que de médecins originaires du pays établis en France.
Pas grave on expédie sur place des toubibs Français...
| |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Ven 13 Oct 2017, 21:34 | |
| État des lieux, suite (nombreux graphiques)
La France des déserts médicaux
« De vastes pans de la France sont en voie de désertification », selon le géographe de la santé Emmanuel Vigneron, alors que parallèlement, l’offre de soins dans les métropoles « se renforce et se densifie ». Pratiquement tous les départements connaissent une baisse régulière du nombre de leurs médecins généralistes, les départs à la retraite n’étant pas compensés par les nouvelles installations. Les zones rurales sont les plus touchées, tandis que les départements avec un centre hospitalier universitaire (CHU) résistent mieux. A Paris, la forte baisse est due à la difficulté d'installation en raison des prix de l’immobilier.
L’hôpital n’est pas épargné
Les hôpitaux publics de périphérie peinent à attirer les praticiens. Le nombre de postes non pourvus par des agents statutaires est très conséquent (26,3% en moyenne nationale). Le secteur privé, aux revenus plus élevés, leur fait concurrence et travailler dans les grosses structures publiques type CHU présente davantage d’intérêt.
L’augmentation du recours aux urgences
Le recours aux urgences n’a cessé d’augmenter depuis le début des années 1990. En effet, si elles ont vocation à prendre en charge tous les patients malades ou blessés 24 heures sur 24, en situation d’urgence médicale, elles pallient de plus en plus les défaillances de la médecine de ville (temps d’attente pour les rendez-vous…).
De fortes inégalités face à la maladie
Les délais d’attente sont la première cause de renoncement aux soins, selon l’Observatoire de l’accès aux soins (sondage réalisé par l’IFOP pour le cabinet Jalma) publié le 23 mars. Le coût et la distance comptent aussi.
http://lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2017/10/13/sante-des-territoires-abandonnes_5200653_4355770.html | |
| | | Robin
Messages : 1374 Date d'inscription : 13/02/2011
| Sujet: Re: à votre santé ... Sam 14 Oct 2017, 11:40 | |
| quand on pense qu'il n'y aura plus un seul médecin généraliste sur le Plateau en fin d'année prochaine on peut vraiment s'inquiéter d'autant que dans notre quartier le pourcentage des seniors est loin d'être anecdotique. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Sam 14 Oct 2017, 11:42 | |
| On voit même aux "urgences" des patients qui demandent d'urgence le renouvellement de leur ordonnance... C'est pratique ouvert H 24 et surtout "gratos"
On s'étonne ensuite que ça ne fonctionne pas comme cela devrait... pour ce à quoi c'est destiné.
Sans compter les agressions, insultes au personnel... mais c'est une autre histoire. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Sam 14 Oct 2017, 11:49 | |
| - Robin a écrit:
- quand on pense qu'il n'y aura plus un seul médecin généraliste sur le Plateau en fin d'année prochaine on peut vraiment s'inquiéter d'autant que dans notre quartier le pourcentage des seniors est loin d'être anecdotique.
il n'y a pas que les "seniors" qui peuvent être malades sans pouvoir se déplacer. Lorsque dans certains quartiers verrouillés par les truands on ne peut y pénétrer librement, que les pompiers qui viennent secourir des gens sont agressés parfois par la famille des malades... doit on être surpris que l'affaire soit mal engagée ? Tout va bien dans le royaume de France il n'y a qu'une légère impression d'insécurité... Pour ma part je connais une équipe d'infirmières libérales qui décide que leur périmètre de travail est défini et non susceptible d'être négocié. en gros "ici on y va et là on refuse d'y aller" brillant résultat de la "politique de la ville." Les "grands Frères" vont ils contraindre le personnel médical à venir où il est attaqué ? bonne question qu'il n'est pas d'usage de se poser... | |
| | | Robin
Messages : 1374 Date d'inscription : 13/02/2011
| Sujet: Re: à votre santé ... Sam 14 Oct 2017, 16:47 | |
| Effectivement, il suffit d'être handicapé moteur pour être limité en déplacements. Je connais j'en suis. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 16:34 | |
| - Robin a écrit:
- Effectivement, il suffit d'être handicapé moteur pour être limité en déplacements. Je connais j'en suis.
J'ai dans ma proche famille une personne âgée qui ne peut presque plus marcher et les quelques pas qu'elle peut faire le sont avec un déambulateur comble de chance elle perd aussi la vue. Comme régulièrement on doit la conduire chez des spécialistes (cœur, yeux, poumons...) nul doute que l'on va partir de son domicile avec la chaise roulante, monter et descendre les escalier du métro ou la porter dans le bus. On pourrait aussi sans doute la faire prendre en charge par des ambulances pour réduire les frais de mutuelle. Vive les transports en communs qui comme nous le savons tous sont confortables, propres, surs, disponibles et surtout sont aménagés pour les personnes en chaise roulante. Les humanistes de gauche écolos ignorent sans doute ces petits problèmes. En revanche on emmerde c'est le terme adapté à la situation les particuliers, les kinés, les médecins pour qu'ils aménagent leurs accès et leurs installations. Dans le royaume du "cul par dessus tête" on se surpasse régulièrement ! | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 16:44 | |
| Chaque famille a à accompagner des cas similaires. :la cause est nationale. http://commission-handicap.eelv.fr/actualite-elues/accessibilite-des-personnes-handicapees-enjeu-pour-une-societe-inclusive/ | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 18:13 | |
| et pour traiter le dossier on plante la pagaille dans les rues...
NON seulement les tronches molles ne font pas le nécessaire mais les super tronches molles écolos agissent en sorte de compliquer la vie de leurs compatriotes. Actuellement la frénésie de réformes se double d'une activité intense en fiscalité nouvelle.
Le jeune arrogant va avoir du pain sur la planche pour remonter la pente. Autour de moi même ceux qui le soutenaient se posent des questions. Ce n'est pas en laissant les tyranneaux écolos batifoler en faisant n'importe quoi que la situation va s'apaiser.
Dernière édition par tonton christobal le Lun 16 Oct 2017, 06:56, édité 1 fois | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 18:37 | |
| http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/debat-macon-le-pen-un-consensus-sur-le-handicap-03-05-2017-6914793.php | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 18:56 | |
| Malheureusement (pour les patient(e)s de banlieue) beaucoup d'hôpitaux sont concentrés à Paris. Liste des hôpitaux de l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) : Vingt (20) à Paris - trois fois plus que dans chaque département autour : Six (6) pour le 92 (Hauts-de-Seine) Trois (3) pour le 93 (Seine-Saint-Denis) Six (6) pour le 94 (Val-de-Marne). Proche de Fontenay, heureusement il y a Bégin (hôpital militaire, hors AP-HP)...
Et si l'on pense à la fois aux ambulances, et aux malades qui tentent de rejoindre les urgences ou des services spécialisés présents à Paris et nulle part ailleurs, mais aussi aux personnels nombreux (y compris hors-personnel médical) de ces hôpitaux de Paris, qui souvent n'ont pas les moyens de loger à Paris, et qui travaillent aussi la nuit (alors qu'à 1h du matin, à Nation, trop tard pour rentrer en RER A en banlieue) on apprécie à sa juste valeur la volonté de Mme Hidalgo d'interdire les moteurs thermiques à Paris ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 19:58 | |
| Si l'action politique a pour concrétisation sur le terrain une suite de "débats", la réunion de comités Théodule grassement payés qui ne font rien et la ponte de communiqués sans suite palpable nous voyons le résultat. ZERO ! En matière de politicards bavards sans aucune cohérence et loin des réalités nous sommes servis.
En matière d'actions sur le terrain c'est "démerdez vous !" et nous les politicards on légifère pour vous compliquer la vie. L'auto satisfaction étatico administrative dans toute sa splendeur....
NB nous allons avoir encore droit à des liens concernant des parlottes sans effets réels sur les besoins. Au lieu de nous flanquer des liens on souhaite des solutions pratiques et immédiates. Le temps des énarques n'est pas celui des manants et il devient urgent de conjuguer au présent au lieu de vendre du futur et du conditionnel. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 20:02 | |
| En tant que 'non politicards' vous pouvez donc nous dire quelles sont vos solutions immédiates et efficaces | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 15 Oct 2017, 20:05 | |
| J'ai quelques idées mais comme je ne tiens pas à discuter avec un individu qui provoque des incidents je n'échange pas.
A tout hasard on pourrait engager la responsabilité pénale et financière des dirigeants politiques, économiques, administratifs ou judiciaires qui prennent de mauvaises décisions.
Cela viderait les ministères, quelques assemblées d'élus... et les administrations plus quelques grandes sociétés d'un grand nombre d'incapables et de parasites.
Rien que cela serait de nature à modifier le profil de nos "décideurs" nous aurions un peu moins de discoureurs et un peu plus de gens prudents. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 24 Oct 2018, 17:11 | |
| " contrôle du service médical de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Val-d’Oise dans un cadre national de contrôle des médecins qui prescrivaient plus de 4 % de « non substituables »." " Déjà près de 1 000 médicaments génériques ont été retirés par les autorités françaises et européennes ( ), ce sont des faits officiels, je n’invente rien »" - Citation :
- Val-d’Oise: le médecin «anti-générique» applaudi par ses patients au tribunal
|Marjorie Lenhardt| 02 octobre 2018
Le docteur Julien Blain de Saint-Brice était convoqué par le tribunal des affaires de la Sécurité sociale pour avoir prescrit trop de médicaments «non substituables». Ce mardi, 14 heures. La salle d’audience du tribunal des affaires de la Sécurité sociale à Pontoise est pleine à craquer. Les « fans » du docteur Julien Blain sont venus en nombre, comme lors de la première audience reportée, soutenir leur médecin de famille convoqué pour ne pas avoir prescrit assez de médicaments génériques.
En 2013, ce médecin de Saint-Brice-sous-Forêt fait l’objet d’un contrôle du service médical de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Val-d’Oise dans un cadre national de contrôle des médecins qui prescrivaient plus de 4 % de « non substituables ». Avec ses 277 prescriptions comportant cette mention, soit 72 % de la totalité des prescriptions, entre septembre et décembre 2013, le Dr Blain détient le record de ses autres confrères contrôlés (la moyenne nationale étant de 54 % de prescriptions non substituables).
La CPAM réclame une amende de 400 € Un taux « élevé » qui justifie, selon la CPAM, un « abus » devant être sanctionné d’une amende dont elle a fixé le montant à 400 €. L’avocate de la CPAM évoque le code de la santé publique qui, selon elle, prévoit la possibilité d’utiliser cette notion « non substituable » de « manière exceptionnelle devant relever d’un état lié au patient ». Or, selon l’avocate, seuls 18 dossiers sont justifiés ainsi.
Le médecin qui avait refusé de payer cette amende, par principe et pour ses patients, s’est expliqué à la barre. « Je n’ai commis aucune fraude, se défend-il. Derrière cette catégorie de médicament (NDLR : les génériques), ce n’est pas la Sécurité sociale qui est mise en cause mais les laboratoires de fabrication de générique. Déjà près de 1 000 médicaments génériques ont été retirés par les autorités françaises et européennes et cet été, on a retrouvé des substances cancérigènes (NDLR : des médicaments à base de valsartan avaient été rappelés) dans des médicaments, ce sont des faits officiels, je n’invente rien », argumente-t-il.
«Il a son sacerdoce de sauver ses patients » Le médecin explique qu’il applique le principe de précaution alors qu’il questionne depuis 2008 les autorités de santé et notamment l’agence nationale de sécurité du médicament, en vain. « Il a son sacerdoce de sauver ses patients », souligne son avocat Me Nicolas Choley, rappelant notamment le scandale du Levothyrox.
À la fin de l’audience, ses patients l’applaudissent. « Des médecins comme lui avec une telle vocation, il n’y en a plus beaucoup, qu’est-ce qu’ils viennent l’embêter lui ? » s’exclame Catherine. « Je ne comprends pas, si on refuse un générique, c’est que l’on est prêt à payer un supplément pourquoi nous imposer le générique ? Il y a quelque chose qui ne va pas ! » ajoute Patricia.
Danielle, 70 ans, est venue spécialement de Versailles (Yvelines) pour soutenir le Dr Blain, qui n’est pas son médecin. « J’ai découvert par hasard son combat, je le soutiens. Je souffre d’une sclérose en plaques depuis 42 ans, on m’a donné une fois un générique pour soigner une infection urinaire et depuis j’ai une neuropathie alors que je n’avais jamais eu de problème avant », explique la septuagénaire. Des exemples de ce type, les patients du médecin en ont plein. Certains ont simplement remarqué une absence d’effets des génériques. Mais tous sont surtout convaincus de la droiture de leur docteur et de sa « justesse » de diagnostic. Le délibéré est prévu pour le 28 novembre.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/saint-brice-sous-foret-le-medecin-anti-generique-applaudi-par-ses-patients-au-tribunal-02-10-2018-7909452.php | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 23 Déc 2018, 16:54 | |
| Manque de médecins libéraux (généralistes, spécialistes) : ça pourrait être (encore) pire... sans les retraités - Citation :
- Un médecin libéral sur dix cumule emploi et retraite
Le Monde avec AFP Publié le 13 décembre 2018 Le nombre de bénéficiaires du dispositif cumul emploi-retraite a presque triplé depuis 2011, passant de près de 4 500 à 12 100 médecins libéraux, selon une étude de la Drees.
Près d’un médecin libéral en activité sur dix (9,7 %) cumule emploi et retraite, un chiffre en forte hausse depuis 2011 où la proportion n’était que de 3,5 %, selon une étude publiée jeudi 13 décembre par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
Le nombre de bénéficiaires du dispositif cumul emploi-retraite a presque triplé, passant de près de 4 500 médecins libéraux en 2011 à 12 100 en 2018. Au total, il y a 125 000 médecins exerçant en libéral en France, un nombre plutôt stable depuis sept ans.
Les généralistes en dessous de la moyenne
« La part des médecins en cumul emploi-retraite est très variable selon la spécialité », indique la Drees. Ainsi, près du quart des psychiatres et près de 15 % des gynécologues en exercice sont en cumul emploi-retraite, contre 6 % des anesthésistes ou des chirurgiens.
Les généralistes (8,3 %) sont en dessous de la moyenne de l’ensemble des médecins cumulants. Ils « reculent ou diffèrent » leur départ à la retraite « dans les zones très peu denses, là où ils savent que leurs patients auront des difficultés à retrouver un médecin traitant », assure le service statistique.
En outre, les médecins exerçant à Paris prolongent en moyenne leur activité « nettement plus longtemps qu’ailleurs » : un médecin libéral sur cinq y cumule emploi et retraite.
https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/12/13/un-medecin-liberal-sur-dix-cumule-emploi-et-retraite_5396697_1651302.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| | | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mar 11 Juin 2019, 18:31 | |
| Enfin une bonne nouvelle ! Et vivement la découverte d'une maladie guérie par quelques verres de château Margaux (par exemple, et remboursé par la Sécu ...) mais il va hélas sans doute falloir attendre encore un peu. - Citation :
- Deux tasses et demie de café pour soigner une maladie orpheline
Soline Roy. Publié le 11/06/2019
Un enfant atteint d’une maladie neurologique rare a pu être pris en charge grâce à deux tasses et demie de café par jour, dont l’efficacité a été montrée grâce à une erreur de sa famille.
C’est un bel exemple de sérendipité, ce type de hasards qui sert la science de façon inattendue… Un enfant souffrant d’une maladie neurologique orpheline a, malgré lui, apporté aux médecins la preuve qu’un traitement efficace pouvait se cacher dans... une simple tasse de café! En se trompant au détour d’un linéaire de supermarché, la famille a réalisé rien moins qu’«un essai clinique en double aveugle fortuit et en vie réelle», racontent ses médecins, neurologues à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans les Annales de médecine interne .
Vers ses 3 ans, le petit garçon avait commencé à souffrir, jour et nuit, de mouvements involontaires du visage et des membres supérieurs, qui duraient de quelques secondes à une dizaine de minutes. L’origine des crises n’avait pas été élucidée, mais elles étaient allées en augmentant jusqu’à atteindre 30 épisodes par jour. À 11 ans, l’enfant pouvait difficilement faire du vélo, et était très handicapé dans des activités comme l’écriture, le sport ou la marche à pieds , entravant sa vie quotidienne et sa scolarité.
Une analyse génétique a finalement permis de lever le mystère: le génome de l’enfant présentait une mutation du gène ADCY5, connue pour provoquer ces dyskinésies. «C’est une maladie orpheline, on ne connaît même pas le nombre de cas tellement elle est rare, on peut parler d’une naissance sur un million mais ça n’est qu’un ordre de grandeur», a expliqué à l’AFP le Pr Emmanuel Roze, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) et chercheur Inserm/CNRS. Une maladie pour laquelle n’existe aucun traitement, si ce n’est... le café, indiquent les chercheurs: «Parmi les patients chez qui nous avons diagnostiqué cette mutation, un père et sa fille (...) nous ont dit qu’ils pouvaient prévenir leurs épisodes de dyskinésie en buvant du café.»
Les médecins ont donc prescrit la boisson à l’enfant, un conseil bien accepté par les parents, originaires de Madagascar où le café est communément utilisé comme médicament, tant chez les enfants que chez les adultes. Le traitement a démarré avec 1 tasse d’expresso le matin, avec «une réponse spectaculaire au bout de 45 minutes, et qui a duré 7 heures», indiquent les chercheurs. Une seconde tasse dans l’après-midi, puis une demie au coucher, ont suffit à éliminer presque totalement les crises chez l’enfant, lui permettant de vivre à nouveau normalement.
Mais le plus intéressant est advenu suite à une erreur des parents. Sans s’en apercevoir, ils ont acheté des dosettes de décaféiné à la place du café habituel. Les mouvements anormaux «ont immédiatement réapparu, à leur fréquence et sévérité d’origine», indiquent les auteurs. Il aura fallu quatre jours aux parents pour réaliser leur erreur et réintroduire du café caféiné… et les mouvements anormaux de disparaître à nouveau.
«La caféine est la drogue la plus consommée dans le monde, ce qui signifie que nous connaissons déjà beaucoup de choses sur ses effets et sa sécurité, même chez les enfants», écrivent les auteurs, qui estiment que sa prescription doit désormais être envisagée chez tous les patients atteints d’une dyskinésie liée au gène ADCY5. «Même si on avait le cas d’un bébé diagnostiqué avec cette maladie, je lui administrerais du café», explique le Pr Roze à l’AFP. Les médecins parisiens disposent même d’une explication logique au fonctionnement de la caféine, qui explique que ce traitement restera réservé aux cas liés à cette mutation génétique précise: en effet, celle-ci amplifie la production d’une enzyme qui, dans le cerveau, est activée par des récepteurs cible de la caféine. «Utiliser la caféine comme antagoniste de ces récepteurs, ce qui inhibe [l’enzyme en question], a du sens pour réduire les mouvements anormaux» associés, écrivent les auteurs. Reste à confirmer, de façon contrôlée et chez un plus grand nombre de patients, l’essai clinique involontairement mis au point par cette famille.
http://sante.lefigaro.fr/article/deux-tasses-et-demie-de-cafe-pour-soigner-une-maladie-orpheline/ | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 03 Juil 2019, 09:33 | |
| Pluralisme des médias dans la présentation de l'info.
Les nouveaux cas de cancer en forte hausse en France Un rapport met en évidence une augmentation de 45 % de l’incidence chez la femme et de 6 % chez l’homme depuis 1990, abstraction faite de l’augmentation de la population et de son vieillissement. La mortalité a, elle, enregistré une baisse relative. (..) https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/07/02/les-nouveaux-cas-de-cancer-en-forte-hausse-en-france_5484200_1650684.html
La mortalité liée aux cancers diminue en France, contrairement aux apparences L’augmentation et le vieillissement de la population française masquent la baisse de la mortalité par cancer. (..) http://www.lefigaro.fr/sciences/la-mortalite-liee-aux-cancers-diminue-en-france-contrairement-aux-apparences-20190702
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| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Jeu 12 Déc 2019, 16:33 | |
| Officiel ! le générique, c'est pas automatique ni pareil dans trois cas L'objectif est d'obliger aux génériques (dans les autres cas) mais cela n'en contredit pas moins des décennies de discours ministériels multiples sur la bioéquivalence (donc en fait sans vérifier l'efficacité). Plus généralement, la question n'est pas de mettre en cause tous les génériques, mais les contrôles qualité effectués sur chacun. Et là, qui en parle ? On ne parle que de prix le plus bas. Mais un produit au plus bas prix est-il forcément de qualité ? Le vérifier s'impose. - Citation :
- À compter du 1er janvier 2020, la mention « non substituable » ne suffira plus sur les ordonnances. Elle devra être complétée d’un code qui justifie pourquoi le pharmacien ne peut pas proposer un générique au lieu du médicament de marque.
Trois nouvelles mentions « non substituable » vont faire leur apparition sur l’ordonnance. Cette inscription suffisait jusqu’ici à empêcher que le pharmacien ne remplace le médicament de marque par un générique. À partir du 1er janvier 2020, les médecins devront justifier cette décision. Pour cela, un arrêté leur indique trois codes qui complètent le fameux NS (non substituable) et seront inscrits à sa suite.
MTE concerne les médicaments à marge thérapeutique étroite, comme certains antiépileptiques (lamotrigine, prégabaline, etc.), traitements antirejets (ciclosporine, mycophénolate, etc.) ou encore la lévothyroxine. Lorsque le patient est stabilisé uniquement grâce au médicament de marque, le « non substituable » est considéré comme justifié. Pour le topiramate (Epitomax), le valproate de sodium (Dépakine) et de mycophénolate mofétil (Cellcept), le tarif forfaitaire de responsabilité sera appliqué. Cela signifie que ces produits seront remboursés sur la base du prix moyen des génériques. La différence avec le prix du médicament de marque sera aux frais du patient.
EFG ne concerne que les enfants de moins de six ans. Il peut être difficile, voire impossible, de leur administrer un médicament sous sa forme la plus courante (comprimé, gélule). Lorsque aucun générique n’existe sous la forme galénique adaptée aux besoins du jeune patient, un sirop par exemple, il est possible d’imposer la délivrance du médicament de marque.
Enfin, CIF s’adresse aux personnes présentant une contre-indication « formelle et démontrée » à un excipient à effet notoire – comme le lactose, le mannitol ou encore l’amidon de blé. Si l’excipient allergène est présent dans tous les génériques disponibles, ce code est justifié.
L’objectif de cet arrêté est d’augmenter la prescription de génériques, lorsque c’est possible. Plusieurs rapports ont pointé le recours excessif, et injustifié, à la mention « non substituable ». Concernant les excipients, il n'y a pas que l'allergie : la possibilité de coma diabétique si l'excipient (du générique) contient du glucose a été observée. Chez un diabétique, évidemment. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Ven 28 Fév 2020, 19:35 | |
| - Citation :
- On ne parle que de prix le plus bas. Mais un produit au plus bas prix est-il forcément de qualité ? Le vérifier s'impose.
Grace au coronavirus, on apprend qu'un médicament au prix le plus bas, donc fabriqué dans l'Asie lointaine ... eh bien, c'est pas sûr qu'il arrive. Après l'autosuffisance alimentaire, justifiant la politique agricole commune, bientôt le souci de l'autosuffisance en médicaments ? | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mar 07 Avr 2020, 21:37 | |
| Le système de santé français est-il à la hauteur ? Elie Cohen, Olivier Galland, 7 avril 2020 (..) Le nombre de médecins formés a drastiquement baissé entre le début des années 1980 et le début des années 2000 et les médecins actuellement en exercice sont assez âgés (45% ont 55 ans ou plus). Tout ceci alimente la crainte d’une pénurie de médecins. Le gouvernement a donc décidé d’abolir le numerus clausus, mais, on le sait bien, les études de médecine sont très longues et l’effet de cette ouverture ne se fera pas sentir avant plusieurs années. (..) Quatre problèmes bien identifiés sont au cœur du malaise français.
Le premier tient à l’articulation déficiente entre médecine de ville et médecine hospitalière. Avec le temps la médecine de ville s’est défaussée de ses responsabilités de service public notamment en matière d’urgences d’autant que sa couverture du territoire s’est faite moins dense et que les dépassements tarifaires ont crû ce qui a accru considérablement la pression sur l’hôpital public.
Le second tient à l’évolution de l’hôpital public devenu avec le temps un producteur technique de soins mobilisant des moyens de plus en plus coûteux en équipements et thérapies et un hospice pour personnes âgées démunies souffrant de pathologies lourdes. La fermeture de petits établissements décrits comme dangereux, la rationalisation des services et la suppression de lits, l’externalisation d’une partie des examens, la difficulté à recruter des personnels soignants ont contribué à mettre l’hôpital sous tension.
Le troisième tient au financement et à la gouvernance du système hospitalier. Le pilotage de l’activité par le taux de remplissage, la supervision du système par des agents administratifs armés de leurs feuilles Excel, les réformes successives visant à vider les services et leurs chefs de leurs prérogatives ont achevé d’humilier des professionnels qui avaient une haute idée de leur mission.
Le dernier tient enfin à la contradiction non résolue entre demande illimitée de soins et de confort socialisés par la Sécu de la part des Français et contrainte budgétaire. Les tentatives pour constituer des paniers de soins remboursables ou dérembourser la bobologie ayant jusqu’ici échoué, c’est par le nœud coulant budgétaire qu’on a cru régler le problème (ONDAM inférieur à l’évolution mécanique des dépenses, gels budgétaires, transfert d’enveloppes du public au privé etc.)
Dans la situation de crise que nous connaissons, le sous-dimensionnement de l’appareil hospitalier s’est révélé dramatique mais c’est une situation de crise extrême. Demain il faudra certes parer au plus pressé, colmater les brèches, rééquiper les services de réanimation et les pharmacies hospitalières. Il faudra surtout repenser le système en utilisant les ressources d’intelligence collective découvertes chez les personnels soignants, redéfinir le panier de soins couvert par la Sécu, bannir la gestion à courte vue, revaloriser les rémunérations. La crise actuelle rend nécessaire la refondation du système.
https://www.telos-eu.com/fr/le-systeme-de-sante-francais-est-il-a-la-hauteur.html | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 08 Avr 2020, 12:55 | |
| Les difficultés de notre système de soins publics n'est il pas le reflet d'un secteur public qui ne fonctionne plus: l’éducation nationale ne marche pas bien, la justice non plus, la police ca va encore mais, la défense ca a l'air d'aller.
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| | | lorenzaccio
Messages : 284 Date d'inscription : 19/02/2013
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 08 Avr 2020, 15:59 | |
| Évitons l'opportunisme d'une crise d'une ampleur imprévisible (malgré les nombreux rétro-prévisionnistes pour qui le futur est facile à prédire quand il est passé) pour attaquer encore plus le système de santé à la française. Nous dépensons autant que la moyenne des états comparables (Allemagne comprise) donc il va falloir continuer à repenser le tout et notamment l'hospitalo-centrisme et le besoin incessant de certains à consulter pour pas grand chose et remboursable en plus! (en ce moment les urgences , à part les vraies, se font rares!). Les défis sociétaux et la crise économiques ne vont pas manquer. | |
| | | Smile
Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Mer 08 Avr 2020, 16:35 | |
| - lorenzaccio a écrit:
- Évitons l'opportunisme d'une crise d'une ampleur imprévisible (malgré les nombreux rétro-prévisionnistes pour qui le futur est facile à prédire quand il est passé) pour attaquer encore plus le système de santé à la française. Nous dépensons autant que la moyenne des états comparables (Allemagne comprise) donc il va falloir continuer à repenser le tout et notamment l'hospitalo-centrisme et le besoin incessant de certains à consulter pour pas grand chose et remboursable en plus! (en ce moment les urgences , à part les vraies, se font rares!). Les défis sociétaux et la crise économiques ne vont pas manquer.
La remise en cause du Tier Payant et comment "enfin" responsabiliser les Français par exemple! Comment faites-vous comprendre à une personne jouissant du tiers payant qu'il faut respecter le confinement? D'un cote, l'état assiste aveuglement et de l'autre l'état demande de la responsabilité et de la raison. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres ... | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 19 Avr 2020, 10:43 | |
| Coronavirus et hôpital Samuel Gontier Publié le 28/02/2020. Mis à jour le 02/03/2020 (..) Dans cet océan de miasmes télévisuels surnage le médecin traitant de TF1 et de LCI, Gérald Kierzek (..). Face à Gilbert Collard qui agite le mot « pandémie » comme un épouvantail, il précise : « Le mot fait peur mais une pandémie, c’est la diffusion mondiale d’une épidémie. (…) On a l’impression que c’est un truc horrible. Mais le mot pandémie est aussi valable pour la grippe. Chaque année, on a une pandémie grippale. » Clair, précis, pédagogue, le praticien médiatique recadre les élucubrations des toutologues catastrophistes, informe sur l’état des connaissances sans pour autant nier les risques. « Il y a quand même des cas graves, qui donnent des pneumonies, et ces pneumonies nécessitent de l’oxygène, en réanimation. Et c’est ça le problème : ça demande d’avoir la disponibilité hospitalière des soins en réanimation. »
« Le président s’est montré particulièrement mobilisé, le rassure Audrey Crespo-Mara vendredi matin sur LCI. Le chef de l’État était hier à la Pitié-Salpêtrière. » C’est vous dire s’il est mobilisé. « Et l’un de ces médecins n’a pas hésité à interpeller Emmanuel Macron avec la crise de l’hôpital. » Voici diffusée l’intervention du neurologue François Salachas, dans laquelle il déclare que « le système des hôpitaux publics est en partie sinistré ». « On a vu un président assez à l’écoute, reprend la présentatrice de LCI, mais quelques heures plus tard, depuis Naples, le ton était tout autre. » Emmanuel Macron : « Y avait un docteur qui représentait la coordination, l’intersyndicale… » Beurk, les syndicats. « … Lequel est neurologue et n’a rien à voir avec le coronavirus… » Argh, un incompétent. « Il a tenu ces propos au sujet de l’hôpital plus généralement. Ils n’ont rien à voir avec la crise que nous sommes en train de vivre. » Pffou, ce syndicaliste incompétent était hors sujet.
« À l’école, on m’a toujours appris à ne pas critiquer les absents, réagit Gérald Kierzek en plateau. Je trouve ça étonnant, un peu mesquin de critiquer comme ça, à distance. Et puis c’est d’une mauvaise foi absolue. Dire que la crise de l’hôpital n’a rien à voir avec le coronavirus… on voit bien que c’est l’hôpital qui est mobilisé en première ligne ! » Et alors ? Selon la publicitaire de Havas et selon Philippe Douste-Blazy, notre système de santé se porte à merveille. « Le petit tacle, “il est neurologue”, c’est pas très habile, insiste pourtant Gérald Kierzek. Le collègue a été calme, a posé les choses factuellement, il a mis le président face à la réalité et le président répond : “Il est neurologue.” Et alors ?!? Le ministre de la Santé aussi est neurologue. Même le père du président Macron est neurologue ! Les neurologues ont aussi leur mot à dire parce qu’ils ont aussi des services hospitaliers qui vont mal. »
« Si on a besoin de lits de réanimation, poursuit Gérald Kierzek, les choses risquent de se corser. Parce que tous les jours, en situation normale hors épidémie, on envoie des malades à 200 kilomètres parce que les structures de réanimation de proximité ont été fermées. C’est ça que le collègue dénonçait. » Je rêve ! Un éditorialiste de TF1 et LCI ose dénoncer le massacre du service public de la santé. « L’hôpital est déjà à bout, à flux tendu donc c’est la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase et de montrer que l’hôpital est déjà à l’os et qu’il faut rapidement des moyens. C’est pas de l’opportunisme, ça fait onze mois que les services d’urgence sont en grève. »
« C’est évidemment le neurologue qui a raison, intervient Franz-Olivier Giesbert. Il faut injecter de l’argent tout de suite, de toute urgence. De toute façon, le gouvernement va le faire, il le fait. » « On dépense beaucoup ! Il faut arrêter de dire que si l’hôpital est en crise, c’est parce qu’on dépense pas assez. On dépense mal, c’est tout. » « On dépense mal, convient Gérald Kierzek. Probablement que l’hôpital est mal piloté. On a créé des postes qui ne sont pas des postes de soignants mais des postes de managers, ça bouffe du pognon et c’est inefficace. » Les « bed managers » vantés par Agnès Buzyn (..). « C’est un problème de moyens et de personnels, insiste le crypto-syndicaliste de LCI. De lits, de structures de proximité qui ont été fermés, de maillage territorial. Emmanuel Macron a raison de dire que ça date d’avant lui mais lui aussi y a participé quand il était ministre de l’Économie et, depuis qu’il est président, il n’a rien fait pour inverser les choses. C’est ça que lui reproche le collectif inter-hôpitaux, qui représente tous les chefs de service et tous les hospitaliers, donc François Salachas a une légitimité pour parler. »
https://www.telerama.fr/television/coronavirus-les-chaines-info-contaminees-par-lextreme-droite%2Cn6610543.php | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: à votre santé ... Mar 15 Mar 2022, 06:56 | |
| 9 Nov 2014 (ci-dessus), premier message du Forum sur la désertification médicale ; il y a plus de 7 ans ! Causes, déjà : " départs en retraite massifs et prix dissuasif du foncier" en Île-de-France. Autre cause, bien sûr : " le numerus clausus, quota maximal de médecins diplômés, reste drastique en France". Pour remplacer les médecins qui partent en retraite, encore faut-il qu'il y en ait assez de nouveaux. Mais des bas-du-front ont préféré pourrir la discussion, par obsession monorail sur l'insécurité. Alors, piqure de rappel : - Citation :
- Les déserts médicaux s’étendent dans les territoires ruraux, et aussi en ville. Comment en est-on arrivé là ?
Professeur Patrice Diot (doyen de la faculté de médecine de Tours) : Nous sommes dans une situation de démographie médicale catastrophique sur de nombreux territoires, dont la région Centre-Val de Loire en tout premier lieu. La situation n’est plus tenable et je comprends le malaise de la population, la société est au bord de l’explosion, il faut des mesures d’urgence.
Cela s’explique en grande partie par le fait que depuis 50 ans, le numerus clausus [le nombre d’étudiants autorisés à poursuivre des études de médecine] a été utilisé par les pouvoirs publics comme un outil de régulation, ce qui était absurde. Résultat : nous sommes arrivés à ce niveau extrêmement bas de 3 500 places en médecine à la fin des années 1990. On estimait alors qu’il y avait trop de médecins en France, on leur imputait les comptes déficitaires de l’Assurance-maladie.
Depuis, on desserre l’étau, on a atteint 7 000 à 8 000 jeunes formés dans les années 2010, mais le mal était fait, le déficit s’est creusé à un niveau tel qu’il explique encore nos difficultés actuelles. (..) https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/03/14/deserts-medicaux-le-probleme-majeur-reste-la-repartition-des-medecins-sur-le-territoire_6117438_3224.html | |
| | | paulau
Messages : 362 Date d'inscription : 03/04/2013
| Sujet: Re: à votre santé ... Mar 05 Avr 2022, 21:40 | |
| Merci pour les parents qui attendent une place en crèche : https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/accueil-en-creche-gratuit-pour-les-enfants-ukrainiens-20220405 | |
| | | hilarian
Messages : 269 Date d'inscription : 14/06/2010
| Sujet: Re: à votre santé ... Dim 29 Mai 2022, 14:35 | |
| Bry sur marne peut etre ajouté à la liste des déserts médicaux, 4 généralistes sont partis Heureusement que mon généraliste de fontenay est toujours présent | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: à votre santé ... | |
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| | | | à votre santé ... | |
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