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 Grève des routiers

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a.nonymous




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MessageSujet: Grève des routiers   Grève des routiers EmptyMer 21 Jan 2015, 13:14

Dans le Monde un article qui explique assez bien ce à quoi sont confrontés les chauffeurs routier en grève dans une Union qui s'est faite sans harmonisation salariale, sociale, fiscale, environnementale...

Alors que plus de 3.5 millions de salariés de droit français crèvent sans avenir à Pole emploi ils ne sont hélas pas les seuls à souffrir de cette situation et je suis de plus en plus convaincu que si rien n'est fait cela va se terminer par de l'agitation sociale, du sang et des larmes....

L'évolution de la position de la CGT du secteur est intéressante car il n'y a pas si longtemps ce même syndicat au niveau de sa centrale refusait de considérer les salariés des pays low-cost comme des concurrents des salariés de droit français, certains militants en particulier ceux de la fonction publique n'hésitant pas alors à parler de xénophobie des salariés de droit français...



"M. Paulissen réplique que la profession n’a pas les moyens de faire plus, que la concurrence est vive avec l’étranger, etc. Et invoque une étude du Comité national routier sur « les coûts de personnel de conduite à l’heure en 2011-2012 » : ils sont les plus élevés en France, et les plus bas en Pologne et Slovaquie.

« Les employeurs organisent eux-mêmes une concurrence étrangère déloyale en créant des filiales en Roumanie, en Estonie, etc. », dénonce Antoine Fatiga, représentant de la CGT des transports en Rhône-Alpes. « Certains routiers étrangers ont même deux cartes de conducteur à puce », ce qui leur permet de dépasser les temps de travail légaux. « Il faudrait plus de contrôle des routiers. »
"



Le Monde a écrit:
Routiers : pourquoi les syndicats veulent « amplifier » la grève

LE MONDE ECONOMIE | 21.01.2015 à 11h05 • Mis à jour le 21.01.2015 à 12h51 | Par Francine Aizicovici

Une nouvelle séance de négociations est prévue jeudi 22 janvier en début de matinée entre le patronat et les syndicats du transport routier, a indiqué FO à l’AFP.

Le ministère du travail « a décidé de reconvoquer un round de négociations avec l'ensemble des partenaires sociaux », à la Direction Générale du Travail, a indiqué Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports.

La partie patronale a confirmé cette information tout en faisant savoir que sa décision de participer n'était pas prise.

Mercredi matin, l’intersyndicale CGT-FO-CFTC-CGC avait appelé à « amplifier » le mouvement. Une conséquence de l’échec, mardi soir, de la négociation annuelle des salaires dans la branche.

Mardi soir, le président de la commission paritaire de la branche – représentant le ministère du travail – aavait bien tenté d’inviter patronat et syndicats à reprendre les discussions à 23 heures à la direction générale du travail.

Mais les représentants des employeurs ne se sont pas présentés à la table des négociations. Mercredi matin, ceux-ci assuraient qu’ils n’avaient reçu « aucune invitation ».



   Où en sont les opérations de blocage mercredi ?

Après avoir demandé, mardi soir, aux grévistes de lever les barrages routiers en signe de bonne volonté avant la reprise de la négociation prévue à 23 heures, l’intersyndicale a appelé les routiers à « amplifier » les actions sur le terrain. « On a essayé d’être dignes en levant les barrages mais le patronat nous a répondu par un doigt d’honneur ! », tonne Thierry Douine, secrétaire général de la CFTC Transports.

Il s’agissait aussi, pour l’intersyndicale CGT-FO-CFTC-CGC, « de montrer aux salariés qu’on ne les lâche pas, eux qui se battent depuis dimanche soir dans le froid », en organisant des barrages pour les camions et des opérations escargots.

Pour Jérôme Vérité, secrétaire général de la fédération CGT des transports, « cette politique de la chaise vide démontre l’irresponsabilité du patronat ».

La grève a ainsi repris à Rennes, avec une opération escargot. Elle se poursuivait à Bordeaux et devait recommencer à Marseille, selon la CGT des transports. Dans le Nord, selon le Centre régional d’information et de coordination routières (CRICR), les routiers menaient une opération escargot sur l’autoroute A1 qui occasionnait de très gros bouchons en début de matinée, dans le sens Lille-Paris.

Les grévistes réfléchissent à des nouvelles actions de blocage pour toucher « le cœur de la profession », en visant « les cinq ou six grandes entreprises qui font la pluie et le beau temps à la FNTR ».



   Pourquoi les discussions ont-elles achoppé mardi ?

Les routiers demandent une hausse de 5 % des rémunérations et un treizième mois. Mardi après-midi, la délégation patronale était venue avec des propositions, disait-elle, « améliorées » par rapport à celles de décembre 2014. En l’occurrence, le patronat proposait des hausses de salaires de 1 % à 2 % selon les coefficients de la grille, au lieu de 0,8 % à 2 % auparavant.

Les propositions des employeurs permettaient aux salaires des plus bas coefficients de la grille conventionnelle, qui démarrent en dessous du smic, de rattraper le niveau de ce dernier. « Mais cela ne coûte rien aux patrons puisque de toute façon, les salariés sont payés au smic ; c’est la loi », rappelle M. Douine.

« On a discuté durant dix heures. Dix heures pour rien », déplore le représentant de la CFTC. Le patronat et la CFDT, qui a jugé les propositions « insuffisantes » et va consulter ses mandants, ont quitté la salle. « Le négociateur que je suis depuis 1994 n’avait jamais constaté une telle attitude : le patronat quitte la salle en plein conflit sans rien proposer de plus qu’avant », indique M. Douine.



   Quel est l’état de santé du secteur ?

Parlant de « constat d’échec », Nicolas Paulissen, délégué général de la Fédération nationale du transport routier (FNTR), souligne qu’« il y a absence de constat partagé sur la situation économique de la profession ». L’intersyndicale fait ainsi valoir que les entreprises peuvent faire mieux en matière de salaires car elles ont bénéficié du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) – soit 4,5 ou 6 millions d’euros, selon M. Douine – et d’autres aides de l’Etat, ainsi que de la baisse des prix du gasole.

M. Paulissen réplique que la profession n’a pas les moyens de faire plus, que la concurrence est vive avec l’étranger, etc. Et invoque une étude du Comité national routier sur « les coûts de personnel de conduite à l’heure en 2011-2012 » : ils sont les plus élevés en France, et les plus bas en Pologne et Slovaquie.

« Les employeurs organisent eux-mêmes une concurrence étrangère déloyale en créant des filiales en Roumanie, en Estonie, etc. », dénonce Antoine Fatiga, représentant de la CGT des transports en Rhône-Alpes. « Certains routiers étrangers ont même deux cartes de conducteur à puce », ce qui leur permet de dépasser les temps de travail légaux. « Il faudrait plus de contrôle des routiers. »

M. Fatiga relève aussi que dans certaines entreprises françaises, « les patrons rectifient à l’ordinateur les données des puces des cartes de conducteur pour supprimer les temps de chargement et de déchargement, qui devraient pourtant être rémunérés, ce qui fait 100 à 150 euros en moins sur la paie ».
Source: http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/21/routiers-pourquoi-les-syndicats-veulent-amplifier-la-greve_4560293_3234.html
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Grève des routiers   Grève des routiers EmptyMer 21 Jan 2015, 13:27

Qui a souhaité cette Europe ouverte à tous ?
Répondre à la question avec à la clé les suivantes...qui vont devenir crutiales.

En général on constate les effets parfois on va les déplorer, mais on oublie de rechercher les causes.

Qui voulait l'ouverture des frontières ? qui se moquait des "frileux" ? qui prônait le "tous ensemble" ?

Lorsque les coutures craquent et que le péril menace c'est "chacun pour soi" encore que nos grandes âmes qui n'ont rien compris en soient à préférer sacrifier les Français pour sauver on ne sait trop qui...
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Grève des routiers   Grève des routiers EmptyMer 21 Jan 2015, 13:40

La construction européenne ne s'est pas trop mal déroulée jusqu'aux élargissements des années 2000 qui ont fait entrer trop rapidement un trop grand nombre de pays à faible niveau de vie:

2004 : Chypre, Malte, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie
2007 : Roumanie et Bulgarie
2013 : Croatie

Aujourd'hui on en fait les frais même si certains pensent que, suite à la fin du rêve communiste et à la dislocation de l'URSS, il était nécessaire de récupérer dans le giron européen certains de ces pays pour éloigner les risques de conflits... Si l'on peut admettre cet argument, il fallait alors mettre en place une intégration progressive et non une mise en concurrence faussée entre entreprises et salariés de l'ouest et leurs concurrents low-cost de l'est...
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Grève des routiers   Grève des routiers EmptyMer 21 Jan 2015, 16:21

a.nonymous a écrit:
La construction européenne ne s'est pas trop mal déroulée jusqu'aux élargissements des années 2000 qui ont fait entrer trop rapidement un trop grand nombre de pays à faible niveau de vie:

2004 : Chypre, Malte, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie
2007 : Roumanie et Bulgarie
2013 : Croatie

Aujourd'hui on en fait les frais même si certains pensent que, suite à la fin du rêve communiste et à la dislocation de l'URSS, il était nécessaire de récupérer dans le giron européen certains de ces pays pour éloigner les risques de conflits... Si l'on peut admettre cet argument, il fallait alors mettre en place une intégration progressive et non une mise en concurrence faussée entre entreprises et salariés de l'ouest et leurs concurrents low-cost de l'est...

Ce que les non doctrinaires ayant une vision à longue échéance demandaient sous le nom d'Europe à 2 ou plusieurs vitesses...

Actuellement il n'est pas évident que les pays les plus pauvres s'ils ne se comportent pas comme des profiteurs y gagnent beaucoup en revanche les pays comme le notre qui étaient en haut économiquement et qui ont été endormis par une démagogie forcenée y ont beaucoup perdu... surtout les habitants du type classe moyenne, pour certains privilégiés ça ne va pas trop mal et pour les supposés moins argentés une étude sérieuse reste à faire... avec surprises à la clé.
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Grève des routiers   Grève des routiers EmptyJeu 29 Jan 2015, 03:53

Une explication certes patronale de ce qu'est le cabotage routier....



"Il faut également travailler à l’harmonisation des conditions de concurrence au sein de l’Union européenne.

A défaut, les entreprises françaises seront contraintes de s’implanter dans les autres pays de l’Union européenne et de délocaliser les emplois.
"



FNTR a écrit:
Le cabotage



La définition du cabotage

Le cabotage est la faculté accordée à titre temporaire à un transporteur européen, non-établi en France, titulaire d’une licence communautaire, de réaliser un transport intérieur sur le territoire national.

Le cabotage est encadré en Europe par le règlement CE 1072/2009 sur l’accès au marché et en France par la loi n°2009-1503 du 8 décembre 2009.

La loi prévoit que le cabotage est nécessairement consécutif à un transport international. Lorsque le transport international est à destination du territoire français, le cabotage est autorisé, après déchargement des marchandises, dans la limite de trois opérations sur le territoire français.

Ces trois opérations de cabotage doivent être achevées dans le délai de sept jours à compter du déchargement des marchandises ayant fait l'objet du transport international.

Le cabotage doit être réalisé avec le même véhicule que celui qui a servi au transport international ou, s'il s'agit d'un ensemble de véhicules, avec le même véhicule moteur.



La libéralisation du cabotage

Le cabotage est ouvert à l’ensemble des pays membre de l’Union européenne. Le cabotage a été ouvert à la Roumanie et à la Bulgarie au 1er janvier 2012.

Le cabotage devrait être entièrement libéralisé en 2014. Le règlement européen sur l’accès au marché de 2009 prévoit en effet qu’à cette date le cabotage puisse être libéralisé après une étude sur les conditions de concurrence en Europe.

Le livre blanc européen 2010-2020 envisage également très nettement cette libéralisation.



La FNTR pour un encadrement du cabotage

La France, pays de transit  est aujourd’hui le pays le plus caboté d’Europe. Son territoire représente à lui seul 1/3 du cabotage européen.

Si le cabotage ne représente encore qu’une part modeste de l’activité nationale (3,8% mais le chiffre est nettement sous-estimé car le cabotage est difficilement contrôlable), cette part ne cesse de croître depuis plusieurs années. Après la chute du pavillon français à l’international, les entreprises françaises de transport routier sont donc directement concurrencées par leurs homologues européennes sur la grande distance nationale.

De plus le cabotage a un impact direct sur les prix du marché par le biais de la sous-traitance.  Et c’est là le point le plus négatif.

Les entreprises de transport routier se retrouve donc pris en tenailles entre la hausse des coûts (main d’œuvre, gazole, fiscalité, etc.) et la baisse des prix due au cabotage.

Pour la FNTR, il est donc impératif de maintenir l’encadrement du cabotage et de veiller à contrer la libéralisation totale du cabotage qui se profile à l’horizon 2014. Il faut également travailler à l’harmonisation des conditions de concurrence au sein de l’Union européenne.

A défaut, les entreprises françaises seront contraintes de s’implanter dans les autres pays de l’Union européenne et de délocaliser les emplois.
Source: http://www.fntr.fr/nos-actions/actions-en-cours/le-cabotage




Sur le même sujet du cabotage routier:



"Un appel à clarifier les règles et à ne pas ouvrir plus avant le marché du cabotage tant que les conditions nécessaires à une concurrence loyale ne sont pas en place"

"Neuf pays de l’Est ripostent et refusent d’associer à du dumping social les écarts salariaux des chauffeurs routiers"



http://www.euractiv.fr a écrit:
La question du "dumping social" en matière de transports routiers de marchandises s’est invitée en marge du Conseil et a divisé les ministres du Transport
06-06-2014

Le 5 juin 2014, en marge du Conseil Transports qui se tenait à Luxembourg, onze pays, parmi lesquels le Luxembourg, signaient une déclaration sur le transport routier que le Ministère du Développement durable et des Infrastructures luxembourgeois présentait comme "un appel pour une concurrence loyale et le respect des conditions sociales dans le marché européen du transport routier des marchandises".

Le principal message de cette initiative lancée par la France et soutenue par les trois pays du Benelux, le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche, l’Espagne et le Portugal est un appel à renforcer l’efficacité de la régulation du transport routier, mais aussi un plaidoyer en faveur d’une convergence sociale et de la garantie d’une concurrence saine et loyale dans le secteur. "Transport routier de marchandises : vers une harmonisation sociale européenne" - tel était le sujet d'une conférence qui s'est tenue à Paris le 28 avril 2014 à l'initiative du MInistère de l'Ecologie, du Développement durabée et de l'Energie

Un message rédigé sur la base des conclusions tirées lors d'une conférence ministérielle organisée à Paris à ce sujet en avril dernier, et déjà discutées lors de la réunion informelle des ministres des Transports qui s’est tenue à Athènes en mai. "Le travail que la France mène depuis deux ans pour lutter contre le dumping social sur la route se voit aujourd’hui renforcé", s’était alors félicité le ministre français en charge du dossier, Frédéric Cuvillier.



Le constat d’une concurrence déloyale et la nécessité d’une application plus cohérente de la législation européenne en vigueur

Les ministres signataires partent du constat que, ces dernières années, le marché du transport routier de marchandises a de plus en plus souffert d’un manque de clarté concernant les règles applicables, ce qui a donné lieu selon eux  à "une concurrence déloyale".

Les onze ministres appellent par conséquent à une meilleure mise en œuvre et à une application plus cohérente de la législation européenne et ils encouragent les partenaires sociaux à adopter une approche commune portant sur la mise en œuvre de la législation en vigueur. Ils déclarent aussi soutenir l’harmonisation des pratiques de mise en œuvre de ces règles au niveau européen, ainsi que l’amélioration de la coopération transfrontalière entre autorités nationales de contrôle afin de garantir le respect de la législation en vigueur.



Un appel à clarifier les règles et à ne pas ouvrir plus avant le marché du cabotage tant que les conditions nécessaires à une concurrence loyale ne sont pas en place

Plus précisément, les ministres appellent la Commission européenne à évaluer le niveau de pratiques illégales circonvenant aux obligations légales en vigueur en matière de transport routier de marchandises. Les signataires de la déclaration invitent ensuite la Commission à clarifier les règles afin de renforcer leur application et de prévenir  la concurrence déloyale. Ils font notamment référence au phénomène des sociétés boîtes-aux-lettres, qui conduit selon eux à des pratiques relevant de la distorsion de concurrence  jugées  "inacceptables".

En ce qui concerne plus spécifiquement le cabotage, la Commission européenne est invitée à clarifier les règles applicables de façon à uniformiser leur interprétation et leur mise en œuvre à travers l’UE de façon à éviter les fraudes, et ce notamment en ce qui concerne les véhicules commerciaux légers opérant sur le marché international du transport routier de marchandises.  Les onze signataires appellent aussi la Commission à ne pas ouvrir plus avant le marché du cabotage tant que les conditions nécessaires à une concurrence loyale ne sont pas en place.



Objectif : aboutir à un "niveau minimum équitable de standards sociaux" sur le marché du transport routier de marchandises

Les onze ministres concluaient leur déclaration en abordant plus précisément la protection des travailleurs du secteur du transport routier. Ils invitaient ainsi la Commission à assurer le respect effectif de l’article 45 du TFUE et de la directive sur le détachement des travailleurs : "les chauffeurs détachés par leur entreprise dans un autre Etat membre doivent bénéficier des droits dont disposent les chauffeurs de cet Etat membre", soulignent-ils en effet.

La Commission est enfin invitée à évaluer l’application du droit social dans le secteur du transport de façon à identifier les conditions permettant d’aboutir à un niveau minimum équitable de standards sociaux sur le marché du transport routier de marchandises.



Neuf pays de l’Est ripostent et refusent d’associer à du dumping social les écarts salariaux des chauffeurs routiers

Dans son édition datée du 11 juin 2014, le Bulletin quotidien de l’Agence Europe mentionne une "riposte" à cette déclaration qu’auraient lancée neuf autres pays, à savoir les pays du groupe de Visegrad – Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie – avec le soutien de la Bulgarie, des pays baltes et de la Roumanie.

Si ces pays reconnaissent des "irrégularités faussant la concurrence loyale", et donc la nécessité d'harmoniser la mise en œuvre des règles européennes, cela devrait néanmoins se faire "au sein du cadre législatif actuel", rapporte l’Agence Europe en précisant que ces pays estiment que les règlements 1071/2009/EC et 1072/2009/EC relatifs au marché du transport routier doivent rester en l'état.

Dans la déclaration qu’ils comptent envoyer prochainement au commissaire Siim Kallas, les neuf estiment que l'établissement des sociétés boîtes-aux-lettres ne peut se résumer à des pratiques nationales. Ils refusent d'associer à du dumping social les écarts salariaux des chauffeurs dans les pays européens et les attribue à des situations économiques diverses. Autrement dit, précisent les signataires de cette déclaration, ils ne peuvent être complètement éliminés.
Source: http://www.euractiv.fr/sections/transport/la-france-sinquiete-des-derives-du-cabotage-301667
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