Quid du contenu rédactionnel du futur parisien édition du 94?

à vous. http://www.lefigaro.fr/medias/2015/05/26/20004-20150526ARTFIG00371-lvmh-va-marier-les-echos-et-le-parisien.php

Il est actuellement gros fournisseur de copier coller sur ce forum. Qu'en sera-t-il demain?

Le lecteur du Parisien a plutôt ses habitudes au zinc des cafés, quand celui des Échos a le profil du cadre supérieur ou du dirigeant d'entreprise lit-on dans l'article...

J'y rajoute cet éclairage fourni par la revue Capital

Et un de plus ! Le rachat du Parisien par le groupe LVMH marque une nouvelle étape dans la prise de contrôle du paysage médiatique français par les industriels. Les rachats se sont accélérés ces dernières années. Retour sur les opérations les plus retentissantes.

Le Figaro détenu par Serge Dassault depuis 2004

Suivant l’exemple de son père qui détenait Jours de France, Serge Dassault a racheté il y a plus de dix ans le groupe Socpresse, propriétaire de nombreux quotidiens régionaux (Le Progrès, Le Dauphiné, La Voix du Nord), du groupe L’Express-L’Expansion et de L’Etudiant. L’industriel et homme politique a progressivement démantelé Socpresse jusqu’à ne conserver que son fleuron Le Figaro et TV Magazine. De multiples opérations qui lui coûté des centaines de millions d’euros.

Les Echos aux mains de Bernard Arnault depuis 2007

En 2007, le numéro 1 mondial du luxe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, a racheté Les Echos mais aussi Radio Classique ainsi que les titres Investir et Connaissance des Arts pour 240 millions d’euros. Si le rachat du Parisien/Aujourd’hui en France (pour environ 50 millions d’euros) aboutit, LVMH sera le seul groupe à posséder deux quotidiens nationaux.

Le trio BNP (Bergé, Niel, Pigasse) contrôle le Monde depuis 2010 et L'Obs depuis 2014

En 2010, le trio dît BNP (Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse) reprennent le quotidien Le Monde et ses filiales Télérama et Courrier international, en participant à une racapitalisation à hauteur de 110 millions d’euros. Quatre ans plus tard, le trio récidive en rachetant 65% du Nouvel Observateur et ses filiales, dont le site Rue89, pour 13 millions d'euros.

Avec Libé et L'Express, Drahi crée un nouveau géant de la presse en moins de deux ans

Après avoir sauvé Libération de la faillite en lui apportant 18 millions d’euros en mai 2014, le propriétaire de SFR-Numericable a multiplié les acquisitions dans les médias. Au début de l’année, Patrick Drahi a réussi un coup de maître en obtenant le rachat de tous les titres de presse français du groupe belge Roularta (L’Express, L’Expansion, L’Etudiant, Point de Vue…), pour une somme estimée entre 50 et 70 millions d’euros.

Reworld Media, un petit poucet aux grandes ambitions

Moins connu que les précédents, le groupe de Pascal Chevalier rassemble aujourd’hui une dizaine de magazines. Reworld Media a notamment racheté Maison & Travaux et Auto Moto au groupe Lagardère (qui a conservé Paris Match, JDD et Elle), Marie France à Marie-Claire et Télé Magazine à Axel Springer. Spécialiste du marketing sur Internet, Pascal Chevalier mise sur le web pour donner une seconde vie aux marques qu’il rachète pour une bouchée de pain (1 euro symbolique pour Marie France).

Plus que des ambitions politiques, même à deux ans des élections présidentielles, l’explication de ces rachats est peut-être tout simplement économique. Dans un secteur en crise, peu de groupes de presse ont les moyens ou le courage d’investir face au défi de la digitalisation. A l’inverse, les géants du net comme les groupes télécoms ont bien compris l’intérêt d’offrir des contenus originaux et de qualité (articles, films, séries etc.) à leurs abonnés. Surtout, ils ont les moyens à la fois financiers et techniques pour développer des médias vieillissants. En rachetant à vil prix de grands titres de presse, certains patrons sont peut-être en train de réaliser de très bonnes affaires.

Libellule a écrit et cité à propos du journal le Parisien

Citation :

Il est actuellement gros fournisseur de copier coller sur ce forum. Qu'en sera-t-il demain?

Le lecteur du Parisien a plutôt ses habitudes au zinc des cafés, quand celui des Échos a le profil du cadre supérieur ou du dirigeant d'entreprise lit-on dans l'article...

C'est un peu dur, ne trouvez-vous pas? à la fois pour ce quotidien et pour ce forum qui fait "ce qu'il peut"

Sur Wikipedia:

Citation :

Le journaliste Edwy Plenel juge que Le Parisien relève « d’une presse populaire plus exigeante qui n’exclut ni la rigueur ni le sérieux ». Pour Gloria Awad, Le Parisien adopte plutôt une approche « rigoureusement factuelle, jusqu'à l'élémentaire »

Source: https://fr.wikipédia.org/wiki/Le_Parisien

Libellule,
En dehors de votre définition caricaturale des lecteurs, il faut remarquer que sans ces personnes fortunées il n' y aurait plus de presse écrite (hormis quelques parutions telle que l' huma, le canard).

On peut donc les en remercier car, de mon point de vue, ce n' est pas pour augmenter leur capital qu' ils investissent dans la presse.
Grace à eux un grand nombre de journalistes ne pointent pas à Pole Emploi.