et s'il avait raison ?

Après les attentats à Paris, le "J’accuse" de Michel Houellebecq
JEAN MICHEL GRADT / JOURNALISTE | LE 19/11 A 11:32, MIS A JOUR LE 20/11 A 17:03


Dans une tribune publiée par le quotidien transalpin, "Il Corriere della Sera", l'écrivain fustige les gouvernements de droite comme de gauche qui ont failli dans leur mission de protection de la population française. Il a des mots particulièrement durs pour François Hollande et Manuel Valls.
Son dernier roman "Soumission", une farce grinçante dans laquelle il décrit une France gouvernée par un parti islamiste en 2022, était paru le... 7 janvier, jour de l'attentat contre "Charlie Hebdo". Puis la terreur a frappé à nouveau la capitale le 13 novembre. Ce jeudi, Michel Houellebecq revient sur ces attentats, dans une tribune intitulée "J'accuse Hollande et je défends les Français" parue dans le grand quotidien transalpin "Il Corriere della Sera".
L'occasion pour lui d'administrer une volée de bois vert aux hommes politiques français et à leur action diplomatique.
"Au lendemain des attentats du 7 janvier, j’ai passé deux jours scotché aux informations télévisées en continu sans pouvoir en détourner les yeux. Au lendemain des attentats du 13 novembre, je crois que je n’ai même pas allumé la télévision. Je me suis contenté d'appeler les amis et les connaissances qui habitent dans les quartiers touchés (et ça représente du monde)", confie-t-il.
"On s’habitue à tout, même aux attentats"
Avant d'ajouter, sur le mode désabusé. "On s’habitue à tout, même aux attentats. La France résistera. Les Français sauront résister même sans se prévaloir d’un héroïsme exceptionnel, sans même avoir besoin d’un +sursaut+ collectif d’orgueil national (…). Ils résisteront parce qu’on ne peut pas faire autrement, et que l’on s’habitue à tout. Parce qu’aucune émotion humaine, pas même la peur, est plus forte que l’habitude."
Puis, on note une rupture de ton. Après la résignation (feinte ?), il amorce l'offensive : "+keep calm and carry on+. Reste calme et avance. D’accord, on va faire exactement comme ça (même si – hélas – nous n’avons pas un Churchill à la tête du pays). Contrairement à ce que l’on pense, les Français sont plutôt dociles et ils se laissent gouverner facilement, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont de complets imbéciles. Leur principal défaut est une sorte de superficialité qui incline à l’oubli, ce qui signifie qu’il faut leur rafraîchir la mémoire périodiquement."
Puis l'écrivain se fait procureur, passe du réquisitoire à la charge : "la situation regrettable dans laquelle nous nous trouvons doit être attribuée à des responsabilités politiques spécifiques ; et ces responsabilités politiques devront tôt ou tard être étudiées à la loupe. Il est très improbable que l’insignifiant opportuniste qui occupe le fauteuil de chef de l’Etat, tout comme l’attardé congénital qui occupe les fonctions de Premier ministre, pour ne rien dire des +ténors de l’opposition+ (LOL) sortent avec les honneurs d’un tel examen."
Les gouvernements entre faillite et discrédit
L'auteur de "Extension du domaine de la lutte" interroge : "qui a décidé les coupes dans les forces de police, jusqu’à réduire ces dernières à l’exaspération, [ à les rendre ] quasiment incapables d’effectuer leurs missions ? Qui, pendant des années, nous a répété que les frontières sont une antique absurdité, symbole d’un nationalisme dépassé et nauséabond ? Il ne faut pas longtemps pour comprendre que ces responsabilités ont été largement partagées."
Michel Houellebecq reproche aux leaders politiques français - exception faite de Dominique de Villepin dont il salue l e discours contre la guerre en Irak en 2003 à l’ONU - d’avoir engagé le pays dans des opérations militaires "absurdes et coûteuses" qui ont eu pour principal résultat d’avoir « plongé dans le chaos, d’abord l’Irak, puis la Libye. Et ces dirigeants étaient sur le point, il y a peu de temps encore, de faire la même chose en Syrie".
Conclusion : "Les gouvernements qui se sont succédé au cours des dix (vingt ? trente ?) dernières années ont failli péniblement, systématiquement, lourdement, dans leur mission fondamentale qui consiste à protéger la population française dont ils ont la charge (...). On pourrait multiplier à l’infini les exemples de la fracture – aujourd’hui abyssale - qui existe entre les citoyens et ceux qui devraient les représenter."
Et Houellebecq de lancer un lancer un appel "à la démocratie directe" qui lui semble "l’unique solution (...) vers la démocratie réelle."ut du formulaire

En congédiant l’idéalisme et le matérialisme, Schopenhauer réussira le coup de maître de penser l’être dans une immanence radicale sans pour autant sacrifier la métaphysique.



Houllebecq philosophie sur les mêmes bases. Rien de très convaincant.

Le rébus est juste dans le titre pourtant
https://fr.m.wikisource.org/wiki/L’Art_d’avoir_toujours_raison

Pour une fois que libellule met un lien qu'il lui est utile, j'espère simplement qu'il l'a lu, car il est tout à fait pour lui.

http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/attentats-comment-en-est-on-arrive-la-1-ces-politiques-qui-ont-vu-juste/

Ces politiques qui ont vu juste

• "Tout a été fait pour que je disparaisse de la vie politique et que je ne sois pas élu député.“ (Malek Boutih, PS).
• “On me regardait comme quelqu’un qui passait du mauvais côté.“ (André Gerin, PCF).
• “Pendant longtemps je me suis sentie seule.“ (Esther Benbassa, EELV).
• “Quel gâchis !“ (Xavier Lemoine PCD).
• “J’ai vécu un calvaire.“ (Philippe de Villiers).

Avoir raison trop tôt est assurément un tort en politique. A droite comme à gauche, ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme face à la montée de l’islamisme ont tous subi la même réprobation : ils étaient accusés de faire le jeu du Front national. Un FN qui, de Jean-Marie à Marine Le Pen, a depuis longtemps dénoncé les dangers de la radicalisation, sans s’embarrasser de précautions oratoires. “Combien de Mohamed Merah dans les bateaux, les avions, qui chaque jour arrivent en France remplis d’immigrés, combien de Mohamed Merah parmi les enfants de ces immigrés non assimilés“, avait interrogé la présidente du FN en 2012, après les tueries de Toulouse. Cet été, au lendemain de l’attentat en Isère contre un chef d’entreprise décapité, elle répétait dans un communiqué : « Nos frontières nationales doivent être rétablies. L’ensemble des étrangers suspectés de fondamentalisme islamiste doivent être au plus vite expulsés du territoire nationaL Les binationaux doivent subir le même sort après déchéance de leur nationalité française. » Des propositions reprises en partie dans le discours du président devant le Congrès. Qui l’eût cru ?

C’est d’abord à droite que certains ont tiré la sonnette d’alarme !

Philippe de Villiers
Mais celui qui a sans doute essuyé les pires attaques, c’est Philippe de Villiers. Grâce à des informations fournies par les services secrets, il publie un livre en 2006, Les Mosquées de Roissy (Albin Michel), où il dénonce l’islamisation rampante en France à partir de l’exemple de cet aéroport qui posséderait 27 salles de prière et où la sécurité aurait été infiltrée par des islamistes. C’était il y a dix ans. Vendredi dernier, 70 militaires ont perquisitionné à Roissy. Mais en 2005, Philippe de Villiers se heurte au scepticisme, voire à l’hostilité des politiques et des médias. Aujourd’hui encore, il se souvient très bien des réactions :
« L’ancien ministre de la Justice, Dominique Perben, a dit que je jouais sur les peurs et que tout cela était inventé par le scénariste du Puy du Fou. Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a dit que c’était un tissu de mensonges. Quand je passe sur Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach se moque de moi en disant: « Vous croyez qu’on va vous croire ? »»
Et encore, ces critiques ne sont rien à côté de ce qui l’attend quand il se présente  à la présidentielle de 2007 sur le thème « non à l’islamisation de la France » :
« Journalistes et politiques m’ont accusé d’islamophobie. On m’a insulté, traîné dans la boue. Le silence de la Mafia, c’est de la roupie de sansonnet à côté du silence des politiques sur l’islamisme en France ».

Christian Estrosi
Christian Estrosi aussi a subi les quolibets de la gauche et les silences pesants de la droite quand il a évoqué l’islamo-fascisme, la troisième guerre mondiale et, quitte à reprendre le vocable du FN, la cinquième colonne.
« Le PS m’a tapé dessus à mort ! M. Cambade1is me jugeait même infréquentable. Maintenant tout le monde est d’accord avec moi »,
veut croire le maire de Nice qui regrette le temps perdu alors qu’il a constaté que même Hollande aujourd’hui parle de « guerre » :
« Depuis deux ans, j’ai mis en place une cellule de signalement des lieux salafistes. On transmettait au préfet. Mais rien ne bougeait. Depuis le 13 novembre, ils perquisitionnent et ferment ces lieux. Ce sont des choses qu’ils savent depuis longtemps, mais sur lesquelles ils ont fermé les yeux. »

Eric Ciotti
Le député  des Alpes-Maritimes attend toujours une réponse de l’Elysée à la lettre qu’il a envoyée en septembre dernier pour faire remarquer à François Hollande que les propositions de sa commission d’enquête sur la surveillance des filières et individus djihadistes « n’ont pas été suivies d’effet ». « Il est tout à fait regrettable que le gouvernement retarde les réformes qui s’imposent », ajoutait le député qui, la veille des attentats, faisait remarquer à Bernard Cazeneuve que « le budget du ministère de l’Intérieur ne répondait pas à la menace terroriste » !
Mais à chaque dénonciation d’une montée de l’islamisme, l’accusation de faire le jeu du FN est brandie pour faire taire celui qui l’évoque et éviter que ses arguments ne portent.

Laurent Wauquier
Laurent Wauquier fait le constat suivant :
“On nous interdit de débattre ! n y a une tabouisation de certains sujets“, regrette le député LR, qui se souvient des discussions au sein de son parti quand il a osé remettre en question Schengen : “Alain Juppé et François Baroin me sont tombés dessus en me disant non seulement ce n’est pas un débat, mais on t’interdit d’en parler » ! » Le candidat à la présidence de la Région Rhône-Alpes-Auvergne a décidé de ne pas en tenir compte, persuadé que “c’est justement cet aveuglement, ces lâchetés de la classe politique qui font le jeu du FN“.

Mais, à gauche, quelques uns osèrent soulever le problème

Malek Boutih
L’accusation précédente vise bien sûr la droite, mais si quelqu’un à gauche se lève, il encourt les mêmes critiques. C’est la cas pour Malek Boutih
« Quand je faisais des communiqués au PS, on disait que j’étais le premier des sarkozystes, se rappelle Malek Boutih. J’ai essayé d’être fidèle à mes engagements. Ma particularité, c’est de m’être émancipé des prises d’otages idéologiques, de ne pas tenir un discours pour plaire à la classe politique, de n’avoir jamais été sensible à la stigmatisation. »
Après les attentats de janvier,  Manuel Valls chargea Malek Boutih d’une réflexion sur l’analyse et la prévention des phénomènes de radicalisation et du djihadisme en particulier. Le rapport part du constat que près de 65 % des individus impliqués dans les filières djihadistes ont moins de 25 ans et centre son propos sur la jeunesse.
« Plus j’allais vers la base, plus le rapport était bien accepté. Plus on remontait, plus il y avait une gêne car il ne plaisait pas. Au PS certains le discréditaient en le qualifiant de « rapport de droite qui flirte avec ce que pense la droite dure ».
Titré « Génération radicale », ce document a rejoint sur les étagères les nombreuses études commandées par un gouvernement. Le bureau national du PS n’a pas pris plus de cinq minutes en juillet pour discuter du sujet, la plupart de ses membres n’ayant pas lu « Génération radicale ».
« J’ai commencé à dire tout cela depuis longtemps. L’élément fondateur, c’est la présidence de SOS Racisme. Je produis un discours sur l’émergence de la violence, je suis donc à contre-courant. Je suis devenu gênant. Tout a été fait pour que je disparaisse de la vie politique. »

Céline Pina
Céline Pina est moins connue que Malek Boutih. Elle est conseillère régionale socialiste d’Ile – de-France. Mais elle a eu le malheur d’alerter via sa page Facebook sur la tenue d’un événement un peu particulier à Pontoise : le Salon de la femme musulmane. Les 12 et 13 septembre, aux portes de Paris, des imams ont pu réitérer des propos incroyables au cours d’une manifestation autorisée par la préfecture. Comme l’imam de la mosquée de Brest, Rachid Abou Houdeyfa : « Si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là. » Céline Pina a dû subir la pression de ses camarades socialistes, son expulsion du PS a même été évoquée ! Conclusion de cette femme courageuse :
« Communautarisme et clientélisme sont les mamelles de la conservation du pouvoir. »

Esther Benbassa
Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne, vice-présidente de la commission des Lois, à sa manière, avait aussi alerté :
« J’avais évoqué dans un rapport en 2014 l’enseignement du fait religieux à l’école, dans un cadre laïc, mais je ne suis pas sûre que le gouvernement ait lu les études ou les notes qu’on lui faisait. Ils n’ontpas voulu regarder la vérité en face. Pendant longtemps je me suis sentie seule à dire tout cela. »

André Gerin
L’ancien maire PCF de Vénissieux n’a, lui non plus, pas été entendu :
“C’est évident que j’aurais pu être plus entendu ! J’étais entendu des gens, pas des élus. C’était un déni de réalité. Nos gamins sont endoctrinés, nos territoires sont gangrenés par l’islamisme. A l’époque du débat sur le port du voile intégral, à part une dizaine de députés, dont Manuel Valls, la gauche, y compris François Hollande, n’a pas voté la loi d’interdiction du port du voile. Aujourd’hui, dans la vie politique, on ne débat pas des sujets qui fâchent. »

Conclusion
On voit très bien se clarifier les responsabilités, à gauche surtout (François Hollande et Christiane Taubira au premier chef) mais aussi à droite (Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet).

Mais le principal responsable de l’immobilisme qui a suivi les attentats de Charlie Hebdo est bel et bien François Hollande, trop préoccupé de ménager son aile gauche et sa Garde des sceaux, pour oser prendre des mesures courageuses. Il fallait 130 morts pour le faire bouger !

http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/attentats-comment-en-est-on-arrive-la-2-ces-hommes-de-terrain-qui-ont-sonne-lalarme/

Ces hommes de terrain qui ont sonné l’alarme

Ils sont militaires, policiers, magistrats ou gardiens de prison. Des hommes en prise directe avec la réalité. Leurs avertissements n ‘ont pas été entendus, ou alors trop tard …

Ceux qui en font peu parlent beaucoup ; ceux qui en font beaucoup parlent peu. Surtout lorsqu’ils sont au service de l’Etat, et donc astreints au sacro-saint devoir de réserve. En première ligne face au péril islamiste et au danger terroriste, ils encaissent et rongent leur frein. Jusqu’au jour où la coupe est pleine et où ils sortent du silence. Au risque de compromettre notation, promotion et avancement. C’est vrai pour l’Administration dans son ensemble mais ça l’est encore plus chez ceux qui portent l’uniforme. Or il se trouve que la grande muette l’est de moins en moins. Même les généraux, espèce peu encline à la rébellion (en tout cas, depuis 1961 ! ) , rompent avec l’omerta.

Un général s’indigne …
Exercice risqué, comme en témoigne la carrière brutalement interrompue du général Vincent Desportes. Directeur du Centre de doctrine et d’emploi des forces (CDEF) en 2008, il émet alors des réserves sur la loi de programmation militaire et pointe ses insuffisances. Premiers ennuis avec sa hiérarchie et le ministère. Deux ans plus tard, il récidive en critiquant la stratégie des Etats -Unis et de la France en Afghanistan. Le coup de trop : « Après trente-huit ans de service, j’ai dû quitter l’armée. » Ce qui lui permet de s’exprimer librement dans les médias. Mais personne n’entend ce Cassandre :
« En France, les lanceurs d’alerte ne sont pas écoutés car les politiciens, toutes tendances confondues, sacrifient délibérément l’Etat régalien au profit de l’Etat providence. Comme ces gens voient à court terme et ne payent pas cash, ils délaissent tous les domaines vitaux: sécurité, justice, défense. Cela fait vingt- cinq ans que le budget militaire ne cesse de diminuer: si la courbe n’est pas redressée, le dernier soldat défilera seul sur les Champs- Elysées le 14 juillet 2040 ! »
Une semaine avant les attentats parisiens, il avait publié un ouvrage prémonitoire : La Dernière Bataille de France. Lettre aux Français qui croient encore être défendus ( Gallimard). Il explique :
« Pour moi, leBataclan est le résultat de cette faillite du politique et des démissions de nos responsables. Notre armée est exsangue. On lui confie de plus en plus de missions, à l’intérieur comme à l’extérieur, mais on lui octroie de moins en moins de moyens. Le soldat français, pressé comme un citron, n’a plus le temps de s’ entraîner. C’est grave : l’institution est en train de craquer! »

Le général Bertrand Soubelet  sanctionné pour avoir parlé … aux députés !
Le général Soubelet
En décembre 2013, devant la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité » , le général Soubelet, ex- numéro trois de la gendarmerie nationale, avait osé mettre en cause les lourdeurs de la justice : « Les délinquants le savent et profitent du système. (…)Les gendarmes sont inquiets car on prend plus soin des auteurs que des victimes (…) » Il révélait notamment que 65 % des cambrioleurs interpellés dans les Bouches- du-Rhône étaient « de nouveau dans la nature » et concluait de la sorte :
« Quand vous lâchez 65 % de ceux qui se sont rendus coupables d’un certain nombre d’exactions, comment voulez-vous que les chiffres baissent ? C’est impossible. Vous pouvez multiplier par deux les effectifs de gendarmes dans les Bouches-du-Rhône, cela ne changerait rien. La réalité, c’est celle – là, je pense que c’est mon devoir de vous le dire, de manière peut-être un peu crue. »
Des propos effectivement trop crus pour les chastes oreilles de Manuel Valls qui y a vu une attaque contre Christiane Taubira. Six mois après cette audition parlementaire, le fâcheux général était nommé à la tête de la gendarmerie d’outre-mer. Un placard doré et parfaitement insonorisé puisqu’on ne l’entend plus …
L’armée n’est pas la seule à grogner

Tous les agents de l’Etat ont la désagréable impression de prêcher dans le désert. Si l’administration pénitentiaire est de plus en plus écoutée, ses recommandations sont encore trop rarement traduites dans la réalité, regrette Jimmy Delliste, secrétaire général FO des directeurs de prison et directeur de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts – deSeine) :
« Nous avons dit à plusieurs reprises qu’il était faux de croire que la radicalisation religieuse se faisait forcément en prison. Bien sûr, le phénomène existe mais le processus a surtout lieu en dehors du cadre carcéral. Toute la difficulté repose sur les moyens dont nous disposons pour prendre en charge ces personnes « à risque ». Le regroupement des détenus islamistes à Fresnes est une option sérieuse que nous avons proposé d’étendre. Mais des  voix se sont aussitôt élevées pour critiquer ce projet alors même qu’il n’était qu’en phase d’expérimentation. Par ailleurs, nous ne cessons de demander la mise en place de programmes de désendoctrinement et le recrutement supplémentaire d’imams formés et reconnus. En vain, pour l’instant.»

Après les attentats de janvier, déjà, le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) avait de son côté réclamé une « mise à niveau globale des moyens humains et matériels des services en charge de la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’une amélioration des cadres juridiques d’action ». Mais il a fallu un nouveau drame pour que, enfin, soit prise en compte une mesure aussi simple que la possibilité pour les agents de pouvoir conserver leur arme de service en dehors du cadre formel de travail. « Le décalage entre le temps administratif et l’intensité de nos préoccupations est toujours un frein, regrette Jean- Luc Taltavull, secrétaire général adjoint du SCPN. De plus, une partie de nos capacités de surveillance ont peut- être souffert d’une trop grande dispersion à la poursuite vaine d’un traitement systématique de tous les signalements de radicalisation, sans priorisation assumée à tous les étages. »

Pour Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie Officiers, les pouvoirs publics ont préféré poser des questions politiques aux dépens des contraintes de l’emploi réel des forces de sécurité intérieure.
« Nous n’avons eu de cesse d’attirer l’attention sur les nombreuses  »tâches indues » comme, par exemple, les gardes statiques qui épuisent littéralement les services, déplore-t-il. De même, cela fait des années qu’on demandait une évolution des conditions de la légitime défense. Nous l’avions réaffirmé après les attentats de Charlie, puis après l’affaire du Thalys. Mais là encore, il a fallu attendre la pire situation possible pour commencer à enfin évoluer.»

Le monde du renseignement aussi est en ébullition.
[/i]« On a malheureusement beaucoup trop tergiversé, constate Bernard Squarcini, ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Il faut reprendre du terrain, recruter des analystes pointus et renforcer la communication entre les différents services de renseignement, français et étrangers. Il est impensable de se couper de sources d’informations pour des raisons idéologiques. »

Autre « victime » de l’aveuglement de certaines institutions, le juge Marc Trévidic est devenu l’un des plus grands symboles actuels de l’absurdité administrative et du manque de suivi des dossiers les plus complexes. Contraint par la loi de quitter ses fonctions de juge d’instruction au pôle antiterrorisme du tribunal de grande instance de Paris après dix ans de mandat, en septembre dernier, ce spécialiste reconnu et apprécié avait déjà pris la parole à de nombreuses reprises pour alerter sur la menace terroriste en France. Désormais vice-président du tribunal de grande instance de Lille, il a toutefois fait état, par voie de presse, de sa volonté de retrouver son poste …
Reste à savoir si ces messages de bon sens parviendront un jour à ceux qui nous gouvernent. On connaît la phrase de Céline: « L’expérience est une lanterne sourde qui n’éclaire que celui qui la porte. »

Cyril Hofstein et Jean-Louis Tremblais pour le Figaro Magazine.
Et pendant ce temps-là, Christiane Taubira, la porte-parole de l’idéologie du laxisme de gauche, est toujours en poste !

http://m.la-croix.com/Actualite/Monde/Quelles-vont-etre-les-consequences-geopolitiques-des-attentats-de-Paris-2015-11-14-1380350

Sans copier coller pour ne pas encombrer

Libellule a écrit:

http://m.la-croix.com/Actualite/Monde/Quelles-vont-etre-les-consequences-geopolitiques-des-attentats-de-Paris-2015-11-14-1380350

Une analyse du 14 novembre, lendemain des attentats, est juste aujourd'hui et à la lumière de l'enquête complètement dépassée...


"F. H. : Oui. Je serais surpris qu’il y ait beaucoup d’étrangers. Il faut quand même être du coin pour connaître le Bataclan. Pour autant il est normal qu’on cherche à renforcer le contrôle aux frontières pour éviter que des complices ne cherchent à quitter le territoire national, comme on l’avait fait après les attentats de janvier dernier."
---/---
En réalité, le problème pour le gouvernement est avant tout français. Les attentats n’ont pas nécessité une grande compétence militaire, mais organisationnelle. Pas sûr qu’un stage en Syrie ait été un passage obligé.

On peut tout lire sans extraction particulière bien sûr.

Le FH n' étant pas ... Enfin bref... Tout est dans les détails.... Pour éloigner le lecteur d' une lecture totale.

#anonymousdanssesoeuvres

Il est plus simple d'avoir raison en commentant ce qui est arrivé à posteriori que de mettre en garde les gens au pouvoir lorsque la situation ne les préoccupe pas...

Lorsque en plus par engagement doctrinaire ils réfutent toute opinion non conforme au dogme politique du moment... ils ont bonne mine ceux qui ridiculisaient les "mal pensants"
Je leur fait confiance pour continuer dans le déni.

Lorsque le menu principal dans les cuisines des membres du gouvernement c'est le chapeau que l'on mange à toutes des sauces au sujet de la Syrie (entre autre...) ils ont bonne mine !

Les nostradamus il y en a plein partout. Et tant pis si cela se passe d' une manière imprévisible et partout dans le monde. L'usage franco français des événements est l' l'apanage des politiciens formatés à critiquer sans jamais proposer autre chose que le suivisme ou la dégonfle. Opportunisme et récupération sont de mises dans ce cas.

Libellule a écrit:

Les nostradamus il y en a plein partout. Et tant pis si cela se passe d' une manière imprévisible et partout dans le monde. L'usage franco français des événements est l' l'apanage des politiciens formatés à critiquer sans proposer.

Dont vous faites parti, c'est bien de le reconnaître.

Je dis plutôt l' inverse. L' imprévisibilité est la règle. Mais pas grave. Vous aimez faire du suivisme après mes posts sans jamais rien proposer. On a l'habitude.

Il n'y a dans l'actualité actuelle rien d'imprévisible... je me souviens en décembre dernier de l'émission à laquelle participait un ancien juge de l'anti terrorisme... devenu député de droite donc non crédible qui expliquait après les pseudos "fous" qui écrasaient les gens au marché de noêl que la "fable" du loup solitaire ne tenait pas la route... on commence à comprendre et à en voir le bout...
Il est vrai que s'agissant d'Alain MARAUD député de droite... il n'était pas question de prendre son intervention au sérieux.

Il est rassurant pour le pays que certains avis soient maintenant partagés par des gens de gauche... on va les excommunier sans doute.

Doit on lister ceux qui tiraient le signal d'alarme ?

Ce ne sont pas ceux qui ont mis en garde qui sont les moins nombreux mais ce sont ceux qui ayant une parole pouvant réveiller de la torpeur étaient privés de s'exprimer et dont on se moquait parfois pour les faire taire. A l'occasion on leur flanquait des procès, on les viraient de leur emploi y compris pour des propos qu'ils n'avaient pas tenus... d'autres étaient "remplacés" ou muté.

Je crois que même sur ce forum (il suffit de relire) il y a des gens qui avaient vu clair et s'exprimaient...

Les plus nombreux en revanche sont les doctrinaires qui n'écoutant personne, refusant de voir la vérité, conduisent le pédalo sur les rochers en prétextant que rien n'était prévisible... pour s'innocenter préventivement d'avoir été nuls.

Alors pour l'aspect imprévisible de ce qui nous tombe sur la tête désolé on repassera !

Le petit Cambodgen, la belle équipe, le bataclan, que du prévisible.... Les fanatiques sont par nature imprévisibles. Ils se revendiquent de causes qui ne sont pas les leurs. Les lieux et moments de tout kamikazat sont imprévisibles. On attend de lire les solutions à l' imprévisibilité sur notre territoire.

Je n'ai pas discuté avec libellule car c'est du temps perdu.

J'affirme que des attentats étaient prévisibles, que la théorie des "loups solitaires" était une vue de l'esprit, tout comme de laisser prospérer les zones de non droit dont certains ne veulent pas venir à bout pour des raisons qui les regardent y compris lorsqu'elles sont électorales mais sont des terreaux pour les actions violentes.

Je maintiens que le lien entre banditisme et terrorisme n'est pas une vue de l'esprit...

Pour ce qui concerne qui fait quoi et où cela se passe : il n'est pas stupide de penser que nos services de sécurité ont quelques avis autorisés... puisqu'il semble que l'on découvre pas mal d'éléments intéressant en peu de temps.
La boule de cristal s'est mise en marche après la déclaration de l'état d'urgence à moins que les freins aient été relâchés....

Pour ce qui concerne les lieux dates et heures des attentats... si pour rechercher et désamorcer une bombe on attend qu'elle éclate car effectivement c'est un moyen de savoir où elle se trouve... il est à craindre que l'affaire ait été mal menée ou que le raisonnement soit stupide car un terroriste n'affiche pas ses objectifs de manière précise.

Qui mettre en cause ? la police ou le ministre... il faut avouer que pour se mettre en scène ils sont bons nos ministres...

L'imprévisible permet de justifier que l'on ait rien fait, une bonne (mauvaise) excuse pour justifier l'injustifiable, on a bien l'habitude de ces posts à rallonge qui ne veulent pas dire grand chose, de toute façon je ne propose rien, car aucune discussion possible avec libellule.

Libellule a écrit:

Le petit saigon, la belle équipe, le bataclan, que du prévisible.... Les fanatiques sont par nature imprévisibles. Ils se revendiquent de causes qui ne sont pas les leurs. Les lieux et moments de tout kamikazat sont imprévisibles. On attend de lire les solutions à l' imprévisibilité sur notre territoire.

A vouloir avoir raison, on en devient stupide.
De nouveaux attentats sont prévisibles et annoncés, quand aux dates et lieux si on pouvait les prédire, ils n' auraient pas lieu CQFD.
Ce fait est annoncé depuis plusieurs années, la preuve en a été donné cette année.

Donc il n y a pas de solution pour les éviter. Cqfd

Rassurons nous s'il n'y a rien à faire l'Europe ni nous même n'y faisons rien...

on va mettre la Turquie dans l'espace européen !

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http://actu.orange.fr/monde/migrants-a-lesbos-les-controles-peu-affectes-par-le-coup-de-pression-de-l-ue-afp_CNT000000gbgWi.html

AFP 05-12-2015 - 13:01
Migrants : à Lesbos, les contrôles peu affectés par le coup de pression de l'UE
Débarquement de Turquie, rapide contrôle et enregistrement, embarquement pour Athènes et en route vers l'Europe occidentale : à Lesbos, la routine de l'accueil des migrants continue, à peine affectée par la pression croissante sur la Grèce pour qu'elle jugule mieux les flux.
Des journaux européens, dont le Financial Times, ont assuré mercredi que la Grèce risquait d'être poussée hors de l'espace Schengen, accusée par des partenaires européens de mal défendre les frontières extérieures de l'UE.
Tout en démentant toute menace officielle en ce sens, les Grecs se sont décidés jeudi à activer le "mécanisme européen de protection civile", afin de recevoir de l'aide en matériel et en personnels. "Aucun pays ne pourrait supporter seul le flux de migrants qu'a dû gérer la Grèce cette année", confirme Boris Cheshirkov, du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU.
Athènes a aussi accepté des renforts de Frontex, l'agence européenne de surveillance des frontières.
A Lesbos, principale porte d'entrée des migrants en Europe, le contrôle se veut systématique, mais ne parvient pas à être très approfondi.
Sur le port de Mytilène, la capitale de l'île, Amid Ulah, un Afghan, raconte s'être dépêtré sans mal du filtrage à l'arrivée.
"Le premier jour, les gardes-côtes te demandent nom, nationalité et âge. Le jour suivant, tu vas t'enregistrer dans le centre de Moria, la police te prend tes empreintes digitales et te photographie et effectue ensuite un questionnaire. Ça n'a duré que 5 minutes, c'était des questions basiques."
Amid n'avait pourtant pas de passeport, seulement un "papier écrit" lui servant de carte d'identité.
"Difficile à contrôler... Et dans de nombreux cas, les réfugiés affirmant avoir perdu leurs passeports en route, le seul moyen de vérifier leur nationalité est l'interrogatoire avec des interprètes", admet sous couvert d'anonymat un policier au camp de Moria, l'un des cinq "hotspots" que la Grèce s'est engagée à ouvrir sur ses îles égéennes.
Kamal, un Syrien de 25 ans, s'est trouvé dans cette situation il y a deux jours. "Le policier s'est énervé en disant que tout le monde lui sortait cette excuse" de la perte des papiers, raconte-t-il.
Un interprète afghan tempère. Selon lui, l'entretien réalisé pour identifier les migrants permet "même en cinq minutes de savoir si la personne vient effectivement de Syrie ou d'un autre pays".
"L'accent ne trompe pas, assure-t-il, et des questions précises sur le pays sont posées, comme le nom d'hommes politiques ou les spécialités culinaires d'une région particulière."
- 'Contrôles plus assidus' -
Avivée par le passage avéré en octobre sur l'autre île de Léros d'au moins deux auteurs des attentats de Paris le 13 novembre, la polémique sur le laxisme du contrôle des migrants agace à Lesbos.
"Nous sauvons des centaines de personnes de la noyade tous les jours, et nous continuons comme à l'ordinaire de contrôler l'identité des migrants", s'offusque un lieutenant de police.
"On nous reproche de ne pas avoir su détecter le passage de deux terroristes alors que 776.000 personnes sont passées par la Grèce depuis le début de l'année. Comment faire pour détecter un terroriste en devenir, s'il n'est pas fiché par Interpol, si les autres pays européens ne partagent pas leurs renseignements, et si en plus il utilise un passeport vrai mais volé ?" s'interroge cet officier, requérant l'anonymat.
Un policier remarque cependant que depuis les attentats de Paris "les contrôles sont plus assidus et des renforts de l'antiterrorisme grec ont été envoyés". "Jusqu'à la fin de l'été la consigne était de faire passer le plus vite possible les réfugiés", avoue-t-il.
Pour le maire de Mytilène, Spyros Gallinos, les partenaires européens devraient s'en prendre à eux-mêmes.
"La Grèce est un pays en crise", affecté par "des coupes budgétaires, nous manquons de policiers, de gardes-côtes. J'ai écrit plusieurs fois aux commissaires européens pour demander un soutien financier et logistique, et ils nous accusent maintenant d'avoir tardé à réclamer leur aide".
S'il a reconnu certains "retards et défaillances" dans la gestion de ce flux, le ministre à la politique migratoire, Iannis Mouzalas, a aussi renvoyé la balle sur l'UE mercredi, recensant plusieurs demandes grecques restées sans réponse, dont l'une pour "un renfort de 1.600 policiers".
Quant à freiner les arrivées, impossible si la Turquie ne limite pas les départs car "on ne peut pas construire des murs en mer", a-t-il réaffirmé.

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si en France vous craignez de sortir de chez vous c'est normal CQFD.. les terroristes ne disent pas où ils vont frapper !

En plus les terroristes ne s'annoncent pas comme tels aux services de sécurité... ils ne jouent pas le jeu

On pourrait peut être éviter de les laisser entrer, mais ce n'est pas "au programme"

Certainement que si, c'est au programme, et depuis au moins 2001 si ce n'est pas encore avant, mais reste à trouver la solution du comment concrétiser ce programme du yaka faucon, quand on sait pertinemment qu'elle n'existe pas. Il ne s'agit pas forcément de valoriser inutilement le chemin de la paix et de sa colombe, mais simplement de ne pas prétendre à une bi polarisation des esprits entre sachants et incultes. Il faut arrêter de parler de stupidité des arguments dans ce domaine. Il y a des risques de troisième guerre mondiale adossée à une crise identitaire majeure. Je pense l'avoir dit suffisamment souvent pour que l'on ne puisse pas me prêter tout autre propos.

Que certains ne veulent pas que l'on n'évoque tour à tour, la terreur, la saint Barthélemy, la crise des années 30, c'est leur problème, pas le mien. L'histoire nous apprend qu'elle est un éternel recommencement. Y compris que les frontières ne sont pas immuables, et que de tout temps des barbares, des colonisateurs, des doctrinaires combattants de tous bords ont mis à feux et à sang des territoires au nom d'alliances parfois qui se sont inversées en fonction de circonstances précises. Le kamikazat est une forme de guerre qui repose sur la lâcheté, l'imprévisibilité et la folie de certains hommes. Les mots ont un sens, et il convient juste en ce moment précis de ne pas entretenir des contre-sens.

ces loups solitaires qui agissent seuls sans coordination ni complicité nous en font voir de drôles...

ça grenouille entre la France, le Royaume Uni, la Belgique et l'Autriche heureusement que nos éminents politiciens spécialistes en gestion de crise ont pris des mesures... pour ce qu'il en est du contrôle des frontières on va y réfléchir...

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AFP 05-12-2015 - 14:26
Attentats de Paris: les auteurs avaient des contacts au Royaume-Uni

L'organisateur présumé des attentats de Paris Abdelhamid Abaaoud avait des liens avec des personnes vivant au Royaume-Uni où l'un des auteurs des attaques parisiennes s'est rendu plus tôt cette année, révèle samedi la presse américaine et britannique.
Interrogés par l'AFP, le ministère britannique de l'Intérieur et Scotland Yard n'ont "ni confirmé, ni infirmé" ces informations.
"Depuis les attaques à Paris, la direction du contre-terrorisme de la police métropolitaine travaille en étroite collaboration avec ses collègues en France", a précisé la police britannique, jugeant "inapproprié de commenter l'enquête française".
Citant des responsables occidentaux sous couvert d'anonymat, le Wall Street Journal a écrit vendredi que "plusieurs personnes soupçonnées d'avoir des liens avec Abdelhamid Abaaoud (...) sont basées au Royaume-Uni".
"Ces personnes, dont certaines sont d'ascendance marocaine" comme Abdelhamid Abaaoud "sont basées dans la région de Birmingham", dans le centre de l'Angleterre, selon le quotidien américain.
Par ailleurs, "au moins une personne liée aux attaques" de Paris (130 morts et plus de 350 blessés) "est présumée avoir voyagé au Royaume-Uni avant" les attentats, selon la même source.
Le Guardian qui cite samedi des responsables du contre-terrorisme sous couvert d'anonymat, se veut plus précis en affirmant que c'est l'un des auteurs des attentats de Paris qui s'est rendu, plus tôt dans l'année, à Londres et Birmingham, sans être inquiété par les forces de l'ordre.
"Dans les deux villes, il a rencontré des personnes soupçonnées d'avoir l'intention et les capacités de préparer ou de contribuer à des activités terroristes visant le Royaume-Uni", écrit le quotidien britannique, précisant que les individus rencontrés font l'objet d'une enquête du MI5, le service de renseignement intérieur, et des unités anti-terroristes de la police.
- 'Cellules terroristes' liées à Birmingham -
"L'unité anti-terrorisme de la police des West Midlands travaille main dans la main avec ses collègues de l'anti-terrorisme à Londres (..) et les services de sécurité afin d'aider les enquêtes française et belge et bien sûr de traiter toute menace terroriste liée au Royaume-Uni", a réagi samedi dans un communiqué Marcus Beale, le chef adjoint de la police des West Midlands qui opère à Birmingham.
"La menace pour le Royaume-Uni liée au terrorisme international demeure au niveau +grave+ ce qui signifie qu'une attaque est considérée comme hautement probable", a-t-il ajouté sans fournir de précisions.
La ville de Birmingham, la seconde du Royaume-Uni avec 1,2 million d'habitants dont un quart de musulmans, a déjà été citée dans des affaires d'extrémisme islamique.
Junaid Hussain, devenu recruteur du groupe Etat islamique via les réseaux sociaux et tué par une frappe de la coalition en Syrie en août, en était originaire.
Et "plusieurs cellules terroristes islamiques d'origine nord-africaine sont liées à la ville et à sa région", affirme le quotidien américain.
A Paris, un homme de 25 ans doit être présenté samedi à un juge d'instruction, soupçonné d'avoir participé à la fourniture d'un logement à deux des auteurs des attentats parisiens durant leur brève cavale, dont Abdelhamid Abaaoud.
Selon une source judiciaire, Mohamed S. aurait mis en contact deux de ses connaissances: la cousine d'Abaaoud, Hasna Aïtboulahcen, et Jawad Bendaoud, qui a fourni contre rémunération l'appartement de Saint-Denis où le jihadiste et un complice non identifié ont trouvé refuge avant d'y mourir le 18 novembre, lors de l'assaut donné par la police. Aïtboulahcen avait aussi été tuée.
Bendaoud est pour l'heure le seul mis en examen dans le volet parisien de cette enquête franco-belge.
En Belgique, huit personnes ont été inculpées et écrouées, soupçonnées d'avoir apporté une aide aux auteurs des attentats de Paris, dont neuf sont morts. Un membre du commando, Salah Abdeslam, est en fuite, tout comme un de ses proches, Mohamed Abrini.
Deux autres hommes, contrôlés en Autriche avec Salah Abdeslam en septembre, sont recherchés. Ils n'ont pas été identifiés.

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POur des gens qui n'ont le plus souvent aucune ressource avouable on devrait s'interroger sur la provenance de moyens financiers permettant de voyager, de louer des voitures, de se procurer des armes et des planques... tout simplement de vivre (il est vrai que lorsque l'on retrouve des bénéficiaires du RMI au combat en Afrique...)  il conviendrait sans doute de s'attaquer sérieusement à ce qui se passe dans les zones de non droit de nos pays...

Ce n'est certainement pas en laissant en liberté les truands terroristes que l'on va les priver de moyens. Peut être un problème de justice à envisager sait on jamais.

S'interroger sur le pourquoi de l'imprévisibilité. En attendant d' identifier les truands #ex ou #futurs, au coup par coup. Faire en fonction des moyens ....

Toujours sans encombrer http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/11/16/31003-20151116ARTFIG00197-derriere-la-figure-du-djihadiste-celle-du-mafieux.php

Il n'y a pas d'interrogation à avoir ils sont connus condamnés souvent et jamais au trou...

La preuve étant que depuis que nous sommes en état d'urgence depuis moins de 3 semaines, miraculeusement les services de police savent où aller pour trouver les armes, les gens à mettre en résidence surveillée...

En peu de temps les policiers et gendarmes n'ont pas été touchés par une vision divine ou reçu la lumière magique qui permet de trouver ce qui est caché... on leur a simplement donné les moyens légaux d'agir. On n'a pas eu besoin de recruter des milliers de gens...

Devant de telles évidences tout débat est inutile.

Tonton, vous n'avez rien compris, on vous dit que c'est im-pré-vi-si-ble c'est quand même pas compliqué à comprendre quand même.

vieux-breton a écrit:

Tonton, vous n'avez rien compris, on vous dit que c'est im-pré-vi-si-ble c'est quand même pas compliqué à comprendre quand même.

C'est vrai ! il se trouve que je n'écoute jamais ce que l'on me dit... ou alors il convient que celui qui parle soit crédible.
Comme depuis quelques dizaines d'années je me porte très bien de ne pas croire aux bonnes sœurs communistes, aux lendemains qui chanteront en encore moins aux billevesées des humanistes de salon, moralisateurs permanents et perturbés du bulbe et qu'il se vérifie assez souvent qu'au bout du compte j'ai raison... (il devrait y en avoir quelques exemples sur ce forum...) je n'ai aucune intention de changer si ce n'est qu'en perdant l'habitude ridicule de de débattre avec les incurables inconvenants.

Je suis donc très sélectif pour accepter de gober les vérités révélées des politicards d'autant que ces derniers temps ils passent leur temps a renier ce qu'ils prônaient la quinzaine précédente.

Poutine était infréquentable on ne lui livrait pas ses bateaux... on va à Moscou lui faire allégeance
Il fallait virer le président Syrien... on s'en accommode
Il ne fallait pas différencier les migrants et les répartir maintenant on ne sait pas comment les trier et les renvoyer chez eux
Le programme sécuritaire de la droite était indécent et dangereux pour la démocratie... on le met en place en se l'attribuant
On a 150 morts dans des attentas
On bat des records de chômage depuis 1997
L'économie est à la rue...
On se bat en Afrique et au proche orient mais on n'a plus les hommes nécessaires pour protéger les Français dans leur pays

Le président voit sa cote remonter mais le FN bénéficie des plus avantageuses prévisions pour les régionales

le reste à l'avenant... Kafka joué par les Fratellini et en cinéma permanent.

Flanbi est sur le Charles de Gaulle il est allé à Marseille en train et a fait le reste du trajet en pédalo... l'avion de la honte "air sarko one" qui devait être vendu n'a jamais autant volé... et tout est de la même mouture.
Ce ne serait pas nous qui banquions et il n'y aurait pas de victimes on en rigolerait !

Le renversement d'alliances circonstanciées faisant naturellement partie de la panoplie des imprévisibilités comme évoqué plus haut, il n'y a plus qu'à attendre les prochains revirements pour franchir une étape vers la guerre. On comptera les morts par grands chiffres mais ç'est sûr entre temps certains se seront gargarisés d'avoir eu raison dans le court termisme. Les va-t-en guerre en tireront peut-être une satisfaction passagère.
Mais cela ne durera certainement pas.

Il faut ici relire des analyses faites bien avant les attentats sur la fragilité géo politique du monde pour s' en convaincre. Sans qu'il soit un instant besoin de discuter avec qui que ce soit en effet.

Une crise qui précède une guerre on a déjà connu. Il faut toujours justifier une guerre par une cause déclenchante. Meme si celle ci est erronée.

On parle pour celle à venir d' une durée sur trente ans. Inutile de mettre un lien, les curieux iront voir comment s' est déroulé celle de la première moitié du XVII.

Reste la question de la maîtrise des loups solitaires ... Qui est bien entendu réelle. Personne ne dit le contraire.

Le loup solitaire qui perturbe la vie nationale est un dérivé du loup commun qui s'apparente au Dahu (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dahu) et à ce titre est délicat à rencontrer. Les hérétiques prétendent que le loup solitaire serait une invention.
Des études sérieuses démontrent d'ailleurs l'existence de connexions entre "loups solitaires". Ce qui met à mal cette théorie.

Le loup solitaire, nouvelle exception française a comme caractéristique de vivre et d'agir en bandes organisées parfois internationales... ce que son appellation de "loup solitaire" contredit quelque peu mais en France tout est possible.

Ceux qui étudie cette espèce mythique affirment que l'on ne souhaite pas vulgariser les informations le concernant pour des raisons de basse politique. La première étant d'éviter d'être ridiculisé...

La posologie pour traiter la maladie portée par le loup solitaire qui frappe en bande basée sur l'administration massive de "padamalgame" et de "fopadiscriminer" prescrits sur de longues périodes a démontré son peu d'efficacité puisque l'épidémie mortelle causée par les action conjuguées de bandes de loups solitaires français ayant des attaches multiples dans des pays étrangers a pris de l'ampleur.

Il semble qu'un nouveau traitement soit en cours d'expérimentation... il aurait été concocté par des  praticiens habituellement peu prisés par les instances nationales et critiqués en permanence par les autorités officielles.

Exemple de l'action des "loups solitaires" on croit rêver... spécimen intéressant et pas si solitaire que cela.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFd_Arif

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Saïd Arif alias Omar Gharib (né en 1965 à Oran, Algérie - tué fin mai 2015 en Syrie) est un djihadiste algérien.
Il est un ancien lieutenant de l'armée algérienne qui, après avoir déserté, est devenu un vétéran du djihad, et un lieutenant d'Abou Moussab al-Zarqaoui.

Vers le milieu des années 1990, il séjourne dans les camps d'Al-Qaïda en Afghanistan, puis il revient en Europe pour s'installer en Allemagne, où il aurait été le dirigeant réel du groupe islamiste de Francfort, dirigé par Mohammed Bensakhria, et responsable de l'attentat avorté contre le marché de Noël de Strasbourg en décembre 2000.
Il aurait aussi fait partie de plusieurs autres réseaux, dont :
• Le réseau des faussaires, dirigé par Mohamed Ali Abou Homam depuis Londres et chargé de fournir en faux documents les filières combattantes, démantelé en octobre 2004.
• Le groupe du XIXe arrondissement de Paris, démantelé en janvier 2005.
• Le groupe de d'Ibrahim Mohammed en Allemagne, démantelé le 23 janvier 2005. Ce réseau était chargé d'assassiner Iyad Allaoui, le premier ministre irakien en visite à Berlin et chargé de négocier l'achat d'uranium enrichi au Luxembourg.
Échappant aux arrestations, il réussit à s'enfuir et à se réfugier au Pakistan, puis après les attentats du 11 septembre 2001, il trouve refuge au Caucase et participe à la guérilla tchétchène. C'est là-bas qu'il est contacté par Abou Atiya, un des lieutenants de l'organisation Al-Tawhid, dirigée par Abou Moussab al-Zarqaoui.
Il accepte de rejoindre cette organisation, et part pour les camps d'entraînement de la vallée du Pankissi, où il côtoie d'autres combattants djihadistes venant de France. Il y rencontrera Menad Benchellali, surnommé « le chimiste » et cerveau des filières tchétchènes en France.
De retour en Europe, il a la charge de mettre en place des réseaux de convoiement des volontaires européens pour la guerre en Irak, en passant par la Syrie. Il a aussi eu la responsabilité d'acheter et d'acheminer vers Abou Moussab al-Zarqaoui un important lot de puces prépayées de téléphonie mobile auprès de l'opérateur Swisscom. Ces puces furent utilisée par al-Zarqaoui, jusqu'en septembre 2003 pour téléphoner depuis l'Irak et depuis les zones frontalières syriennes de la région de Husseiba. L'enquête menée par l'Office fédéral Suisse a permis de dresser un tableau récapitulatif des appels fait par le chef terroriste.
Vers septembre 2003, Saïd Arif arrive en Syrie pour prendre en charge la filière syrienne. Utilisant les réseaux constitués en Europe, il s'agissait pour lui de non seulement continuer à alimenter en combattants la guérilla anti-américaine en Irak, mais aussi de commencer à organiser le mouvement de reflux des combattants vers l'Europe et leur ré-intégration. Plusieurs centaines de djihadistes, après un séjour de combattant en Irak, furent ainsi renvoyés vers leur pays d'origine en Europe, avec comme mission de constituer autant de cellules prêtes à se mettre à la disposition d'Al-Qaïda pour exporter en Europe le terrorisme islamiste.

Arrêté à Damas le 17 juin 2004 et extradé en France sous la juridiction antiterroriste. Après son arrestation et son extradition vers la France, Saïd Arif a révélé au juge Bruguière l'existence des réseaux de combattants islamistes de retour d'Irak et chargés de préparer des attentats, notamment en Italie et en Grande-Bretagne.
Condamné en 2007 pour plusieurs tentatives d’attentats en France, puis libéré en 2011, pour être placé en résidence surveillée. La Cour européenne des droits de l’homme s’est opposée à son expulsion vers l'Algérie, en raison de risques de torture. En janvier 2012 il s'échappe de sa résidence surveillée.
En résidence surveillée et après avoir reçu une aide de 5 000 euros de l'agence Pôle emploi de Brioude, il s'enfuit en mai 2013 1vraisemblablement en Syrie où il aurait été reconnu en février 20142.

Sa mort a été annoncée par plusieurs djihadistes sur des réseaux sociaux, mais non encore confirmée par le groupe Jund al Aqsa auquel il appartient. Des photos de son corps démembré aurait été exhibées à cette occasion. Il aurait été tué en Syrie lors d'un raid aérien de la Coalition arabo-occidentale en Irak et en Syrie à la fin du mois de mai 20153. La mort de Saïd Arif, tué par un drone américain, est confirmée à l'AFP par des responsables français en septembre 2015.

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alors heureux de payer des impôts ? et vive les instances européennes !