130 morts et une percée FN plus tard....

Il y a quelques mois encore ceux qui alors politiquement incorrects osaient dénoncer l'islamisme radical se faisaient traiter d'islamophobes alors que ceux qui osaient dénoncer la concurrence des travailleurs low-cost de l'Est de l'Union se faisaient traiter eux de xénophobes...


"Face à ces menaces, il faut doter "l'Europe d'un pacte de sécurité (...) nécessaire pour lutter efficacement contre l'islamisme radical, contre le jihadisme", a lancé le dirigeant français, près d'un mois après les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts).
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Réclamant "plus de justice sociale", il a appelé à mettre "enfin un terme au dumping social et fiscal" et ajouté: "Avançons sur ce pacte social", avec par exemple l'instauration d'un "salaire minimum européen"."

https://fr.news.yahoo.com/face-%C3%A0-europe-au-pied-mur-valls-plaide-115944648.html a écrit:

Valls plaide pour un "pacte sécuritaire et social" européen
Par AFP | AFP – il y a 21 heures

Le Premier ministre français, Manuel Valls, a plaidé samedi [12/12/2015] à Berlin pour "un pacte sécuritaire" et "social" au niveau européen, arguant que la montée du populisme, la menace terroriste et la crise migratoire mettaient l'Europe "au pied du mur".

"Avec la crise migratoire, avec la menace terroriste, la montée partout des populismes", comme en France, où le parti d'extrême droite Front national est arrivé en tête au premier tour d'élections régionales, "l'Europe est au pied du mur", a déclaré le dirigeant socialiste, invité à s'exprimer lors du congrès du Parti social-démocrate allemand sur le thème de "l'avenir de l'Europe".

"Si elle ne réagit pas, alors elle peut être balayée, renvoyée et sortir de l'histoire", a mis en garde M. Valls, qui s'exprimait aux côtés des chefs de gouvernements suédois Stefan Löfven et autrichien Werner Faymann, ainsi que du chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

Face à ces menaces, il faut doter "l'Europe d'un pacte de sécurité (...) nécessaire pour lutter efficacement contre l'islamisme radical, contre le jihadisme", a lancé le dirigeant français, près d'un mois après les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts).

"Nous devons montrer (...) que nous maîtrisons notre espace intérieur, en contrôlant nos frontières extérieures, en créant un vrai système de gardes-frontière européens" ou "en organisant l'accueil des réfugiés" qui affluent depuis des mois vers l'Europe en aidant les pays européens "en première ligne", comme la Grèce ou l'Italie, et ceux voisins de la Syrie, la Jordanie, le Liban et le Turquie, a-t-il dit.

Il faut "avancer sur cette Europe nécessaire de la sécurité", a-t-il poursuivi, insistant également sur la nécessité d'un "pacte social" venant compléter ces mesures sécuritaires.

Réclamant "plus de justice sociale", il a appelé à mettre "enfin un terme au dumping social et fiscal" et ajouté: "Avançons sur ce pacte social", avec par exemple l'instauration d'un "salaire minimum européen".

"Je suis pour la fin de cette Europe de l'austérité que les conservateurs ont voulu nous imposer. L?Europe a besoin d'un projet social, d'un projet de justice et d'un projet qui redonne de l'espoir au peuple, aux couches populaires, aux ouvriers et à la jeunesse", a estimé M. Valls.

Par la suite, lors d'entretiens bilatéraux, M. Valls a abordé avec M. Löfven et Mme Mogherini les questions liées à la situation en Lybie et en Syrie, ainsi que le débat sur la crise des réfugiés en Europe, a-t-on appris dans l'entourage du Premier ministre.

M. Valls a fait part de sa "préoccupation" face à la menace de l'organisation Etat islamique en Lybie et a insisté sur la nécessité de réussir la conférence de Rome, dimanche, en vue d'accélérer la formation d'un gouvernement d'union dans le pays, selon la même source.

Les entretiens ont également porté sur la préparation du Conseil européen de jeudi sur les réfugiés, a-t-on ajouté.

"Il y a des nationalismes dont le concept est simple: "si plus de gens ont peur nous allons encourager la peur pour remporter une victoire électorale"", a noté de son côté le chancelier autrichien Werner Faymann, insistant sur "la solidarité internationale et européenne" pour lutter contre "les nationalismes".

"Nous devons être ensemble contre le cynisme qui met les terroristes et les réfugiés dans un seul pot", a insisté M. Faymann, dont le pays - frontalier de l'Allemagne, principale destination des demandeurs d'asile -, constitue l'un des principaux passages pour les migrants en Europe.

M. Löfven a aussi plaidé pour une "réforme du système d'asile" basé sur "une responsabilité partagée" ainsi que pour une Europe sociale "pour les citoyens".

Source: https://fr.news.yahoo.com/face-%C3%A0-europe-au-pied-mur-valls-plaide-115944648.html

Lorsque ça part dans tous les sens il est rare que l'affaire aboutisse au bon endroit... puisque nos dirigeants changent leur logiciel laissons leur le temps de se tromper encore un peu, après tout ce sont les manants qui payent.

Peut être qu'à force de se planter (surtout si d'échecs en échecs ils sont au chômage) reviendront ils à des notions claires et connues qui sont éprouvées. Un éminent ministre sans boulot ça doit être difficile pour lui.
Surtout qu'ils ne sont pas habitués à vivre sur un petit pied...

Le temps des divagation étant passé, tous seront "recadrés" . Ce sera le prix à payer avec quelques morts et éclopés à la clé pour que les doctrinaires rêveurs retombent sur terre.

Lorsque je lis les élucubrations de VALLS et se ses interlocuteurs (ça ne coute pas cher on fait assaut d'idées fumeuses) je rêve. Est ce le catalogue de la Redoute ou le programme politique réaliste d'un leader national se plaçant dans un contexte international pour traiter des dossiers urgents et graves ?

Pour l'instant le charnier n'est pas assez important, le temps n'est pas encore venu de se remettre fondamentalement en question... je fais confiance aux illuminés pour se remettre à l'ouvrage afin de convaincre les derniers irréductibles.

Je crains que nos descendants jugent de manière impitoyable nos actuels gouvernants.

Après le traitement social de la délinquance... traitons socialement le terrorisme... et continuons à rêver au père Noël communiste repeint aux couleurs de la sociale démocratie.

Je suis disposé à prendre le texte phrase par phrase pour en démontrer la vacuité... décidément le résultat des régionales n'améliore pas la réflexion de nos élites. Nous sommes dans le sauve qui peut et le n'importe quoi ! si avec de telles élucubrations les Français pensent être en sécurité... ça craint !

Citation :

Il y a quelques mois encore ceux qui alors politiquement incorrectes osaient dénoncer l'islamisme radical se faisaient traiter d'islamophobes alors que ceux qui osaient dénoncer la concurrence des travailleurs low-cost de l'Est de l'Union se faisaient traiter eux de xénophobes...

Le répertoire des différentes phobies (ou peurs) est inépuisable. Celui des explications aussi.. Entrevue:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_phobies
Il existe même l'ailurophobie. Quant à l'herpétophobie, c'est la peur des reptiles.
Placer un mot sur un symptôme ne donne pas le diagnostic ni le traitement ou la thérapie appropriés.

salamandre a écrit:

Le répertoire des différentes phobies (ou peurs) est inépuisable. Celui des explications aussi.. Entrevue:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_phobies
Il existe même l'ailurophobie. Quant à l'herpétophobie, c'est la peur des reptiles.
Placer un mot sur un symptôme ne donne pas le diagnostic ni le traitement ou la thérapie appropriés.

encore qu'il ne soit pas stupide d'avoir peur d'un serpent à sonnette ou d'un cobra fut il royal...

Et surtout qu'à la lumière des événements tragiques et des chiffres du chômage, il se confirme qu'il n'y avait rien de phobique à dénoncer l'islamisme radical ou la concurrence des travailleurs low-cost de l'Est de l'Union...

A partir de là on peut s'interroger sur la volonté de certains qui ont trop longtemps refuser d'entendre de tels propos: s'agissait-il juste d'une ignorance crasse ou ou contraire d'une volonté délibérée de nier une réalité qu'ils connaissaient ?

Toujours est-il qu'aujourd'hui le premier ministre Manuel Valls ne dit pas autre chose même si il le formule différemment...

Citation :

la concurrence des travailleurs low-cost de l'Est de l'Union...

Mais qui donc a fait adopter, par les députés, cette mesure alors que le texte avait été rejeté par référendum?

matmut a écrit:

Mais qui donc a fait adopter, par les députés, cette mesure alors que le texte avait été rejeté par référendum?

On pourrait aller plus vite en demandant qui parmi nos élites de gauche comme de droite étaient contre... Dans certains pays on a même fait revoter la population...

Je persiste à penser même si ce n'est pas dans le sens de l'histoire "bien pensante" que les britanniques (que l'on ne se prive pas de critiquer) ne sont pas toujours à coté de la plaque.

Il est vrai qu'à une époque lointaine nous avons eu chez nous un facho, réac, militaire (pour aggraver son cas) qui avait la fâcheuse habitude d'avoir des idées et de s'y tenir... et souvent avec le recul d'avoir raison y compris parfois trop tôt.
De Gaulle disait que tout individu avait été, était ou serait un jour ou l'autre gaulliste... dans le trop plein de politicards opportunistes actuels effectivement il y aurait une place à occuper... et beaucoup de ménage à faire.

Lui a eu au moins la décence lorsqu'il a été désavoué de se retirer dignement... pas comme ses successeurs (de gauche et de droite) qui se sont compromis dans des cohabitations chaotiques ou des combines de bas étage.

L'ultime avatar des turpitudes politicardes étant les braves électeurs de gauche à qui on serine que Sarko et son équipe ou Le Pen et la sienne sont "kif kif bourricot" pour quelques heures après leur expliquer le contraire et les envoyer voter pour des gens qu'ils détestent privant ainsi une assemblée d'une représentation convenable.

oui je sais, je suis désabusé !

Les médiatiques me fatiguent : il y a quelques mois il fallait changer les paroles de la marseillaise... maintenant c'est le tube à la mode.
On était "nationaliste" (c'est grave) si on affichait un drapeau français... maintenant c'est la rupture de stocks
Dernière mode... on a vaincu les problèmes de la planète à Paris...

Pour le chômage, l'insécurité, le pouvoir d'achat... et quelques autres sujets c'est silence dans les rangs.
Il y a un discours indigent et décalé au plus haut niveau de l'état mais ça marche... jusqu'au moment ou les gens vont en avoir assez et là...

matmut a écrit:

Mais qui donc a fait adopter, par les députés, cette mesure alors que le texte avait été rejeté par référendum?

Pour ce qui est des retournement de veste droite et gauche en sont des spécialistes.
Je vous rappelle que nous élisons les députés et que si ces derniers inversent le résultat d' un référendum (encore faudrait-il que la réponse à ce dernier soit conforme a la pensée profonde du citoyen et non un vote sanction sans rapport avec le sujet) nous en avons quelques responsabilités.

wiki a écrit:

Le « Traité établissant une constitution pour l'Europe » a été adopté par les chefs d'État et de gouvernement des 25 pays membres de l'Union européenne le 19 juin 2004 au Conseil européen de Bruxelles et formellement signé à Rome le 29 octobre suivant. Son éventuelle entrée en vigueur est conditionnée à la ratification par la totalité des membres de l'Union. Chaque État procède à la ratification selon les modalités en vigueur dans sa propre constitution : soit par un référendum, soit par la voie parlementaire.

Sur les 25 pays, 10 ont choisi de ratifier ce traité par le biais du référendum : le Danemark, l'Espagne (référendum consultatif suivi d'une ratification parlementaire), la France, l'Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas (référendum consultatif suivi d'une ratification parlementaire), la Pologne, le Portugal, la République tchèque et le Royaume-Uni.

En France, le président de la République, Jacques Chirac, après consultation des partis politiques, a choisi le référendum et décrété qu'il aurait lieu le 29 mai 2005. En effet, il lui semblait nécessaire que les citoyens français s'expriment directement sur cette question qui influencerait directement leur existence.

Le résultat négatif de ce référendum a-t-il était un refus de son contenu ou bien un vote sanction contre le pouvoir?

Citation :

Selon un sondage Ipsos, le vote « non » était surtout tourné contre ce que les opposants voient comme la dégradation des conditions de vie actuelles (une des raisons invoquée par 52 % du « non ») et le trop grand libéralisme contenu dans ce projet de constitution (une des raisons pour 40 %). Il était également motivé par l'espoir d'un meilleur traité (une des raisons pour 39 %).

Le vote « oui » était ressenti comme un vote pour l'Europe. Les motifs étaient de construire une Europe capable de faire face à la Chine et aux États-Unis (une des raisons invoquée par 64 % du « oui »), et aussi pour la difficulté de gérer une Europe à 25 avec les traités actuels (une des raisons pour 44 %). Les votants du « oui » avaient aussi pour but d'empêcher un « non » qui risquerait de mettre un coup d'arrêt à la construction européenne (une des raisons pour 44 %) et d'affaiblir le poids de la France dans cette Europe (une des raisons pour 43 %).

Toutes tendances et votes confondus, exception faite de l'extrême droite, les Français expriment une opinion favorable à la poursuite de la construction européenne (72 %)3.

Indépendamment de la Constitution européenne, la question de l’adhésion de la Turquie à l’Europe a peut-être aussi orienté les résultats du référendum, certains ayant vu dans le « non » au référendum, un moyen de dire non à l’adhésion turque (une des raisons invoquée par 35 % du « non »).

Doit on s'interroger sur l'adéquation des votes de nos représentants à tous les niveaux :
Commune
Département
Région
Etat...
et les souhaits des électeurs ?

Vaste programme...

Les Suisses ont une solution : les "votations" périodiques... c'est un peu astreignant mais périodiquement les idées sont remises en place.

Les "z'élus" (sic) prennent conscience qu'ils ont intérêt à ne pas divaguer et à faire n'importe quoi... et les assoces qui se prennent pour des guides de la pensée nationale sont remises à leur juste place... en bref ça calme et ça recentre les débats !