On n’y pense pas assez. Les Syriens qui ont fui la guerre pour venir grossir les rangs des demandeurs d’asile et des clandestins dans les pays européens, rassemblés dans des centres, objets de surveillance, ont du mal à trouver du travail, une petite amie, et n’ont même pas une maison à eux. En Suède, plusieurs d’entre ont décidé de parler de leur mal-être. Les migrants se plaignent de leurs conditions de vie. Leurs difficultés sont même telles qu’ils se sentent « tués une seconde fois »… Ces lamentations sur un rêve qui s’écroule témoignent des attentes démesurées des migrants qui considèrent que tout leur est dû, et aussi des motivations réelles de leur « fuite » : il semblerait que le souvenir des privations, des dangers, des bombes ne compensent pas les inconforts qu’ils trouvent dans un pays aussi développé que la Suède, et dont ils attendaient tout – monts et merveilles, et de l’argent de poche pour en profiter. Voilà qui donne à réfléchir.
Premier point : les migrants présents en Suède sont largement financés par les Suédois eux-mêmes, leurs allocations, leurs logements, leurs traitements médicaux étant financés par le contribuable local.
Mohammad Jumaa, migrant, dénonce des conditions de vie qui le « tuent une seconde fois »
Mohammad Jumaa, réfugié syrien, n’en accuse pas moins la Suède de l’avoir condamné, lui et ses congénères, à une « vie misérable ». Sa tribune a été accueillie par un média public suédois, où il a donc pu exprimer son insatisfaction vis-à-vis des pouvoirs publics locaux. Cela fait plus d’un an, dit-il, que lui-même et d’autres migrants attendent de se voir proposer « une vie bonne et naturelle », emploi bien rémunérateur à la clé. « Nous sommes des êtres humains, pas des animaux qui ont seulement besoin de manger et de dormir ! », se plaint-il.
En Suède, les migrants sont « obligés d’attendre » dans de mauvaises conditions, notamment en ce qui concerne le logement. « Je suis un homme honnête et honorable. De nombreux réfugiés maudissent le jour où ils sont arrivés ici. Je n’arrive pas à croire que c’est la Suède ! », écrit Juuma, accusant le pays de se vanter à tort d’être une « superpuissance humanitaire » : « Pourquoi nous avez-vous ouvert la porte en tant que réfugiés, si vous ne pouvez pas nous aider à vivre une vie digne, respectable et bien remplie ? »
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