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| Facebook vecteur de fake news. | |
| | Auteur | Message |
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Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Facebook vecteur de fake news. Jeu 23 Mar 2017, 11:25 | |
| L’entreprise de Mark Zuckerberg a été accusée de nombreuses fois d’avoir favorisé l’ascension de Donald Trump à la présidence des États-Unis. En cause notamment? La diffusion de fausses informations sur le réseau social américain, qui compte près de 2 milliards d’utilisateurs mensuels.
Facebook a donc mis en place plusieurs outils ayant pour but de limiter le partage des fake news, comme le révèle Quartz. Si en France, les internautes peuvent signaler une publication lorsqu’elle apparaît sur leur fil d’actualité, le réseau prévient également désormais celui qui partage la fausse information.
Ainsi, lorsque l’utilisateur essaie de publier un lien menant vers une histoire montée de toute part par le site Newport Buzz, un message s’affiche. Dès que le lien est copié-collé, une notification apparaît, stipulant que l’information n’est pas vérifiée, et «contestée» par Snopes.com et Associated Press:
L’internaute est donc prévenu qu’il s’agit là d’une fake news. S’il choisit malgré tout de publier, un nouveau message s’affiche: mentionnant le risque de Fake news. Puis, s'il cherche à avoir plus d'informations et clique sur «à propos»: Et se voit préciser en quoi son intervention est litigieuse. Et s’il choisit de «publier quand même» son lien, il le verra auréolé du même message d’avertissement:
Si pour l'instant, ces fake news ne sont vérifiées que par des médias américains, huit médias français se sont récemment alliés à Facebook afin de lutter contre la diffusion de fausses informations.
En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP), BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes. Après la France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays.
Ce dispositif permet aux utilisateurs, grâce à une nouvelle catégorie de signalement, de « faire remonter » une information qu’ils pensent être fausse. Les liens signalés sont rassemblés au sein d’un portail, auquel les médias partenaires ont accès. Ceux-ci peuvent dès lors vérifier ces informations.
Si deux médias partenaires établissent que le contenu signalé est faux et proposent un lien qui en atteste, alors ce contenu apparaîtra aux utilisateurs avec un drapeau mentionnant que deux « fact-checkers » remettent en cause la véracité de cette information. Quand un utilisateur voudra partager ce contenu, une fenêtre s’ouvrira pour l’alerter.
Lutter contre la diffusion de rumeurs, de supputations et in fine de fausses informations par les temps qui courent me parait être une démarche préventive.
Notre Mark Zuckerberg local joue un rôle important dans cette prévention. Je lui envoie tous mes encouragements pour qu'il soit de plus en plus vigilant. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Facebook vecteur de fake news. Dim 18 Mar 2018, 11:49 | |
| (presque) Tous les garçons et les filles de divers ages, tous les partis, toutes les associations veulent être sur Facebook. Et pourtant...
Comment une entreprise proche de la campagne de Trump a siphonné les données de millions d’utilisateurs de Facebook LE MONDE | 18.03.2018 Facebook a « suspendu » Cambridge Analytica, une entreprise d’analyse de données, accusée d’avoir recueilli sans le consentement du réseau social les informations personnelles de millions d’usagers.
Les données personnelles de dizaines de millions d’électeurs américains ont été aspirées sur Facebook par une entreprise proche de Donald Trump dans le but de cibler au maximum la campagne du candidat républicain à l’élection présidentielle. Le tout, dans la majorité des cas, sans le consentement des utilisateurs du réseau social. () Cette affaire est surtout extrêmement embarrassante pour Facebook. Vendredi 16 mars, quelques heures avant la mise en ligne des articles du Guardian et du New York Times et après que ces deux médias ont sollicité sa réaction, Facebook a annoncé qu’il suspendait Cambridge Analytica et SCL de sa plate-forme. En réalité, le réseau social sait depuis la fin de 2015 et les premiers articles dans la presse que des données de ses utilisateurs ont été siphonnées sous un prétexte académique avant d’être revendues pour une campagne politique. () Mais le plus grave pour Facebook, c’est que cette affaire prouve une nouvelle fois que sa plate-forme peut être utilisée à des fins politiques, à son insu et à celui de ses utilisateurs. Il y a quelques semaines, le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016, a montré dans un document d’inculpation très précis comment la propagande russe avait utilisé Facebook pour diffuser ses messages. Ces nouveaux détails donnent de solides arguments à ceux qui voudraient davantage réguler Facebook () Le lanceur d’alerte, un ancien collaborateur de Cambridge Analytica sur lequel s’appuie en partie le Guardian pour ses nouvelles révélations, a transmis à l’ICO ainsi qu’à la police britannique plusieurs documents internes de l’entreprise. http://lemonde.fr/pixels/article/2018/03/18/comment-une-entreprise-proche-de-la-campagne-de-trump-a-siphonne-les-donnees-de-millions-d-utilisateurs-de-facebook_5272744_4408996.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Facebook vecteur de fake news. Mer 21 Mar 2018, 12:43 | |
| Qui peut encore croire que les données privées sur Facebook sont confidentielles ?
La coupable négligence de Facebook
Editorial. Le réseau social a laissé le cabinet Cambridge Analytica siphonner les données personnelles de millions d’usagers pour, in fine, essayer d’orienter leur vote lors de l’élection présidentielle américaine de 2016. Cette nouvelle affaire montre l’incapacité de Facebook à se réguler lui-même. LE MONDE | 21.03.2018
Editorial du « Monde ». Facebook est-il encore digne de confiance ? La vitesse à laquelle le mot dièse #deletefacebook (« supprimer Facebook ») se répand sur les réseaux sociaux montre que des millions d’internautes ont déjà un avis sur la question. Ce doute apparaît légitime depuis les révélations sur le siphonnage des données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook à leur insu, dans le but supposé de peser sur le résultat de la dernière élection présidentielle américaine.
A l’origine de l’affaire se trouve Cambridge Analytica, un cabinet spécialisé dans les études de consommation, dont Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump et figure de l’extrême droite américaine, a été l’une des chevilles ouvrières. Peu de temps après sa création, en 2014, la société avait fait appel à un chercheur de l’université britannique de Cambridge pour se développer dans les études d’opinion. Sous couvert de mener des recherches universitaires sur les comportements électoraux, celui-ci avait mis au point une application proposant à des membres de Facebook inscrits sur les listes électorales américaines de remplir un questionnaire contre une modeste rétribution.
50 millions de personnes abusées Plus de 270 000 personnes ont téléchargé l’application, ce qui a permis d’avoir accès à leurs données personnelles, mais aussi à celles de leurs amis. Grâce à la viralité que permet Facebook, près de 50 millions de personnes auraient été ainsi abusées. Cette base de renseignements, croisée avec les préférences exprimées par ces internautes sur le réseau social, aurait permis de dresser des profils psychologiques et politiques suffisamment précis pour les cibler avec de la publicité dans le but d’orienter leur vote.
Cinq jours après l’éclatement de l’affaire, le silence des dirigeants de Facebook est assourdissant, alors que la pression monte de toutes parts. Aux Etats-Unis comme en Europe, parlementaires et instances de régulation veulent comprendre pourquoi Cambridge Analytica a eu accès à ces données et pourquoi Facebook n’en a pas informé ses utilisateurs, pas plus qu’il n’a pris de mesures efficaces pour remédier au problème.
(à suivre) | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Facebook vecteur de fake news. Mer 21 Mar 2018, 12:43 | |
| (... suite)
Fausse gratuité La teneur de la réponse est de nature à remettre en question le modèle économique du réseau social, qui a construit sa prospérité sur une fausse gratuité : derrière l’accès à une plate-forme d’échange pour rester en contact avec ses « amis » et s’informer se cache une monétisation des données des utilisateurs aux visées commerciales ou politiques. L’adage selon lequel « Si le service est gratuit, c’est que vous êtes le produit » n’a jamais été aussi pertinent. Par naïveté plus ou moins assumée, les internautes, bercés par les promesses des géants de l’Internet, n’ont pas prêté suffisamment attention aux conséquences de ce que cela signifiait.
Cette affaire est d’autant plus grave qu’elle n’est pas isolée. Facebook est aussi accusé de ne pas avoir pris suffisamment au sérieux l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine et de participer à la diffusion de fausses informations et de contenus racistes ou faisant l’apologie du terrorisme. En début d’année, Mark Zuckerberg avait pris une résolution : « réparer » Facebook pour regagner la confiance de ses utilisateurs. Ce nouveau scandale montre toute la difficulté qu’a le réseau social à se réguler lui-même. Il est grand temps que les pouvoirs publics s’emparent du sujet pour protéger des données personnelles que nous avons imprudemment laissées à la merci des convoitises.
http://lemonde.fr/idees/article/2018/03/21/la-coupable-negligence-de-facebook_5274115_3232.html | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Facebook vecteur de fake news. Sam 19 Jan 2019, 14:07 | |
| Un progrès dans le comptage de Facebook... qui révèle une faille avant "Selon ces nouvelles règles, les utilisateurs de Facebook ne peuvent plus faire entrer un de leurs contacts dans un groupe Facebook sans l’autorisation de ce dernier."
Facebook change ses règles... et la taille des groupes de « gilets jaunes » diminue Par Michaël Szadkowski Le réseau social a introduit une nouvelle manière de compter les membres actifs dans les « groupes Facebook », un outil utilisé notamment par les manifestants.
Les « groupes Facebook » ont été ces dernières années largement promus par l’entreprise californienne pour que les utilisateurs du réseau social puissent partager et discuter des thématiques qui les intéressent, à travers un espace commun public ou fermé. Comme de nombreux outils proposés sur les réseaux sociaux, il est possible de voir le nombre d’utilisateurs présents dans un groupe Facebook, afin de juger de son importance, de voir qui en sont les participants, ou le rythme des discussions qu’il est possible d’y tenir.
Mais ces derniers jours, les membres de ces groupes ont pu être confrontés à des changements dans le comptage des participants, modifiant, potentiellement à la baisse, le nombre de membres d’un groupe dont ils font partie. En France, de nombreux utilisateurs de Facebook s’en sont rendu compte après un message écrit par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement de contestation des « gilets jaunes ». Ces derniers utilisent massivement les groupes Facebook, depuis novembre 2018, pour diffuser ou coordonner leurs actions et leurs revendications. « Gros souci un peu partout !! 50 000 membres disparus sur la France en colère. 1 million sur le compteur officiel. Et plein de groupes dans le même cas », a posté Eric Drouet jeudi 17 janvier dans le groupe « La France en colère !!! », l’un des plus gros groupes Facebook du mouvement (plus de 306 000 membres au vendredi 18 janvier).
L’explication vient directement de Facebook : la baisse du nombre de participants est liée à une mise à jour sur la comptabilisation et la participation des membres d’un groupe. Contacté par Le Monde, Facebook précise que ces changements ont été déployés dans la semaine du 14 janvier. Selon ces nouvelles règles, les utilisateurs de Facebook ne peuvent plus faire entrer un de leurs contacts dans un groupe Facebook sans l’autorisation de ce dernier. Auparavant, il était possible de pouvoir inscrire un utilisateur de Facebook dans un groupe, même si celui-ci n’avait rien demandé. Comme l’explique un porte-parole de Facebook : « Désormais, lorsqu’une personne est invitée et approuvée par un administrateur ou un membre, elle pourra d’abord prévisualiser le groupe et aura la possibilité d’accepter ou de refuser l’invitation. Si la personne n’accepte pas l’invitation, elle ne sera pas incluse à la liste des membres du groupe. »
Selon le réseau social, les membres de Facebook qui avaient été invités à rejoindre un groupe mais qui n’avaient jamais été voir de quoi il retournait figurent désormais dans une partie appelée « Invités », jusqu’à ce qu’ils acceptent leur invitation : une invitation qui n’est désormais valable que pendant vingt-huit jours.
Un million de membres en moins
Parallèlement à ces changements, Facebook a décidé d’exclure des groupes Facebook existants, de manière globale, toutes les personnes qui avaient été placées dans un groupe par un de leurs contacts Facebook, mais n’y avait jamais participé. Ce qui a pu conduire à des changements considérables dans la taille des groupes Facebook. L’une des plus spectaculaires a concerné le groupe « Compteur officiel de gilets jaunes », qui a perdu subitement près d’un million de membres : il en avait, vendredi 18 janvier, un peu plus de 1,8 million, contre 2,8 millions en début de semaine.
Comme le note le journaliste Vincent Glad, qui observe à la loupe la vie des « gilets jaunes » sur Facebook depuis plusieurs semaines, cette évolution à la baisse donne un visage plus fidèle à la mobilisation en ligne des dernières semaines : « Pour la première fois, on a un chiffrage fiable du nombre de “gilets jaunes” en France (au moins sur Facebook). La page “Compteur officiel de gilets jaunes” ne compte plus toutes les personnes invitées par des amis (ce qui était le cas auparavant) ».
Ces évolutions traduisent, également, les interrogations que certains professionnels travaillant avec Facebook peuvent avoir sur la réalité des audiences et des chiffres des activités tenues sur le réseau social. En octobre 2018, des publicitaires américains ont ainsi formellement accusé Facebook aux Etats-Unis d’avoir transmis des chiffres incorrects et largement surévalués concernant le nombre de visionnages, ainsi que sur le temps passé à regarder des vidéos sur le réseau social.
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/18/facebook-change-ses-regles-la-taille-des-groupes-de-gilets-jaunes-diminue_5411342_4408996.html | |
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