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| [Mélenchon: opération destruction | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: [Mélenchon: opération destruction Lun 22 Oct 2018, 13:17 | |
| Mélenchon: opération destruction Le chef des Insoumis ne devrait pas "avoir confiance en la justice de son pays" parRégis de Castelnau - 22 octobre 2018
Rencontre entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à l'Elysée, novembre 2017. SIPA. LUDOVIC MARIN / AFP J’avais conclu mon précédent article relatif à ce que l’on va désormais appeler le « Mélenchongate » en prévenant le patron de la France insoumise qu’il allait vivre des moments assez difficiles et qu’il devait s’y préparer. A-t-il compris ce qui l’attend ?
Hier Fillon, aujourd’hui Mélenchon On passera rapidement sur l’outrance maladroite de ses réactions, où il n’a pas compris que l’imprécation furieuse, registre où il excelle, n’était vraiment pas adaptée. Pas plus que ses attitudes précédentes face aux opérations judiciaires contre ses adversaires politiques. D’ailleurs, ses excès semblent le fruit d’une douloureuse surprise face à l’utilisation cynique de la violence d’État par le pouvoir. Comment ose-t-on infliger à Jean-Luc Mélenchon, pourtant consacré « adversaire et non ennemi » par Emmanuel Macron sur le Vieux-Port, le même traitement qu’à Sarkozy, Fillon et Le Pen ?
Depuis le temps, Jean-Luc Mélenchon, vous devriez savoir qu’en matière de justice politique, la recherche de la connivence avec celui qui tient le manche est toujours vouée à l’échec, mais également que l’innocence ne protège de rien. Là comme ailleurs, seul compte le rapport de force. Privilégier la tactique au détriment de la défense des principes est toujours un très mauvais placement.
Alors bien sûr, cher Monsieur Mélenchon, vos emportements ont permis aux gens d’en haut d’exprimer la haine qu’ils vous portent. Non seulement ce n’est pas grave mais cela va présenter quelques avantages. D’abord, ces gens-là, parmi lesquels tous les anciens amis du PS que vous essayez actuellement de débaucher, vous combattront toujours, quoi qu’il arrive, puisqu’ils ont définitivement choisi le camp d’en face. Quant aux couches populaires, celles à qui vous devriez vous adresser autrement qu’en enfilant les gilets de sauvetage de l’Aquarius, il y a longtemps qu’elles ne sont plus dupes et qu’elles savent très bien à quoi s’en tenir concernant l’attitude et les discours des serviteurs de l’oligarchie. À quelque chose malheur est bon, vous pourrez ainsi compter ceux qui vous ont soutenu dans l’épreuve.
Répétons une fois de plus que l’opération du 16 octobre, avec sa quinzaine de perquisitions, n’a probablement pas pu être organisée sans que le pouvoir exécutif soit au courant et qu’il ait pris lui-même la décision. Tout permet de le penser, à commencer, au-delà de l’expérience professionnelle, par l’utilisation du simple bon sens. Une opération de cette ampleur, le jour de l’annonce du remaniement, menée par le parquet et dirigée contre un des premiers partis d’opposition, sans que les services de la place Vendôme, et notamment le garde des Sceaux, soient au courant ? Sans que Madame Belloubet l’ait décidé en liaison étroite avec l’Élysée ? Une telle mobilisation policière sans que le ministère de l’Intérieur ne soit au courant et ait donné son feu vert ? Soyons sérieux.
Je ne pense pas m’avancer beaucoup en disant que la fameuse enquête préliminaire a déjà dû être fructueuse et que le parquet dispose d’un dossier bien étoffé. De la même façon, il me semble probable que la décision de l’ouverture de l’information judiciaire et la saisine d’un ou plusieurs juges d’instruction est déjà prise, et les magistrats instructeurs choisis. Lors du déclenchement de l’affaire Fillon par le Parquet national financier (PNF), tout le monde savait à l’avance, dans le monde judiciaire, qui serait le juge d’instruction désigné et que le candidat des Républicains serait immédiatement mis en examen.
La justice repose sur la défiance Avec le grand cirque médiatico-judiciaire qui va se dérouler, le raid du 16 octobre va rapidement apparaître comme un léger hors-d’œuvre. Collection de convocations diverses et variées aux dirigeants et collaborateurs de la France insoumise – soit pour des mises en examen spectaculaires avec des qualifications sonores, de celles qui enjolivent les manchettes : « escroqueries en bande organisée, détournement de fonds publics en réunion, blanchiment de fraude fiscale », etc., soit pour des gardes à vue fatigantes dont les durées seront fonction des qualifications et pourront aller jusqu’à 96 heures… ; nouvelles perquisitions chez les mêmes, avec des écoutes téléphoniques tous azimuts ; la presse sera comme d’habitude scrupuleusement alimentée de copies partielles de procès-verbaux, de pièces de procédure de toute nature, de transcriptions trafiquées d’écoutes téléphoniques – il est d’ailleurs probable que les interlocuteurs privilégiés soient déjà choisis, l’officine Mediapart, fidèle et zélé petit télégraphiste du pouvoir étant bien sûr de la fête, et dans les médias la surenchère et l’effet de meute joueront à fond – ; et naturellement aussi, comme d’habitude, toutes les plaintes pour violation du secret de l’instruction (protégé, il faut le rappeler, par la loi), seront soigneusement rangées par le parquet avec les autres dans l’armoire prévue à cet effet. Rapidement couvertes de poussière, elles ne donneront jamais lieu à la moindre investigation.
Alors j’espère qu’à la France insoumise, on ne va plus entendre psalmodier l’incantation imbécile : « Il faut faire confiance à la Justice ! ». Tout le système judiciaire d’un pays démocratique repose sur la défiance qu’il faut avoir vis-à-vis de l’institution. Sinon, pourquoi avoir un avocat ? Pourquoi celui-ci doit-il disposer de prérogatives et de privilèges importants ? Pourquoi le double degré de juridiction, pourquoi la collégialité, pourquoi toutes ces règles de procédure ? Parce que l’on donne l’usage de la violence légitime de l’État à des hommes faillibles qu’il faut impérativement encadrer en rappelant qu’ « ennemie jurée de l’arbitraire, la forme est la sœur jumelle de la liberté ».
Une affaire, une élection Il y a ensuite l’autre incantation : « Mais puisqu’on n’a rien fait ! » Je partage depuis longtemps l’opinion du cardinal de Richelieu qui disait : « Donnez-moi deux lignes de la main d’un homme, et j’y trouverai de quoi suffire à sa condamnation. » Je sais bien qu’en France où l’on préfère l’ordre à la justice, prétendre que l’innocence ne protège de rien est blasphématoire, alors que c’est pourtant la réalité. Ce qui protège l’innocent, c’est le débat contradictoire dans le respect des règles et des principes fondamentaux, devant des juges impartiaux. On ajoutera que, dans les affaires politico-judiciaires, le risque est moins la sanction finale, si elle arrive un jour, que dans les mises en cause et le cirque médiatique qui les accompagne. Après son démarrage en fanfare, l’affaire Fillon a dormi paisiblement pendant près de deux ans. Les objectifs qui avaient justifié l’urgence initiale ayant été atteints avec l’élimination du candidat de droite. La particularité de ces affaires, et cela se vérifie à chaque fois, est que chaque emportement médiatique provoqué par des révélations opportunes issues des dossiers judiciaires est toujours directement corrélé à une actualité politique concernant les mis en cause.
Et c’est justement cette expérience de ce qui s’est produit pour Nicolas Sarkozy, François Fillon et Marine Le Pen, pour ne citer que les leaders politiques opposés au pouvoir de Hollande puis de Macron, qui permettent de faire ces prévisions. Mais il y a deux autres facteurs qui viennent nourrir ce diagnostic. Tout d’abord, Emmanuel Macron lui-même a délivré le verdict et annoncé à quelle sauce celui dont il avait dit qu’il n’était pas son ennemi va être dévoré. « L’autorité judiciaire est une autorité indépendante dans notre pays, et j’en suis le garant. Pour tout le monde. N’en déplaise à certains, il n’y a pas d’exception », a-t-il assuré. Invocation habituelle du mantra « indépendance » qui n’a aucun sens dès lors que l’on n’en fait pas uniquement le moyen de ce qui est essentiel à l’office du juge : l’impartialité. Le président de la République sait parfaitement à quoi s’en tenir : il dispose d’un haut appareil judiciaire qui n’a plus besoin de recevoir des ordres pour agir selon ses vœux. Il existe désormais des connivences sociologiques, politiques, professionnelles et idéologiques qui rendent en partie inutile la mise en place de courroies de transmission. C’est ici le deuxième facteur qui permet de prévoir ce qui va se passer. Dans la conduite des affaires politiques, les juridictions soi-disant spécialisées se sont transformées en juridictions d’exception, appuyées par les chambres d’instruction et validées par la Cour de cassation, utilisant des méthodes et mettant en place des jurisprudences qui portent directement atteinte à la liberté politique.
Quand la justice prend des libertés politiques Arrêtons-nous sur les questions en cause dans les deux dossiers qui concernent Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise : les attachés parlementaires et les frais de campagne électorale. Les lois de 1988 et 1990, et les textes qui les ont complétées, ont mis en place un système de financement public de la vie politique dont les trois principes essentiels étaient : le financement par l’État en fonction des résultats électoraux, la limitation des dépenses pendant les campagnes électorales, le contrôle financier enfin exercé par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements de la vie politique (CNCCFP). Ce contrôle porte sur les recettes des partis, afin d’éviter les dons interdits, et sur les dépenses en période électorale. Le contrôle des dépenses, lui, ne doit porter que sur la réalité, afin de vérifier si celles-ci n’ont pas été minorées pour empêcher le dépassement du plafond avec toutes les conséquences désagréables qui en découlent. Mais la stratégie électorale est libre et la Commission nationale ne peut pas déterminer à la place du candidat ou du parti les dépenses qui étaient bonnes pour sa stratégie. Si un candidat pense que c’est bon pour son image de circuler en Ferrari, c’est son droit le plus strict. De même, s’il pense qu’il faut s’adresser à un grand traiteur plutôt que de demander à ses militants de passer chez Picard surgelés, c’est également sa liberté. À condition d’inscrire les factures correspondantes à leur prix réel dans le compte de campagne. Les magistrats du pôle financier ont trouvé une astuce pour contourner cette évidence. Comme l’État rembourse une partie des frais de campagne aux candidats qui ont atteint un pourcentage minimum, leur raisonnement consiste à dire que, du fait de ce versement de fonds publics, le juge a un droit de regard sur la nature des dépenses exposées. Il peut contrôler si elles étaient bien justifiées par la campagne, mais du point de vue du juge. Adieu donc la Ferrari, le traiteur Le Nôtre ou Fauchon et les rémunérations conséquentes éventuellement versées à la société de Madame Chikirou. Ou toute autre dépense qui aura l’heur de déplaire au président de la Commission nationale ou au juge d’instruction. Ils pourront ainsi les qualifier d’escroquerie, non pas vis-à-vis du candidat, des équipes de campagnes ou des militants mais vis-à-vis de l’État rembourseur. Adieu en fait, et par conséquent, à la liberté politique d’organiser votre campagne comme vous l’entendez, cette prérogative appartient désormais au juge.
Aucune surprise quand on voit de quelle façon la même Cour de cassation, suivant le pôle financier, a balancé par dessus les moulins les principes de liberté politique et de séparation des pouvoirs à propos des assistants parlementaires. Un certain nombre de moyens matériels sont mis à la disposition de celui qui a recueilli les suffrages nécessaires pour devenir représentant de la nation. Il n’a de compte à rendre sur l’exécution de son mandat qu’à ses électeurs. Le choix des assistants parlementaires l’organisation et la nature du travail qu’ils effectuent relèvent de sa liberté politique. Dans une affaire qui concernait le Sénat, et en justifiant indirectement le raid judiciaire contre François Fillon, la Cour de cassation vient de considérer que le juge avait un droit de regard sur l’organisation de leur travail par les parlementaires. C’est aussi ce qui s’est passé dans l’affaire Fillon et ce qui se passera, probablement, dans l’affaire Mélenchon. Nouvelles atteintes aux principes, par la grâce de la cour suprême, les députés de la république devront renoncer à la liberté d’exécuter leur mandat comme ils l’entendent, c’est désormais le juge qui imposera ses choix.
Il faut défendre Mélenchon Cette volonté devenue évidente de la haute fonction publique judiciaire de s’abstraire des principes fondamentaux de la liberté politique et de la séparation des pouvoirs génère des dérives particulièrement inquiétantes. Inquiétude renforcée par le fait qu’aux procédures spectaculaires dirigées contre les représentants de l’opposition politique, s’ajoute une passivité troublante vis-à-vis des affaires concernant les entourages du pouvoir. Comment ne pas soupçonner que la gestion de ces dossiers puisse être conduite par des subjectivités politiques et idéologiques qui n’ont rien à y faire ?
Ce que nous rappelle l’agression médiatico-judiciaire dont sont l’objet aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon et son organisation politique, c’est bien l’existence de dérives dangereuses pour les libertés publiques. Alors quoi qu’on pense de Jean-Luc Mélenchon, il est nécessaire aujourd’hui de le défendre. « Quand nos libertés sont sous la grêle, fol qui fait le délicat. » | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Lun 22 Oct 2018, 18:28 | |
| En clair et pour résumer: On ne devrait pas poursuivre Melenchon pour les faits de détournement d'attachés parlementaires (comme cela se fait dans les autres pays européens et au FN) et pour frais électoraux sur facturés et mis dans la poche de sa copine car ....
Car c'est Melenchon, c'est un puissant et qu'on ne poursuit pas les puissants issus du suffrage universel.
L'une des caractéristique de la république est, comme le disait Montesquieu au chapitre 5 de De l'esprit des lois: la distribution des pouvoir; que l'on traduit aujourd'hui par la séparation des pouvoirs.
Mais on peut revenir a l'ancien système des trois états: noblesse, clergé et le peuple. Ou la noblesse et le clergé avait tout pouvoir sur le troisième;
Mardi dernier Melenchon disait: "ma personne est sacrée".
Visiblement il fait parti du clergé.
200 ans de révolution pour entendre ça. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Lun 22 Oct 2018, 18:55 | |
| Le texte émane d'un avocat et dépasse largement le cas méluche...en le lisant bien on a de quoi s'interroger sur la justice. Mais faut il encore enprendre la peine...
200 ans de révolution... un peu de calme tout de même heureusement que l'affaire s'est arrêtée sinon le Français serait une espèce disparue.
Pour conclure on peut se poser la question : couper la tête de Louis XVI pour en arriver à flanbi et le freluquet rois de France peut on en être fier ?
Dernière édition par tonton christobal le Mar 23 Oct 2018, 08:32, édité 1 fois | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Lun 22 Oct 2018, 19:19 | |
| Mélenchon cible de Macron ? Ça ne tient pas la route. Souvenons-nous qu'après 1958, pendant une vingtaine d'années, un parti communiste puissant (22% en 1962 et 1967) a empêché l'alternance. «Nous sommes au pouvoir pour trente ans si nous ne faisons pas de bêtises » (le gaulliste Alain Peyrefitte en septembre 1970). Mitterrand a rompu (de peu) la "malédiction" en 1981 par la stratégie d'union de la gauche et le passage du PS devant le PC électoralement.
De même, Mélenchon est utile à Macron : France insoumise stérilise suffisamment de voix à l’extrême gauche pour qu'une opposition de gauche modérée mal en point ne soit pas près de regrandir.
De même à l'extrême droite, Mitterrand (encore lui) ne s'est pas gêné pour utiliser le FN dans l'optique d'affaiblir la droite. Ce grand démocrate a notamment et discrètement favorisé l'accès de JM le Pen aux grandes émissions télés, comme certains l'ont avoué bien plus tard. Certes, depuis la créature a échappé aux héritiers de Pygmalion. Mais la leçon, c'est que les voix des extrêmes servent à affaiblir l'opposition soit de gauche, soit de droite.
Dernière édition par Salamandre le Lun 22 Oct 2018, 19:35, édité 1 fois | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Lun 22 Oct 2018, 19:31 | |
| - Salamandre a écrit:
- Mélenchon cible de Macron ? Ça ne tient pas la route.
Souvenons-nous qu'après 1958, pendant une vingtaine d'années, un parti communiste puissant a suffi à empêcher l'alternance. «Nous sommes au pouvoir pour trente ans si nous ne faisons pas de bêtises » (le gaulliste Alain Peyrefitte en septembre 1970). Mitterrand a rompu (de peu) la "malédiction" en 1981 par la stratégie d'union de la gauche et le passage du PS devant le PC électoralement.
De même, Mélenchon est utile à Macron : France insoumise stérilise suffisamment de voix à l’extrême gauche pour qu'une opposition de gauche modérée au plus mal ne soit pas près de regrandir.
De même à l'extrême droite, Mitterrand (encore lui) ne s'est pas gêné pour utiliser le FN dans l'optique d'affaiblir la droite. Ce grand démocrate a notamment et discrètement favorisé l'accès de JM le Pen aux grandes émissions télés, comme ce fut avoué bien plus tard. Certes, depuis la créature a échappé aux héritiers de Pygmalion. Mais la leçon, c'est que les voix des extrêmes servent à affaiblir l'opposition soit de gauche, soit de droite. C'est un avis qui n'engage que vous... le contexte actuel est il celui des années mitterrand ? Si pour vous la réponse est oui il est inutile de perdre du temps en échanges stérils | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Mar 23 Oct 2018, 10:43 | |
| Je suis dubitatif sur cette « affaire Mélenchon ». D'un côté, je trouve que déployer autant de moyens pour faire apparaître des pratiques courantes dans les partis politiques (emplois fictifs, surfacturation des frais de campagne électorale) est suspect. Il n'y a pas eu autant de moyens déployés pour le Modem. D'un autre coté, la réaction de Mélenchon frais froid dans le dos, "je suis la République", "mon corps est sacré", on se demande s'il ne consomme pas des substances illicites. J'ai mon hypothèse, elle ne vaut pas mieux que d'autres, mais elle me plaît. Lors de la rencontre à Marseille, Mélenchon/Macron, on a vu Mélenchon l'insoumis, se soumettre à Macron. Cela a dégoutté beaucoup de militants LFI (pendant que je collais des affiches de l'UPR, une personne s’approche de moi, me dit que nous sommes courageux, et qu'il est dégoutté, qu'il ne croit plus en Méchenchon après l'entrevue Méchenchon/Macron de Marseille). Donc pour remobiliser les troupes LFI quelque peu perturbées, est organisée l'opération "multiples perquisitions", et là, ça dérape, Mélenchon se transforme en un mélange d'Hugo Chavez "je suis la République" et d'illuminé mystique "mon corps est sacré". | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Mar 23 Oct 2018, 11:16 | |
| - coufsur a écrit:
D'un côté, je trouve que déployer autant de moyens pour faire apparaître des pratiques courantes dans les partis politiques (emplois fictifs, surfacturation des frais de campagne électorale) est suspect. J'en reviens pas, d'un coté on se plait que rien n'est fait pour moralisation et la transparence de la vie politique, et de l'autre quand qq se passe on dit que c'est suspect... Faudrait savoir... A titre de rappel:
- les comptes de campagne de Sarko en 2012 on été invalidé et l’état n'a pas remboursé.
- les comptes du FN ont été bloqués suite a des malversations sur les assistants parlementaires eurpopéens,
- Francois Fillon est mis en examen depuis plus d'un an,
- je vous rappelle les affaires du PS avec la mutuelle des étudiants au début des années 2000,
- et je ne remonte pas aux affaires URBA des années 90,
Je comprends surtout que le 'tous pourris' c'est le fonds de commerce d'un certain nombre de partis, et la on leur coupe l'herbe sous le pied. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Mar 23 Oct 2018, 11:33 | |
| heureusement les macronistes eux sont "clean"...
qui a dit "pour l'instant" ? | |
| | | coufsur
Messages : 966 Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Mar 23 Oct 2018, 12:00 | |
| - thierry a écrit:
J'en reviens pas, d'un coté on se plait que rien n'est fait pour moralisation et la transparence de la vie politique, et de l'autre quand qq se passe on dit que c'est suspect...
Je voulais dire que Mélenchon a eu droit à traitement Hollywoodien par rapport à Fillon ou Bayrou. | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Mar 23 Oct 2018, 13:45 | |
| - tonton christobal a écrit:
- heureusement les macronistes eux sont "clean"...
qui a dit "pour l'instant" ? On peut espérer que cette nouvelle génération ne fera pas les bêtises de l'ancienne. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Mar 23 Oct 2018, 13:50 | |
| [quote="thierry"]
On peut espérer que cette nouvelle génération ne fera pas les bêtises de l'ancienne.[/quote
l'espoir fait vivre mais c'est mal parti...
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| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 09:27 | |
| Quelques paroles de la France Insoumise de ces derniers jours:
Chikirou : "Mes idées sont assez géniales" Mélenchon: "Chikirou est brillante" Chikirou: "Melenchon qui se filme c'est du génie" Melechon: "Nos députés sont brilantissimes" Coquerel: "Melenchon c'est Jaurès" Melenchon: "La république c'est moi"
Et tous nous disent : "Macron, quelle arrogance !"
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 09:41 | |
| - thierry a écrit:
- Quelques paroles de la France Insoumise de ces derniers jours:
Chikirou : "Mes idées sont assez géniales" Mélenchon: "Chikirou est brillante" Chikirou: "Melenchon qui se filme c'est du génie" Melechon: "Nos députés sont brilantissimes" Coquerel: "Melenchon c'est Jaurès" Melenchon: "La république c'est moi"
Et tous nous disent : "Macron, quelle arrogance !"
méluche n'ayant aucun fonction officielle sa capacité de nuisance est nulle... il gesticule mais n'impacte pas nos vies, en revanche le freluquet c'est une autre affaire. | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 09:45 | |
| Oui on sait, il a osé augmenter la csg des retraités
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 10:16 | |
| - thierry a écrit:
- Oui on sait, il a osé augmenter la csg des retraités
on sait on casque et ce n'est pas fini... la taxe d'habitation, le carburant... | |
| | | thierry
Messages : 1361 Date d'inscription : 03/03/2013
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 10:42 | |
| Ce sujet traite de Mélenchon et de l'opération destruction menée par de fourbes comploteurs | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 10:58 | |
| Enfin la réalité va naitre ! | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 11:02 | |
| - thierry a écrit:
- Quelques paroles de la France Insoumise de ces derniers jours:
Chikirou : "Mes idées sont assez géniales" Mélenchon: "Chikirou est brillante" Chikirou: "Melenchon qui se filme c'est du génie" Melechon: "Nos députés sont brilantissimes" Coquerel: "Melenchon c'est Jaurès" Melenchon: "La république c'est moi"
Et tous nous disent : "Macron, quelle arrogance !"
De quoi faire une fable : le melon et la citrouille. Il y en a déjà une : la courge, le melon et le potiron, dont voici la fin : Mais que d’autres jaseurs sont d’une impertinence Qu’on ne parvient jamais à réduire au silence ! A chaque instant nous rencontrons Des courges et des potirons, Des melons et des cornichons, Jaloux, médisants, fanfarons, Tous vantards autant qu’imbéciles, Tous prodiges de vanité ; Vouloir livrer la guerre à leur stupidité, C’est prendre des soins inutiles.https://www.ruedesfables.net/la-courge-le-potiron-le-melon/ | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 11:12 | |
| tout ceci contribuant à remonter le niveau du débat chez nos politicards... et "en même temps" le niveau de l'estime qu'ils méritent et que doivent leur accorder les électeurs contribuables... on contribue fort avec le freluquet.
c'est le seul progrès visible ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 12:32 | |
| La colère des Français augmente dangereusement, du jamais-vu depuis 1789 ? 24 octobre 2018 Charles Rault
Charles Rault est analyste et s'intéresse aux questions internationales et politiques.
Les enquêtes de terrain se suivent et se ressemblent malheureusement. Pire, elles montrent une amplification de la défiance des citoyens vis-à-vis des dirigeants politiques, de plus en plus souvent accompagnée d’une colère inquiétante tant elle s’exprime désormais librement par l’usage de mots virulents. Sont-ce de simples menaces en l’air comme on peut en lire ad nauseam sur les réseaux sociaux ? Probablement mais pas seulement.
Le ras-le-bol des Français concernant la classe politique dépasse tout ce qui été évalué auparavant même aux plus tendus moments du quinquennat de François Hollande. Cette tension extrême est née non seulement d’une sincère déception quant aux dix-huit premiers mois d’Emmanuel Macron à l’Elysée mais aussi d’un dégoût profond face à l’augmentation tous azimuts des impôts et autres taxes, pénalisant ainsi et surtout les plus précaires et les plus pauvres.
A ceci s’ajoute la colère qui s’immisce même au cœur des classes moyennes – les mêmes qui ont pourtant porté Macron au pouvoir – et chez les retraités – les mêmes à qui Macron doit sa qualification pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. Plus inquiétant, la colère ne concerne plus seulement la classe politique mais l’Etat dans son ensemble et concernant lequel son incapacité à empêcher les gravissimes attentats islamistes de 2015 et de 2016 a terriblement diminué sa crédibilité populaire.
Face à l’insécurité galopante et à l’immigration massive – Eric Zemmour parle « d’invasion » et de « colonisation », une opinion partagée par beaucoup plus de Français que ne le croit Emmanuel Macron – de plus en plus nombreux sont les citoyens qui pensent à braver la loi pour s’armer et se défendre par eux-mêmes.
Considérant le délitement de l’Etat et profondément heurtés par la réaction de la classe politique à leurs plaintes – et vécue comme du mépris – de plus en plus de Français désespèrent. Plus présente que jamais dans les mots, la violence pourrait bien finir par se traduire dans les gestes, et c’est là qu’il y a danger. Respecter les souhaits de la majorité des citoyens et rétablir la loi et l’ordre Républicains partout sur le territoire national sont une urgence capitale.
Minimiser cette dernière ou l’ignorer au motif de ne pas vouloir donner raison au « populisme » est potentiellement hautement contreproductif. La situation est notoirement mauvaise. Emmanuel Macron ne peut pas, ne doit pas l’ignorer.
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| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Jeu 25 Oct 2018, 21:09 | |
| FOG - Au secours ! le gouvernement des juges est arrivé
Sur l’« affaire Mélenchon », FOG apporte une note discordante à l’unanimisme des commentaires en s’inquiétant des dérives d’une justice ivre de son pouvoir. Publié le 25/10/2018 à 09:00 | Le Point
Le gouvernement des juges n’est plus un sujet de dissertation, un cas d’école, déconnecté des réalités. Depuis des années, de mèche avec les Torquemada de la presse, il marque des points, les cagots du Camp du Bien nous intimant de nous soumettre à sa loi.
Certes, il y a encore des grands magistrats indépendants. Mais on peut se demander s’ils ne sont pas en voie de marginalisation devant le couple infernal juge-journaliste, as du lynchage, qui s’est encore distingué dans l’affaire Mélenchon. S’enivrant de son pouvoir, cette justice laisse la bride à son hubris. de franz-olivier giesbert,
La suite : https://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/fog-au-secours-le-gouvernement-des-juges-est-arrive-25-10-2018-2265817_70.php
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Es qualité de "conspirationniste" avéré je me retrouve avec FOG et quelques autres à trouver suspectes les dérives de nos magistrats... bien aidés par des journalistes avec la bénédiction des politiques en attendant qu'eux mêmes en soient à leur tour victimes. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Ven 26 Oct 2018, 09:42 | |
| Feues nos libertés publiques ROUXEL JEAN POSTÉ LE 23 OCTOBRE , 2018, 10:47
Nous avons souvent dit dans ces colonnes que le quinquennat d’Emmanuel Macron pourrait éventuellement voir naître d’utiles réformes favorisant les libertés économiques, mais que celles-ci se paieraient d’une limitation drastique des libertés publiques.
Pour les réformes utiles, nous attendons toujours.
Le seul petit espoir est de voir naître un système de retraites par points, qui serait toujours moins nocif que le système soviétique et déresponsabilisant actuel.
En attendant, la spoliation fiscale et l’empilement de normes aggravent chaque jour la situation de nos entreprises.
Et, surtout, les libertés publiques sont chaque jour un peu plus rognées.
Tout récemment, c’est Jean-Luc Mélenchon qui en a fait les frais, avec une perquisition à grand spectacle.
Vous me direz que cet adepte du marxisme-léninisme, tendance bolivarienne, n’a que ce qu’il mérite. Et vous aurez évidemment raison.
Mais il est proprement scandaleux de lui voler ainsi des données personnelles, des informations politiques stratégiques, sous prétexte d’enquête judiciaire.
Alors que cette enquête ne vise qu’une histoire de prétendus emplois fictifs d’assistants au Parlement européen.
En réalité, ces emplois n’ont rien de fictif. Les assistants, comme ceux du Modem ou du Front national, ont bel et bien travaillé. Simplement, en France, nous considérons que le travail d’assistant parlementaire est un métier politique.
Que le Parlement européen ne l’entende pas de cette oreille est évidemment regrettable, mais je ne vois pas ce qu’il y a d’illégal à ce que des députés français au Parlement européen pratiquent ce que tout le monde (y compris au groupe LREM, naturellement !) pratique tout le temps à l’Assemblée nationale ou au Sénat.
Par conséquent, il ne s’agit nullement d’une enquête judiciaire au sens classique du mot, mais d’une tentative misérable de faire taire des opposants.
On pourra bien sûr s’indigner que Jean-Luc Mélenchon – fidèle à son personnage de « tribun de la plèbe », à la romaine – se soit emporté contre des policiers ou des magistrats.
Mais le plus grave n’est pas là. Le plus grave, c’est que le pouvoir utilise policiers et magistrats pour des manipulations politiques.
Nous, dissidents de droite, le savions depuis longtemps. Espérons que, maintenant que les gauchistes sont concernés, ils s’y opposeront sérieusement – au lieu d’encourager, comme ils l’ont toujours fait, les opérations de basse police politique contre leurs adversaires.
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| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: [Mélenchon: opération destruction Ven 26 Oct 2018, 10:25 | |
| - Citation :
- je ne vois pas ce qu’il y a d’illégal à ce que des députés français au Parlement européen pratiquent ce que tout le monde (y compris au groupe LREM, naturellement !) pratique tout le temps à l’Assemblée nationale ou au Sénat.
Au Parlement européen : - Citation :
- Assistants parlementaires européens : quelles sont les règles ?
L'emploi des assistants parlementaires européens, qu'ils soient du MoDem ou du FN, fait polémique. Recrutement, salaires, interdits : les usages varient. De notre correspondante à Bruxelles, Loreline Merelle Publié le 10/06/2017 à 14:28 | Le Point.fr La justice n'en finit plus de s'intéresser aux assistants parlementaires européens. (..) Que ce soit au MoDem ou au FN, chacun affirme être dans la légalité. Mais quelles sont les règles ?
Libre de recruter Le député européen dispose d'une certaine somme pour recruter son équipe d'assistants qui vont l'aider dans sa circonscription, ou directement à Bruxelles pour suivre les dossiers européens, préparer ses rapports et ses votes. Cette enveloppe parlementaire peut aussi couvrir d'autres emplois : secrétaire, photographe, chauffeur... Lors du recrutement, l'élu a quasiment les mains libres. Il peut choisir deux à trois collaborateurs, ce qui est le plus courant, mais aussi beaucoup plus s'il le souhaite. Seule restriction de taille, le député européen ne peut pas dépasser le montant de l'enveloppe parlementaire. Cette dernière, qui ne correspond pas à un montant fixe, n'a cessé d'augmenter : elle est passée de 21 000 € en 2016 à 24 000 € en 2017 à la demande des eurodéputés. Selon une source parlementaire, ce serait notamment pour pouvoir faire face aux nouvelles règles de recrutement, qui obligent à recruter au moins 25 % d'assistants accrédités à Bruxelles. Depuis l'année dernière, le député doit en effet obligatoirement embaucher des assistants accrédités à Bruxelles, et non plus seulement des assistants locaux. En 2013, la Cour des comptes avait en effet révélé le pot aux roses avec un député qui avait recruté à lui seul pas moins de 43 assistants locaux (en circonscription, NDLR)... Les règles divergent qu'on soit assistant à Bruxelles ou en circonscription.
Contrôle renforcé pour les assistants accrédités à Bruxelles Minoritaires dans la galaxie des assistants parlementaires, les assistants accrédités sont obligés de résider à Bruxelles. Ils sont les plus contrôlés, depuis quelques années. À partir de 2009, ils ont été assimilés à des fonctionnaires du Parlement européen avec une grille de salaire allant de 1 700 € (grade 1) à 7 800 € (grade 19) par mois à temps plein. Ils obéissent à un « code de conduite » des agents du Parlement européen. Selon ce code, l'assistant accrédité peut certes exercer d'autres activités qu'assistants, mais à des conditions strictes : l'activité en question doit être autorisée par le Parlement au moyen d'un formulaire. Si elle est privée (cabinet d'architecte, avocat...) ou si elle constitue un emploi à part entière, l'activité sera en principe refusée par la direction générale du personnel qui s'occupe spécifiquement du contrat des assistants. Il reste donc assez facile pour les enquêteurs de contrôler les faits et gestes de l'assistant.
Des assistants locaux dans l'ombre Contrairement aux accrédités à Bruxelles, pour l'assistant local, c'est le flou. Cette petite main de l'eurodéputé en circonscription est aussi celle que le Parlement européen voit le moins. Contrairement à l'assistant accrédité, il n'a pas de statut propre ni d'obligation d'être à Bruxelles. Il passe un contrat avec son élu via une société tiers régie par le droit national. Les assistants locaux de deux eurodéputés français n'auront donc pas le même contrat et donc pas forcément ni les mêmes devoirs ni le même salaire, même s'il existe un modèle type de contrat fourni par le Parlement. Jusqu'en 2016, les salaires des assistants locaux n'étaient même pas plafonnés. Leur nom n'apparaissait pas sur le site internet du Parlement européen.
Quid du temps partiel ? Qu'il soit accrédité à Bruxelles ou en circonscription, l'assistant peut être employé à mi-temps pour une tâche et le reste du temps à une autre fonction. « Rien n'est plus normal et plus légal qu'un tel partage d'activité », assure le MoDem pour se défendre des accusations de l'ancien assistant. Reste qu'il est difficile de faire la part de choses et le pointage des heures réellement travaillées. Certes, le contrat de l'assistant accrédité stipule clairement qu'il faut préciser les jours et les heures travaillés pour l'eurodéputé. Mais le contrat de l'assistant local est beaucoup plus flexible. Jusqu'en 2016, il n'avait même pas l'obligation de demander au Parlement européen une autorisation pour avoir une activité extérieure. Une seule règle existait : celle d'éviter tout conflit d'intérêts. Il est alors bien difficile d'établir précisément le type de travail réalisé par ces assistants auprès de leur élu. Dans l'affaire du MoDem, les enquêteurs devront déterminer le temps consacré à chaque activité par les assistants, sachant qu'il existe un principe clair : il est illégal d'utiliser les fonds européens pour autre chose que pour la tâche impartie d'assistant au député européen.
https://www.lepoint.fr/europe/assistants-parlementaires-europeens-quelles-sont-les-regles-10-06-2017-2134272_2626.php Au Parlement français (Assemblée et Sénat) : Sauf erreur, en gros, des règles, il n'y en a pas. Sauf pour le montant total de salaire des assistants. Et, éventuellement, pour Pénélope semble-t-il. Sinon, chaque député fixe les règles qui lui conviennent. Pas de description de poste, ou de missions obligatoires, prévu dans le règlement intérieur de l'Assemblée. C'est la France ! | |
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