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 Grand Paris : de la “pensée complexe” au “malentendu” permanent…

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tonton christobal

tonton christobal


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Date d'inscription : 06/07/2010

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MessageSujet: Grand Paris : de la “pensée complexe” au “malentendu” permanent…   Grand Paris : de la “pensée complexe” au “malentendu” permanent… EmptySam 09 Fév 2019, 04:07

Grand Paris : de la “pensée complexe” au “malentendu” permanent…

Vendredi 8 février 2019 à 16:402


“ A-t-on encore, en France, une ambition pour Paris et son environnement immédiat ? ” C'est la question que pose Me Emmanuel Duru, avocat au barreau des Hauts de Seine, qui s'inquiète du désordre administratif qui freine le projet du Grand Paris. Il évoque notamment le rôle du chef de l'Etat dans cet “ abandon de toute évolution institutionnelle de la métropole parisienne ”.

Lundi 4 février, à l’occasion du Grand débat organisé à Évry-Courcouronnes, Emmanuel Macron a affirmé qu’il préférait « le Grand Paris des projets à celui du mille feuille des compétences », évoquant ainsi à demi mots l’abandon de toute évolution institutionnelle de la métropole parisienne. Pourtant, le 18 juillet 2017, le même Emmanuel Macron déclarait, lors de la Conférence nationale des territoires, « (…) si nous voulons que le Grand Paris réussisse (…) nous avons besoin de simplifier drastiquement les structures ».

Que s’est il donc passé entre ces deux dates pour que la pensée jupitérienne varie à ce point ?


Initialement envisagées en novembre 2017, les annonces de l’exécutif sur l’avenir de la Métropole du Grand Paris ont été reportées une première fois aux calendes grecques avant d’être définitivement mises sous le tapis durant l’année 2018. Or, voici que le sujet réapparait au détour de l’actuel exercice de catharsis national.

Un contre sens majeur du chef de l’Etat
Alors que les spéculations sur la suppression des départements de première couronne allaient bon train jusqu’à présent ; que le Président avait missionné non seulement le préfet d’Ile de France Michel Cadot mais également l’architecte urbaniste Roland Castro pour lui remettre des propositions d’évolution des pouvoirs locaux ; il semblerait in fine que les différents scénarios envisagés soient désormais purement et simplement abandonnés au profit d’un contre sens majeur du chef de l’Etat, lui même. Car le « mille feuille des compétences » dénoncé par le Président est en réalité bel et bien en place aujourd’hui et c’est précisément à lui que nos gouvernants entendaient s’attaquer il y a encore quelques mois ; renversement intellectuel tout aussi inattendu que difficilement compréhensible pour un esprit lambda….
La réflexion du Président de la République serait elle à ce point « complexe » ou s’agirait il d’un énième « malentendu », à l’instar de sa prise de position récente sur le chlordécone en Outre-Mer ? Certes, comparaison ne vaut pas raison mais force est de constater que la compréhension des messages élyséens devient ardue.

Arrondissements, communes, statut spécifique de la ville de Paris, établissements publics territoriaux, syndicats mixtes, métropole, départements, région… Telle est aujourd’hui la réalité de l’architecture institutionnelle de l’Ile de France, témoignant d’un empilement des échelons décisionnaires à nul autre comparable sur le territoire hexagonal.

Le rapport de Roland Castro remis au Président de la République le 25 septembre 2018, tout comme les propositions du préfet Cadot, auront été rapidement mises au placard.
Le rapport de Roland Castro remis au Président de la République le 25 septembre 2018, tout comme les propositions du préfet Cadot, auront été rapidement mises au placard ; les deux hommes, pourtant de bonne volonté, ayant certainement oublié, à l’instar du malheureux Jean Louis Borloo, que « deux mâles blancs » ne peuvent à eux seuls régler des questions aussi majeures que celles relatives à la politique de la ville ou au rapprochement de Paris et de sa proche banlieue, les deux sujets n’étant d’ailleurs pas si éloignés l’un de l’autre.

Dont acte mais, dans ce cas, à qui appartient la prise de décision ? C’est bien là où le bât blesse.
En attendant, la population parisienne ne cesse de baisser depuis plusieurs années, passant de 2.500.000 habitants en 2011 à 2.200.000 environ en 2016, le désordre administratif propre à la région capitale perdure et les projets du Grand Paris pour réduire les fractures territoriales entre l’hyper centre et sa périphérie, tout autant que pour asseoir la dimension internationale de la première métropole de France se font attendre…
Le législateur de 2017 s’est empressé de porter à 21 le nombre de métropoles en France mais celui de 2019 peine à rattraper les manquements de la première d’entre elles, la laissant au milieu du gué alors même qu’il est pourtant primordial de lui accorder un statut à la hauteur des ambitions qu’on lui prête… Mais là est peut être la question essentielle : a-t-on encore, en France, une ambition pour Paris et son environnement immédiat ?

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et une usine à gaz de plus...
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Grand Paris : de la “pensée complexe” au “malentendu” permanent…   Grand Paris : de la “pensée complexe” au “malentendu” permanent… EmptySam 09 Fév 2019, 04:11

Grand Paris : pour combler le trou budgétaire, des hausses d'impôt envisagées
Par Auteur valeursactuelles.com / Dimanche 11 février 2018 à 20:15 0

Finances. Dans Capital cette semaine, le député Gilles Carrez a évoqué quelques pistes qui permettraient de boucher le trou financier causé par le surcoût du projet du futur nouveau métro francilien.

Dans les colonnes de Capital, le député LR Gilles Carrez, chargé de réfléchir à des ressources supplémentaires pour rééquilibrer le financement du projet de supermétro francilien, a dévoilé les pistes qu’il compte entreprendre. Des mesures destinées à combler le trou budgétaire du Grand Paris. Selon lui, le surcoût serait “d’environ 10 milliards au regard du dernier chiffrage de 25 milliards qui avait été effectué par le gouvernement en 2013 et sur lequel nous avions basé notre financement initial”.

Des taxes vont augmenter
Pour trouver les ressources nécessaires de nombreuses taxes sont prélevées : “la taxe sur les bureaux, 65 millions d’une contribution de la RATP, 117 millions de la taxe spéciale Grand Paris qui est adossée aux taxes d’habitation et foncière des Franciliens”, explique Gilles Carrez. “Plus les travaux vont avancer, plus ce matelas financier va devoir être solidifié pour permettre de financer de nouveaux emprunts plus conséquents chaque année (2 à 3 milliards en 2018)”, estime-t-il, ajoutant que “de facto, il va donc falloir augmenter les recettes fiscales”. Il table donc sur “une hausse de l’ordre de 50%, soit 250 millions d’euros supplémentaires à trouver chaque année”.

S’il n’y aura pas de nouveaux impôts, les taxes déjà affectées au Grand Paris vont augmenter. “A titre indicatif, la taxe spéciale Grand Paris, qui est indexée sur les valeurs locatives des logements, revient à 20 euros en moyenne par an pour un propriétaire qui paie la taxe foncière et la taxe d’habitation et à 10 euros par an pour un locataire. Ces contributions pourraient donc être relevées de façon modérée. De même, pour la taxe sur les bureaux”, précise l’élu. Comme l’a déjà annoncé la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, une surtaxe pour touristes pourrait également être mise en place. Gilles Carrez devrait remettre son rapport au gouvernement à ce sujet “d’ici l’été, dans le but d’intégrer les nouvelles mesures dans la loi de finances pour 2019”. “L’objectif étant qu’elles entrent en application dès l’an prochain”, conclut le député.

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c'est qu'il y en a des copains à faire manger dans ces comités théodule...

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