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| Elle a bonne mine la "jurisprudence Mitterrand" | |
| | Auteur | Message |
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tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Elle a bonne mine la "jurisprudence Mitterrand" Mar 26 Mar 2019, 20:50 | |
| [size=32]Le bras d'honneur de Cesare Battisti aux intellos qui l'ont soutenu[/size] Par Ariel F. Dumont Publié le 25/03/2019 à 17:23 Condamné en Italie à la perpétuité pour quatre meurtres qu'il n'avait jamais reconnus, l'ancien activiste italien d'extrême gauche Cesare Battisti a finalement reconnu ses crimes etprésenté ses excuses aux familles de victimes. Une sacrée claque pour tous ceux qui l’ont soutenu pendant des années, à commencer par de nombreux intellectuels français.Cesare Battisti a finalement jeté le masque. Arrêté en Bolivie à la mi-janvier, après 37 ans de cavale, et extradé dans la foulée en Italie où il doit purger la perpétuité, il a été interrogé durant le week-end par un magistrat et un membre de la division antiterroriste de la Digos (Division des enquêtes générales et des opérations spéciales de la police de l'Etat). L’ancien leader des Pac, les prolétaires armés pour le communisme, a alors reconnu avoir participé à deux assassinats et en avoir commandité deux autres. Il s’agit des meurtres du gardien de prison Antonio Santoro en 1978 et de celui du chauffeur de la police, Andrea Campagna, un an plus tard. Selon la presse italienne, qui cite les déclarations des magistrats de Milan chargés de l’interrogatoire, l’ex-terroriste a également avoué avoir commandité les meurtres du bijoutier Pier Luigi Torregiani et d’un boucher, Lino Sabbadin, en 1979 : « La lutte armée a freiné le développement du mouvement culturel, social et politique créé en 1968 qui aurait dû faire progresser la société italienne sur le plan social et politique, durant toutes ces années, j’ai pensé que notre guerre était juste, aujourd’hui je crois que c’était une folie ». Et de présenter ses excuses aux familles de victimes pour « la douleur causée ». « On ne peut pas parler de collaboration avec la justice mais d’une confession importante qui n’implique aucun autre protagoniste de ces évènements», a déclaré le juge Francesco Greco."Je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux"Selon la presse italienne, l’ex-terroriste a aussi évoqué le soutien des intellectuels de gauche français, mexicains et brésiliens qui l’ont soutenu pendant toutes ses années de cavale. « Je n’ai jamais été victime d’une injustice, je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux », aurait ajouté Cesare Battisti selon La Stampa. Cette confession sacrément tardive risque d’être carrément indigeste pour ces intellectuels qui, pendant des années, ont soutenu mordicus l’innocence de l’ex-terroriste. Installé à Paris, l’ancien leader des Pac qui écrivait désormais des polars était devenu pour la gauche française un résistant, un réfugié politique injustement « accablé par un repenti ayant négocié l’absolution de ses crimes contre un témoignage », selon la jolie formule de Bernard-Henri Lévy, l’un de ses plus fervents défenseurs.En 2004, d’ailleurs, lorsque l’Italie réclame à nouveau l’extradition de Cesare Battisti que Jacques Chirac est bien décidé à l'accorder, la chanteuse Lio, le maire socialiste du IXe arrondissement de Paris et l’écrivaine Fred Vargas constituent un comité et organisent une grande soirée au nom de « l’honneur de la France et de la parole donnée ». Sur scène, ils sont nombreux : Philippe Sollers, Guy Bedos, Jacques Higelin, Sapho, Pierre Vidal-Naquet, Dan Franck, Miou-Miou, Georges Moustaki et même le député de l’UMP Jacques Remiller, sans oublier Danièle Mitterrand. Beaucoup brandissent le petit livre rouge de Fred Vargas : la Vérité sur Cesare Battisti. Un grand moment durant lequel l’éditeur François Guérif n’hésitera pas à comparer l’ex-terroriste à Victor Hugo durant son exil ! A tous ceux-là, Cesare Battisti a-t-il menti ?----------------------------- Pas de problème sous d'autres formes la supercherie perdure !en matière de "fake" étatique ils ont fait très fort... et il ne faisait pas bon dire que nous étions dans le droit commun... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Elle a bonne mine la "jurisprudence Mitterrand" Jeu 28 Mar 2019, 07:16 | |
| Le deux poids, deux mesures … la signature de la gauche française !
La gauche observe le monde au travers d’un prisme idéologique déformant qui lui fait voir tout ce qui est de droite comme noir et tout ce qui vient de la gauche comme rose !
Au même moment où elle dénonçait les dictatures de droite d’Amérique du sud, en se signant devant le portrait du Che, elle montrait toutes les complaisances possibles pour les dictatures communistes qui, aux résultats, ont fait bien plus de personnes emprisonnées, de morts et de disparus.
De la même façon, François Mitterrand, et plus tard François Hollande, avaient protégé Cesare Battisti, condamné pour assassinats en Italie, en refusant de l’extrader vers un pays pourtant aussi démocratique que la France !
Tout récemment, Cesare Battisti a été arrêté en Bolivie et extradé vers l’Italie où il vient de reconnaitre devant un procureur toute sa responsabilité dans les meurtres pour lesquels il avait été condamné.
La gauche va t-elle aujourd’hui s’excuser d’avoir soutenu indûment ce meurtrier ? C’est le thème de cet article paru dans la Lettre patriote :
Cesare Battisti, ex-activiste d’extrême gauche condamné en Italie à la perpétuité pour quatre meurtres commis dans les années 70, a avoué pour la première fois sa responsabilité dans ces crimes.
“Tout ce qui a été établi lors de ces sentences est vrai“, a déclaré Cesare Battisti, 64 ans, selon le procureur de Milan qui l’a interrogé ce week-end.
Le terroriste d’extrême gauche, réfugié en France pendant 15 ans, puis au Brésil, et capturé en janvier en Bolivie, a présenté ses excuses aux familles des victimes et reconnu l’erreur de la lutte armée.
Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a déclaré :
Nous nous attendons à ce que ces pseudo intellectuels de gauche, qui ont pendant des années dorloté cet assassin, présentent aussi des excuses.
Lorsqu’en 2004, Battisti est arrêté pour être extradé, l’affaire suscite une vive polémique : plusieurs artistes, écrivains, journalistes, personnalités politiques et publiques, incluant une partie de la gauche et l’extrême gauche française, protestent contre l’extradition de Battisti, dont le collectif du Poulpe, qui rassemble :
l’humoriste Guy Bedos, le chanteur Georges Moustaki, le maire de Paris Bertrand Delanoë, le philosophe Bernard-Henri Lévy, l’abbé Pierre. François Hollande lui rend visite à la prison de la Santé. Le 2 mars 2004, le Conseil de Paris vote une résolution le soutenant ! Mais la palme revient au maire de Frontignan, Pierre Bouldoire, qui fit un beau jour de 2004 Cesare Battisti “citoyen d’honneur” de la ville.
Ils osent tout …
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La super fake qui ne provoque pas de vague... les mêmes donneurs de leçons continueront ! | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Elle a bonne mine la "jurisprudence Mitterrand" Jeu 28 Mar 2019, 07:21 | |
| Soutiens de Cesare Battisti : à quand, la repentance ?
L’aveuglement a sa hiérarchie.
De la monstruosité et du tragique historiques jusqu’aux délires de la banalité quotidienne.
De la complaisance honteuse jusqu’à la multitude des Zola au petit pied qui encombrent notre espace politique, judiciaire et médiatique.
Je rejoins totalement ceux qui expiquent la mansuétude durable dont continuent à bénéficier le communisme et ses crimes par le fait qu’ils n’ont pas eu leur procès de Nuremberg qui, à l’exception de quelques négationnistes entêtés et compulsifs, a su mettre le nazisme au ban de l’humanité. Il aurait fallu que l’horreur, sous son double visage apparemment contradictoire mais si ressemblante par sa perversion totalitaire, soit traitée de la même manière, mais ç’aurait été beaucoup demander : oublier le prétendu avenir radieux pour condamner les ignominies qui s’abritaient derrière lui.
L’aveuglement, en effet, a sa hiérarchie.
Je n’ai pas pu m’empêcher de remercier en mon for intérieur Cesare Battisti parce qu’il avait enfin cessé de fuir dans tous les sens du mot. Les pays comme ses responsabilités.
En Italie qui, paraît-il, n’était pas une démocratie et ne lui assurerait pas un procès équitable, il a admis avoir commis tous les crimes qui lui étaient imputés depuis tant d’années, les uns comme auteur, les autres comme complice. Des assassinats que, pour concéder à la nostalgie révolutionnaire, il a inscrits dans une guerre juste à l’époque. Il n’est pas, à proprement parler, un « repenti » puisqu’il n’a « donné » personne (Mediapart).
Mais je n’ai entendu personne se repentir véritablement d’un aveuglement, d’un soutien et d’une solidarité qui ont trop longtemps bénéficié d’une aura médiatique et politique parce qu’ils émanaient, évidemment, de personnalités qui ne pouvaient pas s’égarer, par exemple Bernard-Henri Lévy et Fred Vargas !
Je suis persuadé qu’on n’entendra jamais de leur bouche l’aveu de leur très grave erreur parce que ce serait trop leur demander que les contraindre à revenir sur un passé indécent et des convictions qu’ils n’appuyaient que sur la certitude d’être tellement indiscutables que la vérité était quasiment leur propriété privée.
Avec quelle arrogance ceux que j’ai cités, soutenus par des politiques d’habitude plus avisés, ont pris parti pour un assassin dont le comportement de lâcheté constante aurait dû les alerter, mais ils étaient trop pris par leur rôle de justiciers universels pour se remettre en question !
D’ailleurs pourquoi auraient-ils éprouvé le plus infime regret puisque, hier comme aujourd’hui, on les tient quittes de tout et que, demain, ils seront fêtés et encensés, eux, leurs livres et leur propos le plus anodin, comme si rien ne s’était passé, comme s’ils ne s’étaient pas lourdement trompés au sujet d’un homme absurdement sublimé et d’un pays caricaturé de manière indigne ? Pourquoi battre sa coulpe quand non seulement rien ne vous y oblige mais qu’au contraire la France semble reconnaissante à l’égard de tous ceux qui ont validé le pire avec une constance qui n’a d’égale que leur amnésie ? Pourquoi suivre l’aveu de sa culpabilité par Cesare Battisti avec celui de la leur puisque, toujours et par principe, ils seront perçus comme innocents ?
Ils ne viendront pas exprimer leur regret sur les plateaux de télévision alors que ce serait leur honneur et que beaucoup, alors, leur serait pardonné. Que Cesare Battisti les ait ridiculisés n’enlèverait rien à leur courage de tout dire !
Faut-il rappeler, par ailleurs, ces visites intempestives, démagogiques et imprudentes de hauts responsables à des victimes pour le moins équivoques (pour rester aimable) et en soutien à des causes douteuses !
J’ai envie d’une note moins morose. De rendre hommage – ce n’est pas mon habitude – à des journalistes qui ont su ouvrir, eux, les portes de la vérité et tenir bon ! Guillaume Perrault et Karl Laske, notamment.
Les donneurs de leçons judiciaires et humanistes avaient tout faux sur Cesare Battisti ! Cela n’évitera pas, de leur part, j’en suis sûr, des rechutes.
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